Émilie Tran Nguyen est une femme charmante. Le genre de femme qui magnétise les hommes. Elle présente le journal de midi sur France 3. Et elle n’aime pas le sexisme.
Elle l’a dit en quelques petites phrases, affirmant qu’il faut en parler. Eh bien, Émilie, parlons-en du sexisme. Pas sur le plateau de Salut les Terriens où vous étiez invitée samedi, mais ici sur ce blog.
Elle citait une expérience lors de laquelle un présentateur avait porté le même costume pendant une année. Personne n’avait trouvé à redire. Par contre la présentatrice femme avait été régulièrement commentée voire critiquée pour ses tenues. Sexisme? Ou simple différence d’identification entre les sexes? Simple tradition?
En parlant de sexisme et en ne mentionnant que les femmes, laissant entendre qu’elles seules en seraient victimes, Émilie Tran Nguyen a montré son inféodation à l’idéologie dominante. Celle du détestable et délétère camp du Bien politico-social. Celle de l’auto-censure, quand elle dit: « On doit faire attention à ce que l’on dit ». Émilie ne pense pas: elle répète.
On pourrait habiller tous les présentateurs et toutes les présentatrices de JT de la même manière: un bleu de travail à la Mao et une coiffure très courte de garçon. On ne les distinguerait plus. Tous pareils et le sexisme sera éradiqué.
Titanic
D’ailleurs Émilie Tran Nguyen devrait balayer devant sa porte: pourquoi son maquillage? Pourquoi ces cheveux longs si féminins? Elle alimente elle-même ce qu’elle critique. Elle reste très formatée jolie présentatrice et elle endosse ce rôle librement. La cohérence n’habite pas le camp du Bien.
Mais voyons de plus près la question du sexisme, à partir d’un exemple mondialement connu: le naufrage du Titanic. Pour son voyage inaugural le paquebot transportait 2’224 personnes. Seules 711 ont été sauvées. Soit 1’513 passagères et passagers noyés.
L’image 3 (cliquer pour agrandir), reprise d’un rapport officiel anglais sur le naufrage, détaille ces chiffres. On peut y faire une lecture sociologique de la société. Qui fut majoritairement sauvé? Les passagers en première classe. Le pourcentage le plus élevé de victimes se voit dans la deuxième et la troisième classe. Soit les catégories moins aisées. Aurait-on choisi de sauver d’abord les plus riches?
Mais il y a mieux et l’on en vient au sexisme. On lit dans ces chiffres que les hommes furent beaucoup plus nombreux à mourrir que les femmes et les enfants. L’image 4 est une synthèse: seuls 20% des hommes furent sauvés, contre 74% de femmes et 52% d’enfants.
Émilie jolie
Première remarque: on a préféré sauver des femmes plutôt que des enfants. Deuxième remarque: comment justifier le nombre de morts masculines (80%) comparé à celui des femmes (25,65%)? Il n’y a qu’une seule explication: on a délibérément choisi de sacrifier les hommes parce qu’ils sont hommes.
Sexisme? Dans la lecture idéologique de la petite Émilie jolie ce devrait en être. Mais jamais personne n’a évoqué cette question, qui montre pourtant qu’au nom de « Les femmes et les enfants d’abord » on choisissait de sacrifier les hommes.
Donc, chère Émilie, les hommes sont régulièrement victimes de sexisme dans notre société, probablement davantage que les femmes, mais on ne le voit pas, ou l’on s’en fiche. Sauf que les hommes n’ont pas la culture de la victime. Ils assument que les femmes doivent être protégées en premier pour la survie de l’espèce. C’est comme ça. C’est ce qui les a fait accepter de se sacrifier à la guerre: protéger femmes et enfants. Alors, Émilie jolie, je vous suggère de laisser de côté votre discours anti-sexiste si convenu et bien dans les rails.
Et d’assumer les différences entre hommes et femmes. Sinon vous pourriez montrer l’exemple en commençant par vous faire une vraie coupe de cheveux façon garçon. Et en abandonnant le port de la robe à l’écran.
Si vous voulez vraiment militer dans le détestable camp du Bien convenu, il faut plus que des paroles. Il faut des actes.
Commentaires
pour moi le féminisme reste la meilleur voie tant que ce type de cas existe
http://www.slate.fr/story/126701/deux-mois-de-prison-viol-inceste
@ Sonya,
J’ai lu cet article. Je ne connais pas le cas sauf ce qu’en dit la presse. Condamné à 30 ans avec sursis et deux mois ferme, cela semble en effet très léger.
Le juge a motivé publiquement sa décision. Cela se discute, bien sûr. La justice n’est pas simplement le bras de la vengeance, elle regarde les circonstances, la personnalité du prévenu, et sur ce point la loi du Montana dispose d’une clause particulière. Il serait évidemment important de savoir ce qu’en pense la victime.
Cette affaire n’a rien à voir avec le féminisme, qui n’a pas à imposer ses vues. On ne parle presque pas des garçons violés, cela n’émeut personne.
Je sais que la justice n’est pas toujours satisfaisante, je suis même bien placé pour le savoir. Mais de là à vouloir imposer aux juges le tribunal de l’opinion, c’est exclu. J’ai vu en effet qu’une pétition a été lancée pour demander le retrait du juge. C’est inadmissible. Que des citoyens veuillent imposer leurs normes claniques à la justice est un déni de l’indépendance des magistrats et de la démocratie.
Non, le féminisme n’est certainement pas une voie pour régler des situations criminelles et pénales. Ou alors on accepte une justice sous influence.
La justice doit-elle être la "bras de la vengeance?
Non.
La justice se doit premièrement d'établir des faits en vue de voir quoi faire... ce qui est inutile tant qu'elle ne recherche pas le pourquoi des actes délictueux... ce qui est à la source des délits avec soins et sanctions puisqu'il y a eu délits. Mais ces sanctions se doivent d'être en rapport direct avec les soins soit complémentaires
en aucun cas soins dégradant ou contrecarrant les bons résultats des soins
- au terme premier, le respect de l'autre, de la personne du prévenu.
le féminisme, "parti pris", out!
J'ai signé la pétition sans aucun remord ni honte .un père viole sa fille ce qui est un crime (et non un délit) et que fait ce juge: il pense au prévenu et la victime ? qui pense à elle ? Le prévenu a eu (d'après l'article) le soutien de tous le monde mais la victime de 12 ans elle était seule. La justice est d'abord là pour les victimes .Mais aujourd'hui seul compte le prévenu .On se pose les questions sur sur l'avenir du criminel mais sur l'avenir de la petit victime que dalle.
Inversion des valeurs =>la victime est coupable et le coupable est victime.
Peut-être avez-vous raison sur ce cas, Sonya. Mais on ne peut le généraliser comme s'il y avait une politique délibérée en faveur des violeurs. En moyenne un viol est sévèrement puni.
Les juges tiennent aussi compte de la situation et des circonstances.
Sur cet article encore trois choses:
– Il est dit que la fillette n'a pas été entendue. J'ignore comment s'est déroulé le procès mais en général, à cet âge, on soustrait la victime à une trop grande exposition et à une confrontation difficile. Elle a cependant forcément été entendue lors de l'instruction. De plus, vu l'implication de la mère et de la grand-mère, on peut supposer qu'il y a une discussion dans la famille. Mais là on n'en sait pas plus.
– Je conviens qu'il y a parfois une tendance malheureuse à trop comprendre le ou la criminelle. Mais le cas inverse existe: trop croire la victime présumée sans assez vérifier. La culture de la victime est actuellement très développée, ce qui explique en partie, je pense, l'importance numérique des fausses accusations.
– Le procureur demandait 100 ans de prison, dont 75 ans avec sursis. Il faut voir ici l'effet du système américain qui, je crois, additionne plusieurs fois le même crime s'il a été répété, ce qui n'est pas le cas en France par exemple. Un violeur en Europe est sanctionné en moyenne de 6 à 15 ans de prison (moins les aménagements de peine), selon les circonstances. 100 ans dont 75 ans avec sursis est un chiffre étrange pour nous, et si 75 ans de sursis ont été requis, soit les 3/4 de la peine proposée, c'est que le procureur lui-même a tenu compte d'éléments particuliers ou circonstanciels. Qui au final couvrent largement les 30 ans avec sursis. Mais pas les 60 jours de prison.
Houplala. J'ai raté une marche!
Cher hommelibre,
- « Naufrage du Titanic : les hommes ont été délibérément sacrifiés »
- « Émilie Tran Nguyen est une femme charmante. Et elle n’aime pas le sexisme. ... Elle l’a dit ... qu’il faut en parler. Eh bien, Émilie, parlons-en du sexisme. ... ici sur ce blog. »
Un excellent terrain de parlottage, ce blog. Excellent choix, hommelibre.
Donc Emilie n'aime pas le sexisme, donc elle est anti-sexiste. Rottgeur ! Bien Compris ! 5 sur 5 !
- « Elle citait une expérience lors de laquelle un présentateur avait porté le même costume pendant une année. Personne n’avait trouvé à redire.
- « Par contre la présentatrice femme avait été régulièrement commentée voire critiquée pour ses tenues. »
"Par contre" ? "Contre" ? Comme le match PSG contre l'OM ?
Donc, alors, c'est ... quoi "contre" quoi ?
Ce que Émilie Tran Nguyen dit, c'est que dans le cas du Monsieur, on "n’avait trouvé à redire", tandis que dans le cas de la Madame, on a trouvé très bien de "redire" à répétition des tas de critiques sur les tenues de la Madame.
C'est ça l'affiche du match de "contre".
Le cas du Monsieur ... contre ... le cas de la Madame.
On ne dit rien sur la tenue du Monsieur, ... contre ... on dit beaucoup, très souvent des choses sur la tenue de la Madame.
- « Sexisme? »
Excellente question. Vraiment excellente !
Alors, ... qu'est-ce que le "sexisme" ?
Pour être certain de ce qu'il ne faut pas dire, pour parlotter tout en essayant d'être bien compris ...
Consultons donc notre dictionnaire preféré ...
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SEXISME, subst. masc.
Péj. [Gén. dans le lang. des féministes] Attitude discriminatoire adoptée à l'encontre du sexe opposé (principalement par les hommes qui s'attribuent le meilleur rôle dans le couple et la société, aux dépens des femmes reléguées au second plan, exploitées comme objet de plaisir, etc.).
( http://cnrtl.fr/definition/sexisme )
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Ainsi, le mot "sexisme" est un mot féministe avec un sens codé-caché utilisé par et parmi les ... féministes. (C'est marqué par l'académie française, la plus haute académie de la langue française).
Ca veut dire que, si on est "féministe", dans ce cas, ça veut dire quelque chose de bien précis que toutes et tous les féministes du monde entier (où on parle français en tout cas) comprennent, même s'ils sont unis ou désunis. Et que si on n'est pas féministe, comme y'a pas de définition du mot "sexisme" dans le dictionnaire pour les contre-féministes, et les anti-féministes, et les onépaféministes, alors ces paféministes là, à chaque fois qu'ils veulent dire "sexisme", ben ... ils doivent réinventer leur propre définition à eux pour dire qu'ils n'aiment pas les idées des femmes, surtout celles qui sont féministes, comme le "sexisme".
Parce que comme le sexisme c'est une _attitude_, comme le dit le dictionnaire (l'attitude c'est la même chose que la _pose_ en photo quand le photographe dit au mannequin ... "Prenez cette pose là."), alors ce qui est important c'est pas seulement les raisons pour lesquelles les femmes prennent cette pose là, mais aussi les raisons de ceux qui n'aiment pas que les femmes prennent cette pose là.
Bref, le sexisme, c'est vraiment une question de ... _pose_, ... et de comment les femmes posent, et de comment on voit la pose que prennent les femmes, surtout les féministes. Mais on en a perdu l'habitude avec les videocam et les webcam et les iphones en tous genres qui permettent de faire un tas de photos mais sans pause entre deux pour bien étudier la pose.
http://cnrtl.fr/definition/attitude
http://cnrtl.fr/definition/pose
Ce qui explique beaucoup de malentendus, surtout entre nous.
Par exemple pourquoi je me ducros-me-décarcasse pour comprendre pourquoi les femmes vous embêtent tant. C'est parce que, ce que vous ne semblez pas aimer chez les femmes, c'est la pose-position que vous leur donnez, pas celles qu'elles ont toutes (ou la majorité pour pas généraliser), vu que quand vous parlez des femmes, je crois toujours que ce sont des martiennes, des femmes pas du tout comme celles que je connais.
- « Ou simple différence d’identification entre les sexes? »
Ben, non. Voyez ? Vous cherchez un problème d'identification, alors que c'est un problème de pose. Alors des fois, selon la pose, on voit mal les détails, parce que par exemple ils sont cachés, ou la lumière n'est pas assez bonne, ou qu'on a des mauvais yeux, ou que les détails sont tout petits-petits, alors ça rend l'identification difficile.
- « Simple tradition? »
Ah! Ben ... peut-être. Ptet ben que c'est effectivement une question de culture. Comment on aime bien donner la pose-position aux femmes. Ou comment on aime seulement certaines poses que les femmes prennent elles-mêmes, par exemple quand elles sont bien inspirées et prennent des bonnes initiatives, naturellement, sans s'en rendre compte, sans qu'on ait besoin de leur dire quelle pose prendre, sans qu'on ait besoin de se prendre pour Superman, ou Rocco-la-Loco, ou un roi très riche, ou même Dieu, le père de tous les hommes et même de la Mère La Terre nourricière, et de la Lune cette idiote.
