Je poste ici cette affiche éditée par le gouvernement français sous la tutelle de Nadine Morano. Elle devrait figurer dans toutes les écoles comme exemple d’une posture des plus honteuses du gouvernement français en matière d’égalité des sexes.
L’affiche de l’agence gouvernementale date de 2008 (cliquer pour agrandir). Comme quoi la droite et la gauche fument la même moquette moisie: celle de la haine des hommes et de la survictimisation des femmes. Comptabilité électorale oblige.
Stop Violence Femmes, agence gouvernementale, a donc édité cette affiche. Elle a été visible dans TV Magazine du 12 octobre 2008 ainsi que dans tous les commissariats. Que voit-on? Que la violence est attribuée à tous les hommes. En effet le Prince Charmant est l’idéal de toutes les jeunes femmes. Il représente potentiellement tous les hommes.
D’autre part la violence domestique est attribuée aux seuls hommes. Or, je l’ai mentionné il y a quelques jours, 42% des victimes de violence domestique sont des hommes, selon une étude officielle française. Mais c’est l’omerta officielle. Si ce n'est pas du gros et gras sexisme, ça! Difficile de faire plus dégueulasse.
Donc il y a un biais politique, forcément connu et entretenu délibérément. C’est de la bullshit gouvernementale. Il faut chasser certaines femmes des gouvernements, elles en sont la honte: elles démontrent clairement leur incapacité et leur indignité à gouverner pour tous sans discrimination. Le féminisme est bien inégalitaire et anti-démocratique.
Je me suis amusé en regardant un bout de Ce soir ou jamais vendredi dernier 30 octobre. L’émission traitait de la mixité sociale. Une intervenante noire antillaise, Maboula Soumahoro, ne savait plus comment qualifier les populations. Elle a finit par parler de la «communauté blanche» et de la «France blanche». Elle était à deux doigts de dire «race». Personne ne lui a fait de procès d'intention. D’ailleurs depuis que la ministre Taubira a glorifié la «race créole», on se demande bien où est le problème de parler de race. Il y a toujours une origine.
Sur Arte un documentaire faisait cette nuit le point sur le coût de l’immigration en France. Très intéressant d’ailleurs, car déconstruisant certaines croyances sur la supposée exploitation de l’économie française (soins, allocations) par les immigrés.
A un moment un chef d’entreprise d’origine africaine (eh oui, il a une origine et elle se voit!…) parle. Ancien immigré il a pris la nationalité française. Lui mentionne les «populations blanches» pour désigner les faces de craie. Il n’engage que des collaborateurs et collaboratrices issues de l’immigration. C’est son choix, sa liberté. Personne ne lui a fait le grief de la discrimination ni de racisme. Comme quoi la République n’est pas la même pour tous.
C’est le drame dans les chaumières féministes depuis hier. Une vidéo de 10 secondes a fait l’objet d’une crise d’hystérie médiatique. La ministre des droits des femmes (et pas des hommes) est intervenue personnellement sur demande d’une féministe pour faire retirer la vidéo de Facebook.
Le sujet? Un jeune homme soulève par surprise la minijupe d’une fille dans un supermarché. En plus il lui met une claque sur les fesses une fois la jupe rabaissée. La fille n’est pas contente. Les amis du garçon rient. Interrogés plus tard ils diront: «Elle l’avait insulté.» Les féministes se gargarisent la bouche, la gorge, l’oesophage et les ovaires, avec le terme «agression sexuelle».
La vidéo est encore visible ici: elle n’y restera pas longtemps. C’est très rapide. Le visage est flouté. A mon avis il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Je mets le lien pour vous permettre de vous faire votre propre avis. Quand j’avais entre 16 et 20 ans il arrivait qu’un gars ou l’autre dans mes proches jouât, pour quelque raison, à baisser la jupe d’une fille, qui évidemment se fâchait très fort avant de tenter de baisser le pantalon du garçon. A l’époque la paranoïa féministe n’avait pas encore déformé les esprits. On n’en faisait pas un fromage et l’on savait où s’arrêter. On riait ou se fâchait, cela se réglait entre nous. On n’allait pas en justice. Ici il est question de déposer une plainte pénale pour agression sexuelle. Elles sont malades. Incapables de régler les choses directement.
