Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Fausses accusations de viol : que peuvent faire les hommes?

Nouvelle information reçue hier alors que je publiais sur le sujet : une femme condamnée à 5 ans de prison pour fausse accusation de viol. Malheureusement une de ses deux victimes hommes avait déjà exécuté 10 ans de prison pour rien. Il a été libéré en novembre dernier. Je pense qu'une fausse accusatrice de viol devrait être condamnée au maximum prévu pour le viol: 10 ans, 15 ans.

 

justice,fausse accusation,viol,légitime défense,hommes,femmesFemmes infantilisées

 

Retournement de tendance médiatique ou augmentation du nombre de crimes? Les deux peut-être: la presse relate ces cas plus souvent. Si ce que l’on dit des viols: ceux qui sont dénoncés et condamnés ne seraient que la pointe de l’iceberg, on doit considérer à l’identique les fausses accusations.

 

Celles-ci peuvent être la conséquence d’un malentendu, d’une vénalité, d’un caractère violent, d’une volonté de contrôler et de dominer l’homme par justice interposée, d’une vengeance, d’un trouble psychologique important, d’une influence sociétale ou familiale. Une mansuétude incompréhensible des tribunaux envers les criminelles a longtemps fait appel d’air en les protégeant et en s’acharnant sur leur victimes, suivant l’adage que «il n’y a pas de fumée sans feu» – ce qui est totalement faux, et selon le stéréotype sexiste misandre en vigueur où l'homme est forcément le méchant. 

 

A cela s’ajoute un paternalisme ou maternalisme qui juge la criminelle irresponsable. C'est un très sale coup porté aux femmes: elles seraient irresponsables ou protégées. Il n’y aurait pas d’égalité devant la loi parce qu’on les considère comme des enfants. Résultat d'années de propagande du féminisme bourgeois dominateur.

 

 

justice,fausse accusation,viol,légitime défense,hommes,femmesSe prémunir contre ce

«viol moral»

 

Il n’y a aucun moyen de détecter préventivement les criminelles. Je ne crois cependant pas qu’il existe une culture de la fausse accusation, pas plus qu’il n’existe une culture du viol. Même si le discours féministe est construit sur l’accusation permanente des hommes, accuser délibérément à tort ou violer restent des crimes exceptionnels en regard de la criminalité en général.

 

Je ne veux cependant pas parler chiffres aujourd’hui. Je me demande plutôt ce que peuvent faire les hommes pour se prémunir contre ce «viol moral» de longue durée. Le crime ayant lieu dans l’intimité de la conscience de l’accusatrice il est très difficile de fournir des preuves et la justice est souvent sa complice objective. 

 

On doit distinguer les relations occasionnelles, plus précaires pour les hommes, des relations durables. Dans ces dernières l’homme a des témoins du consentement, des photos, des enregistrements éventuels, une histoire, quoi. Toutefois cela ne dissuade pas toujours les candidates au crime et le viol conjugal a été introduit pour contrôler la sexualité masculine jusque dans son intimité et tenir les hommes sous pression des femmes.

 

Je propose ci-après quelques actions préventives individuelles. On verra que cela rend les relations hommes-femmes très sombres, mais le risque de voir sa vie entièrement détruite vaut peut-être quelques précautions.

 

 

justice,fausse accusation,viol,légitime défense,hommes,femmesTous les détails comptent

 

Il faut se souvenir des personnes présentes lors d’une rencontre occasionnelle: amis, barman, et prendre si possible photos et No de téléphone, en vue d’éventuels témoignages ultérieurs. Quand un homme veut séduire une femme il a intérêt à observer qui est là, le lieu, l’heure, les places de chacun, enfin le plus de détails possible même insignifiants. Tous les détails comptent et j'insiste sur ce point. Une femme qui accuse faussement maintient certains détails dans le flou pour éviter d’être surprise dans ses contradictions.