Ou bien c'est un problème de _ventriloquie_, quand par exemple les femmes disent des choses qu'on aime pas et qu'on prèfère qu'elles disent des choses qu'on aime, ou quand on sait qu'on peut pas leur faire confiance pour dire des choses vraies, et qu'on préfère alors parler, pour elles, dans leur ventre, pendant qu'elles sourient.
http://cnrtl.fr/definition/ventriloquie
- « En parlant de sexisme et en ne mentionnant que les femmes, »
Ben oui, elle ne mentionne que les femmes, parce que le sexisme est une idée des femmes fémninistes ! C'est tout normal-normal. C'est tout la même chose.
Alors ceux qui aiment pas cette idée, faut soit qu'ils crééent un nouveau sens au mot "sexisme", juste pour eux, comme "le sexisme-hoministe", soit créer un nouveau mot pour dire "je suis anti-sexiste".
Comme par exemple "l'angélisme".
Pour pouvoir adhérer au parti du front intergenre, ou transgenre, si on ne sait pas trop si on Like! vraiment ou pas l'angélisme, pour militer en faveur du mélange des sexes, au lieu de laisser les femmes féministes rester des femmes, et les hommes anti-féministes rester des hommes. Pour la liberté de conscience (pour les idées libres), et pour la liberté d'expression (pour les paroles libres), et pour la liberté de se mélanger dedans et dehors (pour la circulation libre). Bref pour des choses très humaines, très physiques, très naturelles quoi !
C'est comme la gauche et la droite. Ou tout à commencé à la révolution française, quand, je cite ...
... "les députés partisans du veto royal (majoritairement ceux de l'aristocratie et du clergé) se regroupèrent à droite du président de l'assemblée constituante"
Parce que avant, au bon vieux temps, y'avait pas de gauche et de droite. Tout le monde était mélangé (question sexes, pas question les classes, vu que, les classes c'est différent en sexologie et en sociologie). Mais y'en a qui ont trouvé malin de s'auto-exclure parce qu'ils aimaient pas se mélanger, comme certains hommes n'aiment pas se mélanger avec les femmes. Voyez vous-même !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gauche_et_droite_en_politique#Tableaux_et_filiations_historiques_des_gauches_et_des_droites
- « Émilie Tran Nguyen a montré son inféodation à l’idéologie dominante. »
Ben oui. Faut croire que c'est l'idéologie qui fait vendre. C'est ptet parce qu'il ya sûrement plein d'argent à gagner parmi les dominants. Ou que ca rend riche et célèbre de dire qu'on a ces idées là.
- « Celle de l’auto-censure, quand elle dit: « On doit faire attention à ce que l’on dit ». Émilie ne pense pas: elle répète. »
Ben oui. Elle a peur de trop en faire et de lancer le parti intergenre (ou transgenre) des anti-sexistes sans s'en rendre compte. Alors elle fait gaffe!
- « On pourrait habiller tous les présentateurs et toutes les présentatrices de JT de la même manière: un bleu de travail à la Mao et une coiffure très courte de garçon. On ne les distinguerait plus. Tous pareils et le sexisme sera éradiqué. »
Alors, CA, c'est une super idée pour faire des économies, surtout des économies d'énergie, pour éviter d'user les piles de la télécommande de la TéVé, même si pour changer de chaine il faut cliquer sur le bouton de l'écran du PC. Tous déguisés en schtroumpfs et Emilie en schoumpfette.
- « Titanic »
- « D’ailleurs Émilie Tran Nguyen devrait balayer devant sa porte: pourquoi son maquillage? Pourquoi ces cheveux longs si féminins? »
Ptet parce que c'est qu'elle y croit pas trop au féminisme. Ptet parce qu'après avoir vu Titanic, elle préfère se mélanger avec les pafémninistes.
- « Elle alimente elle-même ce qu’elle critique. »
Ben oui. Ya une jolie expression en anglais qui dit ... "On est ce qu'on mange".
http://doctorwellgood.com/healthy-eating/we-are-what-we-eat.html
Elle critique parce qu'elle aime. Je veux dire, elle aime assez pour connaître, et elle connaît assez pour trouver des différences, et pour faire des différences, et pour pouvoir dire les différences qu'elle aime, et les différences qu'elle aime pas, dans ce qu'elle aime.
C'est comme les pommes. On peut aimer les pommes, mais on aime pas forcément les peites graines à l'intérieur. C'est pas de la critique d'expert, c'est de la critique d'amoûûr pour les pommes.
- « Elle reste très formatée jolie présentatrice et elle endosse ce rôle librement. »
Oui. Moi aussi j'aime beaucoup son format, mais surtout ses formes, et surtout ses formes libres de devant. J'aimerai bien pourvoir aimer ses formes du dos mais on les voit pas parce qu'on dirait qu'elle s'est auto-censurée.
- « La cohérence n’habite pas le camp du Bien. »
Ben non. Mais c'est normal, ses formes du dos et ses formes de devant ne sont pas à la même hauteur. Mais je ne suis pas sûr que ça gagnerait en "Bien" si la hauteur de ses formes était plus cohérente, ou si la forme de ses formes était plus cohérente, surtout à l'image que je me fais de ses formes du dos et de devant, et surtout à l'image que je me fais de bonnes formes, comme je les aime bien. Ptet qu'en lui demandant de prendre une bonne pose, ou en penchant un peu la tête, on pourrait vérifier ...
- « Mais voyons de plus près la question du sexisme, à partir d’un exemple mondialement connu: le naufrage du Titanic. »
Oui. C'est un très bon exemple, puisque tout le monde connaît encore vraiment très bien Céline.
- « Pour son voyage inaugural le paquebot transportait 2’224 personnes. »
En anglais, "voyage inaugural" se dit "maiden voyage". Ca veut dire le voyage virginal. Ca a dû être une sacrée fête. ;-) ;-)
- « le naufrage ... ces chiffres. ... lecture sociologique de la société. »
- « Qui fut majoritairement sauvé? Les passagers en première classe.»
Faut croire alors que c'est parce qu'ils ont été démocratiquement élus par leur sauveur, le peuple du Titanic.
- « Aurait-on choisi de sauver d’abord les plus riches? »
Est-ce que c'est important pour la démonstration de la conclusion que vous allez faire ?
- « Mais il y a mieux et l’on en vient au sexisme. »
Ah ben non. C'était donc pas important
- « les hommes furent beaucoup plus nombreux à mourrir que les femmes et les enfants. »
Les enfants ? Un troisième sexe ?
- « 20% des hommes furent sauvés, contre 74% de femmes et 52% d’enfants. »
- « Première remarque: on a préféré sauver des femmes plutôt que des enfants. »
Ben oui, Dieu est ainsi. La chance. Pour pas trop se poser de question et pour faire vite dans ces moments difficiles, une façon de régler ce genre de problèmes, c'est à coup de dés.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Probabilit%C3%A9s_des_d%C3%A9s_en_jeu_de_r%C3%B4le#/media/File:Probabilite_nd6_fonction_masse.svg
Voyons, empiriquement (les dés de Dieu sont très vieux), avec 2 dés, pour les hommes, qu'est-ce qui donne 20% de tirage ? Ben voila, si en lançant deux dés, on obtient "2" (3%) ou "7" (17%), ça fait 20% de probabilité, donc de chance, Dieu il sauve un homme.
Sauver un enfant, c'est 52% de probabilité, donc il faut des tirages qui ajoutés ensemble font 52%. Ainsi, si on obtient "5" (12%), "6" (14%), "8" (14%), ou "9" (12%), ce qui fait un total de 52%, et parce que Dieu aime bien les chtizenfants et les zèbres et les singes et les lions, je rajoute le "12" qui offre 3% de chance supplémentaire au Titanic de résister au déluge, ce qui fait 55% au total.
Et les tirages restants, ça sauve une femme, si elles en ont envie bien sûr, parce qu'il n'y a rien de plus difficile que de sauver une femme qui ne veut absolument pas croire qu'elle doit être sauvée.
- « Deuxième remarque: comment justifier le nombre de morts masculines (80%) comparé à celui des femmes (25,65%)? »
Euh ... voyons. Donc il y aurait 2 sortes de mort différentes ... la mort masculine et la mort féminine ? Et bien sûr la mort enfantine ? Comme la mode ?
Est-ce toujours à cause des formes de devant et de derrière, qui auraient pu contribuer à la création des rayons pour hommes, pour femmes, et pour enfants ?
- « Il n’y a qu’une seule explication: on a délibérément choisi de sacrifier les hommes parce qu’ils sont hommes. »
...
..o
o.o
o.O
O.O
.?.
+.+
Mince alors! Mais qui a fait ça ? Qui a sacrifié les hommes ?
- « Mais jamais personne n’a évoqué cette question, »
Ben non. C'est terrible. Mais ça fait une excellente démonstration de lecture sociologique et scientologique.
- « qui montre pourtant qu’au nom de « Les femmes et les enfants d’abord » on choisissait de sacrifier les hommes. »
Quand on pense qu'à l'époque où les femmes n'avaient même pas le droit de vote ! Déjà tout ce pouvoir !
- « Donc, chère Émilie, les hommes sont régulièrement victimes de sexisme dans notre société, »
...
0.0
?.?
#.#
Mais si le mot "sexisme" est un mot féministe comme l'indique l'Académie Française, est-ce que ça ne fait pas des hommes victimes de sexisme ... des féministes, ... aussi ????
- « probablement davantage que les femmes, mais on ne le voit pas, ou l’on s’en fiche. »
Pourtant les hommes font tout pour montrer que eux ils en ont un, et pas les femmes.
Mais ptet que j'ai une explication. Comme je l'ai expliqué plus haut avec le certificat de l'Académie Française, ptet ben que c'est ignoré parce que le mot "sexiste" c'est un mot féministe, fait exprès pour désigner les hommes, parce que les hommes en ont un gros qu'ils aiment bien montrer, et que les femmes en ont un qu'on ne voit pas, ou ptet même qu'elle n'en ont pas.
Alors y'a que les féministes qui en parlent, et quand les autres parlent de sexisme, on croit alors qu'ils sont féministes, alors que ce qu'ils veulent dire c'est qu'ils sont paféministes. C'est pour ça que les paféministes doivent trouver un mot nouveau spécialement pour parler du sexisme inversé, ou si vous préférez, le sexisme à l'envers, pour pas confondre avec le sexisme féministe.
- « Sauf que les hommes n’ont pas la culture de la victime. »
Ben non. Ils souffrent en silence eux, surtout les paféministes, vu que les féministes n'arrêtent jamais de se plaindre de sexisme. Mais ce que j'ai pas compris, c'est quelle culture les hommes ont alors ? Est-ce la culture du coupable ? Ou la culture de l'innocent ? Ou la culture du cépamoi ? Ou la culture du cépa-a-moi ? Bref, encore une autre question que personne n'a jamais évoquée, mais ptet une bonne idée pour un prochain billet ?
- « Ils assument que les femmes doivent être protégées en premier pour la survie de l’espèce. C’est comme ça. C’est ce qui les a fait accepter de se sacrifier à la guerre »
C'est très beau ça, le sacrifice. C'est ptet alors parce qu'ils ont alors la culture de l'Assomption.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Assomption_de_Marie
- « Alors, Émilie jolie, je vous suggère de laisser de côté votre discours anti-sexiste si convenu et bien dans les rails. »
Bon, ben là, je suis un peu perdu. Emilie ... elle est sexiste ?... ou elle est anti-sexiste ?????
- « Si vous voulez vraiment militer dans le détestable camp du Bien convenu, il faut plus que des paroles. Il faut des actes. »
Bon ben, reste plus à Emilie qu'à grimper le mat du Titanic et couler avec pour montrer qu'elle est ni sexiste, ni anti-sexiste, et qu'elle a le bon nombre de nouilles qu'il faut au bon endroit, ni une de plus, ni une de moins, et de la bonne taille.
La discussion sur l'importance de la beauté, la jeunesse et de l'habillement des femmes dans les médias attire toujours mon attention.
Je ne suis pas sûre que l'aspect androgyne ou la coupe-garçon soient les vraies alternatives à jeune et jolie. On pourrait favoriser l'expérience, la qualité journalistique, malgré une certaine banalité, physique,l'âge, ou le télévisuellement très incorrect sur-poids.
Quelles sont les options possibles, pour ne pas tomber dans le pur décoratif ?
Lorsqu'on choisit une femme pour le job de présentatrice du journal télévisé, ou autre, le physique est-il primordial ? Je crois qu'en France, c'est le cas.
Il me semble qu'à la Télévision suisse romande, les présentatrices sont jeunes, mais pas formatées.
En France, faut-il être jeune et jolie, comme Emilie Tran Ngyen, ou alors jolie si âgée, comme Claire Chazal, ou peut-on être âgée et pas très jolie, comme .... - qui déjà ? Et puis, C. Chazal n'est même plus là. Une belle exception : la femme qui présentait souvent Soir 3, qui a un visage très atypique et une présence très forte, Patricia Loison. (Elle a quitté son job, pour suivre son mari, nommé à un poste intéressant au Japon.)
Et il y Elise Lucet ! Forte personnalité.
