Les miroirs se brisent. Le camp démocrate est aux abois. Les violences physiques contre des supporters de Trump s’exposent sur youtube, alors que la Fondation Clinton navigue en eaux troubles.
1. Hier soir, émission Mise au Point (MaP) sur la RTS. Sous le titre Populisme mode d’emploi un expert, le linguiste Thierry Hermann, prof dans deux Universités, dit de Trump: « Son niveau moyen de vocabulaire, de syntaxe et autre, correspond à un élève en première primaire ». Il ajoute que c’est un discours adapté à la plus grande masse possible. On conclut logiquement que la masse est du niveau de la première primaire. La victoire de Trump serait de la faute au peuple pas éduqué? Le mépris s’expose sans complexe.
2. Pendant un reportage une voix off lance le mot réac pour désigner l’ennemi. Il me semble qu’en télé la voix off représente un point de vue neutre. Or le mot réac n’est un mot neutre. MaP propagandiste? Je n’ai pas compté le nombre de fois où mot populiste, avec ce qu’il contient de jugement moral négatif, a été prononcé. J’aurais mieux compris cela en Corée du Nord.
À la fin de l’émission Matthias Reynard, socialiste valaisan, est invité. Dans sa bulle, il débite des lieux communs et se défausse sur les autres quand on lui demande si les socialistes n’ont pas une responsabilité dans le vote populiste. Il reconnaît quand-même que les flux migratoires doivent être régulé. Eh oui, c’est une fonction régalienne des États.
3. La complaisance à traiter Trump d’ultra-sexiste confine à l’acharnement. Or à part son propos de corps de garde (qui n’en a jamais fait?) on sait que Trump emploie 47% de femmes dans ses entreprises et que beaucoup, blacks et hispanos, sont à des postes à très hautes responsabilités. Les employées affirment qu’il n’a aucun comportement différent avec les femmes comparées aux hommes. Le supposé sexisme de Trump se résume à une plaisanterie de vestiaires montée en épingle. C’est un écran de fumée. Dans son dossier documenté, le Matin Dimanche d’hier a remis les choses à l’endroit.
4. À part les insultes contre Trump relayées par notre télé, une comédienne féministe (portant d’abord un t-shirt où il est écrit: The future is female) harangue la foule: « Le parti Républicain est un cancer. Nous allons brûler ce cancer, l’éliminer de notre pays. On va le couper, le brûler, le faire sortir ». Elle crie cela devant une foule hétéroclite, dont beaucoup de jeunes qui se croient en 1939. C’est de l’hystérie. Trump n’a aucune idéologie dans ce sens.
Il faut nommer ces deux ennemis de la démocratie: le djihadisme radical de l’islam politique, et le djihadisme intérieur des féministes radicales (soit presque toutes les féministes), celui qui a contaminé les esprits des universitaires. Ces deux djihads rassemblent la plus grande concentration de personnes borderline que l’on puisse imaginer. Il faudra un jour enquêter sérieusement sur les radicales féministes et leurs relais LGBT, couper leurs subventions et les faire passer en justice pour incitation à la haine de genre et raciale.
5. Je tombe ensuite sur cette révélation: la Confédération a versé près de 500’000 $ à la Fondation Clinton, alors qu’Hillary était en poste. L’ancienne Conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey, celle qui discriminait les hommes dans son département, reconnaît: « Croyez-moi, cela aide quand par exemple, les banques suisses aux USA sont sous pression. » La Confédération se serait faite racketter par Hillary Clinton? À quand l’ouverture d’une enquête sur la Fondation?
6. Après longue réflexion et analyse des informations de la campagne américaine j’ai soutenu Donald Trump, qui n’est ni sexiste, ni raciste, ni rien de ce dont on l’accable. En cas contraire je ne l’aurais pas soutenu. D’ailleurs si c’était le cas, croit-on que cet homme serait à ce point soutenu par ses employées blacks et par un tiers des hispanos quand il veut seulement faire appliquer la loi sur l’immigration illégale (piétinée par Obama)? Quand il veut empêcher les tueurs narcotrafiquants du nord du Mexique d’exporter leur production aux États-Unis et quand il ose désigner l’ennemi terroriste par son nom: l’islam politique?
7. Soutenir Trump n’est pas une opprobre. Je suis profondément humaniste et démocrate. Je ne suis pas d’accord avec Trump sur l’avortement, j’ai déjà écrit sur ce sujet et je soutiens ce droit pour les femmes, même si l’aspect moral est loin d’être réglé. Je soutiens aussi le droit des personnes homosexuelles à vivre libres et respectées.
Je souhaite que Trump reprenne la proposition d’Hillary Clinton: rendre l’université gratuite pour les étudiants les plus modestes afin de permettre une véritable égalité des chances. Et, alors que par endroits aux USA on dépense pour l’aménagement de toilettes publiques pour les personnes au genre fluide afin qu’elles ne se sentent pas offensées d’être mélangées aux hétéros, je m’étonne qu’il n’y ait pas d’argent pour les vrais exclus et qu’on laisse des sdf mourir dans la rue.
8. J’ai enfin cherché des documents sur la violence de militants démocrates contre des supporters de Trump. On en trouve des centaines sur youtube en tapant Trump supporters agressed. Intimidations, menaces, agressions physiques sur des jeunes, des vieux, des femmes, une sdf, des white men. Aujourd’hui la haine est Démocrate.
Dans la résistance qui se lève face à la corruption morale du Camp du Bien il y a toutes sortes de gens, de droite à gauche. Ce clivage droite-gauche est à mon avis obsolète et ne permet plus d’appréhender la complexité du réel. De nouvelles définitions doivent être trouvées, avec un nouveau vocabulaire non biaisé.
