Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Grande-Bretagne : la victoire des gens ordinaires ? 

C’est ce que déclare Nigel Farage, leader des opposants à l’Union Européenne. Il ajoute même: « … la victoire des vrais gens ». Oups!… Parce qu’il y aurait des gens vrais, et donc aussi, par contraste, des gens faux? Curieuse distinction, vrai et faux!

brexit,grande-bretagne,londrès,union européenne,bruxelles,Ordinaires

On n’est pas loin du bien et du mal, thématique habituellement plutôt réservée à la gauche moraliste et populiste qu’à la droite. Les gens ordinaires voteraient donc pour retrouver leur indépendance contre la grosse machine bruxelloise.

Faut-il comprendre que les pro-européens sont, toujours par contraste, des gens extraordinaires

Et, question subsidiaire, la banalité sécurisante des antis, gens ordinaires, peut-elle compenser la détermination des pros, gens supposés extraordinaires? Il faut arrêter avec ces déclarations. Il n’y a de gens ni vrais, ni ordinaires: il y a ceux qui pensent que l’UE est une bonne chose et ceux qui pensent le contraire. C’est tout.

Ce résultat montre qu’aujourd’hui le projet européen n’est pas acquis pour tout le monde. Et que l’Histoire ne va pas dans un seul sens. Le choc des grandes guerres du XXe siècle, en partie moteur du désir d’union, s’estompe.

La Nation est un concept historique relativement récent. Il permet de définir une unité territoriale, culturelle, fiscale et juridique. Les droits de l’individu-citoyen sont garantis par l’État, devenu une structure neutre (en principe) et universelle. Entre États les relations se déroulent sur le mode de la collaboration et sont fixés dans des traités.

 

 

brexit,grande-bretagne,londrès,union européenne,bruxelles,Nations pas out

L’union d’États ou de régions en vue de constituer une entité plus grande et plus forte, est un mouvement continu des civilisations humaines. En politique, big is beautiful. Plus on est grand plus il y a de moyens de se développer. Or la tendance actuelle à s’occuper davantage de soi et de son environnement proche contrarie les mouvements collectifs qui ont soutenu le mouvement de l’union de l’Europe. 

L’égalité devant la loi doit être garantie par une entité reconnue. C’est l’État et ses instruments, qui restent aujourd’hui pertinents dans l’évolution du monde. Le passage de l’identité nationale, qui garantit l’égalité des droits et la proximité du citoyen avec la chose politique, à la supranationalité, n’est pas une simple formalité.

Sur l’Europe on n’est pas obligés de s’enfermer dans un nouveau clivage des antis et des pros. On devrait pouvoir en parler sans s’invectiver. Je suis plutôt pro-européen, et en même temps sensible à la notion de souveraineté (individuelle et, partant, collective). Je n’ai pas encore de solution à cette apparente contradiction. Mais je ne suis plus convaincu par la manière et par l’accélération volontariste de des dirigeants successifs de l’Union. Si les références nationales n’ont pas été effacées par l’UE en cinquante ans d’Histoire c’est qu’il faut beaucoup plus de temps, et davantage de pédagogie. 

 

 

brexit,grande-bretagne,londrès,union européenne,bruxelles,Questions d’identité

Et d’ailleurs rien ne dit qu’elles doivent être effacées. Pourquoi, au nom de quelle logique, défendrait-on le respect de l’identité culturelle et territoriale des indiens d’Amazonie, et refuserait-on de soutenir les identités régionales en Europe?

Les dirigeants européens n’ont pas su répondre à la contestation grandissante de l’Union. La pédagogie n’est pas leur fort.

La question migratoire est une cause majeure de cette contestation, même si elle n’en est pas la seule. Elle révèle une confusion intellectuelle qui génère des confusions politiques. Accueillir les réfugiés de guerre en vue de les intégrer durablement à notre continent est le contraire de ce qui se fait habituellement en cas de conflit armé. Les réfugiés sont accueillis dans des camps assez proches de leur pays d’origine afin de faciliter le retour chez eux, dans leur homeland, dans le pays de leurs ancêtres et de leur culture, plutôt que de participer à effacer leurs racines.