Or sur la vidéo il n’y a rien de sexuel à mon avis. Rien. Ne confondons pas les choses. C’est juste un coup de potaches. Qui fait suite à un contentieux semble-t-il, puisque la demoiselle aurait insulté le jeune homme. Pourquoi? On n’en sait rien. L’expression «agression sexuelle» est évidemment inappropriée et déplacée. Encore un avatar de la Grande Victimisation Paranoïaque féministe. Et puis, les filles la jouent parfois pimbêches face aux garçons et les prennent de haut. Eux répondent à leur manière. C’est comme ça. A moins de préférer 1984. Totalitarisme: le grand rêve féministe!
Ce qui est détestable par contre est la mise en réseau d’une vidéo sans l’accord de la personne. Je l’ai déjà dit, c’est insupportable et de ce point de vue le retrait de la vidéo est pleinement justifié. Mais alors il y en aurait beaucoup d’autres!
Une page Facebook tenue par une seule féministe s’est spécialisée dans la dénonciation du harcèlement de rue et la culture du viol. L’intitulé dit tout! Car non, il n’y a pas de culture du viol. C’est une invention de tordues en vue de soumettre moralement les hommes et d’influer sur la justice et les médias.
Cette page n’avait qu’un os à ronger depuis deux semaines: une supposée agression d’une femme dans un train. Racontée par un seul témoin, et à la fin sans plus d’agresseur ni de victime. Très suspect cette affaire. Le site a néanmoins fait tourner l’info en boucle pour chercher – sans succès – des témoins.
La responsable du site a appelé le ministère à propos de la vidéo de la jupette. La Ministre Boistard est directement intervenue auprès de Facebook, qui a fait retirer la vidéo et annulé le compte sur lequel elle avait été diffusée. On se souvient qu’une autre ministre avait appuyé (sans succès) la demande d’un groupuscule féministe pour imposer le même prix de vente aux rasoirs jetables.
Aujourd’hui il suffit d’une seule nana enragée pour faire intervenir une ministre! Et gageons qu’après cela la responsable du site va demander de grasses subventions au ministère et qu’elle les obtiendra. Encore une parasite qui vivra sur le dos de la société.
Après le licenciement de Verdier de France 2 pour cause de mise en doute de l’alarmisme climatique, la France montre son vrai visage: un stalinisme de la pensée.
La démocratie est très malade.
Bon, pour sourire un peu, une vidéo de fort jolies fesses, visiblement faite pour être diffusée:
Commentaires
"Sur Arte un documentaire faisait cette nuit le point sur le coût de l’immigration en France. Très intéressant d’ailleurs, car déconstruisant certaines croyances sur la supposée exploitation de l’économie française (soins, allocations) par les immigrés."
j'ai lu récemment le livre "les français ruinés par l'immigration " de Gérard Prince.
donc Arte chaine bobo et féministe s'il en est ne déconstruirait pas grand chose
http://www.polemia.com/les-francais-ruines-par-limmigration-de-gerard-pince/
pas d'accord du tout sur le faites de minimiser le soulevage de jupes .Contrairement à ce que vous dites soulever la jupes (ou baisser le pantalon )est une insulte à l'autre .Mes parents sont d'Algérie et dans leur ville natale la quasi totalité des filles et femmes ont mis le voile y compris dans ma famille. Quand j'ai demandée pourquoi mes oncles et mes tantes de ma famille m'ont expliqué que c'était suite au agression verbales mais aussi physique que subissaient les filles parce que non voilé. parmi ces agression physique le fait de soulevé la jupes acte qui veut dire =je te considère comme une merde voire une pute parce que tu ne porte pas le vêtement réglementaire (le voile)et que tu est dehors.
Cette façon d'humilier se retrouve dans les quartiers a forte population magrébine justement pour signifier au filles leur place inférieur.
Personnellement si quelqu'un me baisse le pantalon ou me touche les fesses je le réglerai comme me la appris mon père et mes frères =>un à l'algérienne c'est à dire en frappant (moi ou par un membre de ma famille) puis plainte
et ils m'ont appris une chose =>quand un homme décide de toucher une femme sans son accord c'est toujours un signe qu'il considère cette dernière comme une objet sans valeur et non plus comme une personne donc aucune raison d'accepter.