 

Les femmes accusatrices se font d’abord passer pour victimes. Dès lors elles sont prises en charge par du personnel qui ne juge pas mais participe à l’enquête et soutiennent les «victimes» – en réalité les agresseures. Certaines sont convaincantes. Il est donc souhaitable dans tous les cas de garder des traces de l’autre sans lui dire le pourquoi: photos, lettres,  échanges sur des réseaux sociaux, enregistrements audio et vidéo pris à l'insu, tickets de restaurant, toutes les traces sont bonnes. C'est dur à faire parce que quelque peu déloyal, mais c'est votre survie qui est en jeu. Pour beaucoup cela semblera excessif. Mais pour ceux qui ont senti passer l'orage ou en ont été broyés ce n'est que le minimum. Les garçons doivent aussi être éduqués dans cette prévention.

 

Dans une relation courte ou d’un soir, si vous rencontrez une femme disponible, passez avec elle dans des endroits connus, croisez des amis qui vous reconnaîtrons. Faites signer une décharge, une reconnaissance écrite de consentement.

 

 

justice,fausse accusation,viol,légitime défense,hommes,femmesYoupie, je vais coucher !

répète-t-elle, enthousiaste

 

Dans certains Etats américains une nouvelle loi dite du consentement affirmatif a été votée pour les campus étudiants. Le consentement doit être explicite à chaque étape de la relation: avant de s’embrasser, avant de se déshabiller, avant de se caresser, avant de faire l’amour, avant de refaire l’amour... On en est rendus là, à des lois de folie à cause de prétendues épidémies de viols sur les campus dénoncés par des groupes féministes mais jamais démontrés. La seule finalité est de terroriser les hommes et de contrôler la sexualité masculine.

 

« Depuis octobre, dans les universités californiennes, il faut qu'une femme consente «de façon enthousiaste» à chaque étape d'une relation sexuelle - les baisers, les caresses, le déshabillage, la pénétration. C'est ce qu'impose une nouvelle loi sur le consentement sexuel dans les universités californiennes surnommée «consentement affirmatif».»

 

On doit aussi envisager de se trouver dans des endroits où il y a une caméra de surveillance, afin de voir la dame sortir de chez vous enjouée et souriante, avant qu’elle ne fabrique un visage de victime devant la police. Passez-lui un coup de téléphone gentil, disant que c’était formidable, et enregistrez sa réponse, au cas où. Enfin n’hésitez pas à enregistrer discrètement vos ébats en audio ou vidéo. Envoyez-les à sa famille, menacez de les diffuser sur Facebook, envoyez-les au juge et à la police. C’est votre vie qui est en jeu. C’est de la légitime défense, tous les m0yens sont bons.

 

Je le redis: ces crimes, viol et fausses accusations, sont heureusement rares en regard de lensemble de la criminalité. Dans la majorité des cas les femmes et les hommes prennent leurs responsabilités. Ces précautions seront inutiles je l’espère. C’est tant mieux car vivre dans cette paranoïa est contraire à la confiance que l’on devrait s’accorder entre humains.

 

Mais on ne peut non plus fermer les yeux naïvement. Les cas se multiplient, c'est une épidémie. Un homme averti en vaut deux.

 

 

Catégories : Féminisme, société 18 commentaires

Commentaires

  • "Passez-lui un coup de téléphone et enregistrez sa réponse; n’hésitez pas à enregistrer vos ébats en audio ou vidéo. Envoyez-les à sa famille, menacez de les diffuser sur Facebook" : bravo, vous êtes descendu au fond du caniveau avec vos suggestions imbéciles qui relèvent de surcroit du code pénal suisse

  • @ hommelibre,

    En lisant ceci ;
    "Je le redis: ces crimes, viol et fausses accusations, sont heureusement rares en regard de l’ensemble ....."
    je me suis attendue à ce que la phrase se termine par
    "des rapports sexuels qui ont lieu chaque jour et chaque nuit."
    Mais vous avez terminé par : "de la criminalité."
    Je me suis sentie un peu fleur bleue, mais après réflexion, j'espère et je pense qu'il existe une majorité de rapports consentis !
    Il faut certes sensibiliser et avertir les hommes au sujet de cette problématique, mais je trouve toutes ces précautions très anxiogènes.
    C'est pire que ce qu'on nous inflige au sujet du réchauffement climatique ;-))