Je n’aime pas la violence, je ne la soutiens pas. Mais la colère qui monte et le mal-être doivent être entendus. Le changement qui s’opère ne doit pas simplement reprendre des codes du passé. Il faut ancrer de nouveaux marqueurs intellectuels. Je doute par exemple que le Front National en France dispose des ressources en penseurs pour pour ce travail de fond.
Ce sera probablement un processus long. Chacun y trouvera son domaine de compétence, là où il se sent à l’aise sur un sujet. Il faut parler ouvertement. Dans ce processus chacun peut prendre le débat d’idées à son compte. Comme disait Mao, qui n’est pas mon copain: il faut oser penser.
Ci-dessous un petit exemple d’agression contre un supporter de Trump (à partir de 1 minute et durant 64 secondes):
Commentaires
Très bon résumé.
Il a fallu aller rechercher sur des sites internet pour savoir que Trump était opposé à l'agression contre l'Irak. Des vidéos où il s'exprimait de vive voix, pas des propos rapportés. Dans la presse corrompue avant l'élection, je n'ai trouvé aucune information à ce sujet. Rien que pour cette prise de position très claire j'aurais voté pour lui.
Cela en dit long sur cette presse corrompue jusqu'à la moelle. Une pourriture.
Solution : ne plus s'abonner ou se désabonner.
Question : y a-t-il un article du code pénal qui sanctionne le fait d'acheter une ministre étrangère ? Si oui, des poursuites doivent être engagées.
Nous savons parfaitement que la Clinetone est corrompue. Trump n'a pas cessé de le répéter et il a bien sûr raison. La place de tous ces fauteurs de guerre est devant des tribunaux. Pour commencer.
Ceux qui usent du mot "populisme" montrent seulement qu'ils n'aiment pas le peuple et ne sont pas des démocrates. Le peuple a mal voté, il faut dissoudre le peuple ! Les vrais réactionnaires ce sont eux qui veulent que la vérité et par conséquent les dictats viennent des "élites". Les élites sont corrompues.
Trump renonce à son salaire de président. Chez nous les députés se sont votés une augmentation. Je suggère une initiative pour que les députés soient privés de toute rémunération. Un parlement de milice n'a pas besoin d'être rémunéré.
Trop drôle !
https://de.sputniknews.com/panorama/20161114313342562-trump-fan-diszipliniert-hillary-anhaenger/
"Il a fallu aller rechercher sur des sites internet pour savoir que Trump était opposé à l'agression contre l'Irak. Des vidéos où il s'exprimait de vive voix, pas des propos rapportés. Dans la presse corrompue avant l'élection, je n'ai trouvé aucune information à ce sujet. Rien que pour cette prise de position très claire j'aurais voté pour lui. "
Idem.
Le peuple, le peuple, le peuple a toujours raison. Toujours, en êtes-vous bien sûr ? Mais pourquoi donc aurait-il toujours raison ? J'ai beau chercher, je ne vois pas...
Bien sûr que le peuple a toujours raison, ne vous en déplaise. Il fait son choix et il doit assumer.
Pour quelle raison une élite devrait se substituer au peuple? Qui vous dit que ce ne sont pas ces élites qui sont dans l'erreur, voire pire, trompent le peuple? Vous laissez entendre que seul les arguments d'autorité font foi. On le voit avec cette saloperie de libre circulation des personnes qui a surtout amené la richesse à une minorité, ces salauds de l'élite justement qui a surtout œuvré dans son propre intérêt au dépens du bien commun.
Je vous conseille juste la lecture des essais de Michel Piccand à ce sujet:
https://www.amazon.com/s/ref=dp_byline_sr_ebooks_1?ie=UTF8&text=michel+piccand&search-alias=digital-text&field-author=michel+piccand&sort=relevancerank
Deux parmi ces ouvrages sont intéressants:
"La croissance économique de la Suisse, un drame politique caché"(mars 2015) et
"Suisse, Années 2015... Un Peuple Qui Disparaît"(mai 2015)
A-t-il toujours raison?
Il y a plusieurs manières d'envisager cette question. Sur un plan formel, institutionnel, la démocratie se caractérise par le principe "une personne - une voix". C'est le peuple, soit l'ensemble des citoyens qui choisit ses délégués et l'orientation de la politique. Je dirais sur ce point qu'il a "ses" raisons. Ni bonnes ni mauvaises puisqu'il ne s'agit pas à ce niveau d'évaluer en ces termes.
Mais les allemands ont-ils eu raison de voter pour Hitler? Au vu des résultats on peut évaluer que ce fut une mauvaise chose. Pourtant ils avaient leurs raisons. Et ceux qui ont voté n'avaient pas forcément idée de la suite. Le pouvoir s'est appuyé entre autres sur la violence et la terreur, et à partir d'un moment ce pouvoir a échappé à ceux qui l'ont élu.
L'époque a changé et les moyens de s'informer et de contrôler ce pouvoir sont plus grands qu'alors.
Ce dont il est question aujourd'hui est à nouveau des pouvoirs qui échappent en partie aux populations. Le décalage entre certaines tranches de population et ceux qui les gouvernent s'est agrandi. Les besoins de ces populations ne sont pas entendus, la parole ne leur est pas créditée en tant que simple expression de leur réalité. On voit que les réactions à l'élection de Trump sont très agressives, et l'accusation de populisme est un moyen de dénigrer un vote et ceux qui l'ont fait. Ceux qui pensent savoir ce qui est bien s'opposent moralement à la décision démocratique. Ont-ils raison? La question n'est pas là: ils abusent d'une position de décision dont ils ne peuvent prétendre être les propriétaires.
On ostracise depuis des décennies ceux et celles qui demandent que les migrations soient régulées. Mais ils sont traités au mieux d'égoïstes, au pire de... Portant au final on voit que la régulation est admise et que ce n'est pas de la xénophobie. Je ne suis pas certain que ceux qui traitent de ces votants accueillent beaucoup de tentes dans leur jardin.