Sonia, je peux comprendre votre désaccord et je le respecte. La culture dont vous venez est à ce sujet très différente de la culture européenne. Je ne dis pas que l'une ou l'autre est mieux, et j'ai d'ailleurs récemment écrit que le port du voile devait être compris comme un fait culturel lié à la pudeur bien plus que comme un intégrisme religieux. Nous rejoignons-nous à ce point? Il me semble.
Je compare l'incident de cette vidéo, avec des copains d'adolescence dans un cadre de personnes qui avaient plus l'habitude de se taquiner. Cela ne voulait jamais dire "je te considère comme une pute ou comme une merde". Le recouvrement du corps moindre en Occident n'est pas dans nos esprit synonyme de prostitution. Question d'éducation différente peut-être, d'habitude?
Je comprends et apprécie ce que vous dites ici:
"Personnellement si quelqu'un me baisse le pantalon ou me touche les fesses je le réglerai comme me la appris mon père et mes frères =>un à l'algérienne c'est à dire en frappant (moi ou par un membre de ma famille)"
Oui, à un moment c'est ainsi que cela se passe. Je pense que beaucoup de femmes ici ont oublié ce à quoi sert parfois un homme!
"le port du voile devait être compris comme un fait culturel lié à la pudeur bien plus que comme un intégrisme religieux. Nous rejoignons-nous à ce point? Il me semble"=> effectivement le voile est d'abord un signe de pudeur (et aussi un choix personnel) en tous cas c'est comme ça que devait être compris les verset coranique sur ce sujet .Malheureusement message pervertie par les wahhabites d'Arabie saoudites ou le voile est devenu malheureusement un moyen de contrôle sociale .
" Oui, à un moment c'est ainsi que cela se passe. Je pense que beaucoup de femmes ici ont oublié ce à quoi sert parfois un homme!"=>les hommes et les femmes ont besoin de l'un de l'autre sinon ça donne une société triste .la notre par exemple.
Ces gestes ludiques, où l'on essaye de dévoiler des parties normalement cachées en public ( même chez nous ;-)) peuvent déraper.
Sans la caméra, c'est moins grave. Avec la caméra ( comme dans le cas du DRH d'Air France), ces scènes peuvent prendre des proportions humiliantes.
La présence de la caméra change tout.
La vidéo du supermarché me fait penser à ce phénomène stupide, appelé tout aussi stupidement " happy slapping":
"Le happy slapping ou vidéolynchage est une pratique consistant à filmer l'agression physique d'une personne à l'aide d'un téléphone portable. Le terme s'applique à des gestes d'intensité variable, de la simple vexation aux violences les plus graves, y compris les violences sexuelles. ...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Happy_Slapping"
Je dois manquer de sens de l'humour, mais je ne trouve pas ça marrant. Ces modes ont un côté moutonnier assez débile et les premiers à suivre le trend sont les ados, qui s'en prennent à d'autres ados. En groupe.
A quel instinct fait-on appel en postant une telle scène sur les réseaux sociaux ?
Que se passe-t-il en nous, lorsqu'on la visionne ? Certainement une sorte de soulagement de ne pas avoir été filmé dans cette situation. On peut avoir la joie mauvaise ou être agacé.
J'adore regarder les bêtisiers, les vidéo-gags, les cameras-cachées.
Dans ces cas, les maladroits et autres ridicules donnent leur accord, n'est-ce pas ? On est également soulagé de ne pas avoir été dans ces situations, mais on part de l'idée que les "malheureux " ont eux-même ri de la situation.
La limite entre le rigolo et le rire jaune se dessine avec un instrument appelé le consentement.
Ainsi, une personne qui trouve chouette de montrer ses fesses en public sera ravie de montrer cette scène du supermarché urbi et orbi. On connaît tous même des stars, qui font fortune avec ça, mais en contrôlant ce qu'elles postent.
Ca doit aussi être le cas de la jeune femme à la jupe soulevée par le vent.
Tant mieux, si le visage de la femme du supermarché est flouté. Dans ce cas-là, il ne s'agit donc probablement pas de l'humilier en tant qu'individu, mais peut-être de lancer, ou relancer, une mode censée être super-drôle.