    En essayant de s'imaginer très concrètement une situation, dans laquelle l'homme soupçonne que la relation naissante ( ou confirmée) pourrait se terminer devant les tribunaux, comment pourrait-il se prémunir, sans agir en catimini et en filmant / enregistrant des choses qui pourraient devenir des vengeances sur You-Tube ?
    Peut-être doit-il dire :" Je n'ai pas assez confiance, je renonce à coucher avec toi."
    Et s'il disait : "Comment puis-je être sûr que tu es vraiment consentante ?"
    Peut-être que la femme aurait une réponse, relative à la situation réelle. Elle aurait la responsabilité de créer un cadre "rassurant".
    On pourrait en venir à des sortes de gages symboliques.

    Est-ce qu'on aura un jour des informations concernant le vécu des étudiants et étudiantes californiens?!? Comment vivent-ils cette bureaucratie sexuelle ? Est-ce qu'ils l'appliquent ? Est-ce utilisé dans les relations hétérosexuelles et homosexuelles ? Est-ce vraiment praticable ?

    Je pense également que le cinéma et la fiction romanesque pourraient amener une dimension intéressante au travail de sensibilisation.
    Imaginons l'histoire d'un homme piégé, racontée de façon intelligente et montrant les mécanismes en jeu. J'y ai pensé au moment, où Julian Assange a été si opportunément accusé par des Suédoises de rapports non-consentis.
    Ca sentait l'arnaque politique, mais saura-t-on jamais ce qui s'est réellement passé ?

    Si on en est vraiment là, dans une situation aussi tendue, il faut devenir très créatif, mais peut-être pas dans le sens "Big Brother".

  • Eric, vous devriez aller dire cela à l'homme qui vient de passer 10 ans en prison pour rien. Il sera certainement réconforté par vos propos chaleureux.
    Votre réaction est néanmoins intéressante: vous êtes plus choqué par cette éventualité que par le fait qu'un homme voie sa vie, sa famille, son travail, etc, détruits avec autant de facilité. Chacun ses valeurs.
    Quand vous remonterez des égouts, on en reparlera. Ou quand cela vous tombera dessus. Allez savoir, c'est une loterie. Il y en a pas mal qui ont sorti le numéro gagnant.

    A part cela, bien sûr que cela relève du pénal. Je ne sais si vous m'avez déjà lu, mais je trouve insupportable le déballage habituel sur les réseaux sociaux, les films pris dans un contexte que nous ne connaissons pas et qui sont balancés à la face du monde, les petites histoires racontées après coup à la presse par un ou une ex, la complaisance de la presse et des réseaux sociaux dans ces affaires.

    La provocation sert parfois. J'espère que celle-ci incite des hommes à réfléchir, même si les relations sont détestables vues sous cet angle. En tous cas elle n'est pas pire que celle qui consiste à accuser faussement d'un tel crime. Et elle vaut bien le discours qui veut s'imposer à la société selon quoi les hommes sont potentiellement des violeurs et que toute relation hétérosexuelle est un viol. Cela, une universitaire peut le dire sans craindre l'opprobre. Ou celui qui assure que les femmes ne sont pas libres sur l'espace public et qu'elles sont en permanence sous la menace des hommes.

    Vous me donnez l'impression que 10 ans de prison pour un innocent correspond mieux à votre éthique. Cela doit être moins grave. Assurément.

  • Calendula,
    Tout ce qui permet d'anticiper par le dialogue est bienvenu. Je ne suis pas sûr que l'on puisse tout pressentir, ou alors il faut un travail d'analyse personnelle que l'on n'envisage pas quand on est dans une relation marquée par le désir et le plaisir apparent.