Que dire des hommes à ce poste ? Oui, ils sont toujours habillées pareil, certains ont des drôles de têtes, d'autres sont jeunes et beaux. Il me semble que l'éventail du possible est plus large. Yves Calvi ou David Pujadas ne sont pas ce que l'on appellerait des "beaux gosses", mais on leur reconnaît des qualités.
Les grandes vedettes peuvent être âgées et avoir leurs émissions, qui s'adressent probablement à un public âgé (Patrick Sébastien, Michel Drucker, William Leymergie, Jean-Pierre Foucault), mais je suis en panne pour trouver une femme âgée, qui aurait son émission.
Je ne comparerais pas le Titanic, dont le naufrage date d'une centaine d'années avec le PAF. Les deux choses sont de nature trop différente.
Je dirais que les hommes sont sacrifiés dans notre société, le jour, où ils ne seront plus majoritairement aux postes qui comptent dans la politique, l'industrie, le monde économique en général et aussi dans les médias. (N.B. : j'apprécie tous les hommes compétents, drôles et créatifs et ne leur dispute nullement leur poste acquis grâce à leurs qualités incontestables, mais avoue ne pas les percevoir d'abord comme des hommes, juste comme des personnes convaincantes)
Il est plus intéressant de comparer les télévisions des différents pays entre eux, à l'heure actuelle. Arriver à faire l'inventaire des intervenants selon la classe d'âge et le sexe pourrait révéler des tendances marquantes.
Je ne regarde pas assez souvent la BBC, la télé suisse-alémanique ou la ZDF, pour pouvoir livrer des statistiques vraiment fiables, mais il me semble que les femmes y sont moins obligatoirement jeunes et jolies. Et qu'il y a plus d'hommes âgés.
JC: j'adore!
" - « Émilie Tran Nguyen a montré son inféodation à l’idéologie dominante. »
Ben oui. Faut croire que c'est l'idéologie qui fait vendre. C'est ptet parce qu'il ya sûrement plein d'argent à gagner parmi les dominants. Ou que ca rend riche et célèbre de dire qu'on a ces idées là."
En fait, les femmes du Titanic, elle étaient aussi inféodées à l'idéologie dominante et c'est ce qui explique que nombre d'entre elles ont été sauvées. Ben oui, quand on les hommes leur ont dit de monter dans les canots de sauvetage elles ont bêtement obéi. Alors que des hommes pour certains qui croient tout savoir mieux que les autres ont refusé d'y monter.
En fait c'est le sexisme des hommes qui a sauvé les femmes et les enfants: "Les femmes et les enfants d'abord!"
Mais, mais, mais... mais attention! Piège! Mythe! Fausse route. Lire attentivement:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_femmes_et_les_enfants_d%27abord
Qui fout par terre toute la démonstration à base titanesque. Merci Smith! Be British!
"- « Aurait-on choisi de sauver d’abord les plus riches? »"
Choisi? Dans la panique? On a fait un tri? On a demandé à chacun sa fortune avant de le faire monter dans le canot de sauvetage?
En fait seulement une question de topographie titanesque. Un pont, deux ponts, trois ponts...
« En fait c'est le sexisme des hommes qui a sauvé les femmes et les enfants: "Les femmes et les enfants d'abord!" ... Mais, mais, mais... mais attention! Piège! Mythe! Fausse route. Lire attentivement: » (Charles)
Une bien jolie perle, Monsieur Charles !
Chuck,
Vous cherchez la petite bête. Ok. « Contre » s’entend bien comme une opposition dans un exemple binaire. Vous pouvez contester ce propos, mais je peine à voir clair dans votre intervention.
La définition du cnrtl.fr est plus intéressante. Elle date environ de 1948. Son premier usage dans le discours féministe fut en 1968. Soit une période fortement influencée par le discours féministe sur les hommes.
Le concept a évolué, et d’accusations à l’encontre des hommes (accusations figurant dans la parenthèse de la définition cnrtl) on est passé à une définition plus complète, moins orientée. Le sexisme est l’attitude générale, elle est divisée en groupes: misogynie, misandrie. Le terme sexisme peut donc être utilisé indifféremment de qui l’on parle, femmes ou hommes. Contrairement à vos propos la définition existe, puisqu’elle figure dans le cnrtl et ailleurs. Je ne comprends pas vos propos!
Émile Servan-Schreiber est plus clair sur le sexisme. Cette définition n’a pas eu beaucoup d’échos parce que contraire à la doxa. La victimisation féministe était en route et il fallait remplir le panier de la ménagère féministe d’arguments, fussent-.ils en partie abusivement utilisés:
« Attitude hostile à l’égard des personnes du sexe opposé (Le Sexisme in Le Provençal, 6 mars 1965, p. 16.) ».
Un site féministe en dit plus:
https://cursives.hypotheses.org/428
De Caroline Bird, « On Being Born Female »:
« Le sexisme consiste à juger les gens en fonction de leur sexe quand le sexe n’a aucune importance. Sexisme est destiné à rimer avec racisme. Tous deux ont été utilisés pour conserver le pouvoir dans les mots de ceux qui l’ont déjà. Les femmes sont des sexistes [sic] aussi souvent souvent que les hommes. »
… quand le sexe n’a aucune importance. Il faut croire qu’il en a une en terme d’image sur le petit écran. Je ne comprends pas vraiment ce qui dérange madame Tran Nguyen: elle-même joue de son féminin à l’écran, comme le montre cette petite vidéo où son décolleté laisse largement apparaître ce qui fait penser à un soutien-gorge.
http://www.closermag.fr/video/12-13-national-emilie-tran-nguyen-devoile-son-decollete-a-l-antenne-video-655010
Choisir une femme pour vendre dans une boutique de lingerie féminine serait-il du sexisme?
Il me semble que vous vous compliquiez la vie avec votre « pose ». Une pose est un temps d’arrêt dans une activité, donc une cessation d’une activité, ou une posture physique plutôt immobile en vue d’être captée par un objectif photo. Une attitude dans le contexte où vous le mentionnez est une posture mentale, soit un ensemble de tenants qui conduisent à un aboutissant donné, pas une pose immobile. Je préfère utiliser donc le terme de posture, plus large et plus dynamique, que le mot pose que vous proposez et qui ferait du sujet un/une potiche.
Ce qui me fait me questionner sur votre image de la femme et me permet de vous rappeler au passage que, non, les femmes ne m’embêtent pas. Pas la peine de vous décarcasser pour y trouver une raison qui n’existe pas. Ma critique va au féminisme. Il peut aussi arriver que je sois critique sur tel ou tel comportement réputé plutôt féminin, comme je le suis sur certains comportements masculins.
Pour le reste, y compris pour la tentative très hasardeuse d’étude de probabilités, je laisse.
Charles,
démonte en apparence seulement.
L’étude suédoise?
L’injonction « Les femmes et les enfants d’abord » remonte aux Lumières. Ce code de conduite était tacite et respecté ou non.
Sur le nombre de décès dans les naufrages étudiés dans cette étude:
« de façon générale, 37,4% des hommes naufragés ont survécu tandis que le score n'atteint que 26,7% pour les femmes. »
Ce qui invaliderait la démonstration. Or on ne sait pas si cette règle de civilité et de sacrifice masculin était en vigueur dans toutes les compagnies. Le monde maritime a été longtemps un univers masculin (pas pour cause de misogynie). L’étude ne cite que des chiffres, elle n’en élabore pas le contexte.
Par ailleurs, ce sont les membres d’équipages –principalement des hommes – qui semblent survivre en plus grand nombre.
D’autre part cette injonction est dans la logique du rôle traditionnel des hommes: défendre et protéger le clan et la famille. Les hommes qui mourraient à la guerre ne le faisaient pas de gaité de coeur, j’imagine, mais par conviction pour certains, par contrainte pour d’autres. Le but était le même: par leur force physique plus importante et par le fait qu’ils ne portent pas d’enfants, le sacrifice des hommes était destiné à protéger.
De même ce sont les hommes qui endossaient les travaux pénibles (encore aujourd’hui largement). Par exemple au XIXe siècle il a été interdit aux femmes de travailler dans les mines, et seuls les hommes s’y tuaient, par explosion ou par maladie. Quel serait le but de cette distinction « sexiste » sinon de protéger les femmes plus que les hommes? (À raison à mon avis).
Les hommes étaient choisis parce qu’ils étaient des hommes, donc déterminés par leur sexe.
"démonte en apparence seulement."
Démontre chiffres à l'appui que le Titanic est une exception. Vous ne voulez pas l'admettre, soit! Vous vous jugez.
"L’étude suédoise?"
Faut-il vous mâcher le travail?
http://www.uu.se/press/nyheter/artikel/?id=1774&area=2%2C6%2C10%2C12%2C16&typ=artikel&lang=sv
Pas cap de trouver l'étude originale?!
"L’injonction « Les femmes et les enfants d’abord » remonte aux Lumières."
Référence?
"Ce code de conduite était tacite et respecté ou non."
Cela ne veut rien dire.
"Sur le nombre de décès dans les naufrages étudiés dans cette étude:
« de façon générale, 37,4% des hommes naufragés ont survécu tandis que le score n'atteint que 26,7% pour les femmes. »
Ce qui invaliderait la démonstration. Or on ne sait pas si cette règle de civilité et de sacrifice masculin était en vigueur dans toutes les compagnies."
"On" ne sait pas... VOUS ne savez pas. En fait VOUS n'avez aucune idée. C'est ce qui se passe quand on a à faire à un mythe. Et qu'on voudrait faire croire que c'est la réalité.
Oui, votre démonstration est invalidée. Vous avez choisi une exception due à Smith et aussi à un malentendu.
"Le monde maritime a été longtemps un univers masculin (pas pour cause de misogynie)."
http://www.lepoint.fr/societe/violences-contre-les-femmes-dans-l-armee-confessions-d-une-ex-officier-de-marine-16-03-2014-1801576_23.php
"L’étude ne cite que des chiffres, elle n’en élabore pas le contexte."
Vous l'avez lue?
"Par ailleurs, ce sont les membres d’équipages –principalement des hommes – qui semblent survivre en plus grand nombre."
Et alors? Le capitaine et les membres d'équipage d'abord!
"D’autre part cette injonction est dans la logique du rôle traditionnel des hommes: défendre et protéger le clan et la famille. Les hommes qui mourraient à la guerre ne le faisaient pas de gaité de coeur, j’imagine, mais par conviction pour certains, par contrainte pour d’autres. Le but était le même: par leur force physique plus importante et par le fait qu’ils ne portent pas d’enfants, le sacrifice des hommes était destiné à protéger."
Hors sujet. Puisque que ce sont les femmes qui sont sacrifiées à deux exceptions près.
"De même ce sont les hommes qui endossaient les travaux pénibles (encore aujourd’hui largement). Par exemple au XIXe siècle il a été interdit aux femmes de travailler dans les mines, et seuls les hommes s’y tuaient, par explosion ou par maladie. Quel serait le but de cette distinction « sexiste » sinon de protéger les femmes plus que les hommes? (À raison à mon avis)."
Hors sujet. Puisque que ce sont les femmes qui sont sacrifiées à deux exceptions près.
"Les hommes étaient choisis parce qu’ils étaient des hommes, donc déterminés par leur sexe."
Tautologie. Cela ne veut rien dire.
Exception, oui, mais qui a valeur de symbole. On a ici la concrétisation d'une idée qui a fait son chemin, une idée généralement admise et qui semble questionner personne. Elle s'est développée dans un contexte plus global que la seule marine.
J'ai lu la version anglaise de l'étude, je peux m'être trompé car mon anglais a des limites.
Rappeler les mines n'est pas hors sujet. C'est le même mouvement d'idées qui a prévalu.
Le lien vers la marine française ne montre pas une généralité. Est-ce que les plus de 31'000 femmes engagées dans l'armée française tiennent le même discours?
Nier le sacrifice masculin, en particulier en temps de guerre ou dans certaines conditions, est un déni de réalité.
Une étude américaine confirme mon propos. Présentée par une féministe évolutionniste, Peggy Sastre, elle relate trois expériences montrant plus d'empressement et de "normalité" à sacrifier des hommes que des femmes:
www.slate.fr/story/119665/femmes-enfants-abord
Monsieur Charles,
Avant que vous ne vous lanciez dans une entreprise risquée visant à expliquer la différence entre la théroie et la pratique ...
https://www.youtube.com/watch?v=viaDa43WiLc
... pensez à tous ces privilèges que nous risquons de perdre si notre secret venait à être dévoilé ...
Richard Feynman: La Science "Culte de l'avion cargo"
http://www.raymondcatteau.com/ref/annexes/18-avioncargo
Et comme prétexte pour aller profiter ce weekend des rayons du soleil d'automne, assis sur un banc, et remettre quelques pendules à l'heure au milieu d'une déclinaison de couleurs que nous offrent les feuilles ...
Faussement vrai et vraiment faux, La logique au quotidien
http://www.ppur.org/produit/12/9782889140206/Faussement%20vrai%20et%20vraiment%20faux%20
Cher JC,
Excellents, j'adore toujours! Des risques?! Oui, diable, mais vivons donc dangereusement!
Excellents liens, disais-je, mais peut-être trop subtils pour certaines personnes?
Alors je risque de mon côté aussi:
"Exception, oui, mais qui a valeur de symbole."
Ah bon, et vous avez décidé ça tout seul? Au nom de qui ou de quoi?
Une exception ne peut pas être un symbole. Un symbole évoque une généralité, pas une exception.