Le témoignage de sonia pourrait faire penser, que les filles auraient avantage à s'habiller désormais d'une certaine façon, pour ne pas risquer de telles déconvenues ...
La police de l'habillement, qui existe en Iran, n'aurait peut-être pas pensé à un truc aussi "ludique", mais ça peut être aussi efficace, puisque préventif ...
Ne pas contrôler la diffusion est évidemment très désagréable et humiliant, Calendula. J'ai eu l'impression, sans pouvoir la confirmer, qu'il y avait un contentieux, mais se connaissent-ils? J'ignore. Nous sommes d'accord que la diffusion involontaire est au-delà de la ligne rouge.
Ce qui me laisse pantois est quand-même de nommer cela une agression sexuelle. Les fesses ont plus trait à l'enfance, donc justement à faire se sentir idiot en public, et on voit bien l'intention, même si elle semble mal vécue par cette jeune femme. Les humoristes montrent plus leurs fesses que leur sexe, ce n'est pas par hasard. Le sexe fait rarement rire parce que la charge est très différente. D'ailleurs cela ne me fait jamais rire. Je trouve très facile, sans réel intérêt à mes yeux.
@ hommelibre,
Le fond de mon propos est la façon, dont les modes sont initiées sur les réseaux sociaux et internet en général.
Le nom qu'on veut donner à une telle scène m'est secondaire :"agression sexuelle ", mauvaise blague, humour de niveau pipi-caca ..
Si l'objectif est de donner le signal de s'amuser avec les filles en jupe et de filmer la chose, ce n'est pas génial.
Si on coupe tout de suite la publicité pour le gimmick, ça peut être une bonne idée.
Je parle là en tant qu'enseignante, parce que ce genre de rigolade est moyennement drôle pour les élèves. Il y a quelques années de cela, courait une mode, qui consistait à tirer très fort sur le slip, de filles ou de garçons. C'était idiot, ça faisait mal et ça causait beaucoup de remous, il fallait punir etc. A cette époque-là, on n'avait pas encore la possibilité de filmer avec un smartphone. (Actuellement, les natels sont totalement interdits à l'école, mais certains vont quand-même essayer de contourner l'interdit.)
Le sexe peut faire rire, ça peut être inconfortable .
Oui je comprends Calendula. Mais c'est aujourd'hui très difficile de couper cette diffusion totalement. Puisqu'elle est déjà réapparue sur Dailymotion, et sans compter les portables.
Je suis d'accord d'éviter ce qui peut l'être dans ce domaine. On a vu des challenges internet idiots tourner au drame, ou des harcèlements criminels. En même temps il est utile de dire une position à l'attention de ceux et celles qui regardent. Dommage que l'on n'ait pas les événements qui précèdent cette scène, on pourrait analyser un enchaînement s'il a lieu: insultes, représailles, etc. Ou simplement gros gag idiot.
Par contre la désignation en tant qu'agression sexuelle est une erreur. D'une part c'est abusif et le langage est encore une fois détourné, il ne désigne plus la vraie chose. D'autre part on culpabilise à outrance d'un côté tout en appuyant sur la victimisation de l'autre. J'aurais aimé voir cette jeune femme envoyer une claque, comme les filles faisaient avant le féminisme... Elles avaient plus d'aplomb et de répondant.
@hommelibre,
J'ai bientôt 60 ans et je n'ai jamais donné de claque de toute ma vie !
C'est un immense manque dans mon vécu, je l'admets.
Bien sûr, je me suis fait embêter dans mon enfance, mais étrangement, ça ne se terminait pas par des coups, alors qu'on était au début des années 60, avant le féminisme tel qu'on le connaît. Et avant les réseaux sociaux.
Il était acquis, que les garçons essayaient de "nous" embêter, je voyais le monde à travers mes yeux de fille. J'ai compris très vite, qu'il ne fallait pas se laisser impressionner ou donner du pouvoir. J'ai appris à tenir les vers de terre dans la main et ne pas pousser de cris de dégoût, à mettre un costume de bain sous ma robe d'été, lorsque les garçons se sont mis à regarder sous les jupes avec des miroirs attachés à leurs chaussures.
C'est comme ça que l'on apprend la vie, c'est clair.
Ce qui compte, c'est la réalité : que fait-on pour se débrouiller ?