Les intégrer définitivement ici c’est priver leur pays d’origine des compétences de ceux qui pourraient ensuite le reconstruire. C’est une autre forme de colonialisme, prétendument humaniste, en réalité narcissique. De plus une intégration doit être organisée, et le sentiment d’être dépossédé, de ne plus se sentir dans ses repères, doit être pris en compte. Cela vaut pour les réfugiés comme pour ceux qui les accueillent.

 

Aujourd’hui les dirigeants européens constateront la sortie de la Grande-Bretagne. Je ne suis pas sûr qu’ils en profiteront pour mener une réflexion diversifiée sur l’Union Européenne.

 

 

 

Catégories : Philosophie, Politique 39 commentaires

Commentaires

  • "Questions d’identité".

    Ben oui. Mais c'est tellement pratique, puisque maintenant on va pouvoir leur mettre sur le dos toutes nos fautes, et tous nos problèmes parce que maintenant ils ne sont plus européens comme nous, et ils ne sont plus une île perdue dans l'europe comme nous.

    Et puisqu'ils se sont auto-exclus, on va même pouvoir les détester, parce que franchement, avec tous les musulmans là-bas qui ont voté pour s'auto-exclure, ils ne peuvent vraiment pas être de bonne foi. D'ailleurs, le "Royaume-Uni" va devenir le "Royaume Uni Islamique" (RUI), et Obama a déjà lancé des drones pour éliminer la Reine et y installer un Roi pour essayer de rattraper le retard des démocrates sur Trump, avant que Trump ne paie Daesch pour envoyer un commando kamikaze, puisque les questions d'identité royaume-uniens c'est vraiment pas le problème de américains maintenant que les royaume-uniens ne sont plus dans l'europe pour pouvoir espionner les européens qui sont contre l'amérique ou pour pouvoir siphonner l'argent des européens depuis d'autres îles anglaises paradis fiscaux comme Jersey et Guernesey.

    ...
    ..o
    o.o
    o.O
    O.O

    Faudrait plus que le RUI vote oui au BR-IN-U(sa) pour devenir le 51ème Etat de la démocratie populaire des USA, ce qui arrangerait bien les Royaume-Uniens pour permettre à tous les musulmans d'aller sur le "continent de gauche", pour permettre aux royaumes-uniens de voter un BR-U-XIT, puis un BRI-S-IN pour devenir le 27ème canton de la Suisse et se mettre sous la protection de la constitution suisse contre les idées islamiques de l'Europe, puisque, en Suisse, grâce aux montagnes, "1 La liberté de conscience et de croyance est garantie.", et que les suisses ont compris qu'ils sont les meilleurs que au foot, et que heureusement, une partie de foot ça ne dure que 2 mi-temps de 45 minutes, et qu'à part le résultat, y'a que rarement des accidents.

  • B R A V O LES A N G L A I S!

    Je l'avais prévu! La preuve:

    "Jo Cox est morte À CAUSE de l'Europe. Ce soutien pour l'UE lui a valu des ennemis, dont cet homme de 52 ans qui ne voulait pas que son pays soit vendu à l'UE. Il envoyait - il y a des années de cela, des mandats en sympathie à un groupuscule d'extrême-droite - d'après les journaux...- Ce sont ces mandats, seule preuve, qui le lient à l'extrême droite.....!

    Il n'en reste pas moins que le Brexit passera la rampe et j'espère que d'autres pays suivront!
    N'écoutez pas les journaux!

    Écrit par : Patoucha | 19/06/2016

  • Je pense que la phrase de Nigel Farage signifiait "les vrais gens" en opposition avec des politiciens qui vivent en apesanteur dans leurs fonctions européennes sans sanctions possible par le souverain, quoiqu'ils fassent et quelques soient leurs compromissions.
    Les "vrais gens " en opposition avec les décideurs qui se sont laissé dériver loin des rivages populaires, fascinés par les grandeurs du monde globalisé et de ses jeux finalement bien abstraits.

    Ce n'est pas tant, à mon sens, un manque de pédagogie, c'est tout simplement le résultat de gens qui vivent entre eux pour eux, grassement subventionnés par des états qui n'ont plus tant d'autre rôle que celui de bailleur de fond.