    De telles accusations surviennent aussi dans un couple constitué, et la justice suit parfois aveuglément. J'espère que des membres du parquet me lisent et, au-delà de trouver cette suggestion provocatrice, qu'ils envisagent de se documenter, et que des formations spécifiques soient engagées.

    Je pense aussi que la majorité des relations sont consenties. Mais même dans une relation installée il arrive que l'esprit tourne mal, pour différentes raisons qui vont de l'insatisfaction à l'influence de lectures ou de proches.

    Je ne pense pas que cette criminalité est fréquente, c'est ce que j'ai voulu dire, pas plus que les viols d'ailleurs. Mais j'ai vu depuis près de 15 ans assez de cas troublants ou reconnus faux pour être vigilant. Et voir un homme innocent en prison pendant 10 ans parce qu'une accusation a été proférée, visiblement sans preuve, et que les tribunaux mettent tant de temps à creuser, constater que le discours dominant favorise le climat dans lequel cela peut se déclencher, ne me fait pas particulièrement plaisir.

    Julian Assange, en effet nous n'y étions pas. Les éléments connus, mais certainement partiels, donnent de quoi s'interroger. Dans son cas il y a eu des documents publiés montrant que la dame était initialement ravie de sa relation. L'accusation s'est fondée sur une spécificité suédoise: le sexe par surprise. Entreprendre sexuellement une partenaire que l'on connaît pendant qu'elle dort, pourrait être vu comme une bonne surprise, ou se régler par un "Laisse-moi dormir!" retentissant. Et je ne parle même pas de l'aspect politique possible. Imaginons qu'un homme ou une femme vienne dans la salle de bain pendant que son ou sa partenaire se lave les dents, entreprend des caresses spontanée, ce qui me paraît assez normal dans un couple: ce serait aussi du sexe par surprise? Cela pourrait bien. On en est rendus là.

    Comment les étudiants vivent les lois du "consentement affirmatif à chaque étape"? Je n'en sais rien. Il faudrait définir "affirmatif", car par défaut il faut l'interpréter comme l'accord donné à chaque progression dans la séduction et dans l'engagement vers quelque chose de plus intime et sexué. Or comment vérifier que le consentement a été affirmatif à chaque étape? Il faudrait des témoins! Ou un carnet à souche.

    Le climat est à la paranoïa, je le regrette infiniment, je n'ai pas vécu cela dans le passé. Les filles savaient dire non ou oui, et des personnes relativement "normales" savent voir les signes d'un consentement tacite et s'y conformer. Ce n'est pas le oui qui doit être affirmatif, car il doit être considéré comme acquis si les choses avancent sans qu'un "non" ait été exprimé. Le non est beaucoup plus important. La loi que je cite est un produit d'un climat de société perturbé et d'une règle inversée. Elle détruit tout ce qu'il peut y avoir de naturel et de spontané entre deux personnes. Elle est erronée, profondément, car encore une fois c'est le non qui doit être affirmé.

  • Big Brother n'est certainement pas une voie d'avenir, Calendula. Si mon propos du jour montre un peu plus que Big Brother est déjà là, pas forcément par des vidéos mais par la paranoïa qu'une telle loi instille dans les esprits, alors il sert à quelque chose.

  • « Depuis octobre, dans les universités californiennes, il faut qu'une femme consente «de façon enthousiaste» à chaque étape d'une relation sexuelle - les baisers, les caresses, le déshabillage, la pénétration. C'est ce qu'impose une nouvelle loi sur le consentement sexuel dans les universités californiennes surnommée «consentement affirmatif».»

    Bullshit! Un moment de passion, ou on s'oublie! Bien loin "de façon enthousiaste" à moins que... c'est pour faire durer ce moment aux universitaires trop pressés....