Le décalage grandissant est source de confrontation, faute de faire corps, et à ce moment ceux qui votent ont raison contre "l'élite" (les décideurs), simplement parce que c'est leur choix et que la Constitution les rend maîtres de leur avenir. L'exemple que je mentionne de ce linguiste me paraît parlant. S'il ne prend pas lui-même de décisions, il conforte le fait que les décideurs peuvent s'opposer aux peuple votant sur des raisons plus que discutables. Le mot "populisme" est actuellement utilisé pour revalider la position de ceux contre qui cette population a voté.
"Populisme" est plus qu'un mot: c'est une arme contre ceux qui invalident leurs dirigeants.
On peut tirer la conclusion que ceux qui disent populisme sont des tenants d'un pouvoir qui refuse d'être mis en question ou de perdre leurs avantages. Ils n'ont pas de légitimité autre que de se conforter ensemble.
Je ne suis pas anti-élite par principe, je n'aime d'ailleurs pas trop ce discours qui peut devenir généralisant. L'élite ce sont en principe les meilleurs dans leur domaine: technologie, médecine, culture, etc. Mais sur bien des sujets les décisions prises par des dirigeants ne sont plus en phase avec les besoins de certaines populations.
"L'élite se sont en principe les meilleurs dans leur domaine: technologie, médecine, culture, etc."
Vous avez raison. C'est pourquoi le mot élite ne convient pas. Il faut parler d'oligarchie, de nomenklatura, de caste qui se renouvelle par cooptation, comme l'a dénoncé Steve Pieczenik. Car la caste journalistico-politique est indéboulonnable et prétend tout savoir en particulier ce qui est bien pour le populo et donc n'a nul besoin d'écouter le populo comme en 2005 en France. On peut parler de régime féodal. Même ceux qui sont condamnés par un tribunal peuvent revenir en politique. Essayez d'accéder à certains boulots avec un casier judiciaire non vierge. Mais politichien, aucun problème. Le monde à l'envers.
Cher hommelibre,
- « le linguiste Thierry Hermann »
- « La victoire de Trump serait de la faute au peuple pas éduqué? »
Euh ... je crois bien qu'il y a une légère confusion. Monsieur Herman est linguiste, expert en langues. Pas en politologie.
Ce qu'il veut probablement dire c'est que la victoire de Trump est à la hauteur du budget d'éducation des Huee-Esse-Aaaahhh !
- « Le mépris s’expose sans complexe. »
Euh ... non. Là aussi y'a une légère confusion. Il s'agit de pitié, pas de mépris. Mais remarquez, la confusion est tout à fait compréhensible, ... toujours à cause de la hauteur de ce sacré budget d'éducation.
- « Je n’ai pas compté le nombre de fois où mot populiste, avec ce qu’il contient de jugement moral négatif, a été prononcé. J’aurais mieux compris cela en Corée du Nord. »
Moral ? Pourtant, dans "populiste", y'a rien de négatif. Ca signifie juste ... "parler au nom du peuple".
Alors quand le président fait le populiste y'a pas de problème, puisque c'est son boulot de parler au nom du peuple.
Alors maintenant que Donaldoléon est président, ou plutôt pré-président, ben maintenant c'est son boulot. C'est juste une question de cohérence, pas de jugement moral !
D'ailleurs, si vous faites un google de "populiste" sur votre blog, vous allez bien rigoler. Y'a presque aucun commentaire qui utilise le mot "populiste". Si si !
- « La complaisance à traiter Trump d’ultra-sexiste confine à l’acharnement. »
Ah ben ... avec les bombes humaines qu'il a épousées, si sa sérénité Donaldo n'aime pas le sexe, moi je comprends plus rien.
- « Or à part son propos de corps de garde (qui n’en a jamais fait?) »
Il s'est fait aussi son garde du corps ?
C'est pour ça que les hommes et les femmes l'aiment bien ! Il fait pas de différence Lord Donaldo Gogo ! Tout est bon !
- « Les employées affirment qu’il n’a aucun comportement différent avec les femmes comparées aux hommes. »
Ah ben ! Vous voyez bien !
- « Le supposé sexisme de Trump se résume à une plaisanterie de vestiaires montée en épingle. »
Si vous voulez mon avis, avec un nom comme le sien, Trump y doit pas discuter chiffons dans les vestiaires.
- « ... beaucoup de jeunes qui se croient en 1939. C’est de l’hystérie. Trump n’a aucune idéologie dans ce sens. »
Effectivement. C'est 1933 ou 1984. Et ptet même 1961 si le mur sert aussi a empêcher les zétazuniens de sortir de leur ghetto ou de la Ferme des animaux de Mr Donald Jones.
- « Il faut nommer ces deux ennemis de la démocratie: le djihadisme radical de l’islam politique, et le djihadisme intérieur des féministes radicales (soit presque toutes les féministes), celui qui a contaminé les esprits des universitaires. »
Mais pourquoi seulement les universitaires ?
- « Il faudra un jour enquêter sérieusement sur les radicales féministes et leurs relais LGBT, couper leurs subventions et les faire passer en justice pour incitation à la haine de genre et raciale. »
La "haine de genre", est-ce que c'est pas aussi la haine des LGBT ?
- « Ce clivage droite-gauche est à mon avis obsolète et ne permet plus d’appréhender la complexité du réel. »
Excellente remarque!
- « De nouvelles définitions doivent être trouvées, avec un nouveau vocabulaire non biaisé. »
Tout à fait. La meilleure solution c'est que les partis politiques ne portent pas des noms, mais des numéros. Ou des logos sans lettres. Pour éviter les jugements moraux négatifs.
- « Il faut ancrer de nouveaux marqueurs intellectuels. Je doute par exemple que le Front National en France dispose des ressources en penseurs pour pour ce travail de fond. »
Tout à fait. Il faut des penseurs en profondeur compétents en ancrage.
- « Ce sera probablement un processus long. »
Oui. Apprendre à se pincer le nez et tenir sa respiration, ... longtemps, ... prend du temps.
