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J’ai vu les géantes

J’ai cette chance: mon âme d’enfant ne s’étant jamais endormie je n’ai pas besoin de la réveiller sur commande. Je dis ça, parce que c’est l’effet que les géantes semblent avoir eu sur un blogueur voisin, dont le billet m’a motivé à voir le spectacle. Son titre: Merci aux géantes de nous élever !

 

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« C’est beau, c’est absolument magique, de voir les âmes d’enfants se réveiller au passage des géantes… », écrit Sylvain Thévoz. Bel enthousiasme. Je ne partage pas tout-à-fait cet hommage dithyrambique.

Les géants: un thème formidable. Un regard amplifié sur nous-mêmes. Ce que j’ai aimé: l’expressivité des visages de ces marionnettes. C’est bluffant. Ils semblent familiers, presque vivants, avec de multiples expressions et une proximité surprenante. On les dirait sortis de bandes dessinées, de notre enfance pour la grand-mère, d’un manga pour la petite géante.

La grand-mère est dotée d’une expression de grand-mère et est habillée d’une vieille robe de grand-mère. Elle impressionne du haut de ses huit mètres.

J’ai aimé tout ce qui les entoure: le ballet des petits humains qui orchestrent les gestes, positions et expressions. L’attirail mécanique autour d’elles, avec ces chars étonnants qui rappellent que ce n’est qu’une illusion. Tout cela est réalisé de manière ingénieuse et attractive.

J’ai aimé la foule et l’envahissement bordélique des rues. Elle fait partie du spectacle et lui donne son ampleur. Je me suis amusé à voir la grand-mère, accrochée à une grue, passer par-dessus le pont de la rue Charles-Galland, à côté du MAH (image 2) au boulevard Helvétique.

 

 

 

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Je ne suis pas contre le fait de mettre le bordel dans la ville. Un spectacle d’exception (du moins par son occupation lente et très haute des rues) demande des mesures d’exception. Sans vélo aujourd’hui, j’ai confié mon corps aux Transports Publics Genevois.

Heureusement, les conducteurs des bus avaient visiblement pour consigne d’amuser les passagers. Une manière de faire passer la pilule de ces TPG pris dans une rare désorganisation, et qui pour l’occasion deviennent presque les Transports Pédestres Genevois. Du moins en ville. Pour les automobilistes c’est visiblement pire. Je n’ai pas vu ailleurs de telles restrictions de circulation, ni aux Fêtes de Genève, Fête de la Musique ou autre événement majeur à Genève.

Gros bordel donc pour seulement deux marionnettes géantes et leur attirail. Ici j’aime moins: bien que très grandes ces deux marionnettes me semblent bien maigres pour faire le spectacle à elles seules, alors qu’ils ont d’autres marionnettes en réserve (images 4 et 5). Un groupe, une famille de géants aurait eu plus fière allure. Le spectacle en aurait été rehaussé, on aurait parlé d’une vraie saga. Sans compter les multiples et diverses situations qu’un groupe permet. Ici la distance – elles suivent deux itinéraires différents – ne leur permet pas d’entrer en interaction.

Bon. Va pour deux. C’est maigre mais je n’ai pas le choix. Je comprends que c’est compliqué. Une seule marionnette mobilise une nuée d’assistants pour fonctionner, plus de gros engins de chantier.

 

 

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Je n’ai pas aimé la bande-son. Des musiques quelconques pour celles que j’ai entendues, une sono casse-oreille, un mégaphone agressif. Mais chacun ses goûts. J’ai peu accroché au contenu. Il y aurait eu matière à réaliser une véritable féerie. Au lieu de cela nous avons eu droit à une séance de gym à la place de Neuve. Peut-être fallait-il passer la journée avec elles pour voir d’autres moments du programme.

Pour le reste, avoir une fois le droit de marcher sur les rues est un petit plaisir ponctuel. Je n’en ferais pas la norme, pas une ville de fête permanente interdite aux voitures.