    Dans le camps de pros purs et durs, on trouve parfois, beaucoup d'idéalisation, voir de génuflexion quotidienne devant des thèmes sanctifiés et verrouillés une fois pour toute, les yeux grands fermés sur les dérives de cette construction qui a échappé à tous contrôle. Les appareils d'états ont donné les clés de leurs pays sans s'occuper des propriétaires légitimes; le peuple.

    Comment peut-on à ce point ignorer l'âme humaine.

  • C'est comme chez nous quand on nous parle de la société civile; c'est qui des uns par rapport aux autres!
    Je vous rappelle que lors de la dernière votation sur la loi sur l'asile mme sommaruga nous a clairement dit que grâce à la sociéte civile le référendum n'avait pas passé! Alors on les distingue comment chez nous?

    Pour Nigel Farage c'est 25 ans de défense des plus humbles, et ce n'est pas faute de s'en être pris plein la figure des années durant au parlement UE!

  • "Je ne suis pas sûr qu’ils en profiteront pour mener une réflexion diversifiée sur l’Union Européenne."

    C'est bien dommage !

  • @Patoucha

    - « N'écoutez pas les journaux! »

    Trop difficile pour moi.

  • Exact Aoki!

    Pascal Décaillet parle tout simplement de la voix des Peuples, et c'est bien ainsi qu'il fallait comprendre Nigel Farage.

    Il faut espérer que les responsables de l'UE réfléchiront et ne se comporteront pas, comme à leur habitude, à de sombres petits dictateurs dignes des meilleures républiques bananières.

  • Exact Aoki!

    Pascal Décaillet parle tout simplement de la voix des Peuples, et c'est bien ainsi qu'il fallait comprendre Nigel Farage.

    Il faut espérer que les responsables de l'UE réfléchiront et ne se comporteront pas, comme à leur habitude, à de sombres petits dictateurs dignes des meilleures républiques bananières.

  • Pourquoi Chuck-Chuck? Journaliste? Vous travaillez dans un hebdomadaire? Vous y avez une rubrique? Où alors il fallait préciser: " N'écoutez pas ce qu'écrivent les journaux"....?

  • Moi aussi j'aime l'Europe et les peuples d'Europe. Mais cette UE ça n'est pas l'Europe, c'est une nouvelle version de l'URSS, avec un pouvoir qui se dit démocratique mais qui ne l'est pas du tout. Certains pays comme la Hongrie qui a connu des décennies de communisme commencent à comprendre qu'au lieu de se libérer, ils ont quitté une prison pour une autre.

    Et ce qui est bizarre, c'est qu'aucun politicien n'en est vraiment satisfait, mais aucun ne souhaite vraiment en sortir. Ce qu'on entend généralement, c'est qu'il faut faire une autre Europe. (à l'image de Nicolas Dupont-Aignan par exemple qui prétend renégocier les traités) Le problème, c'est que tout ce beau monde n'est déjà pas d'accord sur quelle autre Europe, alors aller imposer ça à tous les autres pays...

    Bravo les Britanniques de montrer l'exemple. J'espère que cette sortie marquera le début de la fin pour cette UE. Ensuite nous pourrons recréer quelque chose de différent à la place. Une alliance dont la Suisse pourra faire partie, car elle respectera toutes les spécificités.

  • Pourquoi trop difficile pour vous?

    J'aurais dû préciser: « N'écoutez pas ce qui est écrit dans les journaux! » :)

    J'ai caviardé le commentaire aux oubliettes... LOL

  • Une grande agitation se prépare Kad. L'Angleterre est sortie de l'UE mais pas de l'auberge et ça va barder!

  • En fait, l'Angleterre n'est pas encore sortie de l'UE. Elle a décidé d'entamer les négociations dans ce but, petite nuance.

    Mais oui, je pense qu'on va tout faire pour obliger l'Angleterre a revoir sa position. Mais comme dans un divorce qui se passe mal, si on n'était pas sûr de vouloir se séparer avant, les disputes et les manipulations donnent encore plus de raisons de divorcer. Je pense que le BREXIT est inévitable. Si on refaisait voter le même référendum dans quelques mois, le résultat serait encore plus clair.