Je ne suis pas certaine que violence, hystérie et exagération soient uniquement des défauts du camp démocrate.
La méthode qui consiste à occulter des paroles, que nous avons tous entendus pendant la campagne ne me semble pas une bonne méthode pour convaincre des gens qui ont une opinion négative de D. Trump.
Il me faut rappeler que je n'ai aucune admiration pour Hillary Clinton, mais il me faut également rappeler que D. Trump a proféré des paroles extrêmement dures pendant la campagne et je n'oublie pas que c'est lui qui a mené la croisade pour lancer le doute sur le lieu de naissance de B. Obama. Il a dû admettre, pendant la campagne, que le dossier était clos.
Le fait qu'il veuille envoyer son opposante en prison, créer un poste de procureur pour cela, m'a semblé p.ex. exagéré. Il a fait scander à ses supporters, pendant des mois, des mots du type " in jail." Cela ne me semble ni très digne, ni tenir de l'understatement. Il y avait de l'hystérie , en tout cas dans le public.
Il est d'ailleurs déjà revenu sur cette promesse de campagne, dans l'interview de CBS du week-end dernier.
Vouloir croire qu'il n'est pas raciste, sexiste, ni rien de ce dont on l'accable est vraiment très magnanime! Surtout le "rien".
Je pense que les Américains sont les mieux placés pour formuler une opinion, car ils le suivent depuis environ 50 ans. Le fait qu'il ait nié connaître le responsable du KKK, qui le soutient, est un peu dérangeant.
www.politifact.com/...trump/trumps-absurd-claim-he-knows-nothi..
Les Américains ont suivi tout ça en temps réel, comme ils ont suivi la saga de Hillary.
Il faut simplement regarder ses discours, écouter ce qu'il dit, comment il interagit avec la foule. OK, ne collons aucune étiquette. On peut s'en passer.
(Il est aussi très intéressant de couper le son, de juste regarder. )
On peut être convaincu par le discours, projeter ses propres préoccupations sur la personne, avec plus ou moins d'objectivité. Ou pas.
Je ne suis pas persuadée que de son côté, D. Trump ait mené une réflexion intellectuelle et effectué un travail de fond avec d'autres personnes,pour opérer son changement, comme le FN devrait le faire.
Trump aura été tel qu'en lui-même et intuitivement juste, il a la capacité de proférer une parole qui porte. Trump est une sorte de marque, il est familier, rassurant, une figure paternelle. Il faut le féliciter d'avoir su transformer l'essai, comme on dit au rugby.
J'accepte complètement le verdict des urnes. Les votants ont tranché. Comme ils l'ont fait avec tous les présidents élus précédemment. Il faut accepter les règles du jeu jusqu'au bout.
Mais je ne participerai jamais à une opération consistant à effacer l'ardoise réelle de Trump.
Ni d'ailleurs à un sabotage de son action à venir.
Je ne me réfère pas aux commentaires, mais simplement à ses paroles, à tous ses discours et interviews, dont les images et bandes-son existent. Ça suffit amplement à documenter son personnage.
Maintenant, il faut voir, comment il arrive à ramener se propres promesses à un niveau réaliste, en-dessous des promesses qui ont fait rêver les votants. Je pense qu'il va pouvoir changer beaucoup de choses, mais il aura aussi contribué à hystériser le débat politique, à polariser les opinions et ça ne va pas l'aider dans sa tâche future.
Sa position aurait été plus confortable, s'il avait perdu...
Pourquoi faire déjà son "procès" alors qu'il n'est pas encore entré officiellement en fonction ?
Comme l'écrit Calendula, DT s'est présenté tel qu'il est sans avoir - très probablement - préparé ses interventions et c'est sans doute une des raisons pour laquelle il a gagné l'élection et le "marketing politique" a pris une baffe devant la cruelle réalité de la vie.
Le marketing devient un élément beaucoup trop fort à certains égards et fait office de "bourrage de crâne" !
Madame Calendula,
Je suis assez effaré par vos propos. Tout indique dans votre développement malgré votre manque d'admiration pour la sociopathe que vous l'auriez préférée à Trump pour la présidence. Bref vous préférez une guerre mondiale à une possibilité qu'elle ne se produise pas. Et ceci en se basant sur les déclarations publiques de l'une et de l'autre. Le moindre de deux maux est toujours un mal. (The lesser of two evils is still something evil.)
Trump a fait le job pour être élu. HEUREUSEMENT ! Une troisième guerre mondiale est certainement encore une possibilité, mais plus une certitude.
Il a tenu des propos racistes pour attirer des électeurs ? C'est que les yankees sont racistes.
Il a tenu des propos xénophobes pour attirer des électeurs ? C'est que les yankees sont xénophobes.
Il a tenu des propos sexistes pour attirer des électeurs ? C'est que les yankees sont sexistes.
Il a fait le job pour être élu.
Ce qui est étonnant c'est que vous n'avez retenu que ces propos-là et pas les autres. Tout simplement parce que vous n'avez aucun sens critique et que vous n'êtes pas allée chercher l'information qui disait bien d'autres choses.
C'est lamentable.
Dans les commentaires en provenance des USA plusieurs électeurs ont déclaré avoir voté pour Trump pour éviter une guerre mondiale. Aaaah... les crétins qui ne veulent pas comme vous d'une bonne guerre avec la Russie !
"Le fait qu'il veuille envoyer son opposante en prison, créer un poste de procureur pour cela, m'a semblé p.ex. exagéré."
Ben voyons ! Sur ce point il a entièrement raison. Où on voit votre parti pris.
"Pourquoi faire déjà son "procès" alors qu'il n'est pas encore entré officiellement en fonction ?"
Par haine et par déception que l'autre n'ait pas été élue.
@ Charles,
Merci pour votre lecture attentive.