  • Je n'ai pas bien compris en quoi consiste le consentement affirmatif. Faut-il remplir un formulaire avant chaque étape, avec signature des deux parties à chaque fois ? Sinon, quelle est la preuve ? Une fille pourra toujours dire qu'elle n'avait pas clairement consenti, ou un garçon affirmer qu'il avait bien reçu ce consentement.

    En tout cas c'est gai.

    "- Embrasse-moi...
    - Oui mais d'abord, signe le formulaire !" :D

    Bon je vais faire vieux jeu, mais le mieux pour se protéger, ça reste encore la fidélité.

    Et encore, même après une longue relation, ça peut tourner au vinaigre... J'avais un collègue que j'avais engagé alors qu'il était en instance de divorce après un mariage de plusieurs années. Un jour les gendarmes ont déboulé chez lui, l'ont embarqué et ont saisi tous ses ordinateurs et autres tablettes. (y compris l'ordinateur professionnel) Il a appris ensuite que son ex-femme l'accusait d'attouchements sur sa petite fille de 4 ans.

    Au bout d'un an, la procédure a abouti sur un non-lieu et il a à son tour porté plainte contre son ex. (la procédure est encore en cours je pense) Mais entre temps, il a fait une grosse dépression, cette accusation étant bien entendu ce qu'il pouvait subir de pire. Nous avons tenté d'attendre, mais au bout de quelques mois nous avons dû nous résoudre à le remplacer. (heureusement, nous avons pu le réengager une fois sorti de cette histoire) Donc on voit les traces que peuvent laisser ce genre d'accusations.

    D'autant que son ex continuait à le harceler entre temps, demandant même à sa fille de l'appeler pour lui dire qu'il lui manquait. Pas de doute qu'elle enregistrait la conversation pour tenter de créer de fausses preuves. Mais il a eu le bon réflexe en raccrochant très vite.

    Je trouve que les accusations de viol c'est déjà très laid, mais utiliser les enfants, c'est vraiment le pire qu'on puisse imaginer.

  • Oui Kad, le formulaire!!!

    On pourrait écrire une pièce à la Ubu avec ça...

    J'ai complété sur mon billet de ce matin car je crois qu'on marche sur la tête en infantilisant et contrôlant les comportements à ce point.

    Pour votre collègue, je dirais: encore un. Malheureusement.

  • Vous écrivez sur un sujet brûlant !

    A moins d'être ivre, sous tutelle - donc incapacité de discernement -, sous l'effet de substances illicites - ayant consommé à son insu de la "drogue du violeur" - ou autres substances, la femme qui accepte une relation intime devrait savoir ce qu'elle fait !

    Dans la même série, une femme qui invite un homme chez elle en se dévoilant de façon très suggestive - pour ne pas dire plus - pourrait déposer plainte pour viol. La question est pourquoi et dans quel but l'a-t-elle fait ?

    Encore bien des questions à soulever ...

  • Lise, brûlant en effet.
    Je plaide aussi pour la responsabilité individuelle - sauf cas que vous citez ou, bien sûr, violence.

    Le non doit prévaloir. Il ferme une porte mais pas toutes. Le oui contraint à le demander partout, puisque ce qui n'est pas explicitement consenti serait illicite. On marche sur la tête.

    A mon adolescence on savait par exemple qu'aller dans la chambre d'une copine, ou d'un copain pour une fille, pouvait signifier un rapprochement. Aujourd'hui je vois des ados qui s'enferment dans une chambre pour discuter, alors qu'ils ou elles ont un ou une partenaire ailleurs. Parfois ils s'assoient sur les genoux l'un de l'autre. Ce qui passerait comme très simple chez des enfants (et encore, cela dépend des enfants) ou drôle pour quelques secondes chez des adultes qui font la fête, devient plus chargé chez les adolescents.

    Je suis pour la liberté. Le consentement est une des conditions de la liberté. Et de la responsabilité. Mais la liberté n'exclut pas certaines limites. Après chacun vit ce qu'il veut.