East-ce une fête? C’est un spectacle à consommer. J’en profite pour dire que me manquent des moments de créativité libre et spontanée, comme lors des premières fêtes de la musique. Les marionnettes géantes, c’est simplement à consommer, pas à créer.

Je ne partage pas non plus ce que veut dire Sylvain Thévoz: « Si les géantes nous regardent de haut, elles nous hissent avant tout à leur hauteur. » Je ne suis pas sensible au fétichisme de l’objet. Et je suis plutôt circonspect sur la symbolique – j’allais écrire en cette occasion: la mystique – du haut et du bas. 

Suit un court développement sur les humains supposés souffrants, « … d’habitude réduits aux trottoirs, tassés aux bords de route avec nos vélos, ou serrés dans les trams, avec parfois la tête dans les épaules… ».

 

 

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Est-ce ainsi qu’il se perçoit lui-même dans la ville: tassé, réduit, serré, tête dans les épaules? Moi jamais. 

Maintenant, nommerais-je ce spectacle de la poésie, comme l’affirmait avant lui le responsable du département culture de la ville, Sami Kanaan? Tout dépend de la définition donnée à ce mot. Pour moi c’est un spectacle fun, amusant, au visuel prenant, mais je ne dirais pas poétique.

Petite pensée en passant: si nous étions de leur taille, la ville de Genève s’étendrait du pied du Jura à Nyon et Cruseilles. Il faudrait encore plus de grands immeubles, de béton et de routes parcourues par d’immenses bagnoles –dont Sylvain Thévoz nomme les conducteurs et conductrices de manière discriminante et peu inclusive: les bagnolards. Bagnolards cela sonne comme queutard, viandard, bref des mots choisis pour leur amour universel planétaire.

Au fond je me demande si, sous prétexte de poésie, Sylvain Thévoz n’a pas politisé l’affaire et profité de commettre un article discriminant et anti-bagnoles sur le dos des géantes.

Attendez… Ne me dites pas que les géantes ont été invitées à Genève exprès pour bloquer les bagnolards

...

 

Au moment d’écrire les images reviennent. Ce ballet, ce contraste entre gigantisme et lenteur, ainsi qu’une impression douce encore floue: le charme a opéré.

Et l’engouement populaire est certain. 

 

 

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Catégories : Art, Politique 14 commentaires

Commentaires

  • Mais vous n'avez pas encore vu le nain Chuck Johns:

    Heureusement que Patoucha a laissé des indices ...

    "Chez HL, qui a fait un nettoyage par le vide ... "

    http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2010/01/07/la-vague-de-froid-vue-du-ciel.html

    http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2010/02/05/doris-leuthard-conseillere-federale-de-gauche-et-la-nouvelle.html

    HL et Patoucha, les inventeurs du billet collectif échangiste à 2, et à plus si entente ! LOL LOL !

    Voyez vous-même ...

    "PS 2: le premier billet collectif s'est enrichi d'un auteur de plus: Haykel. A découvrir ici:"

    http://planetephotos.blog.tdg.ch/archive/2011/06/22/rencontre-avec-john-goetelen-alias-hommes-libres.html


    Et en cadeau, une video internetique de chats reboutés youtoubés par l'ipad ...

    https://www.youtube.com/watch?v=dD7YdUKfKV4

    Écrit par : Achille Griffon | 30 septembre 2017

    http://posttenebraslux.blog.tdg.ch/archive/2017/08/05/la-verite-meme-si-je-mens-285487.html?c

  • "ces deux marionnettes me semblent bien maigres pour faire le spectacle à elles seules"
    Surtout bien maigres pour immobiliser (et assourdir) une ville entière. J'ai de la peine à penser que le jeu en valait la peine ou, plus prosaïquement, qu'une telle dépense de personnel et d'argent se justifie. Vous avez bien fait de montrer une partie (seulement) de ce qui aurait (peut-être) justifié une telle entreprise.

