Hillary Clinton a déclaré que Donald Trump était une menace pour la démocratie. Mais n’est-ce pas plutôt l’instauration de dynasties politiques qui la menace? Ou l’attaque de drones sur les combattants d’Al Qaïda, attaque contraire au droit international?
Sur ce point le commentateur Johann avait raison, qui à l’époque m’avait reproché de soutenir l’attaque contre Oussama Ben Laden. La politique d’Obama est une politique d’ingérence qui se passe du droit international.
Clinton-bis annonce aussi qu’elle va veiller aux droits des femmes. Notion communautariste et anti-démocratique s’il en est. Il n’y a pas de droits des femmes, mais seulement des droits de l’Homme applicables à l’identique aux deux sexes.
J’ai lu un résumé des programmes des deux candidats. Si je votais aux USA je pourrais soutenir certaines propositions des deux. Je n’adhère pas à l’ensemble de celles de Trump. Mais si je les regarde sous l’angle de la politique étrangère, décisif pour moi dans notre moment historique, la menace s’appelle Hillary Clinton. C’est elle qui pousse à la guerre, pas Trump.
Dans la suite de Barak Obama, Clinton-bis menace d’attaquer militairement la Russie. Au passage elle plonge dans la paranoïa complotiste en laissant entendre que Moscou et ses hackers pourraient truquer les résultats de l’élection dans certains États. Donc qu’elle pourrait les remettre en question si elle perd?
Hillary Clinton a menacé l’Iran, puis la Russie. Elle compte peut-être décider toute seule de l’avenir du monde. On peut retrancher de ces déclarations l’effet spectacle, style je montre que j’ai des couilles et du biceps. Mais Trump, lui, n’a pas tenu un tel discours guerrier.
Même si l’on enlève la part de provocation chez Clinton, et alors que diverses collaborations (station spatiale par exemple) se poursuivent entre la Russie et les États-Unis malgré les tensions, de tels propos sont glaçants. Parler d’attaque militaire de la Russie, même par un simple commando, aurait des conséquences dramatiques. Et l’Europe serait au milieu.
Trump est ouvertement favorable à un apaisement avec la Russie. Ce qui paraît indispensable pour la paix mondiale. Il l’a dit et répété: une bonne entente (ou une alliance?) entre les USA et la Russie permettra de lutter contre Daesh de manière plus efficace.
Dans le camp démocrate on a vu les hésitations et l’illisibilité d’Obama sur la Syrie, entre autres. Sa politique irakienne a contribué à jeter des milliers de réfugiés sur les routes d’Europe. Avec Clinton-bis cela continuera: instabilité mondiale, pression et menaces, tout ce qu’aujourd’hui nous déplorons.
Qu’une candidate puisse menacer la Russie d’une guerre, y compris nucléaire, montre que la rhétorique de la guerre froide est de retour, comme on le pressentait avec Obama.
J’aime les États-Unis mais pas toujours leur politique étrangère. Quoi que l’on pense de Donald Trump, noyé dans un procès en moralité qui permet de masquer les carences du camp démocrate et de neutraliser médiatiquement son programme, lui seul annonce un changement politique majeur.
J’en suis ici: Clinton-bis c’est l’assurance que tout continuera comme maintenant ou s’aggravera. Trump c’est, peut-être, une petite chance pour la paix mondiale.
Commentaires
Entièrement d'accord !
TRUMP PRESIDENT :)!
Ouais... Je pense que l'on peut aussi dire que Trump est un danger public. De caractère instable et quérulent, il profère des propos irréfléchis et n'est en rien préparé à assurer la fonction de "leader du monde libre" comme on dit aux Etats-Unis. Une "petite chance pour la paix mondiale", c'est une vue de l'esprit. Personne n'y croit aux Etats-Unis d'où je reviens.
Donc, Trump sera battu à plates-coutures, et le Sénat repassera en mains démocrates. Vous voulez parier?
D'ailleurs, il est fascinant de constater que chacun a un avis bien tranché sur ce pays, ses dirigeants et sa culture, alors qu'une grande majorité de ces esprits inspirés ne connaît au mieux que New York ou la Californie, et encore (esprits chagrins, notez que je suis allé d'innombrales fois aux Etats-Unis, d'est en ouest et en passant par le centre, le nord et le sud).
Ce qui est déprimant dans le cas de Trump, c'est que sa candidature est porteuse d'idées raisonnables (la limitation du libre-échangisme frénétique, une approche plus "multi-latérale" en politique étrangère), de préoccupations légitimes (l'immigration incontrôlée, la montée des communautarismes "raciaux" ou sexuels), et que, par rapport au parti qu'il représente, il fait preuve d'une modération appréciable sur certains sujets (la morale familiale, la sécurité sociale...). Mais qu'il gâche tout cela par des excès de langage déplorables (les insultes envers les Mexicains...), des élans démagogiques (sur la fiscalité par exemple...) et une personnalité qui semble peu fiable (sans même parler de ses attitudes machistes, qui font peut être davantage partie du personnage qu'il joue que de sa personnalité profonde, il semble avoir un égo énorme et peu de distance par rapport à lui-même).