    Mais passer des heures dans la chambre d'un copain alors que l'on est déjà en couple ailleurs, je me dis qu'il y a un manque de limites, et que certains codes et limites ont leur sens. Cela ne devrait pas se faire. Je ne porte même pas de jugement moral mais de comportement. Chacun fait ce qu'il veut en fonction de sa propre conscience. Mais enfin, les limites et les codes ont l'avantage de poser les relations dans un cadre clair et identifiable pour chacun. Ce n'est pas être ringard que de dire à des ados d'éviter trop d'intimité s'ils ne sortent pas ensemble et s'ils ont déjà copain et copine.

  • Eric Grimberg : "après réflexion, j'espère et je pense qu'il existe une majorité de rapports consentis !" nous dites-vous.
    Oui moi aussi, supposant que le consentement est tout de même assujetti à la possibilité d'exercer des choix. Or, pour le masculin, ceux-ci se réduisent comme peau de chagrin. Exit bordels, maîtreses et devoir conjugal cette contrepartie proposée au masculin en contrepartie d'une fidélité obligée par le féminin pour répondre à son besoin materiel comme de sécurité.
    D'ailleurs, le viol comme agressions sexuelles et rappports sexuels non consentis n'est-il pas une forme de réponse - répréhensible certes - à cette mise en cage.
    Et pour aller plus loin, l'inceste, cette forme de pédoclastie de très loin la plus insupportable en terme d'agression sur enfant n'en est-elle pas une aussi ?

  • Pas plus que ce n'est ringard d'expliquer à des garçons que confondre amour et désir est le pire des pièges...
    D'ailleurs, la mixité à l'école est-elle une bonne idée ?

  • alline,
    C'est moi qui ai espéré qu'il y ait une majorité de rapports consentis.

    Impossible de répondre à vos questions, qui semblent sous-entendre que les hommes
    sont fort à plaindre. Que le "devoir conjugal" est une corvée pour les hommes et que leur possibilité de choisir librement leurs partenaires est désormais limité.
    Les femmes semblent vivre une situation enviable, de vivre libres comme des oiseaux et en plus d'exercer un pouvoir sans limites.

    Je ne me prononce pas, n'étant pas un homme qui souffre d'être mis en cage, comme vous l'écrivez. Si je vous comprends bien, si les hommes étaient plus libres, ils n'auraient pas la tentation de violer et même pire.
    Y a-t-il vraiment eu une époque en Occident qui aurait été une sorte d'Age d'or pour les hommes ? Une époque, où les visites au bordel étaient épanouissantes et accessibles pour tous ( les prostituées aux taquets), les maîtresses disponibles même pour les ouvriers ( de qui étaient-elles les épouses infidèles, ou alors y avait-il un réservoir de femmes célibataires ?) et le choix masculin un acquis social solide ?
    Une épouse ne peut probablement pas satisfaire un mari en tout, je peux le concevoir. J'espère juste qu'elle ne doit pas être contrainte au devoir conjugal avec trop de violence.
    Un mari intelligent s'arrange pour vivre ce qu'il a à vivre en toute discrétion. De nos jours, c'est parfaitement possible, si on a de l'argent. Le contrôle social est moindre qu'autrefois, en tout cas dans les villes et puis, d'après ce que j'ai pu lire, il y a internet et ses multiples offres de toutes sortes ...
    Je pense qu'il existe également des hommes, qui ne se sentent pas brimés, qui ont plein d'autres centres d'intérêt et qui se disent qu'il y a des endroits moins favorables pour vivre libre que l'Occident du XXIme siècle.

  • KAD :"Le mieux pour se protéger c'est ma fidélité"
    No,; Kad. Me mieux c'est l'anaphrodisie ou le sextoy pour les filles et la poupée gonflable pour les garçons. Au Japon, 85% des garçons de 18/34 ans ne s'intéressent plus aux filles.