  • Mauvaise sono, insupportable, spectacle 2 marionnettes recyclé depuis 2014, vide de sens dixit 1 djeune qui s'y est rendu en vtt y retrouver ses potes sous la pluie hier.

    Ces jeunes sont restés sur un sentiment de foutage de gueule, se sont interrogés sur les coûts de ce battage foutraque pour les contribuables

    - la grand-mère, création de 2014
    https://www.nantes.fr/royaldeluxe#content

    - coûts de 3 jrs de spectacle facturés par Royal de Luxe, comparés entre Liverpool et Nantes: un total de 3 millions d’euros à Nantes, soit 10x plus qu'à Liverpool (300'000 livres), selon cet article:
    http://lameformeduneville.blogspot.fr/2014/03/royal-de-luxe-coute-presque-dix-fois.html

    - coûts payés aux géants français à Genève? 2,2 millions selon François Passard (Le Temps)
    https://www.letemps.ch/culture/2017/09/05/saga-genevoise-royal-luxe-devoilee

    Coûts Hors "frais annexes". Jean-Luc Courcoult, le français proprio de la compagnie Royal de Luxe basée dans le Gard, facture un minimum de 100'000$ par jr de spectacle.

    "François Longchamp parle de parenthèse poétique dans la vie des Genevois. Sami Kanaan souligne qu’au Havre et à Liverpool des études ont montré qu’un euro investi dans la présence de Royal de Luxe en rapportait sept. (Le Temps)"

    On peut facilement imaginer que pour les élus municipaux, Le bordel en lui seul, c'est déjà un spectacle sans fond "pour le petit peuple".

  • Comme toujours le contenu des commentaires en dit plus long sur les commentateurs que sur le sujet du billet...

  • Thevoz et son sens exhalté du clivage. Voilà qu'il exprime comme si c'était son dernier souffle sa haine du "bagnolard".

    Comme si le bagnolard était un ennemi unifiée et uniformément méprisable. Parmi ceux coincés dans la circulation ce jour là, il y avait des jeunes et des vieux, des livreurs et des clients, des qui venaient travailler comme d'autre qui venaient consommer ou visiter un proche. Des Suisses, des étrangers, des noirs, des jaunes, des blanc, des riches et des précarisés. Mais pour Thevoz c'est tous les mêmes: Une nouvelle catégorie d'untermensh nommé bagnolards !

  • "Mais pour Thevoz c'est tous les mêmes: Une nouvelle catégorie d'untermensh nommé bagnolards !"
    Pour lui emprunter sa manière de traiter ceux qui ne sont pas d'accord avec lui, Thévoz est manifestement un "bagnolephobe".

  • Merci Hommelibre, votre blog est comme toujours une bouffée d'air libre dans l'unanimisme ambiant, un coup de canif dans la vénération du festivus maximus.

    A voir l'avalanche d'articles dans la Tribune (ils n'ont que ça à foutre?) et les commentaires dithyrambiques de certains (notamment celui que vous citez, dont l'ensemble des notes constituent jour après jour un véritable compendium de la pensée bobo-festivo-gauchiste) il me semblait que le simple fait de remettre en doute la géante beauté des personnages, de trouver que ces poupées tractées par d'immenses grues de chantier, escortées par des hordes de flics armés jusqu'aux dents, par des hélicos, empruntant des parcours parsemés de blocs de béton, et accompagnées d'une sono assourdissante et mal réglée, était aux antipodes de l'idée que je me fait d'un manifeste poétique, que cette simple remise en question, donc, ne pouvait que vous vouer aux gémonies pour outrage au festivisme unanimiste béat!

    Puisqu'on vous dit que c'est de la poésie, bordel! Alors rêvez, c'est un ordre!

