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Cent pour cent des hommes harcelés

Suite à cette information loufoque que j’avais décortiquée au printemps, j’ai questionné des hommes, lu sur des forums, remémoré des discussions. Je suis aujourd’hui en mesure de le dire: 100% des hommes ont été ou seront harcelés au moins une fois dans leur vie.

 

hommes,femmes,harcèlement,Non, ce ne sont pas seulement 100% des femmes représentées par quelques 600 questionnaires rempli sans méthodologie par des usagères du RER parisien qui peuvent  se plaindre. Les hommes sont de pauvres victimes eux aussi. Du harcèlement féminin.

 

Mais si!

 

Vous n’imaginez pas ce qu’ils subissent. Tous les hommes ont une fois au moins été l’objet de regards étranges, concupiscents, lubriques, curieux, réprobateurs, insistants, invitants.

 

Ils le savent: elles cherchent l’homme. Elles cherchent le protecteur, le père, le fils, le vilain, le toutou, le chippendale, le sex machine. Elles cherchent le reproducteur, comme les groupies qui repèrent les futurs millionnaires dans les centres de formation de foot-ball et mettent le grappin sur eux en les tenant par la queue.

 

« Les filles commencent à être de vraies connaisseuses en matière de ballon. Elles voient le footballeur comme un investissement. Du coup, elles sont présentes à la sortie du centre de formation, regardent les matches de jeunes afin de repérer les mecs qui ont un avenir pour mettre le grappin dessus. Comme des agents en fait ! Les filles ont désormais l’œil pour repérer les futurs grands joueurs. »

 

Les harceleuses utilisent la dissymétrie des sexes pour harceler sans en avoir l’air. Une oeillade discrète, un visage tourné au-dessus d’une poitrine bien mise en avant, des poses lascives l’air dans le vague. Quand ce ne sont pas de petits frottements dans les transports publics aux heures de pointe. hommes,femmes,harcèlement,Les hommes sont simplement plus visibles, les femmes moins. C’est ainsi, c’est anatomique. Et je ne parle pas du harcèlement téléphonique, des sms, des filatures pour trouver l'adresse de l'homme convoité. Si, bien sûr que cela existe.

 

Autre harcèlement: essayez de coucher une nuit avec une fille qui le veut bien, sans rien promettre, sans parler de lendemain. Elles reviennent souvent à la charge, le regard courroucé, et vous reprochent votre légèreté alors qu’elles se sont données corps et âme. Salauds!

 

Ce n’est pas du harcèlement, ça?

 

D’accord, elles ne courent pas dans la rue à deux mètres derrière vous en vous proposant un coup facile. Elles sifflent moins souvent. Elles ne disent pas à voix haute ce qu’elles pensent tout bas. Mais parlez un moment avec elles, et observez ce rapprochement subtil, ces demi-sourires, cette proximité troublante, cette manière de poser sa main sur votre bras. Elles essaient à leur manière. Et beaucoup d’hommes ne le voient même pas. 

 

Si comme pour l’étude loufoque de ce printemps: « 100% des utilisatrices de transports en commun ont été victimes (...) conscientes ou non que cela relève de ce phénomène », on peut dire que 100% des hommes le sont aussi, conscients ou non, même s’ils croient que c’est leur charme naturel qui opère.

 

 

Quoi, pas scientifique, mon étude? Au moins autant que celle du RER.

 

Catégories : Humour 19 commentaires

Commentaires

  • "... essayez de coucher une nuit avec une fille qui le veut bien, sans rien promettre, sans parler de lendemain ..."

    M'enfin John ...

  • Oh quoi, Victor... ?¿

    :-)))

  • C'est être bien naïf que de croire qu'une fille/femme veut coucher ...

  • Elles cherchent le reproducteur, comme les groupies qui repèrent les futurs millionnaires dans les centres de formation de foot-ball et mettent le grappin sur eux en les tenant par la queue.



    « Les filles commencent à être de vraies connaisseuses en matière de ballon. Elles voient le footballeur comme un investissement. Du coup, elles sont présentes à la sortie du centre de formation, regardent les matches de jeunes afin de repérer les mecs qui ont un avenir pour mettre le grappin dessus. Comme des agents en fait ! Les filles ont désormais l’œil pour repérer les futurs grands joueurs. »

    A part ça John, je vois que tu as ton troll de compagnie...

  • coucou Homme Libre,
    ohlala c'est dimanche confesse, mais moi je croyais que ça leur plaisait aux hommes, qu'on y mette le gros paquet,bouche en canard,qu'on se crêpe le chignon s'il le faut, qu'on dévale les montagnes rien que pour eux en manquant de tomber dans un précipice,et en plus c'est pas évident de trouver le nom, l'adresse... des photos de nus(j'avoue j'ai déjà eu cherché tout ça), bon mais en fait on passe pour des désespérées folles furieuses en manque, bah d'accord ;(
    ;))) bizzzouxxx!!!

  • Hommelibre vous utilisez à juste titre le mot toile pour désigner Internet mais que font les femelles araignées ? elles liquident les mâles une fois les plaisirs partagés et peut-être les harcellent elles pour mieux les éliminer !
    Les humains d'aujourd'hui ne sont plus considérés par ceux chérissant les animaux avant leurs semblables ce qui réveille naturellement des comportements comme ceux dont il est question dans votre billet

  • Les femmes harcèlent aussi bien que les hommes et si cela ne fonctionne pas comme elles le souhaitent, elles hurlent "au loup" les traitant de tous les noms: il suffit de les écouter dans les transports publics, bars, restos, etc... par smartphone interposé pour s'en rendre compte !