Que fait-on aujourd'hui, si quelqu'un vous photographie, filme ou enregistre, puis poste ou publie cela ? On essaye de le faire retirer, si ça ne nous convient pas.
Pour vous, le problème principal est la fausse appellation de l'événement. On est d'accord, ce n'est pas "une agression sexuelle" à purement parler.
A mes yeux, le problème de la vidéo n'est pas tant la question de son intitulé, c'est le réflexe de tout vouloir poster et d'espérer commencer ou participer à un nouveau buzz.
Dans ce même domaine : J'ai appris cette semaine que le fait de publier les photos de ce qu'on mange au restaurant ou ce qu'on a préparé soi-même s'appelle " food-porn".
De la pornographie alimentaire ! C'est incroyablement exagéré.
Ce genre de néologisme pourrait faire penser que vous avez raison : tout devient sexuel. Mais en même temps, cela pourrait démontrer que le vocabulaire lié à la sexualité ou la pornographie se banalise.
L'exclamation "putain!" est d'une fréquence abrutissante. Les jeunes utilisent malheureusement des hyperboles, il ne faut pas que nous les adultes, on rentre dans ce jeu.
Je ne sais pas pourquoi il faut aller jusqu'au ministère pour obtenir de retirer une vidéo de Facebook. C'est aussi de l'hyperbole. Décidément Facebook est un truc qui ne me convainc toujours pas et je crois ne rien perdre en restant en-dehors.
(En m'exprimant à ce sujet, je ne sais pas ce que font mes ovaires, mais j'utilise en tout cas mon cerveau ;-)))
Connaître ce qui a précédé la vidéo du supermarché ? Non merci ! Je n'ai ni envie de connaître la vidéo, ni ce qui aurait pu motiver sa réalisation.
Les embrouilles entre jeunes peuvent commencer pour un regard de travers, des yeux pas baissés et se terminer par des tabassages. Tout comme chaque regard mal interprété ou mal lancé ne finit pas par des blessés, heureusement que chaque insulte ne se termine pas par une vidéo postée !
C'est cela qu'il faudrait éviter, cette sur-émotivité et la médiatisation, qui peut motiver certaines personnes à en faire des tonnes, parce qu'il est si important d'exister sur les réseaux sociaux.
De toute façon on y croit plus à toutes ces polémiques artificielles fabriquées par les médias dans l'espoir vain de vendre un peu plus de leur torchon.
D'accord, les claques physiques n'étaient pas légions, mais les claques morales éventuellement. Je me souviens d'une copine à 16 ans, on s'embrassait mais pas question de toucher sa poitrine, elle était d'une vigueur pour repousser ma main! Et j'ai mémoire de jeunes femmes qui envoyaient promener des jeunes hommes sans ménagement.
Dans l'ensemble je ne me reconnais pas dans les comportements de garçons, par exemple je ne connaissais pas le truc du miroir! :-)))
J'ai aussi appris à me faire piquer par les araignées Epeires diadèmes, voyez chacun ses challenges, il fallait aussi montrer qu'on pouvait. La question du pouvoir me semble assez générale chez tous les enfants car tout le monde peut dominer et sent ce que c'est, chaque sexe a ses clans et chefs. Pour les garçons il était acquis que les filles les repoussaient, sauf les gourdes... :-))) Et à neuf ans j'avais une voisine très intéressée à l'anatomie.
Oui, on apprend la vie, et heureusement que nous ne sommes pas protégés de tout. Par contre nous n'avions pas le langage actuel. J'entends souvent des ados filles et garçons, dans mon quartier ou dans les TPG, je suis abasourdi. Les filles n'ont rien à envier aux garçons. Vulgarité, violence, pfff...
Sur la mise en réseaux des images, oui c'est une tendance lourde et plus que navrante. La mise en public devient une référence. Elle est suit la logique de parler à ses copains et copines, sauf que là plutôt que l'éventuel intérêt réel d'amis on a une notoriété vide de vraie substance. L'intérêt manifesté pour les stars et people est aussi interrogeant. Tant de choses sont en hyperbole dans notre époque. Même Daech. Le stress émotionnel est quasi permanent. Pour moi FB est une chambre d'écho pour diffuser mon blog, et il y a quelques contacts intéressants. Je découvre aussi les intérêts les plus partagés. Cela me ramène au sol. Je vois l'humain à plus juste mesure, pas à la mienne.
