Une page antiféministe sur Facebok, à laquelle je contribue, a reçu il y a quelques temps une demande émanant d’une étudiante en sociologie de Montpellier. Évidemment, la notion d’étudiante en sociologie doit rendre très attentif.
Dans cette population il y a des déjantés fabricants de théories imaginables. Sans aucune validation scientifique sérieuse ils affirment des conneries qui finissent par faire loi. Comme Pierre Bourdieu et sa fumeuse domination masculine, qui ressortit plus de la haine de la masculinité véhiculée par des gauchistes, de l’obsession paranoïaque, ou de la drague de l’homme qui s’assure les faveur des femmes en pleurant avec elles, que de la science.
Qui nous délivrera des sociologues?
La sociologie est une section facile et peu exigeante intellectuellement. C’est un peu l’Université pour les Nuls. Comme il y a beaucoup d’étudiants et (surtout) d’étudiantes, il faut multiplier les sujets de société. Et comme les féministes ont fait main basse sur cette section, on peut dire avec assurance: ne croyez rien de ce qui sort de ces bouches-là. Ce n’est pas de la science, c’est plus proche d’une nouvelle religion.
Délivrez-nous des sociologues!
Cette étudiante, prénommée Juliette, a envoyé ce message à l’un des collaborateurs de cette page:
« Je suis en 3ème année de Sociologie, je fais une étude pour mon mémoire final sur la réification des femmes à travers la publicité. Évidemment je travaille sur le féminisme mais votre mouvement m’intéresse et m’intrigue. Serait-il possible de convenir un rendez vous via skype pour que l’on en discute ? »
Réification? État d’objet, de chose? Elle semble y croire.
Délivrez-nous des sociologues!
Je réponds ceci à Juliette: parler seulement des femmes est déjà un biais (mais c’est ça la sociologie). Cette étude peut être directement jetée à la poubelle. La réification des femmes dans la publicité n’existe pas. Pas plus que celle des hommes. C’est un thème putassier dans l’air du temps. Un mythe, une légende urbaine victimaire. Il n’y a pas de choses, pas de femmes-choses (invention méprisante et misogyne des féministes). Pas plus que d’hommes-choses.
Il n’y a que des modèles, femmes et hommes, qui posent pour de l’argent, gagnant leur liberté économique et leur statut autonome par leur travail. Ces modèles posent pour pour un produit afin d’ajouter un contexte, un peu de rêve, un fantasme, une histoire fictive, des émotions, du désir. Ils et elles le font librement selon un contrat.
Juliette devrait parler de la réification des comédiens, ce serait plus pertinent.
Si elle veut alimenter le clan des victimes par essence, libre à elle. Au fait combien gagne-t-elle à pleurnicher? Un financement universitaire, donc public, donc payé par l’impôt des femmes et par celui des hommes.
Délivrez-nous des sociologues!
Commentaires
On ne qu'approuver car les sociologues sont considérés par beaucoup comme la 12me plaie
Eh oui Lovejoie.
Et comme les féministes ont fait main basse sur cette section,
tout à fait en accord
Dites lui bien aussi:
Que la sexualisation n'est en AUCUN CAS un crime ni une chose condamnable.
Que le problème de l'objectification reste au départ une représentation de femme au service de l'homme , pas la femme sexualisée. Ni un personnage sexualisé.
Que condamner les choses pour de la sexualisation reste de l'ordre moral le plus souvent ou de la conception idéologique ("femme soumise aux désirs sexuels de l'homme parce qu'elle à le boule à l'air") et ne devrait en aucun cas faire loi.
Pour la pub , il faut faire gaffe cependant car , de par sa nature à s'afficher partout et sans retenue , elle peut aussi s'afficher devant des enfants , enfants qui manquent parfois de recul sur les choses , qui se construisent et peuvent en tirer de drôles de conclusions effectivement.
Autrement , il faut insister que nous adultes savons faire cette différence.
Pour avoir l'habitude des débats maintenant avec ce genre de féministe , je sais que cette réponse les dérange car elle ne correspond pas du tout au modèle qu'elles attendent.
Ca les dérange car elles ne sont pas briefées dessus dans les cours de socio , ou plutôt de "women's studies" .
Pas un instant il ne leur vient à l'idée que la sexualisation ne puisse pas être un problème. On ne leur apprend pas à mettre des barrières entre différents concepts . Tout y est symbolique , en accord justement avec la pensée de Bourdieu et du féminisme moderne.
Fesses=objectification. Montrer = promouvoir , etc.
En leur apprenant où se situe cette barrière , en leur apprenant indirectement que ce sont EUX qui n'ont pas appris à mettre des barrières et non pas nous qui avons un problème , il y a moyen de les faire réfléchir.
D'accord Nemotyrannus: elles mélangent tout.
Oui, il faut leur apprendre la différence.
La réification de la femme c'est ce qui se passe entre le moment où j'ai envie de b****** avec ma femme, et le moment où ça se passe. Je ne vois pas en quoi la publicité devrait intervenir dans ce processus.
la sociologie est la manière de nous faire penser ce que l'on ne veut pas. On devrait la renommer en con-logie, c'est à dire l'art de penser connement.