Bref, j'aimerais bien soutenir Trump, mais je peux point comme dit la chanson.
Je pense donc que la victoire va revenir à Clinton, soutenue par beaucoup d'Américains modérés, sympathiques et patriotes, sans doute, mais aussi par une coalition hétéroclite de représentants de Wall Street et des GAFA, attachés au libre-échange (synonymes de main d'oeuvre peu chère et de montage fiscaux complaisants), des faucons (et néo-cons) de la politique étrangères, des Républicains traditionnels des grandes familles WASP qui n'aiment pas qu'on bouscule leurs privilèges, des franges les plus dures des militants LBGT ou Black Power, des intellectuels néo-puritains de la théorie du genre et du féminisme radical, et des médias libéraux-libertaires bien pensants (à la NYT), bref toute la petite ou grande bourgeoisie attachée à la mondialisation et à l'aseptisation des moeurs...
Pas très exaltant tout cela....
Bonjour,
Voici une lettre particulièrement intéressante adressée au titulaire du prix Nobel de la Paix, soit pour lui Barrack Hussein Obama.
--------------
An Open Letter to Barack Obama
Dear Mr. President:
As your presidential duties will soon expire, I want you make sure your Nobel Peace Prize is deserved: Please instruct your officials to return to the path of negotiations with Russia, be it the Syrian crisis, the lapse of the plutonium nuclear arms control deal or Ukraine.
By so doing, you will bequeath to your successor—whomever it might be—a solid foundation on which to build a healthier and more peaceful Planet Earth. The United States should re-commit to the policy of non-interference in domestic affairs abroad that our Founding Fathers consistently proclaimed and adhered to. Instead of imposing our cherished values of "free-market" and "democracy" abroad, let us rely on the wisdom of a man who risked the reputation of a "traitor" when he defied King George's war on American colonies.
I am talking about Edmund Burke, the British philosopher and father of modern conservatism. Like ancient Greeks he argued that each country is entitled to its own form of government, be it democracy, republic, monarchy, tyranny or despotism, each of which tend to evolve into its opposite. Therefore, the colonies do not have to bow to the King. Burke's monument now graces Washington DC.
In respect to Russia, remember that Empress Catherine the Great refused King George's request to send Russian Cossacks help him quell George Washington's rebellion. During the Civil War, while Europe's powers-- Great Britain, France, and Spain—tried to take advantage of President Lincoln's problems with the South, Tsar Alexander II who had just abolished serfdom in Russia, sent Russian Navy to the harbors of New York and San Francisco as a gesture of Good Will. More recently, in spite of the USSR's unconcealed hostility to "Capitalist" America, the two countries were able to co-operate in the defeat of Nazi Germany and Japan, and then keep the bitterness of Cold War in check.
After 1991, the Communist Russia is no more. The New Russia has been espousing the same values of private property, free enterprise, multi-party free elections, secular government, and freedom of speech and religion—as we do. To be sure, the post-1991 Russian road has been rocky, but this because we meddled on the side of the Russian oligarchs and because it takes years and decades to cultivate free enterprise and democracy in a country that had none for 73 years.
In late 1980s, when I was writing Russia Beyond Communism: A Chronicle of National Rebirth (Westview Press, 1991), Soviet soldiers were forbidden to wear crucifix. Now General Sergei Shoigu, Russia's Minister of Defense, would not enter the Red Square without crossing himself publicly. President Vladimir Putin is regularly seen in a church in front of an icon and has addressed Russian Muslims in a mosque and Jews in a synagogue. It's a truly tectonic shift in global affairs since the end of the Cold War in 1991.
Therefore, I say, Mr. President, take a breath of fresh air and do what it takes to make your Nobel Peace Prize count: Leave the legacy of peace-seeking negotiations with Russia from which your successor will not deviate lest he or she be called an abominable war monger.
More than any other two countries, Russia and the United States are called upon safeguard Peace, Freedom and Commerce not just from San Francisco to Vladivostok, but on the entire Planet Earth. So help us God!
Sincerely,
W George Krasnow, Ph.D. (aka Vladislav Krasnov)
President, RAGA.org
October 10, 2016
------------------
La réponse est navrante et consternante :
https://www.sott.net/image/s17/353389/large/1_orig.jpg
Conclusion : les USA sont actuellement dirigés par une bande de criminels qui ne souhaitent rien d'autre qu'imposer LEUR vision du monde au reste du monde.