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Tous les garçons sont-ils des violeurs ?

Sous ce titre Le Temps d’hier reprend sous la plume de Michel Danthe une information parue d’abord dans la presse anglaise. Certaines universités ont mis en place un cours sur le consentement mutuel. Il n’est pas obligatoire mais des garçons sont invités à s’y rendre.

 

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C’est le cas d’un étudiant, George Lawlor. Il a été invité à participer à ce cours intitulé en anglais I heart consent, ou J’aime le consentement, par une page Facebook. Il a ouvertement refusé d’y participer et a critiqué cette invitation.

 

« … je trouve cette invitation détestable […], et la considère comme une immense et douloureuse gifle. Etre invité à une telle perte de temps est la plus grande insulte que j’ai reçue depuis quelques années. Elle implique que j’ai une compréhension insuffisante de ce qui constitue ou non le consentement et c’est terriblement blessant. Je n’ai pas à être enseigné à ne pas être un violeur. C’est tout naturellement que je ne suis pas un violeur, comme cela doit l’être également de la majorité de gens que je connais. »

 

Assez bien soutenu par des milliers d’internautes, il est devenu la cible des médias du pays. Ainsi une femme journaliste du Telegraph déclare: « Les violeurs peuvent être de jolis étudiants bien éduqués. » D’autres médias emboîtent le pas et stigmatisent à leur tour l’étudiant. Lynchage médiatique, acharnement, soupçons, rien ne lui est épargné.

 

Simplement parce qu’il est un garçon. Et parce que cette invitation laissait entendre que lui avait besoin de ce cours, donc qu’il était considéré comme potentiellement violeur.

 

 

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Le site pour étudiants où il avait fait part de sa critique a dû le soutenir et faire une mise au point. Camille Paglia est mentionnée dans cet article, Je suggère d'en savoir davantage dans deux commentaires ci-dessus. (correctif au texte originel).

 

 

Je suis totalement solidaire de cet étudiant et de tous ceux qui refuseront de suivre ce cours. D’une part il faut cesser de considérer les hommes comme tous potentiellement violeurs. D’autre part l’Université n’a pas pour rôle de dire à ses étudiants quels comportement ils doivent adopter. Ceux-ci ont soit été enseignés par les parents, soit émergés naturellement dans la conscience ou par l’environnement social et culturel. 

 

En France, le pourcentage des viols confirmés par condamnation est de 0,003% de la population adulte. Un nombre infinitésimal, même si c’est toujours trop. Un tel pourcentage ne permet certainement pas de décréter que tous les hommes sont des violeurs. 

 

 

Castration

 

Le féminisme a malheureusement momentanément gagné la bataille de la communication et toute misandrie est prise comme vérité. Par exemple la ministre Marisol Touraine reprenait en septembre l’information selon laquelle il y aurait environ 85’000 viols annuels en France.

 

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Je rappelle que ce chiffre est une extrapolation venant de milieux féministes, établie suite à des enquêtes tendancieuses. Il n’a aucune réalité démontrée et représente environ 50 fois plus de cas (supposés) que les condamnations. Il est cependant régulièrement avancé comme un fait réel! Ce chiffre a d’ailleurs évolué au cours des années et selon les pays. S’il était vrai il ne concernerait toutefois que 0,17% de la population.

 

Pas de quoi traiter les hommes de violeurs ni de les stigmatiser.

 

L’homme un chasseur, la femme une proie? La seule part prenable dans ce préjugé est que les relations sont asymétriques donc inégales en matière de sexe, qu’elles dépendent de notre sexe/genre, et qu’il y a un instinct de reproduction immémorial qui conduit les hommes à proposer l’accouplement et les femmes à choisir avec quel partenaire elle vont le faire. Ces différences font qu’il n’y a pas par principe de subordination d’un sexe à l’autre mais que chacun a sa propre stratégie. Le viol est seulement le cas où un sexe ne respecte pas la stratégie de l’autre.

 

Partant de là soit on apprend à faire avec, même si certaines manières peuvent déplaire, venant d’hommes comme de femmes (qui peuvent être aussi provocatrices que des hommes), soit on castre physiquement, chimiquement ou moralement les hommes. Les féministes ont visiblement choisi la castration morale et sociale.