Je ne suis pas surprise de vous choquer, car j'y arrive presque à tous les coups, rien n'a changé depuis la dernière fois. Et je m'en accommode toujours et encore.
Vous me faites assez clairement le procès d'avoir voulu potentiellement voter pour H. Clinton, si j'en avais eu le droit.
Cela n'engage que vous.
Il est toutefois inutile de se fâcher à un sujet hypothétique.
Plusieurs personnes ont voté pour éviter une guerre mondiale ? Mais que dire des Yankees, qui ont voté (avec une faible majorité populaire) pour H. Clinton ? Pensez-vous que la prochaine guerre mondiale est leur priorité ?
Certes, vous pensez que les Yankees sont une masse homogène de racistes, sexistes etc et que D.T. a bien fait de les appâter !!!! Il serait donc un manipulateur, conscient de l'être. Et ainsi, un bon interlocuteur, p.ex. pour les autorités russes ?!?! Ça fait plutôt peur...
Toute cette mise-en -scène, parce que son seul souci serait d'éviter le Troisième Guerre Mondiale, qui serait sa priorité à lui ?
Tout cela n'engage que vous. J'admire votre certitude de détenir la vérité.
Généralement, les gens ont des soucis bien plus terre à terre, que des victoires militaires à l'autre bout du monde. Surtout ceux, qui ont décidé de faire confiance à Trump pour résoudre les problèmes économiques, d'immigration illégale et de grandeur de l'Amérique.
D. Trump a dit personnellement, pendant l'interview à CBS, qu'il préférait se concentrer sur le création de jobs et la vie des familles américaines, plutôt que la bataille judiciaire contre H. Clinton.
Je ne cherche pas à décider, ce qu'il faut faire avec Hillary. Je rapporte la position de Trump, qui a évolué.
En regard de ses harangues précédentes, sa position de dimanche est plus mesurée.
Ni plus, ni moins.
Je ne refais pas la campagne, j'essaye de réfléchir au sujet du billet :
à l'hystérie, l'exagération et la stigmatisation, qui seraient le fait des Démocrates.
Loin de moi l'idée d'intervenir dans la politique des USA, je ne suis qu'une Européenne, qui espère que nous ne serons pas les dindons de la farce.
J'ai lu les liens que vous fournissez, ici et là.
Comme vous l'avez déjà analysé plusieurs fois, mon QI ne me permet pas de mettre tout ça à profit pour penser comme vous.
C'est la liberté des simples d'esprit.
Calendula@, "simples d'esprit" est donc votre traduction de self-rightheousness
constats; vos innombrables avis péremptoires introduits par vos non moins incontournables "moi-je", vous les avez donc débités tout au long de ces débats sur la campagne américaine, sans que vous n'ayez jamais vécu et bossé aux US.
Encore 1 coucou à Genève.
ne me remerciez pas. L'intéressant ici se passe dans les éléments commentés par Charles
hommelibre: "Mais les allemands ont-ils eu raison de voter pour Hitler? Au vu des résultats on peut évaluer que ce fut une mauvaise chose."
Erreur, Hitler n'a jamais gagné dans les urnes, mais a manigancé pour prendre le pouvoir en douce. Donc il s'agit d'un mauvais exemple.
Non Trump n'est pas raciste comme on le prétend. Il n'a jamais remis en question la nationalité américaine des minorités raciales et il n'a jamais prétendu renvoyer les immigrants légaux, possédant une carte verte. Il n'a jamais remis le statut de réfugiés en cause non plus. Il veut juste renforcer le contrôle des frontières et renvoyer les illégaux. Ca me paraît totalement légitime comme programme quand on sait à quel point les USA croulent sous l'immigration clandestine. Il est totalement anormal d'accepter des illégaux sans réagir quand les chômeurs sont de plus en plus nombreux.
Et si son projet de construire un mur et le faire payer au Mexique paraît complètement démagogique, je pense tout simplement que ça n'est pas réaliste et qu'il ne pourra pas le réaliser. Tout comme d'ailleurs le renvoi massif des illégaux qui posera beaucoup de problèmes.
Sinon j'adore tous ces gens qui défilent contre Trump, pourtant sorti légalement des urnes. (avec pourtant des suspicions de trucage en faveur de son adversaire...) Aux USA, remettre en question la victoire dans les élections, ça s'appelle être "démocrate" ! :)
Et au passage, 53% des électrices blanches ont voté pour Trump. C'est bien grâce à elles qu'il a donc été élu. On peut soit en déduire que c'est des idiotes sans cervelle qui choisissent de voter pour leur oppresseur, soit que justement, elles ont fait le choix de l'émancipation du véritable oppresseur du peuple...
@ divergente,
Vous aimeriez une traduction de l'anglais ?
Lorsque vous avez posé cette question, il y a quelques semaines de cela, cela a été compris comme une question rhétorique, puisque tout un chacun peut aller voir ça sur un site de traduction.
Bien compris :
1. Vous pensez que Calendula est self-righteous
2. Vous n'aimez pas que l'on dise "moi" ou "je".
C'est pourtant une façon d'assumer des propos, sans biaiser. sans prétendre parler au nom de tous ou d'une vérité venue d'ailleurs.
S'il vous est possible de critiquer ce qui s'écrit sous pseudo, il est possible d'imaginer que vous-même, vous êtes un individu, qui tape sur un clavier. Donc un "je", en mesure d'évaluer les propos d'autres.
"Et au passage, 53% des électrices blanches ont voté pour Trump."
oohh.. Les conneries* que certains son capables de débiter. 18% à peu près de la population électrice a voté Trump et un peu davantage pour Clinton. Faut se renseigner mon petit vieux avant de l'ouvrir..
*et celles de Charles sont celles qui gagnent en crétinisme toutes catégories confondues.
Le niveau "intellectuel" ici est à peu près le même que celui des membres de l'état islamique dans leur fameux califat.