    Vous avez raison de prendre cette manifestation pour ce qu'elle est, soit un spectacle festif de masse, à l'instar d'un match de foot ou d'un concert de Rihanna, et sans doute bien en-deçà de ce que la compagnie sait faire en termes de spectaculaire, quoique cette dernière n'ait sans doute pas hésité à nous le facturer au prix fort (ils auraient tort de se gêner, ces cochons de Suisses, avec leurs banques et leurs coucous, sont pétés de thunes, il faut bien leur "faire les poches" comme disait le camarade Jean-Luc M).

    Et bravo pour avoir osé avancer l'idée qu'en fin de compte, tous ces bobo-festivo-gaucho sont sans doute bien plus séduits par l'idée de l'emmerdement maximal infligé aux bagnolards que par ces deux poupées articulées défilant dans nos rues. Le spectacle d'autant d'automobilistes dans la mouise en même temps a bien dû leur mettre une trique aussi XXL que la poésie supposément dégagée par la manifestation.

  • Test

  • Merci Hommelibre, votre blog est comme toujours une bouffée d'air libre dans l'unanimisme ambiant, un coup de canif dans la vénération du festivus maximus.

    A voir l'avalanche d'articles dans la Tribune (ils n'ont que ça à foutre?) et les commentaires dithyrambiques de certains (notamment celui que vous citez, dont l'ensemble des notes constituent jour après jour un véritable compendium de la pensée bobo-festivo-gauchiste) il me semblait que le simple fait de remettre en doute la géante beauté des personnages, de trouver que ces poupées tractées par d'immenses grues de chantier, escortées par des hordes de flics armés jusqu'aux dents, par des hélicos, empruntant des parcours parsemés de blocs de béton, et accompagnées d'une sono assourdissante et mal réglée, était aux antipodes de l'idée que je me fait d'un manifeste poétique, que cette simple remise en question, donc, ne pouvait que vous vouer aux gémonies pour outrage au festivisme unanimiste béat!

    Puisqu'on vous dit que c'est de la poésie, bordel! Alors rêvez, c'est un ordre!

    Vous avez raison de prendre cette manifestation pour ce qu'elle est, soit un spectacle festif de masse, à l'instar d'un match de foot ou d'un concert de Rihanna, et sans doute bien en-deçà de ce que la compagnie sait faire en termes de spectaculaire, quoique cette dernière n'ait sans doute pas hésité à nous le facturer au prix fort (ils auraient tort de se gêner, ces cochons de Suisses, avec leurs banques et leurs coucous, sont pétés de thunes, il faut bien leur "faire les poches" comme disait le camarade Jean-Luc M).

    Et bravo pour avoir osé avancer l'idée qu'en fin de compte, tous ces bobo-festivo-gaucho sont sans doute bien plus séduits par l'idée de l'emmerdement maximal infligé aux bagnolards que par ces deux poupées articulées défilant dans nos rues. Le spectacle d'autant d'automobilistes dans la mouise en même temps a bien dû leur mettre une trique aussi XXL que la poésie supposément dégagée par la manifestation.

  • Merci Hommelibre, votre blog est comme toujours une bouffée d'air libre dans l'unanimisme ambiant, un coup de canif dans la vénération du festivus maximus.

    A voir l'avalanche d'articles dans la Tribune (ils n'ont que ça à foutre?) et les commentaires dithyrambiques de certains détenteurs de la Vérité du Bien, il me semblait que le simple fait de remettre en doute la géante beauté des personnages, de trouver que ces poupées tractées par d'immenses grues de chantier, escortées par des hordes de flics armés jusqu'aux dents, par des hélicos, empruntant des parcours parsemés de blocs de béton, et accompagnées d'une sono assourdissante et mal réglée, était aux antipodes de l'idée que je me fait d'un manifeste poétique, que cette simple remise en question, donc, ne pouvait que vous vouer aux gémonies pour outrage au festivisme unanimiste béat!

    Puisqu'on vous dit que c'est de la poésie, bordel! Alors rêvez, c'est un ordre!