"Nier le sacrifice masculin, en particulier en temps de guerre ou dans certaines conditions, est un déni de réalité."
Le déni de réalité consiste à parler de "sacrifice". Le déni de réalité consiste à tirer d'une exception une généralité. Et pourquoi "sacrifice" au lieu de solidarité? Par sexisme sans doute. Cf. définition aimablement fournie pas JC. En ce qui concerne la guerre, voici un dicton qui n'est pas un mythe: la guerre ce sont des gens qui se connaissent et ne se tuent pas et des gens qui ne se connaissent pas et se tuent. Hors cas de légitime défense, il faut être un sacré imbécile pour obéir à des gens qui décident d'entrer en guerre sans que leur pays ait été attaqué. Une sorte de sélection naturelle. Vous aurez juste réussi à démontrer que les hommes sont plus stupides que les femmes (avec de célèbres exceptions hélas!).
http://www.dailymotion.com/video/xmvzel_le-deserteur-d-apres-boris-vian_creation
"On a ici la concrétisation d'une idée qui a fait son chemin, une idée généralement admise et qui semble questionner personne [sic]."
Concrétisation: non pas, les ordres d'UN capitaine, sa morale, son idée, sa volonté. Et les ordres ont été pour partie mal exécutés.
Idée admise par qui? Une idée fausse donc. Qui n'est qu'un mythe. Une fumisterie quoi.
"Elle s'est développée dans un contexte plus global que la seule marine."
Vous n'apportez aucun argument dans ce sens, aucune référence. Vous ne précisez pas non plus quel contexte.
"Une étude américaine confirme mon propos. Présentée par une féministe évolutionniste, Peggy Sastre, elle relate trois expériences montrant plus d'empressement et de "normalité" à sacrifier des hommes que des femmes:"
Je crois que JC vous a magistralement répondu sur ce point.
Pour le dire autrement, vous confondez virtualité et réalité. Nous sommes toujours dans le cadre du mythe. Aucune influence quand il y a passage à l'acte. Vœux pieux. Comme une prière adressée à une idole.
De plus vous semblez avoir sauté le dernier paragraphe de votre article en lien.
Dommage.
Cher JC,
Avez-vous vu, notre cher Singh a fermé le débat abruptement en concluant par des insultes? Quel démocrate! Enfin le sujet reviendra sur le tapis d'ici le 27 novembre.
Vous pouvez l'appeler Johann!
- « Avez-vous vu, notre cher Singh a fermé le débat abruptement en concluant par des insultes »
Des insultes, dites-vous Monsieur Charles ?
Mais, pas du tout !
A voir l'altitude et la vitesse à laquelle Monsieur Singh a survolé le sujet, tout ce que j'ai entendu c'est ... "Bonjour ! Ouplalalala ! Excusez le dérangement. Je me suis gouré. Il fait beau hein ? C'est très vivifiant cette petite pluie chez vous, j'aime beaucoup ! Au revoir !"
Voyez ? Que des politesses !
Il me semble que l'enquête Australienne d'après la présentatrice c'était plus les femmes qui critiquaient son choix vestimentaire. Une remarque déplacée mais de la crier au scandale.
Quant au Titanic comme d'autre exemple il faut placer tout avec l'histoire les progrès industriels, la différence notamment physique, médical.
"Il n’y a qu’une seule explication: on a délibérément choisi de sacrifier les hommes parce qu’ils sont hommes..."
Maintenant avec les règles de société contraintes de mixités, quotas sexués, on confond égalité et mixité on veut gommer ou diminuer les différences et imposer des normes féminines et/ou féministes ces changements se font sous le couvert de l'égalité.
Un article récent assez gentil mais pour une fois que l'on prend un peu la défense des hommes :
http://www.huffingtonpost.fr/2013/02/18/inegalites-hommes-femmes-les-hommes-aussi-victimes-de-sexisme/
LOLLLLL Chuck-Chuck, très "disert" là :))))))))
""Par contre" ? "Contre" ? Comme le match PSG contre l'OM ?"
Kesako Chuck-Chuck? Vous, le roi de la recherche des mots "chuter" sur un adverbe et le mettre "contre" le mur... oubliant (sciemment:)) la préposition "Par".... Ohhhhhhhhhhh
:-p
"Voyez ? Que des politesses !"
Ahhh, comment ai-je pu me gourer à ce point!
Cher hommelibre,
- « Vous cherchez la petite bête. Ok. « Contre » s’entend bien comme une opposition dans un exemple binaire. Vous pouvez contester ce propos, mais je peine à voir clair dans votre intervention. »
Du tout, du tout ! Je ne le conteste point. J'ai juste fait un peu le ménage dans le nom des opposants pour bien comprendre qui jouait contre qui. C'est comme quand je devais régler la télé noir-et-blanc, quand j'avais une télé, quand les deux équipes qui jouait avaient toutes les deux décidé de porter des maillots clairs, ou des maillots sombres, en même temps, vu qu'à l'époque toutes les équipes devaient porter des shorts blancs. C'est tout.
Vraiment désolé de vous avoir causé tant d'émoi.
- « La définition du cnrtl.fr est plus intéressante. Elle date environ de 1948. »
Oui. Vous avez vu la définition ? "on pourrait appeler sexisme ce qui se rattache à la dyade des types vivants" !
"pourrait" ... c'est du conditionnel ça, donc c'est pas encore vraiment certain. Et puis c'est écrit par un "J.Guitton.". Alors j'ai cherché sur le google d'internet, et j'ai trouvé un "Essai sur l'amoûûr" par un "Jean Guitton", philosophe français, et j'ai même trouvé une photo de lui ...
http://quotesgram.com/img/jean-guitton-quotes/1932519/
... mais avec un chapeau pareil, c'est sûrement un philosophe féministe.
Par contre, y'a un mot que je vois pour la première fois ... "dyade". ça vous dit quelque chose ?
http://cnrtl.fr/definition/dyade
---
DYADE, subst. fém.
A.− Réunion, groupe de deux éléments solidaires.
1. PHILOS. Réunion de deux principes qui se complètent.
---
"Réunion", ... "solidaires". ... Ca joue pas. D'habitude, le "sexisme" c'est la séparation des sexes, pas la "réunion". Y'a sûrement quelque chose que j'ai pas compris. Vaut meux pas insister.
- « Son premier usage dans le discours féministe fut en 1968. Soit une période fortement influencée par le discours féministe sur les hommes. »
Oui. 1965 pour être précis, dans le discours "Le Sexisme à la provençale" du féministe français Emile Servan-Schreiber, le papa de JJSS (Jean-Jacques Servan-Schreiber), et beau-père de l'anti-féministe (tendence hoministe ? Ou anti-gay ?) Françoise Giroud.
http://francoisegiroud.fr/archives/les-voiles-flasques-du-f%C3%A9minisme
- « Le concept a évolué, ... Le sexisme est l’attitude générale, elle est divisée en groupes: misogynie, misandrie. »
Oui, c'est ce que disait Jean Guitton ... "Réunion, groupe de deux éléments solidaires".
- « Le terme sexisme peut donc être utilisé indifféremment de qui l’on parle, femmes ou hommes. Contrairement à vos propos la définition existe, puisqu’elle figure dans le cnrtl et ailleurs. Je ne comprends pas vos propos! »
Oui, vous avez raison. La définition existe bien. Donc, le terme a évolué. J'en étais resté à ce que disait le féministe Jean Guitton. J'aurai dû faire attention au "pourrait", parce qu'il en était pas certain. Avec Emile Servan-Schreiber, par contre, là on est sûr.
- « Émile Servan-Schreiber est plus clair sur le sexisme. Cette définition n’a pas eu beaucoup d’échos parce que contraire à la doxa. »
Contraire à la doxa ... vous voulez dire la doxa féministe ? Il est pas féministe Emile Servan-Schreiber ? Pourquoi est-ce qu'il serait contre la doxa féministe s'il est lui-même féministe ?
- « La victimisation féministe était en route et il fallait remplir le panier de la ménagère féministe d’arguments, fussent-.ils en partie abusivement utilisés: »
Vous voulez dire que les arguments de Emile Servan-Schreiber c'était des faux arguments pour que les féministes les récupèrent à leur compte pour faire de la victimisation ?
- « Choisir une femme pour vendre dans une boutique de lingerie féminine serait-il du sexisme? »
Euh, ... non. Moi j'appellerai ça plutôt du sex-appeal hoministe si c'est politique. Ou du sex-appeal lesbien, si c'est gay. Ou de la publicité, ou du mannequinage, ou du bon management si c'est pour l'argent. Par contre en sociologie, j'ai un doute. De la sexologie ?
- « Il me semble que vous vous compliquiez la vie avec votre « pose ». Une pose est un temps d’arrêt dans une activité, donc une cessation d’une activité, ou une posture physique plutôt immobile en vue d’être captée par un objectif photo. »
Vous êtes sûr ? Parce que le dico dit ...
http://cnrtl.fr/definition/pose
http://cnrtl.fr/definition/pause
Et si c'est la même chose, normalement, dans les synonymes de "pose" on devrait trouver "pause" ...
http://cnrtl.fr/synonymie/pose
... et vice versa ...
http://cnrtl.fr/synonymie/pause
... mais j'ai comme une doute parce que comme synonyme de "pause", y'a "repos". Alors ptet qu'ils voulaient dire "re-pose" et qu'ils ont oublié le "e" à la fin ? Qui sait ?
@ Chuck:
– Guitton n’a pas donné pas de définition tranchée parce que le mot était encore au début de son existence, et son contenu sujet à débat, déjà. E- Servan-Schreiber n’avait pas besoin d’être féministe ou anti-féministe pour énoncer sa proposition de définition, elle tombe de fait en opposition avec l’usage que commençait à en faire les cheffes féministes. Cette proposition était la plus sensée à mon point de vue et la victimisation féministe a fait valoriser l’idée qu’un seul sexe était coupable, et un seul victime. Pratique le manichéisme, il n’use pas les neurones…
– Désolé pour « pose » qui a glissé comme un lézard sur mon clavier, discret et plus rapide que mes yeux. L’amusant de l’homonymie était que la prise en photo d’une pose est liée à une immobilité, soit une pause…
@ Charles:
Un élément, un événement ou une personne devient symbole si c’est le cas pour au moins une personne. Il devient symbole collectif si d’autres partagent cette vision, ce qui est le cas ici.
Oui je décide tout seul et si d’autres s’y retrouvent ils peuvent endosser et reprendre à leur compte mon affirmation. Cela pose problème? « Au nom de qui ou de quoi? »: existe-t-il un bureau de validation des symboles? Non, il n’y a pas d’autorité qui décrète qu’un symbole est recevable ou non. C’est l’usage et les circonstances qui font le symbole.
L’exception n’empêche pas un événement de devenir un symbole. Elle n’est pas que livrée à elle-même, coupée de racines ou de liens non immédiatement visibles. Elle est aussi signe d’autre chose. Elle souligne en creux un aspect autre qu’elle-même. En l’occurrence l’exception du Titanic révèle un processus de pensée déjà à l’oeuvre ailleurs, processus qui aboutit à une différenciation des sexes selon la pénibilité ou la dangerosité de l’activité envisagée.
Sur le sacrifice, je profite de préciser qu’il n’a pas toujours été fait de gaité de coeur – du moins je l’imagine. La défense du clan s’est muée en obligation de servir une patrie pour des raisons parfois moins reluisantes que la seule défense des siens. Votre développement sur la guerre rejoint l’allégorie de l’écrivain Jean Giono dans son livre « Le grand troupeau ». Je partage en partie cette vision de la guerre moderne et le rapport à l’autorité qui lui est associée. Sur le fond il reste que les hommes ont été assignés à la guerre parce qu’ils sont hommes – et ce n’est pas une tautologie. Ils se sont ou ont été sacrifiés.
Les ordres d’un capitaine, mal exécutés: qu’il y ait eu du désordre nul n’en doute. Dans un tel moment la panique et les réflexes individuels de survie peuvent prendre le pas sur un code de civilités. Il y a eu cependant une application partielle de l’injonction « femmes et enfants d’abord » sur le navire en perdition.
La notion de sacrifice de l’homme était élevée au rang de vertu chez les japonais par exemple, et le seul passager japonais survivant du naufrage, Masabuni Hosono, fut méprisé et donné en contre-exemple parce qu’il ne s’était pas sacrifié.
Je n’ai pas sauté la fin de l’article que j’ai mis en lien précédemment puisque c’est justement l’objet de ce débat. Cette fin n’apporte d'ailleurs rien que nous ne sachions déjà, contrairement aux expériences réalisées, par-dessus lesquelles vous sautez à pieds joints.
Comme d'ailleurs dans beaucoup de mouvement extrémiste, dans lequel je ne vous identifie pas, vous prenez un exemple pour appuyer votre thèse, alors que les contrexemples sont beaucoup plus nombreux.
Or ce n'est pas un ou deux exemples qui donne une vision honnête à une réalité.
Les faits d'inégalité contre les femmes sont de loin beaucoup importants que contre les hommes.
Vous allez toujours trouver un exemple de "discriminations" contre les hommes, mais en densité, rien de comparable à celles que subissent les femmes.