@ Calendula,
La violence verbale me paraît avoir été à un même degré des deux côtés, seule la teneur changeait un peu. HC a traité les électeurs de DT comme de la m… et lui-même à peu près comme un sociopathe (relayé par des psy, semble-t-il: vive le diagnostic in absentia…).
La mise en cause du lieu de naissance était-elle appropriée? J’ignore le détail des documents qu’un candidat doit fournir, à creuser. La réponse d’Obama et de son staff fut d’une vulgarité incomparable à cette mise en cause: traiter Trump de candidat clown devant toute une assemblée, en sa présence, et avec ce petit sourire d’Obama, est probablement restée en travers de DT.
Mais les démocrates ont réussi à se faire passer pour les bons.
Je distingue la part de campagne et la part de réalité. Les deux ont été outranciers, 1 partout.
Je pense que Trump est moins idiot qu’on ne le pense. Son analyse critique des engagements américains en Irak date de 2004 et est sans complaisance. Raison pour laquelle possiblement la classe politique le déteste.
J’ai lu un article intéressant sur les erreurs de campagne d’HC (j’ai perdu le lien) cela dit que la candidate a négligé sa fin de campagne aux primaires contre Obama en 2008, et qu’elle a refait la même erreur de choix des États à convaincre en 2016. Trop sûre d’elle, présentée comme celle qui devait être intronisée, et ayant laissé sa fin de campagne en partie à d’autres, elle s’est ratée.
Donald Trump fera ce qui sera possible, on verra. Le réalisme l’emportera probablement, mais avec je l’espère un changement de doctrine politique (voir mon nouveau billet).
@ Chuck,
«Oui. Apprendre à se pincer le nez et tenir sa respiration, ... longtemps, ... prend du temps. »
Faites-vous de l’apnée? Ou voulez-vous dire autre chose?
Cher hommelibre,
- « Faites-vous de l’apnée? Ou voulez-vous dire autre chose? »
Du tout! Je pensais à Enzo, champion de plongée dans "Le Grand Bleu" ("Ze Big Blue" en anglais), un grand marqueur d'idées puisqu'il a inspiré le "Deep Blue" ...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Deep_Blue
C'était une façon de dire que, ... pour faire ce que vous préconisez, en l'occurence ...
... "Il faut ancrer de nouveaux marqueurs intellectuels.",
... il faut être patient, mais que ça marche pas toujours (Hillary, la dernière preuve vivante), parce que avec internet, la confusion a des profondeurs titaniquement abyssales et la lumière a parfois de la peine à éclairer le fond pour voir où planter des marqueurs, et faire un céleri, pardon un cèlefi.
Ok, Chuck. Merci.
@ Calendula,
Si on votait pour des mesures et non pour un programme monolithique ou une personne, je présume que les gens choisiraient un peu à gauche et un peu à droite, chacun faisant son mix. C'est la qualité de la démocratie en Suisse, avec l'initiative et le référendum. Autrement la démocratie ressemble à une monarchie intermittente: on vote en bloc mais on peu changer de monarque régulièrement.
Par exemple j'ai signé le référendum socialiste contre l'augmentation du prix du billet des TPG. Pourtant je suis très TPGéiste et cycliste, et en plus favorable à la mobilité individuelle. Mais je me suis laissé gagner à l'idée que le but est de provoquer un débat sur la gratuité. Ce débat m'intéresse.
Sur C dans l'air, deux analyses intéressantes ce soir.
1. le vote protestataire est le prix de la mondialisation trop rapide et qui divise. Les échanges sont très importants mais si le négatif prévaut sur le positif ça ne marche plus. Ce n'est pas du populisme, c'est de la survie pour beaucoup.
2. Les accords sur le climat obligent certains pays à réduire certaines industries alors que celles de remplacement n'offrent pas encore autant de places de travail. Cela viendra mais entre deux il y aura de grosses pertes. Pas simple, et de nouvelles crises sont à venir. Pour bien faire il faudrait être protectionniste sur les nouvelles industries, mais alors ce n'est plus le libre échange. Par exemple la France a perdu le marché des panneaux solaires parce que la Chine produit tellement moins cher. Il faudrait, comme au XIXe siècle, un interventionnisme fort de l'Etat pour amener ces industries à maturité, mais alors ce n'est plus du libre échange. Et puis des pays n'ont rien à gagner aux accords: les populations du Sahel produisent très peu de GES. Que peuvent-ils gagner à réduire quelque chose qu'ils ne font pas?
En regardant l^émission je me dis que l'élection de Trump permet enfin de parler avec raison, nuance et intelligence des problème. On sort de l'euphorie des années 80-90 où on pariait sur la réussite de la mondialisation.
Ce qui se passe est l'émergence de vrais débats. C'est d'autant plus regrettable de voir la RTS continuer à dire n'importe quoi. Plutôt que de réfléchir à combien de fois ils diraient le mot "populiste" ils auraient dû creuser leur sujet. Les "progressistes" sont en fait les vrais obstacles à ce débat.
Madame Calendula,
"Pensez-vous que la prochaine guerre mondiale est leur priorité ?"
Cela devrait, s'ils veulent éviter d'être vaporisés.
Je pense que Trump a aussi gagné grâce à ces électeurs qui voulaient éviter la guerre contre l'Iran programmée par la sociopathe. Je pense que la réponse à votre question est aussi dans cette étude très détaille de Monsieur Berruyer :
http://www.les-crises.fr/usa-le-soutien-des-journaux-pour-la-presidentielle/
Et il ne parle même pas des journaux européens. Pour quelqu'un qui aurait suivi les informations sur le site de Monsieur Berruyer il était clair que la presse corrompue mentait et cherchait à influencer les opinions ici et là-bas. Et que l'élection était loin d'être jouée d'avance. Sauf qu'à la veille de l'élection plusieurs sites alternatifs annonçaient déjà que c'était plié en faveur de Trump annonçant sans ambiguïté les victoires dans certains États clés : Floride, Ohio, Pennsylvanie, Michigan, etc.