Je participe à la médiatisation en en parlant, mais cette hyperréaction sur la notion d'agression sexuelle et de mise en branle de la ministre, qui semble aux ordres d'un coup de fil de groupuscules, c'est le degré très bas de la démocratie.
Sub, c'est un autre aspect en effet: le besoin de surenchère médiatique pour vendre. Il vaut mieux ne plus croire.
Je mets un bémol à cet article ce matin. Un correspondant ami, habitant en France, et en qui j’ai confiance, connaît le milieu culturel où cela se passe. Selon lui c’est plus qu’un jeu de potache, c’est un mépris de la femme. Cette observation va dans le sens de ce qu'a écrit Sonia.
Dont acte. Restent la mise en réseau, insupportable, et la désignation d’agression sexuelle qui est inappropriée.
Sub j'ajoute qu'il nous faut nous dé-coller de ce que racontent sur le monde dans les médias ceux dont c'est le métier de raconter. Poser les valeurs relationnelles et les choses importantes à côté ou ailleurs de cette sphère, de cette bulle.
J'en parlerai encore car cela me permet de poser des analyses qui vont dans le sens de prendre ce recul, cette distance, même si le fait d'en parler contient aussi le risque d'alimenter la bulle.
@hommelibre,
Pour finir, j'ai regardé la vidéo, car c'est idiot de parler de quelque chose qu'on ne connaît que par description.
En fait, c'est plus gênant que je ne pensais ! Toujours d'accord, que ce n'est pas une "agression sexuelle ", mais c'est un groupe qui s'est probablement fixé un défi, défi réussi, puis une joie sincère comme après un goal. La personne qui a fonctionné comme le goal ( la cible ) aurait donc dû courir après la personne qui lui a soulevé la jupe et la baffer. Avoir un réflexe à la Laura Croft et son savoir-faire, son cran.
Ainsi, les compteurs auraient en quelque sorte été à zéro. Ou pas. Ca aurait pu dégénérer en bagarre générale aussi, puisque la femme aurait sur-humilé l'homme.
Dans le cas, où quelqu'un d'autre aurait eu le réflexe d'un super-héros, cela aurait pu être filmé, puis posté.
On se serait demandé, qui avait la plus lourde responsabilité, qui avait commencé, est-ce que la réaction était proportionné. Tout le toutim.
Tout ça pour ça.
Je ne veux pas en faire tout un fromage à mon tour, mais ce qui m'intéresse, c'est d'essayer de comprendre ce que l'omniprésence des caméras-vidéo ( smartphones) induit.
Il me semble qu'avec les images, les écrans et le virtuel, on est un peu sur une autre planète que Caveman.
Entre rapporter le mammouth et poster une vidéo, il y a un gouffre. Dans le cas qui nous occupe, un groupe de jeunes hommes a posté une vidéo et je me demande, quand est-ce qu'un groupe de femmes va essayer d'en faire de même. Sera-ce le comble du féminisme ou de l'adaptation à un monde, dans lequel ce genre d'activité a pris une importance démesurée ?
Les jeunes doivent gérer des paramètres auxquels nous ne sommes pas encore adaptés.
La violence des filles peut bien sûr être causé par un matraquage féministe outrancier, mais elle pourrait aussi avoir quelque rapport avec un monde plus dur, le besoin de s'affirmer autrement que ma génération ne le faisait dans les année 60-70 du siècle précédent...
@ hommlelibre,
Je viens de lire vos deux commentaires postés, pendant que j'écrivais mon dernier.
C'est extraordinaire, comme un fait-divers peut contenir des dimensions supplémentaires.
C'est comme une "poupée russe", dont les différentes parties sont éparpillées et qu'il faut assembler :
On part de la plus petite des figurines ( la vidéo et l'intitulé "agression sexuelle") et on cherche ensuite assembler les autres parties, à retrouver les coques successives, qui devraient s'emboîter.
Mais souvent, il manque des parties et à la fin, on n'a toujours pas l'image complète.
