M’inspirant d’un questionnaire paru ce printemps j’ai une idée pour faire remonter François Hollande dans les sondages. Il suffit de demander: «Pensez-vous que les français qui aiment le président, aiment le président?»
C’est imparable: il y aura 100% de réponses positives. Fanfrelande pourrait ainsi descendre les Champs-Elysées sourire aux lèvres, et disant: « Bonjour, ils m’aiment tous ». Enfin, tous ceux qui l’aiment, l’aiment. Les autres ne sont pas pris en compte. Un score à faire pâlir les républiques bananières.
Le questionnaire de ce printemps, pompeusement nommé Enquête, concernait le harcèlement sexuel dans les transports publics. 100% des utilisatrices disaient avoir été harcelées.
Il fallait lire plusieurs lignes avant de comprendre que c’était dans deux départements seulement, sur la base de 600 questionnaires, et que seules les femmes qui visitaient une expo sur le sujet avaient répondu. Imaginez que vous êtes en vacances Egypte et qu’au pied des pyramides on vous demande si vous êtes bien au pied des pyramides. 100% de oui assurés! C’est beau la sociologie.
N’empêche, le gouvernement avait basé sa communication sur ce chiffre: 100% de victimes. D’accord, on sait que ce gouvernement n’a pas les idées à la bonne place et qu’il est prêt à tout par angoisse électorale. Mais quand-même, un peu de décence est parfois plus crédible que des annonces délirantes. J’avais parlé ici de ce torchon injustement nommé enquête.
Un grand plan de protection des femmes – on sait qu’elles ne savent pas se défendre toutes seule et qu’elles ont besoin de papa-Etat – avait été mis en place, avec entre autre une Brigade des pervers comme RTL la nomme.
Après 4 mois, 14 personnes ont été arrêtées. Dont une a été reconnue par vidéosurveillance et par sa victime. Quoi? Des millions de voyageurs femmes et hommes circulent dans la région Île-de-France, et en 4 mois, seulement 14 arrestations? Si peu? Soit l’enquête printanière est bullshit, ce dont je ne doute pas, soit les harceleurs sont hyperactifs. Parce que, si peu nombreux pour potentiellement incommoder 100% des femmes, p***, il faut plus que du Viagra. Quelle nature!
Je dis qu’il faudrait étudier leur ADN et en extraire une thérapie contre l’impuissance. La société devrait être reconnaissante envers ses héros.
Harcèlement: le nouvel apartheid
A propos de harcèlement un livre est sorti récemment. L’auteur, Kim Elsesser, constate qu’au travail les hommes sont de moins en moins disposés à collaborer avec leurs collègues féminines. Ils craignent de plus en plus d’être accusés de harcèlement sexuel.
Les accusations de harcèlement ont augmenté à un point avancé. Elles sont souvent fausses et ont pour but de contraindre l’homme, de circonscrire et d’enfermer son comportement, de prendre le contrôle sur lui, d’obtenir une faveur professionnelle par chantage, ou alors elles sont un malentendu chez des femmes déformées par le féminisme. Elles sont parfois vraies. Oui, oui, cela arrive aussi.
Kim Elsesser cite des exemples d’hommes convoqués aux Ressources Humaines de leur entreprise, pour avoir simplement tenu la porte à une collègue. En extrapolant on peut recommander aux hommes de ne plus lever un doigt vers les femmes ni se montrer galants. Laissez bien la porte du resto retomber sur son nez. Après trois fractures et un pif de rhinocéros elles apprécieront votre sollicitude. Laissez-la porter ses 50 kgs de bagages. Si vous la voyez crever dans la rue, laissez-la crever. Ne faites plus rien. Si vous l’aidez elle pourrait ensuite vous poursuivre pour harcèlement sexiste. (Etonnez-vous que personne ne réagisse dans un train quand une femme est importunée, si encore c’est véridique).
Madame Kim Elsesser regrette cette situation où les hommes ne collaborent plus avec les femmes. Elle affirme que cette partition, cette nouvelle séparation des sexes empêche les femmes de se construire un réseau de relations vital pour leur avancement professionnel et leur socialisation. Elles sont donc encore victimes! Il fallait oser. Kim Elsesser l’a fait.