  • Sarah:

    Bon, ça dépend quand-même de qui c'est...
    N'empêche, je dois dire que vous m'épatez: dévaler les montagnes! Je suis jaloux!!!

    :-))))

    Bizzzouxxx!!!

  • Lise, merci de l'écrire. J'ai aussi déjà entendu par force des dialogues au portable ou en direct dans les transports public... Je ne dis pas que les hommes font mieux mais c'est gratiné parfois.

  • @ Victor:

    Pas coucher? oh, on peut le faire debout, alors... :-DDDD

  • Oh, si faire des œillades est considéré comme du harcèlement, alors tous et toutes, depuis la nuit des temps...
    Mais je n'ai jamais au grand jamais mis la main aux fesses d'un homme non-intime!:-) L'inverse, par contre...

    Bonne soirée HL.

  • Colette,

    mon texte est volontairement excessif, en réponse à la pseudo-étude du RER, même s'il y a aussi une part de réalité. C'est aussi une manière de dire que les choses ne sont pas que dans un seul sens, même si elles peuvent être différentes.

    En principe j'espère que chacun sait quand il est possible de lancer une oeillade ou non. On le sait et on le sent. Mais on peut aussi se tromper.
    Pour les mains aux fesses, à part en effet un intime, ou éventuellement une blague à une bonne copine, je reste étonné que l'on puisse avoir un tel culot. Par contre, quel pourcentage le fait, cela reste une question.

  • Moi j'ai connu l'expérience d'être une vraie proie, la prédatrice avait tourné autour de moi près d'une année sans que je l'a voie. Puis s'est fait connaître la bouche en coeur dans mon environnement professionnel, elle savait déjà un maximum de chose de ma vie, même sur mes ex.
    Devant le refus, elle a mit tout son talent de manipulatrice pour me porter préjudice et j'ai eu droit à pas mal de dégâts. Je n'en dirai pas plus.

    A part cela quand j'y pense, j' ai connu pas mal de cinglées harceleuses.

  • Bonjour Aoki,

    Ce que vous décrivez est plus intrusif que siffler dans la rue! Un harcèlement répétitif, qui va loin, et qui se conclut de bien vilaine manière.

    J'ai eu le cas d'une femme avec qui j'avais une fois bu un café parce que nous nous connaissions par son magasin où nous prenions le temps de parler, bref un espace sympathique mais sans sous entendu de mon côté. J'étais en couple, elle était mariée. Elle ne connaissait ni mon nom ni mon adresse.

    Un jour j'étais chez moi avec ma compagne et des amis, elle sonne à ma porte! Le malaise... Je l'ai gentiment éconduite. Elle m'a présenté ses excuses par la suite. Mais c'est fort!


    Je me souviens aussi d'une autre jeune femme, plus jeune que moi, avec laquelle nous discutions à bâtons rompus à mon bureau, et qui à un moment me dit, en me regardant bien dans les yeux mais sans plus d'expression: "J'ai les hommes plus âgés que moi".

    Ouf... Dans le contexte de ce que je connaissais d'elle, c'était une invitation. J'aurais pu cueillir, mais je suis resté impassible, j'ai continué à parler comme si j'avais entendu une information générale qui ne me concernait pas...


    La fois la plus drôle c'était en traversant une rue près du centre de Genève. Une voiture est arrêtée au feu. Je devine une conductrice qui s'agite, Je regarde en continuant à avancer.Je me demande si je la connais tant elle est insistante envers moi. Mais non, visage inconnu. Finalement j'arrive de l'autre côté de la rue et elle me fait un signe de regret en démarrant au vert. Je comprends alors qu'elle m'invitait.
    :-)))


    Il y a eu aussi d'autres circonstances, mais je ne veux pas trop entrer dans le détail.

  • @ Hommelibre : en règle générale, les hommes sont plus discrets dans leurs conversations téléphoniques.

    L'égalité en prend un "sacré coup" ... :-))

  • Harcelé avant et après =>après (séparation ou divorce) par le système judiciaire pour vous faire payer bien cher vos galipettes... ;-)

  • "Mais je n'ai jamais au grand jamais mis la main aux fesses d'un homme non-intime!:-) L'inverse, par contre..."

    De même les hommes ne portent pas de vêtement qui exposent en grand leur paquet ou leur muscles pour attirer l'attention des femmes. Le harcèlement sexuel au féminin se fait plus par un jeu d'allumeuse que par un contact physique.

  • «Il était 15h30, je rentrais du lycée. Un homme me regardait avec insistance dans le train, puis m’a suivie à la sortie, jusque dans la rue. Il se collait à moi et je sentais son souffle dans mon cou. Il m’a touché les fesses.» Collé à elle dans la rue, le nez dans son cou, sur des centaines de mètres, en pleine journée, en pleine rue? Difficile à croire, et surtout difficile à comprendre, si c’est vrai, que la demoiselle n’ait pas eu le réflexe de crier, d’appeler à l’aide, bref ce que devrait faire spontanément et naturellement tout individu - homme ou femme - qui se sent menacé.

    Mais vos arguments sont ridicules ! Vous traitez de mensonges des faits qui arrivent si souvent ! Bien sûr que cela existe ! Pourquoi nier des faits, pourquoi blâmer les victimes ?
    Pas le réflexe ? La peur, paralyse. Certaines femmes crieront, et d'autres non. C'est humain. Ce n'est pas naturel de crier non.

    Blâmez la victime à tout prix si vous le voulez. Vous me dégoûtez. Vous niez une réalité qui vous ferait trop mal à l'égo.

    Nous nous battrons toujours pour l'égalité. Des hommes et des femmes. Contre les violences faites aux hommes et aux femmes. Sans nier celles faites aux uns, ni aux autres.

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