Sur le sacrifice des hommes à la guerre :
Je pense que c'est vrai : on a sacrifié des millions d'hommes à travers les âges pour des causes diverses, mais c'étaient au fond toujours des luttes de pouvoir, des tentatives d'agrandissements de territoires et d'accès à des richesses. Ce n'était pas un sacrifice gratuit ou juste sexiste.
Mais qui était à l'origine de ces luttes de pouvoir et qui a réussi à obtenir d'envoyer des hommes à la mort ? D'autres hommes, bien sûr.
Ainsi, la situation de sacrifice n'est pas en premier lieu dû à un sexisme venant des femmes, c'est bien du pragmatisme venant des hommes eux-mêmes. Ils ont cherché les combattants les plus efficaces, mais aussi les plus corvéables, c'est à dire les pauvres ou ceux qu'ils ont pu soumettre auparavant. Et ensuite, il y a eu le service militaire national.
Oui, les hommes ont été choisis parce qu'ils étaient des hommes. La guerre d'autrefois nécessitait avant tout de la force et de la résistance physique, que ce soit chez les Incas, les Romains, les Papous, les Européens ou les Chinois.
Avant de nommer ça du sexisme, je dirais que c'est du bon sens ( si on considère que la guerre est un mal nécessaire et qu'il faut la faire, ce qui était bien le cas et l'est encore ...).
Je continue à penser que le lien entre Emilie T.N. et le Titanic est ténu.Le sexisme d'aujourd'hui, dans la vie professionnelle et médiatique est d'un tout autre ordre que les situations de guerre ou de naufrages du siècle dernier.
@ Charles:
Un élément, un événement ou une personne devient symbole si c’est le cas pour au moins une personne. Il devient symbole collectif si d’autres partagent cette vision, ce qui est le cas ici.
Oui je décide tout seul et si d’autres s’y retrouvent ils peuvent endosser et reprendre à leur compte mon affirmation. Cela pose problème? « Au nom de qui ou de quoi? »: existe-t-il un bureau de validation des symboles? Non, il n’y a pas d’autorité qui décrète qu’un symbole est recevable ou non. C’est l’usage et les circonstances qui font le symbole.
L’exception n’empêche pas un événement de devenir un symbole. Elle n’est pas que livrée à elle-même, coupée de racines ou de liens non immédiatement visibles. Elle est aussi signe d’autre chose. Elle souligne en creux un aspect autre qu’elle-même. En l’occurrence l’exception du Titanic révèle un processus de pensée déjà à l’oeuvre ailleurs, processus qui aboutit à une différenciation des sexes selon la pénibilité ou la dangerosité de l’activité envisagée.
Sur le sacrifice, je profite de préciser qu’il n’a pas toujours été fait de gaité de coeur – du moins je l’imagine. La défense du clan s’est muée en obligation de servir une patrie pour des raisons parfois moins reluisantes que la seule défense des siens. Votre développement sur la guerre rejoint l’allégorie de l’écrivain Jean Giono dans son livre « Le grand troupeau ». Je partage en partie cette vision de la guerre moderne et le rapport à l’autorité qui lui est associée. Sur le fond il reste que les hommes ont été assignés à la guerre parce qu’ils sont hommes – et ce n’est pas une tautologie. Ils se sont ou ont été sacrifiés.
Les ordres d’un capitaine, mal exécutés: qu’il y ait eu du désordre nul n’en doute. Dans un tel moment la panique et les réflexes individuels de survie peuvent prendre le pas sur un code de civilités. Il y a eu cependant une application partielle de l’injonction « femmes et enfants d’abord » sur le navire en perdition.
La notion de sacrifice de l’homme était élevée au rang de vertu chez les japonais par exemple, et le seul passager japonais survivant du naufrage, Masabuni Hosono, fut méprisé et donné en contre-exemple parce qu’il ne s’était pas sacrifié.
http://www.etaletaculture.fr/histoire/a-bord-du-titanic-quand-le-destin-joue-des-tours-a-ce-pauvre-masabumi-hosono/
Je n’ai pas sauté la fin de l’article que j’ai mis en lien précédemment puisque c’est justement l’objet de ce débat. Cette fin n’apporte d'ailleurs rien que nous ne sachions déjà, contrairement aux expériences réalisées, par-dessus lesquelles vous sautez à pieds joints.
@ Charles:
Un élément, un événement ou une personne devient symbole si c’est le cas pour au moins une personne. Il devient symbole collectif si d’autres partagent cette vision, ce qui est le cas ici.
Oui je décide tout seul et si d’autres s’y retrouvent ils peuvent endosser et reprendre à leur compte mon affirmation. Cela pose problème? « Au nom de qui ou de quoi? »: existe-t-il un bureau de validation des symboles? Non, il n’y a pas d’autorité qui décrète qu’un symbole est recevable ou non. C’est l’usage et les circonstances qui font le symbole.
L’exception n’empêche pas un événement de devenir un symbole. Elle n’est pas que livrée à elle-même, coupée de racines ou de liens non immédiatement visibles. Elle est aussi signe d’autre chose. Elle souligne en creux un aspect autre qu’elle-même. En l’occurrence l’exception du Titanic révèle un processus de pensée déjà à l’oeuvre ailleurs, processus qui aboutit à une différenciation des sexes selon la pénibilité ou la dangerosité de l’activité envisagée.
Sur le sacrifice, je profite de préciser qu’il n’a pas toujours été fait de gaité de coeur – du moins je l’imagine. La défense du clan s’est muée en obligation de servir une patrie pour des raisons parfois moins reluisantes que la seule défense des siens. Votre développement sur la guerre rejoint l’allégorie de l’écrivain Jean Giono dans son livre « Le grand troupeau ». Je partage en partie cette vision de la guerre moderne et le rapport à l’autorité qui lui est associée. Sur le fond il reste que les hommes ont été assignés à la guerre parce qu’ils sont hommes – et ce n’est pas une tautologie. Ils se sont ou ont été sacrifiés.
Les ordres d’un capitaine, mal exécutés: qu’il y ait eu du désordre nul n’en doute. Dans un tel moment la panique et les réflexes individuels de survie peuvent prendre le pas sur un code de civilités. Il y a eu cependant une application partielle de l’injonction « femmes et enfants d’abord » sur le navire en perdition.
La notion de sacrifice de l’homme était élevée au rang de vertu chez les japonais par exemple, et le seul passager japonais survivant du naufrage, Masabuni Hosono, fut méprisé et donné en contre-exemple parce qu’il ne s’était pas sacrifié.
www.etaletaculture.fr/histoire/a-bord-du-titanic-quand-le-destin-joue-des-tours-a-ce-pauvre-masabumi-hosono/
Je n’ai pas sauté la fin de l’article que j’ai mis en lien précédemment puisque c’est justement l’objet de ce débat. Cette fin n’apporte d'ailleurs rien que nous ne sachions déjà, contrairement aux expériences réalisées, par-dessus lesquelles vous sautez à pieds joints.
@ Charles:
Un élément, un événement ou une personne devient symbole si c’est le cas pour au moins une personne. Il devient symbole collectif si d’autres partagent cette vision, ce qui est le cas ici.
Oui je décide tout seul et si d’autres s’y retrouvent ils peuvent endosser et reprendre à leur compte mon affirmation. Cela pose problème? « Au nom de qui ou de quoi? »: existe-t-il un bureau de validation des symboles? Non, il n’y a pas d’autorité qui décrète qu’un symbole est recevable ou non. C’est l’usage et les circonstances qui font le symbole.
L’exception n’empêche pas un événement de devenir un symbole. Elle n’est pas que livrée à elle-même, coupée de racines ou de liens non immédiatement visibles. Elle est aussi signe d’autre chose. Elle souligne en creux un aspect autre qu’elle-même. En l’occurrence l’exception du Titanic révèle un processus de pensée déjà à l’oeuvre ailleurs, processus qui aboutit à une différenciation des sexes selon la pénibilité ou la dangerosité de l’activité envisagée.
Sur le sacrifice, je profite de préciser qu’il n’a pas toujours été fait de gaité de coeur – du moins je l’imagine. La défense du clan s’est muée en obligation de servir une patrie pour des raisons parfois moins reluisantes que la seule défense des siens. Votre développement sur la guerre rejoint l’allégorie de l’écrivain Jean Giono dans son livre « Le grand troupeau ». Je partage en partie cette vision de la guerre moderne et le rapport à l’autorité qui lui est associée. Sur le fond il reste que les hommes ont été assignés à la guerre parce qu’ils sont hommes – et ce n’est pas une tautologie. Ils se sont ou ont été sacrifiés.
Les ordres d’un capitaine, mal exécutés: qu’il y ait eu du désordre nul n’en doute. Dans un tel moment la panique et les réflexes individuels de survie peuvent prendre le pas sur un code de civilités. Il y a eu cependant une application partielle de l’injonction « femmes et enfants d’abord » sur le navire en perdition.
La notion de sacrifice de l’homme était élevée au rang de vertu chez les japonais par exemple, et le seul passager japonais survivant du naufrage, Masabuni Hosono, fut méprisé et donné en contre-exemple parce qu’il ne s’était pas sacrifié.
www.etaletaculture.fr/histoire/a-bord-du-titanic-quand-le-destin-joue-des-tours-a-ce-pauvre-masabumi-hosono/
Je n’ai pas sauté la fin de l’article que j’ai mis en lien précédemment puisque c’est justement l’objet de ce débat. Cette fin n’apporte d'ailleurs rien que nous ne sachions déjà, contrairement aux expériences réalisées, par-dessus lesquelles vous sautez à pieds joints.
@ motus
"Les faits d'inégalité contre les femmes sont de loin beaucoup importants que contre les hommes."
Ah bon première nouvelle, citez les vos exemples qui sont sois disant si nombreux.
@ Calendula
" La guerre d'autrefois nécessitait avant tout de la force et de la résistance physique"
la guerre d'aujourd'hui aussi, les guerres ne se gagnent pas à coup de missiles et de drones mais sur le terrain.
"Cela pose problème?"
Oui et non, dans la mesure où vous pro-poser votre idéologie misogyne à tous ceux qui vous lisent et que vous ne vous renouvelez pas, ni n'évoluez sur ce sujet. Et je dirais même: bien au contraire. C'est à vous de voir.
Dans ce cas, je pourrais dire que votre blog est le symbole d'une pensée misogyne et donc sexiste. Ridicule, n'est-ce pas?
"Il y a eu cependant une application partielle de l’injonction « femmes et enfants d’abord » sur le navire en perdition."
Partielle? En quoi y a-t-il eu une application partielle des ordres du capitaine? Il y a eu malentendu ce qui n'a rien à voir avec une application partielle. L'application a été au-delà de ce qui avait été ordonné. Plus maximaliste en fait. Renseignez-vous pour une fois.
"Cette fin n’apporte d'ailleurs rien que nous ne sachions déjà,"
Mais que vous persistez à nier avec constance.
"contrairement aux expériences réalisées, par-dessus lesquelles vous sautez à pieds joints."
Je ne saute pas à pieds joints. Pourquoi faites-vous semblant de ne pas comprendre? J'ai traité ces "expériences" ici (en parlant des liens fournis par JC):
"Excellents liens, disais-je, mais peut-être trop subtils pour certaines personnes?"
Vraiment trop subtils dirait-on.
Et ici:
"Je crois que JC vous a magistralement répondu sur ce point.
Pour le dire autrement, vous confondez virtualité et réalité. Nous sommes toujours dans le cadre du mythe. Aucune influence quand il y a passage à l'acte. Vœux pieux. Comme une prière adressée à une idole."
Je constate surtout qu'il a fallu qu'on vous sorte l'étude sur les naufrages alors que vous étiez bloqué sur l'exception du Titanic.
Alors je vous propose une petite "expérience" à mon tour: vous êtes au volant d'un car (c'est hélas d'actualité récente) devenu fou, avec le compteur bloqué à une vitesse importante. Vous ne pouvez que choisir soit d'aller tout droit et de tuer un homme soit d'obliquer légèrement à droite et de tuer cinq femmes. Que choisissez-vous?
Cher hommelibre,
- « Pratique le manichéisme »
Eh ben ... pourquoi pas ?
De quoi s'agit-il ?
http://cnrtl.fr/definition/manich%C3%A9isme
---
RELIG., PHILOS Doctrine religieuse conçue par Mani, fondée sur la coexistence et l'antagonisme de deux principes cosmiques égaux et éternels: le bien et le mal; conception qui admet le dualisme antagoniste d'un principe du bien et d'un principe du mal.
PSYCH. Manichéisme délirant. Délire décrit par Dide et Guiraud, dans lequel le malade voit le monde divisé en deux fractions qui s'affrontent à son sujet et assiste à cet affrontement sans y participer (d'apr. Pel. Psych. 1976).
---
Ah ben oui. Ah ben effectivement.
Ca explique pas mal de choses.
Mais je peux pas.
Je peux pas parce que c'est incompatible avec ma nature, ma nature profonde, parce que moi je pratique déjà ... la _différenciation_ ...
http://cnrtl.fr/definition/diff%C3%A9renciation
... pour faire la différence entre ... le "vrai", ... le "faux", ... le "c'est pas important", ... et le "ça dépend".