    Vous avez raison de prendre cette manifestation pour ce qu'elle est, soit un spectacle festif de masse, à l'instar d'un match de foot ou d'un concert de Rihanna, et sans doute bien en-deçà de ce que la compagnie sait faire en termes de spectaculaire, quoique cette dernière n'ait sans doute pas hésité à nous le facturer au prix fort (ils auraient tort de se gêner, ces cochons de Suisses, avec leurs banques et leurs coucous, sont pétés de thunes, il faut bien leur "faire les poches" comme disait le camarade Jean-Luc M).

    Et bravo pour avoir osé avancer l'idée qu'en fin de compte, tous ces bobo-festivo-gaucho sont sans doute bien plus séduits par l'idée de l'emmerdement maximal infligé aux bagnolards que par ces deux poupées articulées défilant dans nos rues. Le spectacle d'autant d'automobilistes dans la mouise en même temps a bien dû leur mettre une trique aussi XXL que la poésie supposément dégagée par la manifestation.

  • C'est assez délirant de bloquer la circulation de TOUTE une ville plusieurs jours pour un spectacle de rue.
    Les touristes venus de loin par la gare pour visiter le Salève ont raté leur coup, ceux qui avaient bien des choses à faire en ville comme aller manger à l'autre bout de la ville par invitation n'ont rien pu faire car les TPG ne fonctionnaient pas.
    Mais on pense surtout à ceux qui ont raté leur train ou leur avion !!Il faudrait faire une petite enquête à Cointrin pour connaître le nombre de ceux qui ne se sont pas présentés à l'embarquement.
    C'est relativement scandaleux de bloquer une ville une tel niveau. En plus sur une "idée" sortie d'un chapeau...;car aucun évènement classique, connu de Genève ne génère un tel cirque!Et à celui méprisant qui parle de "Bagnolards "on peut adresser notre profond mépris pour TROIS jours perturbés et pour ces braves gens un peu avionards qui ont... raté leur avion !!!Sylvie Neidinger

  • Il serait bon et judicieux qu'on effectue une enquête dans trois ou quatre semaines pour évaluer l'impact réel laissé dans toutes les couches de la population après ce spectacle qui ressemble, que dis-je, qui a ressemblé à une flambée de courte durée. Ce qui s'appellerait retour sur investissement.

  • A la lecture du blog de JAW, j'ai compris que ce foutoir a été imposé par Monsieur Maudet pour des questions de sécurité.
    Si Luc Barthassat ne fait pas trop belle figure à renvoyer la responsabilité sur son collègue, il nous montre en tous cas que la manifestation n'a pas été organisée comme elle aurait dû l'être, par un travail collégial des divers départements.
    http://humoresques.blog.tdg.ch/archive/2017/10/02/ma-journee-des-seniors-fut-geante-286734.html

  • Encore un superbe article d'Hommelibre. Merci!

    J'ai été pris dans les bouchons du vendredi. Le samedi, j'ai essayé d'y aller avec les TPG. Dans les deux cas ce n'était pas une partie de plaisir.

    Beaucoup de policiers et un hélicoptère en permanence en stationnement au dessus de la ville m'a donné une grande impression anxiogène. J'ai bien vu la petite géante, mais elle dormait... rien de sensationnel. Niveau musique je pensait entendre des musiques nous transportant dans un autre univers.... mais c'était d'un vulgaire. Dommage!

    La droite a gueulé à la prise d'otage, la gauche nous parle de poésie..... Mouais, on peut faire de la poésie avec beaucoup, beaucoup moins de moyens!

    Au final, Genève se la joue "à la genevoise". Un spectacle trop grand pour ses rues et nécessitant la fermeture de beaucoup de rues. Désolé, mais la ville était trop petite pour cette manifestation.... dont seules deux marionnettes étaient présentes!

    Beaucoup de gens y sont allés, car on leur a matraqué que c'était THE Show international et incontournable.... bof bof!

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