 

Il est vrai que pour beaucoup d'entre elles, le baiser symbolique du Prince Charmant à la Belle au Bois est un viol. On ne peut rien contre le dérangement mental des Gorgones.

 

 

 

Catégories : Féminisme, société 14 commentaires

Commentaires

  • Ce qui caractérise un ordre moral, ce n'est pas de vouloir punir le pêché, c'est de vouloir rendre le pêché impossible. Ici, on est en plein dedans!

  • Bon nombre de garçons, apparemment ne comprennent pas le sens du mot "Non". Donc certaines filles ont en marre de ces débiles, d'autant plus que ça participe à une insécurité.

    Cela peut venir d'une éducation qui "méprise" les femme, d'un ego surdimensionné etc..
    Donc si une université est confronté à ce problème, il est normal qu'elle tente d'aider les étudiantes qui elles, ont le droit de ne pas être harcelées.

  • @ Motus:

    Bon nombre de garçons? D'abord, insister fait souvent partie de la culture masculine, et c'est apprécié dans de nombreux domaines. Je connais peu de femmes qui apprécient qu'un homme tourne les talons à la première dénégation. Cela dépend bien sûr des circonstances, du ton, de la manière. Tout n'est pas toujours si clair, y compris du côté des femmes.

    Les filles ou les femmes qui sont claires et déterminées se font souvent respecter, sauf quelques "débiles" comme vous les appelez. Il y en a. Combien?

    Dans l'autre sens beaucoup de garçons ou hommes se font traiter de haut s'ils tentent une approche, alors que c'est le "jeu" de la nécessité reproductrice depuis l'aube de l'humanité. Et je vois aussi des femmes ou des jeunes filles traiter les garçons comme des moins que rien par les paroles, les regards, les attitudes. Le harcèlement n'est pas que dans un sens, même s'il n'est pas identique selon les sexes. Jusqu'où les hommes doivent-ils avaler? Je voyais une ado dans un supermarché, légèrement poussée par jeu par un jeune garçon. Elle lui a sorti 4 phrases, du genre: "Connard. Va chier. Casse-toi." etc. Wow, nul doute que les garçons vont apprendre à respecter les filles avec ça.

    Qu'est-ce qui permet aux filles de se comporter ainsi et de traiter les garçons comme de la merde? Leur égo surdimensionné? Une éducation qui leur a appris à "mépriser" les hommes"?


    Sécurité: bon, ça y est, les hommes sont un danger...

    Je pense que chacun doit être aussi clair que possible et le montrer sans ambiguïté. Après, il y a des malades (des deux côtés), et aucun cours préventif n'y changera rien. Et comme ces cours sont surtout destinés à culpabiliser les garçons, il se pourrait qu'à terme ils soient contre-productifs. A chacun de se positionner dans une situation donnée, ensuite les litiges, quand il y en a, peuvent être réglés au cas par cas.

    Un homme seul qui dérange une femme est en général vite éconduit (à part quelques malades), car il préfère ne pas prolonger ce qu'il peut ressentir comme une humiliation. En groupe, aux filles de se grouper si cela devient un problème et d'ouvrir le débat sur le campus avec le groupe en cause, ou de faire intervenir une autorité scolaire à titre de médiation. Il n'y a rien qui soit donné une fois pour toutes, chaque génération doit apprendre certaines choses. Il vaut à mon avis mieux négocier chaque cas en direct que vouloir faire une prévention dont rien ne démontre une quelconque efficacité et qui ne fait que criminaliser les hommes dans leur ensemble.

  • @motus

    ça peut aussi être les garçons qui sont harcelés, par l'image de violeur que l'on projette sur eux sans autres discernements.
    Donc c'est aussi le droit de cet étudiant ne ne plus être harcelé par ce genre de projections. CQFD

    Tout le monde aujourd'hui peut se déclarer harcelé ou victime de quelque chose ou quelqu'un. L'abus de comm orientée fait que plus rien n'a de sens.

  • Aoki:

    "L'abus de comm orientée fait que plus rien n'a de sens."