    Et pour ce qui est de l'effritement du Royaume-Uni, on nous dit aujourd'hui que l'opinion des Ecossais a évolué et que 52% souhaitent désormais la séparation de l'Angleterre. Ce que je remarque c'est que ça fait tout de même 10% de moins que contre le BREXIT. Il y a donc encore des gens qui ont voté contre et qui ne souhaitent pourtant pas la séparation. Et ce sondage est fait à chaud. Rien ne dit qu'il donnerait le même résultat dans quelques mois.

  • "Une grande agitation se prépare Kad. L'Angleterre est sortie de l'UE mais pas de l'auberge et ça va barder!"

    Pourvu que d'autres pays européens se dépêchent de mettre sur pied un référendum afin de démontrer à ses dictateurs-UE, que les peuples sont les plus forts et que se sont eux qui donnent les directives à suivre aux élus qui sont priés de les respecter. Point!

    Et qu'ils foutent en l'air ce machin-bruxellois qui coûte les yeux de la tête uniquement pour financer grassement les bobos qui soi-disant y travaillent.

  • Il faut se rappeler que le Général de Gaulle ne voulait pas de la Grande Bretagne dans l'Europe et, qu'à l'époque, ses propos avaient fait beaucoup de bruit !

  • Nous sommes deux à l'espérer Corélande. :)

  • Peter Sutherland, directeur de Goldman Sachs International a dit qu'il fallait annuler le scrutin. Et quand Goldman Sachs ordonne, les politiciens se mettent à genoux. Si ça devait se confirmer, cela montrerait à tous les Européens qu'ils ne vivent plus dans des démocraties. Cela ne ferait que précipiter cette UE dans les poubelles de l'histoire. Un mouvement inéluctable est entamé.

  • @kad

    Là cela devient assez intéressant; le choix britannique fait sortir les loups du bois !

    Vous avez citez plus haut Nicolas Dupont Aignan, que je suis depuis des années car je le considère comme étant un politicien intègre en France.
    Il pose sur BFMTV la bonne question du jour, " est-ce que le peuple a le droit d'exister par lui-même et faire ses propres choix ?"

    http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/nicolas-dupont-aignan-le-brexit-pose-la-question-de-l-avenir-des-nations-837681.html

    Ou alors, comme on peut l'entrevoir dans le dernier billet de Pascal Décaillet, le marché est un dieu au-dessus de tout, bien assis sur le peuple.

    Il semblerait bien que ce soit un bon moment pour savoir si le marché existe pour faire vivre l'humain ou l'inverse.

  • En lisant certains commentaires, j'ai l'impression d'être une extra-terrestre et vous allez tous le confirmer ! ;-)))

    En effet, j'ai un problème, à chaque fois qu'une décision est prise avec une courte majorité et avec des disparités énormes, selon les régions et les classes d'âge des votants.
    Comme les Britanniques ont toujours été des membres de l'UE très sceptiques et ronchons, je trouve très bien qu'ils fassent l'expérience de ce qu'ils espèrent être l'indépendance retrouvée.
    Ils pourront désormais bien observer, quels sont les choix de leurs politiciens à eux et quelle réelle souveraineté on a dans ce monde contemporain, dans lequel l'on se tient par la barbichette, ou du moins dans lequel on tente de faire croire qu'on tient l'autre et qu'on n'est pas tenu...
    Car sommes-nous ( p.ex. en Suisse) réellement souverains, indépendants, libres de contraintes extérieures, malgré la non-appartenance à l'UE ?
    Est-il réellement envisageable de renoncer à un commerce extérieur florissant, au nom d'une souveraine pureté ? Est-ce que l'UE est le partenaire commercial le plus affreux ?
    Ce serait intéressant de tenter l'expérience du renoncement au Veau d'Or contemporain. ...
    Lorsque le franc fort a fait baisser les exportations ou la venue des touristes européens, on en a pris le chemin du rétrécissement.
    Avec les bouleversements financiers à venir, on en fera probablement encore davantage l'expérience, mais une fois de plus, sans l'avoir décidé par votation ou par décision souveraine, mais par ricochet, à cause d'actes des autres nations.
    Ainsi, je ne sais pas si nous serons capables de vivre notre humanité en toute sérénité et si la majorité de nos concitoyens partage un idéal de décroissance, car en voulant renoncer au diktat du marché, c'est bien vers une réduction de la voilure que l'on se dirige. Personnellement, ça me convient parfaitement, mais je ne crois pas faire partie de la majorité...