Il est triste de constater que vous prenez tout au premier degré et que vous ne parveniez pas à comprendre l'ironie.
Non, je ne pense pas que Trump soit sexiste, raciste ou xénophobe. C'est ce que la presse corrompue a voulu faire croire et vous avez tout gobé.
"Je ne cherche pas à décider, ce qu'il faut faire avec Hillary."
Ben voyons, donc selon vous quand une certaine personne est soupçonnée d'avoir commis un délit ou un crime, il est normal éventuellement de passer son chemin ? Curieuse conception de la justice.
Bravo à Kad pour ses commentaires parfaits !
@ Charles,
L'ironie est difficile à manier, j'en sais quelque chose !
Lorsque je dis, que je ne cherche pas à décider, ce qu'il faut faire de Hillary, je me base sur deux choses :
- Ne connaissant pas toutes les lois américaines, je ne sais franchement pas, ce qui est prévu dans un tel cas, surtout celui des mails.
Jusqu'à présent, elle a réussi à se tirer d'affaire. Même le dernier problème amené par le FBI s'est rapidement terminé. Hillary est soupçonnée,comme vous l'écrivez. Pas encore condamnée.
Si une commentatrice en Suisse ne sait pas que faire, cela ne signifie strictement rien au niveau de la justice américaine. Elle suit son cours.
Ça ne change rien à la face du monde, si je demande sa condamnation. Sauf qu'en la demandant, je me positionne clairement ici.
Si Hillary avait été élue, cette affaire des mails et de sa fondation auraient certainement continué à peser sur sa présidence, de nouveaux documents seraient apparus. Elle a commis tellement d'erreurs, que sa présidence en aurait forcément été pourrie.
Il est clair, que son statut juridique est différent, selon qu'elle est présidente ou simple citoyenne. Désormais, elle va pouvoir être poursuivie, si la justice peut prouver qu'il y a matière à poursuites.
- La position de Trump, qui disait qu'il allait la faire mettre en prison me semblait étrange, parce qu'en principe, il y a la séparation des pouvoirs. S'il engageait un procureur spécial pour que celui-ci prouve la culpabilité de Hillary, on pouvait crier au non-respect de cette séparation.
Soupçonner, mettre en accusation n'est pas la même chose que condamner.
Il serait intéressant, que des procès aient lieu, pour qu'on mette toutes ces histoires à plat.
J'admets que mon opinion n'est pas très raffinée, je vous le dis depuis longtemps. C'est pourquoi il est inutile d'y revenir sans cesse. Mon cas n'est pas le sujet du billet.
En revanche, je comprends que vous cherchiez à rétablir les choses, selon votre propre analyse. C'est de bonne guerre.
Au fond, vous vous adressez à tout le lectorat de ce blog ( et des autres) et mes propos en donnent l'occasion.
C'est la règle du jeu.
@ hommelibre,
La comparaison entre le système suisse et américain ne peut qu'aboutir à votre constat !
On est bien d'accord.
Mon propos était de dire, que je n'étais pas certaine que violence, hystérie et exagération soient uniquement des défauts du camp démocrate.
Même s'il faut passer à autre chose maintenant, c'est à dire la vraie présidence de D. Trump, il est important de ne pas tout oublier du passé.
On ne le fait pas pour H.Clinton ( à juste titre) et il serait impossible de le faire pour Trump, surtout en ce qui concerne ses promesses.
Il y avait une grande difficulté à parler simplement de l'un des ex-candidats, car on était dans la comparaison permanente. Les débats, la campagne amenait cette structure bi-polaire.
Dans le cas de l'hystérie, stigmatisation, exagération, c'est à nouveau le cas.
Les causes du succès de Donald Trump sont à prendre au sérieux, aucun doute là-dessus.
Tous les électeurs sont respectables, déjà parce qu'ils se sont déplacés ( ou ont pris la peine de votre par correspondance).
Il est désagréable de se faire pousser dans un camp, juste parce qu'on n'abonde pas dans un sens, selon des schémas bien explicites, qu'on ne choisit pas un camp.
Au risque de me répéter : nous ne sommes pas aux USA, cette histoire nous échappe, nous pouvons en tirer des leçons, mais en ce qui concerne la séquence des élections présidentielle, nous sommes spectateurs (sauf les personnes ayant le droit de vote aux USA).
C'est drôle ce consensus instantané et entendu qui va de MCR dans Infrarouge a cet analyste dans mise au point:
La victoire de Trump serait un vote revanche des laissés pour compte de la mondialisation et des sans formation, attisé par les inégalités, etc...
Mais voilà, la majorité des américains gagnant moins de 30'000$ ont voté pour Hillary ! Donc KO la théorie du vote populiste de "l'amérique du bas".
Bon je sais que ça va pas faire taire les bêlements bien appris.
"Mais voilà, la majorité des américains gagnant moins de 30'000$ ont voté pour Hillary ! Donc KO la théorie du vote populiste de "l'amérique du bas"."
Et alors ? Qu'est-cela signifie ?? D'ailleurs la majorité des américains gagnants moins de 30000 n'ont pas allés voter paraît-il ?
@Gregoire
Quand je disais que bêlement bien appris a la vie dure...
Il s'agit bien entendu de la majorité des américains gagnants moins de 30'000$ ET ayant voté.
Ceux qui n'ont pas voté n'ont pas non plus voté pour Trump plus que pour Hillary. Ça prouve simplement que "l'Amérique du bas" n'a pas majoritairement voté Trump contrairement a ce qu'affirme nos chers analystes a consonance PS mis en avant la TSR.
"Quand je disais que bêlement bien appris a la vie dure..."
Oui d'accord. Mais c'est tout ce que tu veux dire ? Rien d'autre ?