    En effet. L'évolution vers une société judiciarisée à outrance fait que l'on n'évalue plus les choses à l'aune de l'humain mais uniquement de la rigidité idéologique. Tout empêcher d'avance évite bien sûr d'avoir à se confronter. C'est une stratégie d'évitement. Mais nous y perdons nos galons d'humains et notre capacité à poser notre réalité individuelle dans une situation qui exige de nous plus que le badinage habituel. En réalité nous ne gagnons pas en respect, seulement en crainte. Nous ne somme plus qu'un objet régit par une loi. C'est l'avancée vers une société robotisée.

  • MOTUS
    Cette idée de cours sur le consentement est le résultat direct de ce qu'on appelle là bas la culture du viol .
    Idée selon laquelle les garçons ne seraient pas capables de se tenir.
    Idée selon laquelle les viols ne sont pas considérés comme des crimes.
    Idée selon laquelle se seraient des crimes sexistes.
    Tout celà est faux et ça a déjà été démontré dan le pays des hamburgers...Où les viols n'ont jamais été aussi bas au contraire de ce que les feministes appellent le "rape epidemic " dans les universités.

    Mais c'est aussiune idée selon laquelle la société serait imprégnée de sexisme et aurait besoin d'être rééduquée.
    Rééduquée à travers les paradigmes du marxisme social et du néo progressisme , courant de la branche libérale et qui n'a pourtant rien a y faire tant ses méthodes sont plus proches du fascisme , de la restriction des libertés et de l'interdiction de la critique... En témoignent les nombreux auteurs/acteurs/critiques refoulés et interdit de parole sous la pression des assoc de campus...

    Idées particulièrement présente dans les campus justment , notamment grace ou plutôt à cause des women studies , dont les idées sont des ressucées du fem rad ayant tournées les facs en enfer ou l'accusé de viol doit désormais prouver son innocence en dépit de tout bon sens de la justice au risque de subir une chasse au sorcière de la part des militants.
    Et ayant détruit pas mal de vie depuis.

    Non , ce type refuse que' l'on le considère comme un violeur potentiel simplement car des abrutis s'imaginent que les garçons sont éduqués à considérer les femmes comme de la viande.
    Et je le soutiens moi aussi.

    Faut ils vous dire que ces gens s'imaginent également que l

  • Bonjour Homme Libre, je lis ton blog depuis des années,

    Je me permets de commenter aujourd'hui car il y a erreur sur la personne de Camille Paglia, aujourd’hui considérée comme antiféministe, et sur ce qu’elle a voulu dire. C'est d'ailleurs très intéressant de voir comment après traduction et extrait du contexte, la mauvaise impression peut-être donnée.

    Camille Paglia est tout l'inverse d'une féministe misandre, c'est une « féministe » (le nom ne s’applique plus mais je vais y venir) admiratrice des hommes, et aux cotes de Christina Hoff Sommers est considérée comme l'une des premières MRA (Men Right Activist), elles en ont d’ailleurs toutes les deux perdues leur carrière dans les années '90. Tout comme C. Hoff Sommers qui a écrit "The war on boys", elle se raccroche uniquement au label 'féminisme' des années '80 pour ne pas le laisser aux gorgones (comme tu les appelles) d'aujourd'hui, mais en tout et pour tout, c'est aujourd'hui ce que l'on appellerait une 'masculiniste' dans le monde Francophone, elle est d'ailleurs régulièrement publiée sur ces sites Américains.

    Il n’y a aucun problème avec le féminisme de C.Paglia, tout l’inverse du féminisme victimaire, et qui nie l’oppression des hommes, il se résume en ce qu’elle disait dans les années ‘80: "bien sûr que nous pouvons être égales aux hommes, mais il va d'abord falloir le prouver".

    Je cite C.Paglia:
    -"Si l'histoire avait été laissée aux femmes, nous vivrions encore dans des huttes de pailles"
    -"On me dit que la Patriarchie était oppressive, mais à chaque fois que je traverse un pont, je la remercie..."
    La pensée de Paglia c’est que la même intensité masculine qui construit des ponts et bénéficie la société produit aussi de temps en temps des ‘serial killers’ et que c'est inévitable.