Et pour se rappeller des différences qu'on peut percevoir, parce que c'est difficile de les voir ou de les sentir, ... et ensuite difficile de les décrire, ... pour pouvoir les écrire, ... pour pouvoir les transmettre aux autres, pour qu'ils puissent faire eux-mêmes les mêmes différences, ... et pour pouvoir s'en rappeller 10 ans plus tard, ... après que tellement de choses auront changé, ... surtout ce qu'on se souvient encore 10 ans après, ... surtout ce qu'on sait de la nature, ... surtout ce qu'on croit savoir de la nature, ... surtout ce qu'on croit savoir de la nature qui n'est plus vrai après 10 ans, ... surtout ce qu'on sait des autres, ... surtout ce qu'on sait des autres qui n'est plus vrai, ... surtout ce qu'on croit savoir des autres, ... surtout ce qu'on croit que les autres savent, ... surtout ce qu'on croit que les autres savent encore après 10 ans, et ainsi de suite, ... bref, ... je pratique aussi la ... _désambiguïsation_ ...
1. (Linguistique) Action de désambiguïser ou résultat de cette action.
( https://fr.wiktionary.org/wiki/d%C3%A9sambigu%C3%AFsation )
... Ca vient de ... _désambiguïser_ ...
1. Clarifier (ce qui était auparavant ambigu).
( https://fr.wiktionary.org/wiki/d%C3%A9sambigu%C3%AFser )
... C'est l'inverse de ... _ambiguïser_ ...
1. Rendre ambigu
Synonymes
. compliquer
. confusionner
( https://fr.wiktionary.org/wiki/ambigu%C3%AFser )
... Ca vient de ... _ambigü_ ... oups ... je veux dire ... _ambigu_ ...
1. Qui peut être compris dans deux sens.
. Réponse ambiguë.
. Paroles ambiguës.
. Parler en termes ambigus.
. Des signes ambigus.
. Des preuves ambiguës.
. Les oracles étaient souvent ambigus.
(Par extension) Qui, par manque de précision, peut désigner plusieurs choses.
( https://fr.wiktionary.org/wiki/ambigu )
Ou, si vous préférez votre dico préféré ...
http://cnrtl.fr/definition/ambigu
Mais là, y'a plein plein plein de sens différents pour le mot "ambigu", alors pour avoir des bonnes chances que vous comprenez ce que je veux dire ... ben ... je vais le préciser, c'est-à-dire ... faire ce que je crois savoir bien faire ... c'est-a-dire ... faire une petite différence (ou une grande différence, mais là ça dépend pas de moi, à cause de la théorie du Chaos), entre essayer d'être bien compris et essayer d'être mal compris ...
AMBIGU, UË, adj. et subst. masc.
I.− Emploi adj. Dont le caractère n'est pas nettement tranché; flou, équivoque.
A.− Dont la nature ou la signification sont difficiles à préciser.
1. [En parlant d'un texte, d'une phrase] Susceptible de recevoir plusieurs interprétations :
o 1. 1602. Le vendeur est tenu d'expliquer clairement ce à quoi il s'oblige. Tout pacte obscur ou ambigu s'interprète contre le vendeur. Code civil,1804, p. 296.
o 2. Quand les mots se mettent à enfler, quand leur sens devient ambigu, incertain et que le vocabulaire se charge de flou, d'obscurité et de néant péremptoire, il n'y a plus de recours pour l'esprit. M. Aymé, Le Confort intellectuel,1949, p. 41.
− LOG. Proposition ambiguë. ,,Dont les significations ne sont pas clairement aperçues.`` (Piguet 1960).
Donc, puisque l'on est dans un grand marché des idées, ou tout le monde vient pour vendre et acheter des idées, en échange de clics de boutons de souris (la monnaie des Cyber-Zétas-Unis d'Internet), pour être certain que la communication se passe bien etre les vendeurs et les acheteurs d'idées, il faut faire un pacte, ou si vous préférez un contrat.
Et si le contrat n'est pas clair, eh ben ... c'est la faute du vendeur et la punition c'est de trouver les mots pour être plus clair. Après, si le vendeur décide que c'est trop compliqué de vendre à quelqu'un des idées à moitié cuites, ou des idées compliquées difficiles à expliquer, il peut toujours essayer de les vendre à quelqu'un d'autre, ou de refaire une fournée d'idées faites et cuites différemment, s'il a personne d'autre à qui vendre ses idées que personne n'achète.
C'est le principe de la libre communication, encore connue sous la nom de "libre circulation des idées", une circulation très chère parce que très demandée, parce que très rare dans un monde où tout le monde essaie de vendre des bonnes raisons à tout le monde, pour faire dépenser de l'argent aux autres, ou pour faire travailler les autres, ou pour faire faire aux autres des choses qu'on veut pas faire soi-même, pour ses bonnes ou mauvaises raisons à soi (qui sont très souvent différentes des bonnes et mauvaises raisons à eux, parce qu'on est pas dans leur tête).
Le problème ensuite, c'est quand les choses ne sont pas vraiment ... ou "bien" ... ou "mal" ... parce que c'est pas vraiment important, parce que "bien" ou "mal", c'est vraiment que des idées, vu que ... ah que ... on est tous vraiment des passagers d'un grand bâteau, dérivant dans le cosmos depuis quelques millions d'années, ... tous embarqués par accident, donc de force, et que, ... ah que on sait absolument pas où on va, ... et que ah que on sait que personne y arrivera vivant, vu que son billet est bon pour 100 ans à tout casser, ... et que ah que il vaut vraiment mieux qu'on apprenne à apprécier ce voyage ensemble, ... et à passer le temps sagement, par exemple à rigoler, ... ou risquer d'être jeté vivant par dessus bord par d'autres passagers, si on confond pas avant la porte des toilettes avec la porte de débarquement rapide.
- « Désolé pour « pose » ... pause… »
Peuh, pensez donc, ne vous formalisez pas pour si peu ! Tout le monde a besoin d'une petite pause ... pour se demander ...
http://www.parismalanders.com/wp-content/uploads/2015/12/Der-Denker-Rodin-Museum-Paris.jpg
... "Mais pourquoi ... ?" ... ou ... "A quoi ça sert ?" ... ou ... "Et pourquoi pas ?" ... ou ... "Et si ... ?" ... ou ... "Pourquoi moi ?" ... ou ... "Quelle heure est-il ?"
Chuck, merci pour votre développement et les précisions sur votre analyse des infos. Je n'ai pas plus à en dire.
De mon point de vue j'entends l'intervention de la journaliste comme l'écho d'un discours plus général, surtout dans la mesure où elle ne parlait pas de son cas personnel mais d'une sorte de généralité.
Charles, vous m'inventez des intentions que je n'ai pas et un discours que je ne tiens pas.
Mais si ça vous amuse de lire de travers, allez-y, taxez-moi de misogynie. Ah, ah, ah. Je me demande si vous ne savez pas lire ou si vous le faites exprès.
Bloqué sur l'exception du Titanic? Elle est exemplaire, et entre dans une perpective plus générale. Peut-être les reproches de lâcheté adressés aux hommes survivants d'autres naufrages et n'ayant pas tenté de sauver les passagères femmes a-t-il poussé vers cette injonction.
Partielle: j'ai bien lu et je maintiens.
@ Motus:
Il y a beaucoup d'autres exemples, j'en ai régulièrement documenté sur ce blog. Mais je comprends à vous lire que d'avoir insisté sur l'exemple très célèbre du Titanic prend plus de proportions que sur d'autres sujets.
Il y a des contre-exemples, oui. Il est aujourd'hui difficile de vouloir rendre un compte précis de la question, les deux sexes pris en compte. Le discours habituel ne mentionne que l'aspect misogyne, et l'aspect misandre est en général écarté. Il en résulte une lecture biaisée des choses. Si j'insiste sur cela c'est surtout pour tenter de réduire un peu ce biais.
Je pourrais mentionner de manière générale toutes les accusations, les chiffres invérifiables, les études à la méthodologie discutable, l'a-priori dans la grille d'analyse, bref tout le discours accablant sur les hommes qui est en soi un exemple inouï de sexisme misandre. Pouvoir tenir le discours féministe sur les hommes au point d'agressivité et de biais où il en est sans que l'on ne s'en inquiéter est signe de la violence de ce sexisme.
Que l'on plaigne les femmes à longueur de journée et que l'on ne voie pas que le choix de mettre les hommes à la guerre était de tous temps une discrimination, montre que la grille de lecture n'est pas correcte.
Sur la notion même de discrimination je souhaite qu'elle soit précise et utilisée à bon escient. Le système qui a longtemps prévalu de répartition des tâches n'était pas une discrimination, puisque c'était la norme. Dans ce système beaucoup de choses étaient interdites aux hommes comme aux femmes. Mais je n'y vois pas de discrimination au sens actuel. On ne peut pas juger le passé à l'aune du présent, pas plus qu'on ne peut rendre les lois rétroactives, ni critiquer les chars égyptiens pour avoir été montés avec des roues en bois plutôt que des pneus en caoutchouc.
Je suis d'accord quand Calendula écrit que le lien entre la journaliste et le Titanic est ténu, parce que l'on n'imagine pas que "le maître désigné, le bourreau, le terroriste conjugal" (l'homme) puisse être lui aussi, parfois, une victime.
Concernant Emilie T.N. je trouve plutôt amusant de l'entendre parler comme elle le fait, alors que visiblement elle soigne bien son image et que visiblement elle fait déjà partie de celles qui vont trouver une bonne place. Comme souvent les plus âpres aux reproches sont déjà dans de bonnes situations.
@hommelibre,
"Comme souvent les plus âpres aux reproches sont déjà dans de bonnes situations."
J'aimerais rebondir sur cette phrase, qui est drôlement intéressante dans ce contexte.
La journaliste Emilie Tran Ngyen est effectivement parfaitement formatée pour décrocher la timbale du job de présentatrice du journal télévisé. Cela n'implique pas forcément, qu'elle soit vraiment très intelligente ou capable de formuler des opinions pertinentes ou originales.
Ou formulé autrement : elle a probablement dévoilé un certain conformisme et n'a pas su formuler une éventuelle critique sociétale d'une façon plus subtile. En ayant un regard distancié sur son propre cas.
Par ailleurs, que dirions-nous, si une femme peu favorisée par la nature avait l'opportunité de s'exprimer dans les médias pour dire : "Je n'ai pas été choisie pour le job, parce que je ne suis pas assez belle ." ?
On la trouverait ridicule et on soupçonnerait, qu'elle n'était de toute façon pas qualifiée et qu'elle est mauvaise perdante.
Une belle femme est à priori mieux placée pour parler de ce problème médiatique, mais encore faut-il qu'elle y ait réfléchi un peu et qu'elle soit capable d'une certaine solidarité.
Quant à savoir, s'il faut remonter jusqu'au Titanic pour trouver un bon exemple de victimisation / sacrifice d'hommes ... J'espère qu'il y en a de plus récentes et plus proches de notre vie quotidienne.
Dans la discussion, qui a suivi dans l'espace-commentaires, l'exemple des guerres et des autres naufrages ont été amenés. Ils sont incontestables, puisque factuels, et surtout en ce qui concerne la guerre.
Mais la compétition entre hommes et femmes pour les jobs prestigieux, pour les positions dominantes ou pour la prise en compte dans la politique familiale (p.ex. en cas de divorce), et cela dans la société contemporaine, me semble se placer sur un autre terrain que la guerre ou un naufrage en haute mer.
C'est là, qu'il faut voir s'il y a sacrifice et surtout sacrifice systématique.
Comme vous, je pense qu'il ne faut pas se répandre sur le passé et déplorer à l'infini des faits, sur lesquels on n'a plus aucune emprise. Sans remonter jusqu'aux Égyptiens ! Si le sauvetage, et avant ça, la construction-conception du Titanic se sont mal passés, c'est simplement trop tard pour punir les coupables.
Il faut essayer d'apprendre des erreurs et ne pas commettre à nouveau les mêmes.
Je me demande d'ailleurs, si l'épisode du Titanic n'a pas amené à de nouvelles réglementations. Sur les bateaux modernes, les dispositifs de sauvetage sont en principe assez performants, mais des cas ridicules comme le Costa Concordia existent malgré tout. Le capitaine s'est bien sauvé !
Je pense que votre billet pose une bonne question, au niveau médiatique : Qui voulons-nous voir à la télé ? Sommes-nous majoritairement prêts à sacrifier les vieux/vieilles et les pas beaux / pas belles ( avec l'option de la chirurgie esthétique comme "botte secrète" pour les deux cas) ?
Quant à la guerre, on a en partie répondu, en inventant une guerre si technologique, qu'on espère ne plus sacrifier d'hommes. Cela implique souvent la victimisation des civils, qui sont probablement souvent de tous âges et de tous sexes.
Calendula,
La question de l’image est primordiale à la TV. Et là on n’est pas tous ni toutes à la même enseigne. Si une personne moins bien dotée par la nature apparaît dans une chronique ou un reportage, et si elle dit des choses qui peuvent intéresser, cela va. Mais présenter un JT, soit être très présente à l’image, c’est autre chose.
Claire Chazal est une femme qui bonifie avec le temps. J’aime sa présence et son front obstiné (c’est un compliment ici), et son regard qui vient vous chercher pour vous parler directement. Par contre à la longue son style et son sourire s’usent (pour moi du moins). Le rôle de présentatrice est devenu, peut-être, trop étroit pour elle. En tous cas je ne vois ni son âge ni son look quand elle intervient.
Côté image je pense à Nicole Garcia. Pas journaliste mais personnage médiatique. Elle ne tente pas de cacher son âge, et je m’en fiche: sa parole est toujours captivante. Son visage aussi.