"Ceux qui n'ont pas voté n'ont pas non plus voté pour Trump plus que pour Hillary. Ça prouve simplement que "l'Amérique du bas" n'a pas majoritairement voté Trump contrairement a ce qu'affirme nos chers analystes a consonance PS mis en avant la TSR."
C'est donc un gouvernement de riches pour les riches.
@Gregoire
Mais voui, c'est tout ce que je voulais dire: Que nos médias et bienpensants de services sont en plein déni, ce qui n'est quand même pas anodin quand c'est a ce point généralisé.
@Dan
C'est possible que ce soit un gouvernement de riches pour les riches. Faudra juste l'expliquer a Micheline qui a sorti du chapeau magique de la rhétorique socialiste que c'est un gouvernement élu par les perdants du système.
@ moshe: "oohh.. Les conneries* que certains son capables de débiter. 18% à peu près de la population électrice a voté Trump et un peu davantage pour Clinton. Faut se renseigner mon petit vieux avant de l'ouvrir.."
Au hasard un article parmi des tas d'autres de la grande presse pour confirmer mes dires:
http://www.ouest-france.fr/monde/etats-unis/donald-trump/53-des-femmes-blanches-ont-vote-trump-4600117
Suffit d'une petite recherche pour pas passer pour un troll...
- « Ceux qui n'ont pas voté n'ont pas non plus voté pour Trump plus que pour Hillary. »
Discours de la servitude volontaire.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Discours_de_la_servitude_volontaire
La Communauté politique des « tous uns ».
http://www.philomag.com/les-livres/notre-selection/la-communaute-politique-des-tous-uns-11022
@ Eastwood
Ce que dit la Micheline est si important pour toi ? D'ailleurs tout le monde se prend pour expert, la Micheline mais toi aussi. Les choses ne sont surement pas aussi simples. Il doit y avoir plein de nuances dans les motivations et les milieux ayant voté. Apparemment les pauvres ne votent pas. Peut-être qu'ils pensent, à tort ou à raison, que cela ne change rien du tout pour eux.
@ Kad
Suffit d'une petite recherche pour pas passer pour un troll...
53% des femmes blanches ayant voté. Il y a une différence non négligeable. Même remarque que pour Eastwood.
Merci Dan de nous apprendre que seul le vote de ceux ayant voté est pris en compte... Qui l'aurait cru.
Merci aussi de confirmer que ce que dit la Micheline n'a aucune importance, après tout elle ne fait que bêler la version officielle du 2eme parti de Suisse, autant dire que ça ne représente rien.
Bonne nuit Dan.
@ Kad,
je parlais des dernières élections auxquelles les allemands ont pu participer, où le parti de Hitler avait fait un gros score. La suite a été tout autre chose, bien sûr, et il n'y a plus eu d'élections.
Mais de rien du tout Eastwood.
Je constate cependant que tout comme Micheline tu restes aussi rigide mentalement. Mais comme pour Micheline ce que tu dis, n'a pas grande importance, n'est-ce pas?
Bonne journée Bois de l'Est.
@ Eastwood
Ce que dit la Micheline est si important pour toi ? D'ailleurs tout le monde se prend pour expert, la Micheline mais toi aussi. Les choses ne sont surement pas aussi simples. Il doit y avoir plein de nuances dans les motivations et les milieux ayant voté. Apparemment les pauvres ne votent pas. Peut-être qu'ils pensent, à tort ou à raison, que cela ne change rien du tout pour eux.
@ Kad
Suffit d'une petite recherche pour pas passer pour un troll...
53% des femmes blanches ayant voté. Il y a une différence non négligeable. Même remarque que pour Eastwood.
Dan: Puisque je répondais à une attaque de Moshe concernant mon commentaire du 15 novembre, je remets mon commentaire ici:
"Et au passage, 53% des électrices blanches ont voté pour Trump. C'est bien grâce à elles qu'il a donc été élu. On peut soit en déduire que c'est des idiotes sans cervelle qui choisissent de voter pour leur oppresseur, soit que justement, elles ont fait le choix de l'émancipation du véritable oppresseur du peuple..."
53% des électrices blanches. Ce n'est pas assez clair ? Désolé je pensais que ça l'était.
J'appelais juste à une petite réflexion. Les non-électrices n'intéressent personne puisqu'elles n'ont pas jugé utile de défendre l'un ou l'autre des candidats. Quant aux femmes latino ou noires, elles ont bien sûr voté pour Hillary, puisque c'est aussi le cas de leurs maris. Ce que je trouve intéressant, c'est surtout que le vote n'était que très peu sexué. On a essayé de faire de ce vote une occasion pour les femmes d'être représentées par l'une d'entre elles. Mais elles se sont révélées finalement très mûrs sur le plan politique en refusant cet argument du sexe qui n'a aucun intérêt, pour se concentrer sur le programme politique.
hommelibre: Même si le parti nazi est arrivé en tête aux élections de 33, c'est avec un score inférieur à 50%. Si les autres partis avaient choisi de se coaliser, ils auraient pu lui barrer la route. Mais Hindenburg avait fait le choix stupide de prendre Hitler comme chancelier, pensant pouvoir le contrôler. Hitler a peu à peu verrouillé le pouvoir en interdisant le parti communiste et en s'accordant les pleins pouvoirs, qu'il n'a jamais rendus.
Ok Kad, d'accord.
J'ai envoyé le lien vers ce billet à la RTS sur la boîte de MaP. Je n'ai pas reçu de commentaire.
Car vous espériez une réponse de ces gens imbus d'eux-mêmes et méprisant ceux qui ne pensent pas comme eux?
Sait-on jamais? Je n'avais pas trop d'attente, c'est plus un constat qu'un reproche.
"Même si le parti nazi est arrivé en tête aux élections de 33, c'est avec un score inférieur à 50%."
http://www.michelcollon.info/Prise-de-pouvoir-par-Hitler/