    Ainsi sur le sujet de George Lawlor, tout ce qu'elle dit c'est qu'il y aura toujours une minorité de violeurs, que ce n'est pas la peine d'embêter les jeunes hommes avec ça, et que c'est aux femmes de s'en protéger. C'est d'ailleurs pour cela que Michel Danthe écrit que c'est une hérétique chez les féministes, car elle dit que les individus sont un minimum responsable de leur propre securité, tout l'inverse du féminisme victimaire et de la 'rape culture'.

    J'espère que cela clarifie la personne d'une des plus grandes antiféministes...

  • Bonsoir Jeda, par chance je vous lis maintenant. Je vais mettre un mot dans le billet en ramenant à votre commentaire.

    Merci mille fois d'être intervenu et d'avoir corrigé mon erreur.

    A lire aussi e portrait dans Libé:

    www.liberation.fr/portrait/1995/06/15/camille-paglia-diva-autoproclamee-du-sexe-et-du-feminisme-intellectuelle-championne-de-la-provoc-ell_137314

    Merci encore Jeda.

  • Ce qui est curieux dans ce genre de cours, c'est qu'en culpabilisant tout le genre masculin, ils finissent, nolens volens, par relativiser la responsabilité des vrais violeurs, qui dans cette conception, sont finalement, des "victimes" des codes sociaux masculins.
    A la limite, si on partage cette vision du monde, les violeurs sont des hommes comme les autres, pas plus pervers que la moyenne, juste un peu plus faibles, et qui n'ont pas su surmonter les pulsions criminelles qui, c'est bien connu, sont dans le coeur de tout membre du genre masculin....
    On ajoutera que cette vision conforte bien les croyances de tous les religieux puritains (intégristes cathos, WASP ou musulmans) qui vivent dans la perpétuelle hantise de leurs désirs charnels

  • Bien vu F-Cat. En effet en culpabilisant le genre on atténue la responsabilité individuelle. Ce serait une "faute" involontaire du fait de l'appartenance.

    D'ici que cela soit un jour plaidé, il n'y a qu'un pas si l'on va au bout de l'analyse.

  • @F_cat

    Oui il s'agit de faire passer l'idée que le viol est quelque chose d'ancré dans notre culture et que les hommes ne savent pas le reconnaître.
    Et il est vrai que la plupart des victimes connaissent leur agresseur.
    S'agit pas simplement d'inconnus qui violent dans le parking désert.

    Mais ces gens s'imaginent aussi et disent OUVERTEMENT que la parole de la victime doit primer , et que si elle n'est pas crue sur parole , ça ne fait que "renforcer la culture du viol"
    Je l'invente pas c'est dans le code de l'Université sheffield., entre autres.

    http://www.sheffield.ac.uk/festivalah/exhibition/philosophy/ld-presumption-of-innocence-burden-of-proof

    Disent aussi que le viol est appris , favorisé dans la culture , d'où le succés de "don't teach me how to dress , teach men not to rape"... Apprenez aux hommes à ne pas violer... Juste dans certains cas mais généralisé par eux pour en faire un problème social global.

    Ces gens ont pourri l'université et l'esprit critique. Dans les universités !!!
    C'est dramatique.

  • Si on regarde du côté des animaux il semble qu'il s'approche et qu'elle se laisse faire... mais pas toujours, pas forcément.
    Auquel cas elle sait parfaitement se faire comprendre.
    Permettez-moi de vous dire à quoi point j'estime offensante pour les hommes les insinuations, mises au point ou démarches dont il est question...ici rapportées.
    Scandaleux.

  • Cette démarche ne visait pas à dire que les hommes sont tous des violeurs, mais à inviter hommes comme femmes (hé oui, les féministes savent que les hommes sont aussi victimes de viol et s'en révoltent !) à réfléchir sur la notion de consentement.
    Ça fait si mal à l'égo de REFLECHIR ? Pour que le monde soit meilleur ? Pour que les viols diminuent ?

  • Hé, au fait, vous proclamez à tout va que les féministes utilisent des chiffres faux... Mais vous ne citez JAMAIS aucune source fiable ! Sympa de taper sur les gens par rapport à un sujet et de faire la même chose ;)

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