    Cela étant et pour revenir au Brexit, je ne conteste pas le résultat, je ne demanderais pas du tout de ré-voter, je ne me lamente pas, mais je ne trouve pas qu'on soit en présence d'une sorte d'événement idéal et le début d'une nouvelle ère glorieuse pour le Royaume-Uni.
    En revanche, je pense que les Britanniques, qui ont voté, nous permettent d'observer comment ça se passe, lorsqu'on sort de l'UE. C'est un acte de bravoure collectif.
    Blood, sweat and tears ?
    Les Britanniques sont des gens courageux et ils s'en sortiront certainement très bien. Et c'est ce que je leur souhaite.
    Et puis, si ça se passe mal, ils pourront encore dire que c'est la faute à l'UE, qui ne leur aura pas fait de cadeaux.

  • "pour savoir si le marché existe pour faire vivre l'humain ou l'inverse."

    Le capitalisme existe pour enrichir une infime minorité d'"élus". Elus financièrement bien sûr. Où ai-je lu que les familles les plus riches d'Italie sont les mêmes que celles qui l'étaient déjà il y a plusieurs siècles (800 ans?)? Ce qui doit être vrai pour plus d'un pays du continent.

  • "pour savoir si le marché existe pour faire vivre l'humain ou l'inverse."

    Le capitalisme existe pour enrichir une infime minorité d'"élus". Elus financièrement bien sûr. Où ai-je lu que les familles les plus riches d'Italie sont les mêmes que celles qui l'étaient déjà il y a plusieurs siècles (800 ans?)? Ce qui doit être vrai pour plus d'un pays du continent.

  • "pour savoir si le marché existe pour faire vivre l'humain ou l'inverse."

    Le capitalisme existe pour enrichir une infime minorité d'"élus". Elus financièrement bien sûr. Où ai-je lu que les familles les plus riches d'Italie sont les mêmes que celles qui l'étaient déjà il y a plusieurs siècles (800 ans?)? Ce qui doit être vrai pour plus d'un pays du continent.

  • "pour savoir si le marché existe pour faire vivre l'humain ou l'inverse."

    Le capitalisme existe pour enrichir une infime minorité d'"élus". Elus financièrement bien sûr. Où ai-je lu que les familles les plus riches d'Italie sont les mêmes que celles qui l'étaient déjà il y a plusieurs siècles (800 ans?)? Ce qui doit être vrai pour plus d'un pays du continent.

  • "pour savoir si le marché existe pour faire vivre l'humain ou l'inverse."

    Le capitalisme existe pour enrichir une infime minorité d'"élus". Elus financièrement bien sûr. Où ai-je lu que les familles les plus riches d'Italie sont les mêmes que celles qui l'étaient déjà il y a plusieurs siècles (800 ans?)? Ce qui doit être vrai pour plus d'un pays du continent.

  • La mondialisation en ses statuts avait à choisir entre éthique ou Marchés.

    Elle a choisi Marchés.

    Officiellement "plus jamais de guerres entre nous" créa ou fut à l'origine de l'actuelle UE... en réalité il s'agissait d'acier et de charbon.

    Lorsque le raisonnement tient mais que le fondement est erroné il y a là les racines mêmes de la maladie sous le nom de schizophrénie.

    Quel "psy" pour quel "traitement"?

  • " Est-il réellement envisageable de renoncer à un commerce extérieur florissant, au nom d'une souveraine pureté ? Est-ce que l'UE est le partenaire commercial le plus affreux ?
    Ce serait intéressant de tenter l'expérience du renoncement au Veau d'Or contemporain. ... "

    A vrai dire je ne comprend pas vraiment ce langage fleuri (souveraine pureté) sensé désigner chaque critique du système.

    S'interroger sur l'aliénation que le système économique fait peser sur le destin des humains me paraît plutôt sain. Ce d'autant plus que chacun en a une perception différente selon sa place dans la société.

    A ce niveau là, le Brexit ne me fait pas exulter, je ne prend pas non plus les britannique comme les sujets d'une expérience intéressante.
    Je ressens simplement un soulagement dans mon corps qui me dit que le peuple peut créer du mouvement et le mouvement c'est l'expression de ce qui est vivant.
    Je ne me sens ni plus éloigné ou plus proche des anglais, je ressens simplement le mouvement de vie préservé.