  • Désolé Calendula. Erreur d'interprétation quant à l'auteur.
    Oui, bien sûr cette époque "âge d'or" a existé. C'était avant le Christianisme. Les prostituées au taquet, c'est de l'abattage. Système qui nourrit des mafieux, cette vermine se repaissant de la misère humaine. Nos arrières grands-parents se faisaient déniaiser au bordel, lequel était tenu par une tenancière qui protégeait ses filles.
    Une épouse ne doit être contrainte en rien en matière de sexualité mais peut-elle contraindre son époux en tout ? (La réciproque est valable)
    Je ne sais pas, quoique, s'il y a des endroits moins ou plus favorables que l'occident du 21ème siècle, ce que je constate c'est que la France rengorge de dépressifs, est classée au dernier rang de "l'indice du bonheur" par ses habitants, qu'il y a 1 million de professionnels de la santé mentale et que pour des raisons aussi fallacieuses que mensongères, on empêche "nos putes" de nous faire jouir....
    Tous les hommes n'ont pas la chance comme vous d'avoir une compagne leur donnant satisfaction. Voire pas de compagne du tout et ça me fait de la peine...
    Les femmes ont moins de souci avec leur jouissance et ne s'embarassent pas particulièrement de cette éthique qu'elle imposent au masculin s'en défaisant dès lors que cela les arrange : Adopteunmec.com n'est que le début.
    Vous croyez que s'il y avait un ministère des droits du masculin exposant à longueur d'antenne ce qu'il subit ça pourrait s'arranger ?

  • On dit qu'il y a trois formes d'amour:
    érotique
    amitié gratuite (philia)
    amour inconditionnel (agape)

    L'amour ne peut-il accompagner le désir
    ou le désir l'amour?

    Pourquoi s'en prendre éternellement au christianisme: "Tu aimeras ton prochain comme toi-même!"?

    Les Anciens: "Ne jamais faire à l'autre ce que l'on ne voudrait pas qu'il nous fît!"

    Repris, positif, par le christianisme: "Faire à l'autre ce que nous voudrait qu'il nous fasse!"

    Du bien
    Confiance
    Plaisir
    Ecoute, etc.

    Accorder son pardon avant même par charité ou compassion voire... "plutôt" que par charité ou par compassion: atout pour notre santé.

    Je sais que l'on "intime" aujourd'hui de ne pas confondre désir avec amour mais autour de moi je ne vois pas que de cette façon on soit plus heureux, stable ou épanoui qu'autrefois.

  • Myriam, j'aime assez votre commentaire, mais pour ce qui est de s'en prendre au Christianisme; il me semble que cette idéologie a lutté avec une certaine constance contre le plaisir charnel.
    "Je sais que l'on "intime" aujourd'hui de ne pas confondre désir avec amour" dites-vous.
    J'ai plutôt l'impression du contraire. L'hédonisme et la promotion du plaisir à tout prix ont remplacé la raison. Nous sommes passés d'un excès à l'autre sans que l'éducatif à une sexualité raisonnée ne soit encore à l'ordre du jour. Je trouve ça dommage, d'autant qu'à ce jeu, les garçons qui sont plus suceptibles d'être dépendant physiologiquement d'une illusion de sentiment amoureux ne bénéficient plus (à de rares exceptions familiales) - pour développer un équilibre existentiel - de ce qu'étaient les codes éducatifs du masculin.

  • ALLINE

    Mon commentaire allait bien dans votre sens.

    Il y a eu juste maintenant un problème avec ma réponse.
    Je manque de temps.

    Brièvement: à mon sens ne pas confondre l'Eglise qui descend de Rome et de Luther avec celle fondée "sur le roc": universelle.

    Non seulement Jésus ne condamne pas la sexualité y compris les amitiés passionnées entre hommes, donc femmes, également, avec la vision du disciple Jean couché "sur le sein du Seigneur" laquelle vision tout en reconnaissant l'homosexualité n'exclut pas une possible sublimation, pour les croyants, "en Dieu"! Hédonisme, des Grecs, vous avez, ALLINE, vu juste.

Les commentaires sont fermés.