On n’est pas obligé d’aimer tout d’une personne. Heureusement. Par exemple j’aime beaucoup le chanteur Jacques Brel, qui a écrit la très belle chanson Le plat pays. Mais je ne suis pas inconditionnel.
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On n’est pas obligé d’aimer tout d’une personne. Heureusement. Par exemple j’aime beaucoup le chanteur Jacques Brel, qui a écrit la très belle chanson Le plat pays. Mais je ne suis pas inconditionnel.
J’ai cette chance: mon âme d’enfant ne s’étant jamais endormie je n’ai pas besoin de la réveiller sur commande. Je dis ça, parce que c’est l’effet que les géantes semblent avoir eu sur un blogueur voisin, dont le billet m’a motivé à voir le spectacle. Son titre: Merci aux géantes de nous élever !
On dit parfois que le langage différencie les humains des autres mammifères. Bien que les animaux disposent aussi de codes de communication sonores et corporels, les humains pensent d’eux-mêmes que leur capacité verbale est unique parmi les êtres vivants.
On apprend que Richard Vachoux est décédé à l’âge de 80 ans. Avec lui c’est tout un pan du théâtre genevois qui s’en va. J’ai eu la chance de connaître cet homme étonnant, mélange de réserve et de jaillissements, de classicisme et d’audace.
Il n’y aura pas de révolution en physique. Pas sur cette question. Les mesures ont été faites et refaites jusqu’à ces derniers jours et cette fois c’est définitif: les neutrinos ne vont pas plus vite que la lumière. L’hypothèse avait été avancée en septembre dernier par le physicien responsable du projet Opera au Cern, monsieur Ereditato.
Suivre le fil dès les premières images. Ce visage, cette auto. Ce regard par la fenêtre. Dubaï et sa tour. Où va-t-il? On ne sait pas. Il semble négocier une étoffe. C’est un défilé de mode.
Décembre. La nuit n’en finit pas de s’allonger. L’air a fraîchi. La force du ciel recule encore. Les marmottes sont à l’abri et les corneilles dévalisent des poubelles colorées dans le gris du matin. Cet automne qui s’allonge, et s’allonge encore, et cette terre qui prend froid: bientôt nous serons au fond de la nuit.
Pourtant ce décembre nous joue un tour: il commence dans la douceur. Pas de gel, pas de vraie froidure. Un ciel clair au soleil caressant.
L’air de rien, nous avons glissé de septembre à octobre. C’est à peine si la dernière journée du mois doré de fin d’été s’est habillé d’un peu de gris hier sur Genève. La fraîcheur des matins nous le dit: nous sommes sur la toute des soirées sombres et des pluies odorantes. Mais les soleils d’après-midi nous reparlent inlassablement du bel, du chaud été.
Un jour pas comme les autres donc, la Saint-Valentin. Même si aujourd’hui est le lendemain. On dit parfois que c’est seulement commercial. Je n’en suis pas sûr. Dans le quotidien la relation peut sembler acquise. Alors c’est une bonne idée de penser à lui dire qu’il-elle est important-e pour nous.
Aujourd’hui est un jour comme les autres. Ou pas. Pas tout-à-fait. Cela dépend pour qui. Les solitaires voient des vitrines remplis de petits coeurs. Ils se demandent si c’est la journée du don du sang. Les gens de théâtre imaginent une publicité pour Le Cid de Corneille. Pièce où l’on entend cette célèbre réplique: «Rodrigue, as-tu du coeur?» Le coeur a bon dos, si j’ose dire. A moins de comprendre: «As-tu du courage?» puisque l’un vient de l’autre.
Groupe musical et poétique réunionnais, "Ziskakan est, à l'origine, une association d'amis se mobilisant en faveur de la langue créole et de la culture réunionnaise qui voit le jour en 1979.
Il y a quelques jours l’Acratopège postait un billet de Roland Favre sur le mystère des dunes obliques.
Comme souvent sur son blog ce thème a donné lieu à diverses digressions et échanges au ton étonnant.
"Les ravagés". De Henri Michaux (extraits). Henri Michaux, poète aux ombres fastueuses, dévoré par les mots.
De Paul Eluard, poète dadaïste, surréaliste, communiste: «L’amoureuse».
Suite imaginaire de ce billet. Je vais peut-être en faire un petit feuilleton. A quel rythme? Je ne sais pas. Cliquer sur les images pour les agrandir.
Je cède la plume à Edgar Morin, dont je cite ci-après un extrait de son court livre «Amour, Poésie, Sagesse». Le regard que pose Edgar Morin sur le monde, sur la pensée et sur l’humain m’inspire parmi les plus fécondes réflexions. Ici, on est juste dans la simplicité d’une observation.
Regarde-t-elle la nuit à s’en ouvrir les yeux quand d’autres s’ouvrent les veines?
Le sang va de la Terre à la Terre, passant par hasard dans nos corps temporaires.
L’amoureuse va du Ciel au Ciel.
J’emprunte ce titre à Georges Bogey, qui préface un recueil de poèmes: «Du Japon et de Chine». Ce court ouvrage est comme la caresse du vent un soir d’été, ou comme la trace fugace de la lune quand un nuage déchiré la révèle quelques instants.
Assis sous un arbre, sur une colline, le sage regardait le monde, la marche tranquille des nuages qui prenaient forme avant de se défaire, et la course des vivants en quête d’existence.
L'hiver s’annonçait. Quelques feuilles pendaient aux branches, cassantes et couvertes d’un gant de glace. Le vent du nord avait déboulé dans l’après-midi. Le ciel se courbait, lourd de ce gris continu et bas.