Les vidéo sur les hommes existent déjà au travers des vidéos en caméra cachée sur les soi-disantes agressions de femmes dans les rues, comme les deux que j'ai montrées récemment ou d'autres par le passé. Bien qu'il s'agisse de "coups" il y a volonté d'humilier et de contrôler le comportement des hommes. Donc, pour moi, c'est hélas déjà fait.
Et puis les hommes doivent se débrouiller, consciemment ou non, avec une société qui les incrimine négativement à longueur de temps. Hier l'UE annonçait encore que les femmes n'étaient plus payées depuis le 2 novembre – manière d'illustrer la supposée inégalité salariale. Alors que c'est faux et je vais encore en parler aujourd'hui ou demain, de manière encore plus documentée. Mais je ne vous cacherai pas que l'envie de flinguer (virtuellement, rassurez-vous) vient parfois, pour faire cesser, pour que ça s'arrête.
Les garçons sont en plus dès l'0école primaires matraqués avec le fait qu'ils sont des agresseurs potentiels et qu'il est normal que les filles aient une première place devant eux, au nom d'un "rattrapage" historique. Il y a de quoi devenir enragé pour laver l'humiliation permanente.
Il y a quelques jours un groupe de 3 ados déambulaient dans le centre commercial près de chez moi. 2 filles et un garçon d'environ 14 ans. Le garçon a poussé un peu une des filles de côté pour jouer. En quatre phrases elle lui a répondu, en gros: "Va chier connard, casse-toi, je t'emmerde". Si c'est un jeu, la jupe aussi alors...
Dans ce climat je ne vois pas ce qui peut inciter les hommes à respecter les femmes – à part leur propre sentiment personnel à leur égard, mais culturellement il n'y a plus de raison au respect. Car sans réciprocité le respect devient une humiliation, et il faut une force d'âme au-dessus de la moyenne pour ne pas se laisser prendre à cela.
Oui Calendula, le puzzle, je fonctionne souvent avec cela, c'est pourquoi quand je dis ou écris une chose ce n'est dans mon esprit jamais la fin, mais seulement le début d'un processus de réflexion. Le débat permet peu à peu de préciser l'image.
A propos, Caveman, ce n'est que de l'humour sur un thème connu... Je n'ai mis aucune autre intention. Je trouvais bien de sourire un peu.
:-)
Parenthèse, Calendula: à propos des deux vidéos dont j'ai parlé récemment celle des Etats-Unis a été publiquement reconnue fausse, pas celle d'Espagne. Cependant je suis quasiment sûr que c'est un coup, d'après ce que j'ai décortiqué. Je ne peux le prouver mais c'est comme pour la Femen call-girl: pas de certitude formelle mais un tel faisceau et une intuition, qui s'est révélée juste au final.
Tiens, les hôtels Accord ont fait une pub évidemment de deuxième degré sur l'ouverture d'un hôtel à Paris Bercy, près du lieu du tournois de tennis. L'image est une tenniswoman à genoux sur le sol comme on voit souvent, et le slogan provocateur: « Le seul lieu où les femmes sont à vos pieds »
Une pétition a recueilli 200 signatures et la Mairie de Paris (socialiste) fait retirer l'affiche jugée sexiste!!!...
C'est lamentable. Même plus d'humour. On assiste à une véritable fascisation culturelle, et je ne cois pas que ce soit ici une hyperbole de le dire.
Bien sûr quelqu'un va chercher la composition du Conseil d'Administration d'Accor et remarque que ce sont majoritairement des hommes...
"humilier et contrôler les hommes " : soit !
Quel était donc l'objectif de la vidéo du supermarché ?
Doit-on considérer que c'était la juste revanche face aux vidéos trafiquées sur les agressions de rue ?
Je ne sais pas, quelle est la meilleure façon de réagir à tout ça : ignorer ou se fâcher ?
Oui, les insultes des ados, je connais, malheureusement. Ca semble être actuellement très en vogue chez certains ados, dont les filles.
Ces jeux, que vous avez observé au centre commercial, sont presque ritualisés. Le garçon savait parfaitement, à quoi il s'exposait en bousculant la fille, par jeu. Je ne crois pas qu'il ait été terriblement traumatisé ou surpris. (Vous voyez le jeu chez le garçon, mais pas chez la fille...) Nous, on trouve ça insupportable, et eux, ils sont dans leurs codes.