Si on comprend bien elle se fout des hommes. Elle ne pleurniche que pour les nanas en mal de poste de pouvoir. Ben tiens. Ah oui, c’est vrai que les mâles ont toujours tant de privilèges. L’image 4 illustre l’un de ces privilèges: 92% des décès sur le lieu de travail sont masculins. Les salauds! Même dans la mort ils surclassent encore les femmes.
Ne nous étonnons pas du fait que de plus en plus d’hommes refusent désormais de se mettre en couple et d’avoir des enfants. En Amérique du nord le mouvement s’appelle MGTOW, soit: Men Going Their Own Way, ou: les hommes vont leur propre chemin. Ils vivent seuls, ont des copines occasionnelles. Toute la relation est très balisée. On n’est jamais trop prudent. Et puis, que voulez-vous construire avec des victimes désignées? Il faut mettre à leur disposition des institutions spécialisées pour qu’elles se soignent. Après on verra. Ou accepter de ne plus nous reproduire.
Bien sûr j’écris cela au second degré. J’aime les femmes et je serais malheureux de vivre ainsi. Mais quand-même, parfois…
Merci qui? Merci le féminisme.
Commentaires
Le harcèlement social fait des ravages mais je remercie les féministe pour leur travail acharné de destruction du féminisme.
Les entreprises doivent constituer des dispositifs de "l'égalité" qui n'ont d'égale que le nom car il y des réseaux de femmes dans chaque secteurs d'activité, catégorie professionnel qui entretienne un discours féministe le "trop d'homme", des quotas surtout, femme inférieur, journée dédiée pour les visites d'entreprises,... . Si les hommes collaborent moins avec les femmes c'est de la faute des femmes également la stratégie à un seul sexe, les normes sociales se n'ont sont plus faites par les hommes nous ne sommes plus en 1950. On peut rajouter les discours des programmes de luttes contre les sexismes qui sont loin d'être impartiales. Dans la vie privée, c'est la mode du diviser par deux (congé parentaux, ...) , j'ai rien contre le fait qu'un homme fasse la vaisselle, passe l'aspirateur,... Mais quand tout devient chronométré il ne faut pas s'étonner que beaucoup préfèrent vivent tous seul moins de contrainte pas d'obligation, plus de flexibilité. Se qui manque c'est une association, un organisme chargé du doit des hommes c'est pas comme si il n'y avait rien à dire un peut de contre pouvoir c'est important et ces bénéfiques.
Ce qui m'étonne aussi, c'est qu'on demande aux femmes si elles ont été harcelées sans définir clairement ce terme. Chacune aura donc sa propre définition. Par exemple certaines diront oui parce qu'on les a simplement draguées, ce qui ne correspond à la définition du harcèllement que si cette drague est soutenue malgré des signes clairs de refus. D'ailleurs, être draguée par un beau mec sera agréable, alors qu'être draguée par un mec moche sera ressenti comme une agression... On nage donc dans la subjectivité.
Quand j'entends que les hommes qui sifflent sont des harceleurs je dis non. Ce sont justes de gros lourdingues! Pas de quoi se sentir en danger en tout cas. Ou les femmes qui disent qu'elles devraient pouvoir se promener dans les transports en commun presque nues sans que cela n'éveille quoi que ce soit chez les hommes, et bien... je leur souhaite que ça ne soit pas le cas, sinon ça veut dire qu'elles n'ont pas grand chose pour elles !
Bref une étude poubelle qui ne sert à rien de constructif.
Exactement Kad. Aujourd'hui on utilise des mots de manière excessive sans plus de réelle définition. Harcèlement est pratique parce qu'on peut tout y mettre. Comme pour "agression sexuelle".
Non seulement les actes ne sont plus définis correctement, mais la presse joue un rôle pervers sur le sens par sa surenchère. De plus le contexte doit aussi jouer dans l'interprétation d'une situation. Comme vous dites, un beau mec, éventuellement bien habillé, qui invite à boire un café, ne sera sûrement pas perçu comme un banlieusard en jean crade.
Je crains qu'un jour les hommes ne suivent aussi ce chemin de la surenchère et la déformation du sens pour des raisons qui n'ont rien à voir (demander des dédommagements, se valoriser socialement en étant victime, etc).