Un JT est un exercice particulier. On a affaire à des « présentateurs » autant que des journalistes, donc des éléments de vitrine. Ces présentateurs, femmes ou hommes, doivent être assez lisses pour pouvoir tout annoncer sans marquer l’info de leur propre vision (bien que cela arrive quand-même quand leur vision est celle de la majorité). L’image est importante pour garder le téléspectateur accroché. Pujadas, que vous citez, essaie d’être plus personnel, pas toujours avec bonheur à mon avis: je trouve ses questions plutôt fermées. Son physique peu glamour est en partie compensé par son style qu'il veut incisif. Calvi pose plus de questions ouvertes, et quand il commente il donne sa vision mais pour inviter les autres à donner la leur. Lui se fiche du look et c’est bien.
Des personnes physiquement désavantagées seront plus facilement discriminées dans une culture où l’image est devenue aussi puissante. La beauté physique a toujours été un critère dans les interactions entre femmes et hommes. Contre cela on ne peut rien, ou alors par forçage. Mais au naturel les humains sont très basiques: une femme aime mieux regarder les fesses moulées d’un homme de 30 ans que celles d’un homme de 70 ans, et un homme est attiré par les formes bien faites des femmes ainsi que l’éclat de la beauté. On doit aussi vivre avec cela – pas que cela mais aussi cela.
La télévision, et en général l’image, fonctionnent sur la séduction. Que ce soit par les animateurs-présentateurs, par les invités et invitées, par le décor, par le rythme accrocheur ou non. La télé ne peut échapper à la séduction – ou alors il faudrait une seule chaîne, d’État, je vous passe les détails… :-)
À la RTS en effet la question de la séduction est moins aigüe. Tant mieux. N’empêche que Jennifer Covo, Mamarbachi et d’autres ne sont pas des thons…
Je reviens sur le personnage d’Émilie. Dans une interview ETN s’est montrée directement inspirée de la PDG de France Télévision, Delphine Ernotte. Celle qui a explicitement désigné les hommes blancs de plus de 50 ans comme une catégorie à remplacer par plus jeune, plus femme, plus toutes origines.
www.programme.tv/news/interviews/154814-emilie-tran-nguyen-france-3-la-lessiveuse-des-chaines-info-je-connais/
ETN est donc dans la ligne de la patronne et relaie son discours: « J’ai en tête la phrase de Delphine Ernotte sur les ‘hommes blancs de plus de 50 ans’. C’est un rééquilibrage nécessaire ! » Elle fait du racisme de genre et de couleur sans état d’âme, couverte par les propos de sa patronne, et se plaint ensuite de sexisme. Encore une qui marche sur la tête. Comment de tels propos peuvent-ils passer en France?
Sur le fond je partage votre affirmation: « …il faut voir s'il y a sacrifice et surtout sacrifice systématique. » Ce qui implique d’en finir avec des cas individuels et du ressenti de chacune ou chacun.
J’ai lu une info brève ce matin:
http://fr.canoe.ca/artdevivre/styledevie/nouvelles/archives/2016/10/20161025-155953.html?utm_medium=cxense&utm_source=journaldemontreal.com&utm_campaign=reco#cxrecs_s
Une jeune femme avait une trop forte poitrine pour que l’on puisse refermer la barre de sécurité. Elle a dû sortir du manège. Ses propos selon le média:
«Cela a été très humiliant de rebrousser chemin en passant devant tout le monde. Ceci a gâché ma journée et je n'ai même pas été remboursée».
Très humiliant? Pourquoi? C’est elle qui rend l’incident humiliant. Elle pourrait en rire, ou sortir du manège le torse en avant, fière de sa poitrine. Ou simplement assumer. Non, il faut qu’elle en fasse un fromage, se victimise et passe dans les médias!
Le mot « discrimination » n’est pas évoqué mais on n’en est pas loin dans l’esprit. Pourtant on s’en fout se sa poitrine et du fait qu’elle ne puisse pas rester sur le manège. C’est un non-événement. On ne va pas faire une loi pour modifier les systèmes de sécurité des manèges juste pour elle et quelques-une avec une très forte poitrine… C’est valable pour les très petits, les très grands, les très gros, etc. On ne va pas faire un système par personne. C’est à nous de nous adapter et parfois d’accepter de renoncer, ou de n’être pas pris quelque part, et ce n’est pas forcément une discrimination. De plus une part de discrimination me paraît justifiée: je reprends l’exemple de la vendeuse en lingerie féminine, qui est rarement un vendeur…
Cher hommelinre,
- « La question de l’image est primordiale à la TV. »
Ah ben ! Ca c'est intéressant. Et pourquoi cela ? A quoi cela sert-il, et surtout ... A QUI ... cela sert-il ?
D'ailleurs qu'elle est la différence avec les videos youtube ? Ou est-ce que la TéVé et youtube, c'est pas la même chose ?
@hommelibre,
On a compris, que ETN n'est pas ( encore) une personnalité marquante, ni très originale, ni courageuse.
La question concernant le projet de se passer des hommes de 50 ans et plus sur la télé publique française sera resté dans les tiroirs. A part Julien Lepers, je crois que personne n'a encore été remplacé. Comment remplacer Patrick Sébastien, Michel Drucker ou William Leymergie ? Les téléspectateurs âgés ont un poids certain et ce serait une levée de boucliers, si ces hommes étaient congédiés contre leur gré.
Même Laurent Ruquier fait partie de cette catégorie ! ;-)))
Là, la compétence a vraiment son importance, ces vieux animateurs, entre autres, ont prouvé leur capacité à fidéliser leur public. Et cela malgré les théories de la nouvelle directrice.
Je trouve qu'il faut toujours vérifier quelle est la réalité, pour comprendre ce qui est du bla-bla et ce qui porte vraiment.
Les médias nous abreuvent de non-nouvelles, comme celles de la trop forte poitrine de la miss au Canada. Elle a eu ses trois minutes de gloire et de fausse honte. En réalité, elle est devenue célèbre et c'est tout ce qui compte. Sans cette histoire, elle serait restée bêtement anonyme et aux temps de Kim Kardashian, avoir une trop forte poitrine n'est pas toujours honteux ;-))))
La taille du cerveau n'étant pas concluante, on n'en parle pas très souvent ...
Calendula: MDR !!!
- « Comment remplacer Patrick Sébastien, Michel Drucker ou William Leymergie ? Les téléspectateurs âgés ont un poids certain et ce serait une levée de boucliers, si ces hommes étaient congédiés contre leur gré. »
Tout droit frais sorti de la chaîne du four ... la dernière version 2.0 de la nouvelle société de consommation.
C'est une révolte ? - Non, Sire c'est une révolution !
rotofolol
"Charles, vous m'inventez des intentions que je n'ai pas et un discours que je ne tiens pas.
Mais si ça vous amuse de lire de travers, allez-y, taxez-moi de misogynie. Ah, ah, ah. Je me demande si vous ne savez pas lire ou si vous le faites exprès."
Il n'y a aucun argument dans cette tirade.
"Bloqué sur l'exception du Titanic? Elle est exemplaire, et entre dans une perpective plus générale."
En quoi une exception peut-elle être "exemplaire", du moment qu'elle ne se reproduit pas, qu'elle n'est pas imitée? Vous n'avez pas peur des contradictions. Peut-être avez-vous besoin d'une explication du sens des mots? Et une exception ne débouche pas sur une généralité ou un "perspective plus générale", puisqu'elle est ... _ une exception _. Vous instrumentalisez un cas unique dans le cadre de votre idéologie misogyne.
"Peut-être les reproches de lâcheté adressés aux hommes survivants d'autres naufrages et n'ayant pas tenté de sauver les passagères femmes a-t-il poussé vers cette injonction."
Propos gratuits, non fondés, non référencés, petben, petben, petben...
Propos typiques visant à justifier une idéologie préconçue en dehors des faits.
"Partielle: j'ai bien lu et je maintiens."
Et je maintiens que vous avez tort sur ce point très précis.
@ Calendula
"Quant à la guerre, on a en partie répondu, en inventant une guerre si technologique, qu'on espère ne plus sacrifier d'hommes"
l'inconvénient, c'est que ça ne fonctionne pas.
http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2015/04/leffondrement-invisible.html
Le deuxième axe d’effort, lié au premier, a été tactique. La base australienne de Nui Dat, pourtant en secteur difficile, a été la seule grande base australienne a n’avoir jamais été attaquée par le Viet-Cong ou l’armée nord-vietnamienne. Les Australiens avaient décidé de porter le combat sur le terrain de leurs adversaires et d’y être supérieurs à eux. Pendant son tour d’un an, les unités d’infanterie australiennes étaient engagées en moyenne 314 jours sur le terrain contre 240 pour les Américains, pour y mener le plus souvent des embuscades de nuit de section, voire de compagnie. Certains soldats en feront ainsi plus de 200. La taille de la force est alors généralement suffisante pour vaincre l’ennemi sans avoir à faire appel systématiquement aux appuis et ce d’autant que dans 84 % des cas, ce sont les Australiens qui ont l’initiative des premiers tirs, ce qui offre presque toujours un avantage décisif. Dans la bataille de Long Tan le 18 août 1966, 18 soldats Australiens sont tués pour 245 Viet-Cong dans un pur combat d’infanterie à l’arme légère.
Tout cela sous-entendait bien sûr un entraînement préalable très poussé au combat d’infanterie, en tout cas très supérieur à celui des fantassins américaines qui, eux, n’avaient l’initiative sur l’ennemi que dans 12 % des cas. Les Américains compensaient cette infériorité par des moyens d’appuis considérables. Pour autant, un fantassin américain avaient 3 % de « chances » d’être tué au cours de son tour (324 au total) contre 2,25 % pour un Australien, bien moins bien dotée en équipements modernes. Significativement, les engins et mines, terreur du soldat américain, ne touchaient guère les Australiens (aucune perte par ce type d’engins en 1967 et 1968 par exemple) qui dominaient le terrain, surtout de nuit, avec leur infanterie légère.
@ Charles
"Propos typiques visant à justifier une idéologie préconçue en dehors des faits."
idéologie préconçue ah bon où ça je vois pas.
"Je pourrais mentionner de manière générale toutes les accusations, les chiffres invérifiables, les études à la méthodologie discutable, l'a-priori dans la grille d'analyse, bref tout le discours accablant sur les hommes qui est en soi un exemple inouï de sexisme misandre. Pouvoir tenir le discours féministe sur les hommes au point d'agressivité et de biais où il en est sans que l'on ne s'en inquiéter est signe de la violence de ce sexisme."
la réalité c'est quand même ça !!!
http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?article365
Une rancune mesquine et hargneuse contre les hommes a été l’une des caractéristiques les plus désagréables et injustes du féminisme de la deuxième et de la troisième vague. Les fautes, les défauts et les faiblesses des hommes ont été saisis et décuplés par d’affreux actes d’accusation. Des professeurs idéologues dans nos grandes universités endoctrinent des étudiants de premier cycle aisément impressionnables par des théories négligeant les faits, arguant que le genre était une fiction oppressive et arbitraire dénuée de fondement biologique.
Paglia n’a pas seulement défendu les hommes, elle a aussi livré une défense rare du libre marché et de ses avantages pour le beau sexe. Selon ses propres termes :
L’histoire doit être perçue clairement et équitablement : les traditions obstructives ne provenaient pas de la haine ou de l’asservissement des femmes par les hommes, mais de la division naturelle du travail qui s’est développée pendant des milliers d’années au cours de la période agraire. Celle-ci a immensément bénéficié et protégé les femmes, leur permettant de rester au foyer pour s’occuper des nourrissons et des enfants sans défense. Au cours du siècle dernier, les appareils susceptibles d’épargner du travail, inventés par les hommes et répartis par le capitalisme, ont libéré les femmes des corvées quotidiennes
@ Motus
http://la-cause-des-hommes.com/spip.php?article331
Charles:
Il n’y a aucun argument à fournir. Je le dis et c’est ainsi, parce que je suis mieux placé que vous pour parler de moi. Devrais-je me justifier devant vous? Non. Il vous suffit de me lire attentivement. Et puis vous-même posez une affirmation me concernant, sans aucun argument, et pourtant vous me demandez d’en fournir en réponse. C’est l’hôpital qui se moque de la charité.
Sur l’exemplarité de cette exception, le cas unique s’inscrit dans une perspective plus large, je maintiens. Vous êtes libre de ne pas prendre mon affirmation, nous en resterons donc là sur ce point.
Point 3: « Deux années plus tard, alors que le SS Artic sombre près de Terre-Neuve, une panique totale s’empare des passagers de ce navire américain. Les survivants, tous masculins, sont traités de lâches par la presse pour n’avoir sauvé ni femmes ni enfants. Le blason américain est redoré en 1857, quand l’équipage et les passagers masculins du SS Central America font embarquer au péril de leur vie les femmes et les enfants sur les chaloupes de sauvetage. Les journaux encensent ces chercheurs d’or qui ont sacrifié leur toute nouvelle fortune et leur vie dans un ultime acte chevaleresque. L’image du commandant William Lewis Herndon fumant calmement son cigare alors qu’il sombre avec son navire est devenu le symbole de la bravoure américaine en mer. »
http://www.slate.fr/story/48889/costa-concordia-femmes-enfants-commandant
Point 4: je maintiens. Un officier a appliqué cette règle, parce qu’elle était dans l’air du temps, sans quoi il n’avait pas de raison de le faire. Même une éventuelle mauvaise interprétation d'un ordre fait conclure que cette injonction était parmi celles que l'on pouvait entendre.