Parfois, je me suis fait mal comprendre en parlant des "transgressions " des ados. On a cru que je les approuvais ou tolérais ou que je baissais les bras. Loin de là.
Il faut être présent, dire ce qu'on en pense, trouver un ton qui puisse permettre d'être entendu. Ne jamais les humilier, mais essayer de remettre un peu d'ordre dans tout ça. Ils ne vont pas pouvoir être d'accord avec nous sur le moment, surtout pas devant les autres ados !
Si on les laisse mijoter dans leur petit univers et ce qu'on a envie d'appeler une sous-culture, on ne leur rend pas service. Et on finit avec de jeunes adultes qui soulèvent des jupes d'autres jeunes adultes dans une épicerie, en trouvant que c'est non seulement permis et marrant, mais qu'en plus, c'est une réaction adéquate à une insulte qui aurait précédé.
L'affiche avec la tenniswoman : c'est drôle, qu'il n'y ait pas d'auto-censure préalable par les agences de pub !
Mais à mon avis, c'est bien calculé.
En lançant une affiche, qui fera forcément réagir, la campagne est dopée à mort ! Plus on en parle et plus l'affiche est diffusée.
C'est une fusée à plusieurs étages.
"Vous voyez le jeu chez le garçon, mais pas chez la fille": ah, peut-être!
Les rires du groupe sur la vidéo m'ont plus rappelé les jeux (rares quand-même, je précise) de copains d'adolescence ou jeunes adultes, alors qu'au Centre commercial il semblait y avoir un rapport dominant-dominé: garçon maigre, un peu à la traîne, cherchant beaucoup le regard des filles, et la fille énorme, plus haute que large, peu soignée, sûre d'elle, regardant surtout son portable. Et je me suis dit que s'il ne réagissait pas à ces mots c'était parce qu'il était le dominé. Mais, spéculations!...
Pour la pub, oui elle fait le buzz et résultat, tout le monde sait qu'il y a un nouvel hôtel Accord à Paris Bercy. Ça, ok. Et le fait que la maire de Paris intervienne ajoute au buzz.
Mais quand-même, justement, cette intervention est ridicule et symptomatique.
Le garçon fluet avait donc du cran !
Il a osé bousculer la fille-alpha, la reine des abeilles, la grotesque aussi.
Il a de l'avenir, ce jeune homme. Il est en train de faire ses armes.
La bave du crapaud n'atteint pas le jeune moineau ( ou le vilain petit canard;-))
Les ados sont impossibles, mais aussi très touchants.
Il m'arrive environ une fois par an de croiser tel ou telle, devenu adulte. Souvent, je ne les reconnais même pas, tellement ils ont changé. Et ils (elles) de s'excuser de leur mauvais comportement passé, dont je ne me souvenais pas vraiment ou du moins pas tout de suite. Eux, en me voyant, ont eu immédiatement des souvenirs et mauvaise conscience... La mère fouettarde en 3D !!!
Cela m'a souvent rassuré un peu ;-)))
Merci d'ajouter ce regard plus positif avec le recul Calendula. On oublie souvent qu'ils évoluent beaucoup. Certains traits de caractères sont visibles depuis l'enfance et resteront, mais le comportement est adaptable. Et l'adulte a d'autres priorités qui nécessitent de disposer de son énergie de manière plus rationnelle que l'ado.
De toute façon on y croit plus à toutes ces polémiques artificielles fabriquées par les médias dans l'espoir vain de vendre un peu plus de leur torchon.
Je viens de tomber sur ce blog et... J'en perds mes mots.
Après avoir perdu un peu plus ma foi en l'humanité ce weekend, voilà qu'elle en reprend un coup aujourd'hui.
Sachez que par vos mots (je parle de votre blog en général), vous participez à un système oppressif. Vous n'en êtes sûrement pas assez conscient et vous ne le serez jamais. Je tenais juste à vous le dire quand même.
Continuez à faire du mal. Vous avez l'air d'en être heureux. Continuez à vouloir vivre dans un monde où on claque librement le cul des gens sans s'en indigner. C'est hilarant. Hilarant de se sentir touché à un endroit intime. Rions. "Un coup potache". Quelles conneries on peut lire...