Un chercheur suisse a réalisé une étude sur les libellules femelles Æschne des joncs. Il a mis en évidence leur stratégie pour se soustraire aux sollicitations des mâles quand elles sont en période de ponte. Une chroniqueuse canadienne du Journal de Montréal s’est saisie de cette étude pour faire une théorie.
Voici le court article d’origine signé Hélène Laurin, paru le 29 avril:
« Dans la catégorie «Mais quelle excellente solution!», les libellules Æschne des joncs femelles plongent par terre et arrêtent de bouger lorsqu’elles sont poursuivies par des mâles insistants. C’est un biologiste suisse qui a publié les résultats de ses étonnantes observations dans le journal Ecology.
Les femelles Æschne des joncs sont particulièrement vulnérables en période de pondaison, puisqu’elles pondent sans être surveillées (contrairement à d’autres espèces de libellule). En outre, la femelle Æschne des joncs n’a besoin que d’un mâle pour fertiliser tous ses oeufs, et des copulations subséquentes pourraient endommager son appareil reproducteur.
C’est pas parce que c’est une pose romantique et invitante que c’est correct d’aller la gosser!
Les femelles de cette espèce doivent donc utiliser une stratégie extrême pour éviter les mâles insistants. Leur solution? Plonger au sol et rester immobiles jusqu’à temps que le mâle gossant soit parti. Pur génie.
Cela dit, cette pratique serait risquée et prouve, selon un autre biologiste interviewé par le New Scientist, que le harcèlement de la part des mâles serait «intense». Les femelles humaines hochent toutes de la tête.
Le biologiste de l’Université de Zurich Rassim Khelifa a obervé ce comportement 27 fois sur 31 tentatives. La stratégie a fonctionné 21 fois, un taux de succès de 78%! »
Donc:
1. Les femelles libellules Æschne des joncs sont particulièrement vulnérables en période de pondaison.
2. C’est parce qu’elles font des bébés toutes seules.
3. C'est pour protéger leur appareil reproducteur qu’elles se protègent des mâles, et non parce qu’elles seraient de pauvres femelles victimes par définition.
4. Elles protègent leur appareil reproducteur pour pouvoir être mères encore et encore.
5. Elles n’ont pas de mâle pour les protéger.
6. Faute de mâle protecteur elles font les mortes; le défaut de mâles les pousserait à simuler le suicide; ce qui montre que d’une part elles veulent contrôler la sexualité des mâles, d’autre part les mâles aiment la vie, pas la mort.
7. Question intermédiaire: pourquoi l’évolution ne leur a-t-elle pas donné de mâles pour les protéger en période de vulnérabilité?
8. Les femelles humaines ont en principe un mâle pour les protéger en période de vulnérabilité.
9. Elles n’ont en conséquence pas besoin de se jeter au sol et de faire les mortes.
10. De plus, se jeter au sol pourrait endommager leur sac Louis Vuitton et leur micro-short Jean Paul Gautier. Elles préfèrent ne pas avoir d’éraflures ni le nez dans une crotte de chien (ce qui ne dérange pas les femelles libellules) et ne pas abimer leurs jolis vêtements.
11. Pour éviter les mâles les femelles humaines ont développé d’autres stratégies, dont le bénéfice collatéral est qu’elles fichent la paix aux mâles qui n’ont plus à subir leurs reproches et pleurnicheries:
a) la stratégie Simone (de Beauvoir): ne plus faire de bébés; une solution avantageuse puisqu’elles ne s’aliènent plus dans la maternité et préservent leur joli corps;
b) faire des bébés toutes seules, l’État remplaçant l’homme pour tous les usages courants;
c) devenir lesbiennes.
12. Et si les femelles humaines n’ont pas développé de stratégie identique à celle des femelles libellules c’est qu’elles n’en ont pas eu besoin. Pourquoi? À choix ou tout ensemble:
a) parce que jusqu’au XXe siècle elles ne voyaient pas les hommes comme des ennemis,
b) parce que les hommes ne sont pas des ennemis même s’il y a des adeptes de drague lourde,
c) parce qu’elles aiment être désirées et qu’on leur dise,
d) parce qu’elles avaient un mâle protecteur,
e) parce qu’être protégées dans les moments de vulnérabilité ne leur semblait pas être une humiliation patriarcale,
f) parce qu’elles ne sont pas si vulnérables que les femelles libellules Æschne des joncs.
L’évolution naturelle est intelligente. Les femelles humaines ne peuvent être comparées aux femelles libellules Æschne des joncs. Les libellules sont des êtres primitifs datant de 280 millions d’années. Les femelles humaines sont des êtres évolués plus récents (3 millions d’années) et mieux organisées. Pas folles les guêpes – je veux dire les femelles humaines!…
J’ajoute que l’insistance masculine fait partie de la programmation des hommes. Harcèlement intense, dit la croc-niqueuse? Stratégie de reproduction et de survie de l’espèce, madame. L’insistance masculine (et parfois féminine envers les hommes) est utile pour assurer la rencontre et la reproduction. Le degré d’intensité de l’insistance varie. Un exemple actuel d’insistance est Emmanuel Macron. À 15 ans il déclarait à Brigitte, mariée, mère de trois enfants et de 24 ans son aînée, de surcroît son prof, qu’il l’épouserait. Ce qu’il fit plus tard. Bel exemple d’insistance, non?
Certaines femmes acceptent les hommes tels qu’ils sont sans vouloir les rééduquer. D’autres les remettent en place si c’est trop insistant. Les stratégies féministes en général dénigrent les comportements masculins. Par la victimisation systématique des femmes, elles veulent dominer, contrôler et prendre le pouvoir sur les hommes.
La théorie des libellules est un élément de plus à charge dans la stratégie féministe contre le masculin et contre les hommes.
On a l’habitude.
PS: il paraît que « Les femelles humaines hochent toutes de la tête » selon la croc-niqueuse. Peut-elle prouver cette assertion par une étude pertinente et détaillée?
..... (un ange passe)...
Commentaires
Votre imagination créative m'éblouit !
Merci Mère-Grand. Venant de vous, je suis flatté.
J'ai corrigé quelques fautes résiduelles.
Macron est sans doute un "mâle" insistant mais aussi un partisan de la PMA sans père pour des femmes qui ne sont pourtant pas stériles. C'est une autre façon de faire des gosses sans avoir à se coltiner un mec et le "harcèlement sexuel" qui va avec. A voir toutes ces féministes qui ne cessent de reprocher aux hommes leur libido, on peut penser que l'on se dirige effectivement vers une société où le rapport sexuel de procréation ne sera plus qu'un lointain souvenir.
Bonjour,
Je crois que vous ne vous rendez vraiment pas compte de ce qu'une femme vit au quotidien (mais je comprends qu'on ait du mal à y croire losrqu'on ne le vit pas, car c'EST totalement surréaliste!).
Tant mieux pour vous, en quelque sorte.
Mais le harcèlement "de rue" quotidien n'est pas un truc inventé par les femmes, ni même exagéré. C'est ce que je vis depuis que j'ai 14 ans et ce que vivent TOUTES mes copines. C'est destructeur, croyez nous!!
Et je ne pense pas que ce soit une question de libido. Mais là c'est ma simple expérience : ces messieurs en ont bien moins qu'on se le représente ou qu'ils veulent bien le montrer.
@ aria
qu'est que vous vivez au quotidien de surréaliste, des faits précis, et où, par quels homme de quelles origines ?