Constat: nous savons que nous sommes en désaccord.
@ motus
"Vous allez toujours trouver un exemple de "discriminations" contre les hommes, mais en densité, rien de comparable à celles que subissent les femmes"
en densité.
Ah oui le supposé plafond de verre. euh voir à ce qui est arrivé à celle qui a voulu dénoncer cette fumisterie.
31 juillet : CHEZ PUBLICIS, NE PAS CROIRE A LA NECESSITE DE LA PARITE SEXUEE EST UNE FAUTE PROFESSIONNELLE GRAVE !
http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/07/31/un-dirigeant-de-publicis-mis-en-conge-pour-des-propos-sexistes_4976677_3234.html
Kevin Roberts, membre du Directoire de Publicis, a été mis en congé pour avoir émis un doute sur le bien-fondé de l’idéologie paritariste dans le secteur publicitaire.Le point de vue qu’il a développé sur les aspirations féminines (Leur ambition n’est pas verticale, c’est une ambition intrinsèque, circulaire, d’être heureuses) n’a pourtant rien de misogyne. On peut ne pas être d’accord, mais c’est un point de vue qui est développé dans le débat public depuis longtemps, par de nombreux sociologues, par exemple Suzan Pinker : http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php ?article312
Il consiste à dire que beaucoup de femmes (Roberts aurait dû dire "beaucoup" au lieu de parler des femmes en général, c’est plus proche de la réalité) donnent la préférence aux postes ou aux professions qui leur laissent du temps libre, en particulier pour le consacrer à leurs enfants, et corrélativement renoncent aux postes à haute responsabilité. Cela ne signifie en rien qu’elles ne sont pas capables d’assumer ces postes : cela signifie qu’elle font un autre choix, tout aussi respectable.
Rappelons que de nombreuses féministes se sont positionnées contre les quotas sexués, dont, ironie de l’affaire, Elisabeth Badinter, qui est l’une des principales actionnaires de Publicis : http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php ?article231
Après tout, il s’agit d’un débat de société comme un autre, et Roberts a le droit de donner son avis comme tout un chacun. De deux choses l’une : soit il s’agit d’un prétexte pour régler un conflit interne ; soit on mesure, une fois de plus, la formidable prégnance acquise par l’idéologie misandre, au point qu’une entreprise géante est amenée à marquer sa défiance par rapport à l’un de ses dirigeants, coupable de lui avoir opposé un désaccord.
Màj 3 août : DEMISSION forcée de Roberts, laquelle ne surprendra que ceux qui méconnaissent la force destructrice de l’idéologie misandre : une victime de plus à son actif ! http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2016/08/03/97002-20160803FILWWW00101-sexisme-kevin-roberts-demissionne-de-publicis.php
Dans cette affaire, le rôle de désinformation des médias francophones est fondamental. Dans les titres d’articles, une grosse majorité attribue à Roberts des "propos sexistes", et même un "interview sexiste". Ce qui donne au lecteur superficiel (espèce très répandue) l’impression que la démission est justifiée.
Ce qui est intéressant avec le cas publicis c'est quand un homme donne son avis et qui critique la parité et/ou une obligation féministe c'est du sexisme et contre les femmes. Cependant dans le cas de publicis comme dans d'autre entreprise il existe un réseau de femme :
VivaWomen!, le réseau des femmes du Groupe
Présent dans plus de 15 pays et plus de 25 villes, le réseau VivaWomen! est ouvert à toutes les femmes du Groupe sans distinction hiérarchique ou de métier. Seul réseau multi-agences international de Publicis Groupe, il fonctionne sur la base du volontariat. Il vise à accompagner l’évolution professionnelle et personnelle des femmes autour de 2 axes : l’évolution professionnelle (« career development ») et l’équilibre personnel intégré (« worklife integration »)
Pour obtenir de la mixité professionnel on mène des actions genré et de la discrimination masculine mais comme ça ont a de beaux tableaux "égalité", généralement avec ces réseaux s'accompagne d'objectif de recrutement, de nomination, visites d'entreprises, formation réservée aux femmes.
Voici quelques argumentaires "féderation de femme" :
Cet état de fait repose sur le présupposé suivant : lorsque l’on est un homme, on naît administrateur et lorsque l’on est une femme, il convient de travailler pour le devenir.
Une avancée majeure vers une société plus moderne et une économie plus performante en terme de point de croissance qui a valu à la loi d’être intégrée dans la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE), selon le modèle anglo-saxon.
Cette impulsion donnée par les femmes bouleversera, sans aucun doute les organisations et le management dans les entreprises. Car en relevant ce défi, les femmes administrateurs permettront aux sociétés d’atteindre plus facilement leurs objectifs de parité, facteur reconnu de croissance et de compétitivité.
Enfin, le troisième défi est celui de la valorisation de la compétence et du sérieux. Là encore, les femmes ont un rôle majeur à jouer car elles ont du talent. Elles étudient les dossiers, fouillent, cherchent… et trouvent. En se dotant de leurs nouveaux savoirs, de leur approche prudente des risques et de leur vision innovante, le conseil d’Administration gagnera en compétence
Quelques passages "guide sur la parité" :
La parité a pour objectif de parvenir à l’égalité réelle entre les femmes et les hommes, plus spécifiquement à l’égal accès aux responsabilités politiques, économiques et sociales. Elles n'ont pas peur des mots "égalité réelle" c'est de la représentation de sexe attention aux zones de conforts
Les discriminations envers les femmes, encouragées par les stéréotypes, sont également liées au rôle, socialement construit, de mère : la grossesse, les congés maternités et ensuite le manque de disponibilité pour les réunions tardives par exemple, sont autant de facteurs qui discriminent les femmes.
Cette affirmation est due aux stéréotypes de sexe. Il n’existe pas de qualités féminines ou masculines par essence.
La parité ne permettra pas une pratique différente du pouvoir parce qu’il sera en partie exercé par des femmes. En revanche, elle permet le renouvellement des « élites », ce qui peut favoriser le changement dans ces pratiques.
la parité est un outil autant qu’une fin visant le partage à égalité du pouvoir de représentation et de décision entre les femmes et les hommes. Elle est une exigence de justice et de démocratie
http://hommesociete.e-monsite.com/pages/economie/
http://hommesociete.e-monsite.com/pages/discrimination/page-20.html
Un budget de 26,9 millions d’€ pour 2016 à la fin "Donc des journées thématiques sont organisées en direction des jeunes filles scolarisées en Troisième ou en Seconde et pour celles scolarisées en Première S et Terminale S." c'est étonant comme des actions réservé aux filles et femme c'est égalité quand on parle pour les garçons et homme c'est aucune différence, machisme,... .
Pour l'armée la techonologie et un outil il existe plusieurs modèles d'armée pro comme milice mais avec la féminisation vous ne demandez pas les mêmes capacités physiques et notation à un homme qu'a une femme en plus comme chaque cible à féminiser ça s'accompagne d'objectif de femme.
http://www.martin-van-creveld.com/what-must-be-done/ c'est un des rares a critiquer le féministe forcément c'est polémique.
@ Lafaux
intéressant !
" Elle est une exigence de justice et de démocratie"
"leurs objectifs de parité, facteur reconnu de croissance et de compétitivité"
ah première nouvelle.
" liées au rôle, socialement construit, de mère "
ah parce que le rôle de mère serait socialement construit !!!
"Les discriminations envers les femmes, encouragées par les stéréotypes,"
ah parce que les femmes sont discriminées. pure affirmation gratuite.
"Enfin, le troisième défi est celui de la valorisation de la compétence et du sérieux. Là encore, les femmes ont un rôle majeur à jouer car elles ont du talent. Elles étudient les dossiers, fouillent, cherchent… et trouvent. En se dotant de leurs nouveaux savoirs, de leur approche prudente des risques et de leur vision innovante, le conseil d’Administration gagnera en compétence"
ah bon si les entreprises avaient tant que ça un gain en compétences en embauchant des femmes à la place des hommes elles l'aurait fait depuis longtemps.
ils ont embaucher des féministes radicales pour écrire ce ramassis de conneries où quoi, on comprends pourquoi ils ont viré Kevin Roberts, il constatait exactement le contraire.
@ Lafaux
" Il n’existe pas de qualités féminines ou masculines par essence"
par essence, les hommes et les femmes ont bel et bien des aptitudes différentes, affirmer le contraire, c'est du déni de réalité, aucune étude scientifique prouve que les hommes et les femmes soient identiques.
"Elles étudient les dossiers, fouillent, cherchent… et trouvent."
les femmes ne sont pas connues pour de grandes aptitudes à fouiller chercher trouver.
toutes les affirmations ci-dessus, sont issus des cerveaux dérangées de féministes radicales américaines, sans aucune base scientifique sérieuse.
@ Leclercq
Je suis bien d'accord avec vous après avoir lu ces deux documents le paradoxe c'est que c'est tout et son contraire ( Women be European Board Ready) il faut vendre ces affirmations pour imposer parité, quota sexué, domination masculine,... . Les moyens et méthodes pour y arriver sont contestables (discriminatoires, sexiste,...) . C'est le féministe qui fait les règles égalité il n'y a rien de structurer pour proposer autre chose ou contredire les règles féministes et défendre les hommes ou sensibiliser qui à un minimum de poids pour peser dans des négociations.
Il faut dire qu'il y a plus de 400 réseaux de femmes les grandes entreprises ont obligatoirement un réseau de femme sa plus le RSE (parité, objectif, formation,...). Une entreprise comme EDF va avoir un réseau d'homme (happy-men il me semble) enfaite c'est un réseau d'homme (bien docile) qui vont appliquer les règles féministes et sensibiliser au bien fait de l'égalité (parité,...).
Le cas de monsieur Roberts et édifiant il dit des choses contraire aux principes féministes c'est sexiste et contre les femmes, il est viré. Mais des hommes qui arrivent à ce niveau de responsabilité peuvent modifier des choses (contact, autorité,...) ils ne le font pas. Il faudrait que l'on demande la même chose aux féministe et/ou femmes à chaque déclaration ou action sexiste une démission.
C'est madame Bastié qui déclarait a la question si elle se considérait féministe : "Non, car pour moi le féminisme est une idéologie. On peut très bien être sensible à la condition des femmes et vouloir qu’elles soient épanouies sans être féministe, c’est à dire adhérer à une lecture du monde inventée par Simone de Beauvoir qui consiste à percevoir les relations entre hommes et femmes sous le prisme d’une domination qui dure depuis des siècles. C’est une vision quasi-complotiste du monde et même si j’entends sa critique, je n’y adhère pas.
- « C’est une vision quasi-complotiste du monde et même si j’entends sa critique, je n’y adhère pas. » (Lafaux)
Ah! La concurrence se durcit ! La VQPéCé (Vraie Question Pour un Champion) , c'est ... faut-il plus de concurrence ? Ou plus de durcissement ? De la fumée de couleur différente pour changer un peu ? Ou de la fumée plus épaisse pour affirmer sa volonté de ne rien changer du tout ?
@ Lafaux
" les relations entre hommes et femmes sous le prisme d’une domination qui dure depuis des siècles. C’est une vision quasi-complotiste du monde"
bien vu.
avant le féminisme certaines femmes mentaient déjà par rapport à la violence conjugale, le féminisme à donné du pouvoir aux femmes non respectueuses des hommes, leur mensonges exagérations et mauvaise foi, se sont retrouvées sur le devant de la scène, les femmes normales ont cru leurs mensonges, elles ont gangréné les rapports hommes femmes, elles pourrissent tout ce quelles touchent.
http://www.huffingtonpost.fr/nicolas-bersihand/lettre-de-george-sand-au-comite-central_b_5542939.html
"et les hommes ne sont pas généralement aussi féroces envers les femmes qu'il plaît à quelques-unes d'entre elles de le répéter à tout propos. Cela se dit une ou deux fois dans la vie, à l'occasion, mais elles seraient bien plus dans le vrai et dans la justice si elles reconnaissaient que la plupart des hommes sont très disposés en fait, au temps où nous vivons, à faire de l'égalité conjugale la base de leur bonheur. Tous ne sont pas assez logiques pour admettre en théorie cette égalité qu'ils seraient bien malheureux de pouvoir détruire dans leur intérieur, mais elle est passée dans les mœurs et l'homme qui maltraite et humilie sa compagne n'est point estimé des autres hommes."
@ Chuck
"Mais ce que j'ai pas compris, c'est quelle culture les hommes ont alors ? Est-ce la culture du coupable ? Ou la culture de l'innocent ? Ou la culture du cépamoi ? Ou la culture du cépa-a-moi ? "
les hommes ont eu la culture de la naïveté, mais ça commence à bien faire, les délires et mensonges féministes.
http://www.tvqc.com/2016/10/the-red-pill-des-feministes-empechent-la-projection-du-film/
@ Lafaux
je me demande si chuck jones serait capable d'objectivité, de remise en question, de reconnexion à la réalité comme cette féministe (Jessie Caye) a été capable de le faire, on remarquera que la seule chose qu'on été capable de faire ces ex consœurs c'est de faire interdire son film, ce qui est une preuve de plus du totalitarisme du féminisme.
http://la-cause-des-hommes.com/spip.php?rubrique76