    Quand au marché, je pense que les spécialistes sont un peu sclérosés dans leurs pensées, et qu'il faut passer par des moments où il faut se réinventer.

    Je ne fais plus confiance à tous ces experts qui nous parle de marché mondial. C'est une secte, un mantra répété parti d'on ne sait trop d'où. Tellement bien asséné, que cela pénètre tous les esprits, mais qui n'a d'autres fondements que de faire capoter des pans entiers d'économies locales, au profit d'une globalisation qui n'apporte rien de plus, sauf pour des actionnaires et autres intermédiaires et banques d'affaires.
    On a vu en 2008 ce que peut apporter la globalisation ... Plus c'est grand, plus c'est incognito, et le pire des travers humain commencent à s'exprimer quand le nombre dissimule.

    On a vu surtout qu'environ 16,800 millions d'Anglais on réussi par un seul petit vote à affoler toutes les bourses de la planète. (52% des 70% des 46,5 millions appelé à voté)
    Ils ont pris à revers tous ces experts qui nous parlent doctement, qu'il nous faut obéir pour notre bien évidement.

  • " c'est bien vers une réduction de la voilure que l'on se dirige."

    1. Cela dépend pour qui.
    2. Les ressources ne sont pas infinies.
    3. Plus la population augmente moins la part du gâteau est importante.
    4. Une guerre mondiale et nucléaire (si Clinton est élue), une pandémie, l'une ou l'autre ou les deux à la fois (cf. 1re guerre mondiale + grippe américaine) résoudront le problème. C'est généralement ce qui arrive quand on ne sait pas à s'arrêter à temps et qu'on veut toujours plus.

    Personnellement je ne comprends pas pourquoi on fait tant d'histoire pour si peu (je parle du brexit, pas de la guerre qui s'annonce). Conséquences: tempête dans un verre d'eau.

    PS: j'ai ouï dire que les Islandais sont des gens ordinaires aussi. Apparemment ils ont aussi voté pour un second brexit.

  • @ aoki

    Permettez-moi d'attirer votre attention sur le fait qu'en mon commentaire j'ai premièrement évoqué non l'UE mais la mondialisation

    puis l'UE en étroite relation, "communion" avec... la mondialisation.

    La finance au service du bien-être non d'une minorité mais de tous, les plus faibles étant, que cela nous plaise ou non, à soutenir en premier.

    En observant l'indiscutable contemporaine remontée des violences on devrait apprécier comme il se doit les effets du mépris, nouvelle forme de culture, craché à la face des moins bien "nés"!

  • @ aoki

    Mon commentaire nommait en premier la mondialisation puis en étroite communion avec elle l'UE.

    Le mépris contemporain craché à la face des gens non privilégiés, non "nés", n'est-il pas au moins en partie responsable de la remontée des violences contemporaines?

  • Problème, je crois, dans mon adressage.

    MB Ou Myriam Belakovsky même personne.

    Juste MB pour pas toujours le même nom!

    Il y en a que cette "permanence" (non polonaise ou russe) crispe!

  • @ aoki,

    Mon problème est simple : je ne crois pas que les tenants du Brexit aient tenu un discours totalement honnête et pur. De plus, je pense qu'ils ont joué sur des cordes certes sensibles, mais pas totalement raisonnables. Et la politique, ce n'est pas seulement un monde idéal, c'est souvent un monde de cambouis.
    Ainsi, je prends acte du résultat, mais sans plus.
    C'est cela le fond de ma pensée et la raison de mon langage fleuri, qui se voulait en fait ironique ;-))) Raté, une fois de plus !
    Le lendemain du vote, N. Farage a déjà dit que la promesse du transfert de l'argent versé à l'UE vers le système de santé britannique ne pourra pas se faire.
    A ce stade, je n'ose pas jubiler et mon corps ( qui n'est pas détaché de mon esprit, ni de ma mémoire) dit de se méfier et de juger sur pièces.

