Il n’y a pas que les femmes sur Terre. Il y a aussi les chats. Mais mon titre n’a rien à voir avec Koh-Lanta: ce n’est pas la réunification des équipes. Rien à voir non plus avec l’île de Ré, chantée par Claude Nougaro. Encore moins avec une quelconque nidification des oiseaux ou avec une supposée déification du matou, fût-il égyptien et descendant des pharaons.
– S’il n’y a pas d’oiseaux, que fait le chat par ici?
– J’y viens. Mon précédent billet parlait de réification des femmes (et pas des hommes) dans la pub. J’affirmais que les modèles qui posent sur les affiches, habillés ou non, femmes et hommes, ne sont pas des objets.
Je maintiens contre toute autre théorie, irrévocablement et sans bouger d’un millimètre, que ce sont de vraies personnes en chair et en os, libres de leur actes, consentantes, rémunérées. Elles pensent, ressentent, vivent, pleurent, rient. Non, elles ne sont pas des choses. Sauf dans la nouvelle religion victimaire.
Il faut être un peu bizarre dans sa tête pour les considérer comme non-humaines. Ou jalouses. Ou ne penser qu’avec la moitié de son cerveau. Ce qui est typiquement féministe.
– Et le chat?
– Voilà, voilà. Bien sûr on peut dire que ce ne sont pas les modèles qui sont des choses. C’est l’image qu’ils donnent de l’homme ou de la femme. Ce qui laisse à penser qu’il y a des images, des situations, des habillements, des associations d’idées (ex: femme et voiture, ou homme et combattant), qui deviennent interdites sous peine d’être catégorisé dans le camp du mal. La nouvelle censure féministe s’étale comme de la diarrhée.
Et surtout il faut prendre les gens pour des idiots: croire qu’ils confondent les images de la publicité avec la réalité, c’est comme croire qu’il y a un canard dans les WC. Ou que la vache qui rit, rit. Ah, ah, ah.
– Le chat, le chat!
– J’y suis: que penser de cette publicité de Castorama? Un félin est mis en image pour satisfaire aux besoins d’une pub commerciale. A-t-on demandé son avis au chat? A-t-il signé un contrat? Maîtrise-t-il son image? Est-il payé lui-même, ou sont-ce ses maîtres qui perçoivent ses revenus – comme des proxénètes?
Ne peut-on parler ici de réification du chat? Cela au nom d’une discrimination spéciste assumée, ouvertement revendiquée, légitimée?
Voilà un vrai problème à régler d’urgence: la réification du chat.
Faire suivre à Fanfrelande, héros des causes inutiles, et à Caroline de Haas, ancienne patronne d’Osez le féminisme qui, en fidèle communautariste féministe, n’utilise que la moitié de son cerveau.
Il n’y a pas que les femmes sur Terre. Il y a aussi les chats.
Ajout: pub dans le tram 12 à Genève. Personne ne semble s’en étonner. D’ailleurs personne ne regarde:
Commentaires
Certaines féministes devraient porter les chiffons islamiques caches misères du mental et du corps, ou s'habiller Portugais comme on en vois de plus en plus avec le pantalon du vieux grand-père, la veste plastique matelassée à la mode, les cheveux rasé, des gros sourcils, qui plus est elle ont la taille d'un tabouret marocain en surpoids.
Pas de quoi craindre le viol par des pervers musulmans ou non.
Dommage que les belles féministes sont minoritaires, elles n'ont rien à faire dans des mouvements arriérés.
Tiens, j'ai un nouveau chaton, je vais le faire castrer va-t-il devenir féministe?
Va-t-il m'en vouloir de le priver des chattes, toutes plus ou moins féministes toujours prêtes à se faire sauter la nuit, car la nuit, tous les chats sont gris......
La défense des femmes peut avoir une autre allure, d'autres motivations mais ça fait appel à un cerveau fini.
Les femmes sont belles sur les affiches, ça rend leur semblables jalouses au point de dérailler en permanence.
:-)))))
N'y a-t-il donc aucun stade intermédiaire entre la burqa et le string? Entre le couvent et la pole danse?
J'aimerais -juste pendant un mois - qu'on couvre nos rues d'affiches d'hommes, beaux, musclés, bronzés, qui se prélassent en mini-maillot sur des capots de voiture en jouissant d'un yaourt 0% bifidus qui favorise la digestion.
Ensuite on en reparlera.
Je me souviens d'un "scandale" en Allemagne : une pub pour une agence de voyage, présentant un bel étalon sous les cocotiers, avec le slogan "Eine heisse Packung". Mais pourquoi les gens se sont-ils offusqués????
Un exemple:
http://www.blogrebellen.de/2013/04/11/sexistische-kackscheise-mit-fisch-von-nordsee/
Ou encore
http://www.sexismus.ch/
@ Arnica: je viens d'ajouter une image vue ce jour dans le tram. En bas du billet.
Au sujet de la photo rajoutée:
Un homme nu et glabre dans une pub pour de l'épilation n'a rien d'incongru ni sexiste, puisqu'on est dans le sujet. Si c'était une pub pour des voitures, du yaourt ou une assurance-vie, on pourrait se demander pourquoi l'homme est nu.
Pour illustrer la nuance:
http://diepresse.com/home/leben/mode/1353296/Sexistische-Werbung_Maenner-als-SexObjekte?gal=1353296&index=1&direct=&_vl_backlink=&popup=
Pourquoi met-on une femme nue dans un lit pour vendre des nachos (Doritos) ? Pouvez-vous nous le dire?
Les photos données dans le lien sont à mourir de rire !
On se rend compte, combien les illustrations de certaines pubs font penser qu'on nous prend pour des idiots.
L'émission TTC de la TSR a fait le test de la vente de roses par des personnes stéréotypées ( Noir, SDF homme, femme sexy, la même en SDF ou BCBG etc) et c'est la femme sexy qui été la plus efficace.
Je pense que la réponse à la question "pourquoi met-on une femme pour vendre des nachos ?" c'est : "Ca marche !"
MDR Calendula! :-D. Ca marche.
C'est un jeu. Un divertissement. Tout se joue, tant que ça marche. Et ça marche parce que cela résonne. Conchita, de l'Eurosong, illustrée en Jésus, c'est un stéréotype massue sur l'image ethnique de Jésus: blanc, mince, désincarné. C'est un jeu. Ce sont des fabulettes minutes, où chacun est assez grand pour faire la part des choses.
Arnica:
Dans l'image que j'ai rajoutée on peut voir un stéréotype massue de la propreté, la pureté, le lisse, le glabre, l'homme sans le masculin. On véhicule une image édulcorée de l'homme. On peut dire, dans ce sens, que malgré le lien (ou grâce à celui-ci) avec le produit, on est en plein stéréotype métrosexuel, dévirilisé, poupée qui jaillit. On impose un standard à des fins commerciales, et ce standard a à voir avec le corps, et avec le sexe car celui-ci est caché, donc désigné. Le salon étant mixte l'image peut inciter sa femme à lui offrir une séance. L'épilation comme objétisation de la personne... J'ai dû lire ça quelque part. Il s'agit bien d'une représentation sexuelle. En proposant cette lecture je paraphrase certaines analyses féministes, que je peux presque inverser en ne changeant qu'un mot: homme en place de femme.
Moi je m'en fiche, je prends ou je ne prends pas.
Calendula, la femme sexy, ça ne m'étonne pas. De même on donne plus facilement au jolis petits visages qu'aux faces trop carrées.