    Je me rappelle de l'enthousiasme soulevé par l'élection de B. Obama, il y a bientôt 8 ans. J'étais effrayée par l'ampleur des attentes et des espoirs. Je me disais, qu'on allait forcément être déçu et lui faire porter le poids de cette déception, puisqu'il avait fait des promesses, que les électeurs en avaient conclu qu'il résoudrait tous les problèmes et que tout irait pour le mieux, au moins pour les USA.
    Même en Europe, beaucoup se sentaient concernés par la victoire de cet homme au parcours hors du commun.
    L'enthousiasme provoquée par le Brexit me semble un peu du même ordre.
    Je dis que les suites sont "intéressantes", parce que je ne m'implique pas autrement que de façon raisonnable.
    Mon enthousiasme ou ma méfiance n'apportent rien, ni n'enlèvent quoi que ce soit au peuple britannique.

    Je ne suis pas pro-UE et pas fan de la consommation effrénée. Pas sûre que la culture politique du Royaume-Uni soit du genre à représenter une alternative radicalement différente à l'UE. C'est pour cela, que je trouve intéressant que les citoyens soient à nouveau seulement en présence p.ex. des héritiers de Margaret Thatcher et de leurs choix politiques.
    Cette séquence est une grande leçon de démocratie pour tous.
    Contrairement à beaucoup de politiciens et commentateurs, je pense que le référendum est un instrument légitime et utile.
    A présent, c'est aux Britanniques de faire avec le résultat, les 48 % ayant voté contre le Brexit doivent trouver comment gérer la suite.

    A mon avis, il y a une vie après l'UE et si les gens ont l'impression que les décisions prises sont à taille humaine et qu'en cela elles sont meilleures que celles prises dans de sombres officines bruxelloises, cela pourra générer un "goodwill" .

    La Reine est bien invisible et silencieuse. Quel pourrait être son rôle dans le cas présent ?
    Elle et ses conseillers prennent probablement leur temps pour trouver comment rassembler le pays. C'est probablement une bonne stratégie au milieu de toute cette agitation.

  • @Johann

    - « Le capitalisme existe pour enrichir une infime minorité d'"élus". Elus financièrement bien sûr. Où ai-je lu que les familles les plus riches d'Italie sont les mêmes que celles qui l'étaient déjà il y a plusieurs siècles (800 ans?)? »

    Et ces ... "élus", ... ils ont été ... élus "financièrement" ... avant, ... ou après ... avoir fait ... "exister" ... le capitalisme ?

  • oui Myriam, je pense que vous avez tout à fait raison

  • oui Myriam, je pense que vous avez tout à fait raison

  • oui Myriam, je pense que vous avez tout à fait raison

  • oui Myriam, je pense que vous avez tout à fait raison

  • @ aoki Je pourrais bien signer simplement Myriam...

    le problème est que l'Eglise, aux abois, vu ma parenté ave tel grand homme "juif"! pourrait de moi voir à faire la.. Sainte Vierge (profil, d'après mon père, pour)!

    à quoi j'ai, en ce cas, juré de faire en pleine commune une séance publique d'autoérotisme


    - n'était mon âge

    Dame! "On ne peut pas tout avoir"!

  • Brexit - ni une victoire des gens ordinaires ni celle de l'europhobie -

    mais quand donc les français-leurs médias-leurs voisins-voie de son maître vont-ils enfin? capter comprendre imprimer que

    les citoyens du UK se sont toujours considérés comme étant fondamentalement, d'abord, avant-tout et par-dessus tout, membres du Commonwealth

    d'ailleurs ce référendum dévoile, c'est incroyable, 1 très grand nombre de UK citizen - pro ou contre le Brexit - aussi ignorants du fonctionnement de la machine UE, qu'indifférents : not concerned!

    quelle cacophonie médiatico-politique en France face au Brexit gagnant, issue de cette méconnaissance d'appartenance de l'âme anglaise! où les coûteux financements des programmes (dont des contribuables suisses) erasmus n'y auront rien changé

    - suffit de chéquer un peu autour de vous (Genève): quel est l'indice d'appartenance à l'Europe du UK citizen, qui vit et travaille en Australie ou en Asie, à Singapore ou à Zürich?


    (spéciale dédicace locale) va falloir vous sortir un peu la tête du bouillon franco-français, les mecs!

Les commentaires sont fermés.