L’année 2017 est la moins meurtrière depuis 14 ans pour les journalistes professionnels. Selon Reporters sans Frontières 65 d’entre eux sont tombés sur le terrain, principalement en Syrie et au Mexique. 65, dont…
Dont 10 femmes, comme le souligne la presse. Pas de précision sur les 55 autres personnes. Qui ou que sont-ils? Des ornithorynques? Des mutants? Des extra-terrestres? Non: on imagine, par défaut, qu’ils sont des hommes. On ne le précise pas. Ce sont pourtant eux qui paient le plus gros tribut en cadavres, mais sans soulever d’intérêt médiatique. L’information est biaisée? #balancetapresse.
Selon RTL:
« Le rapport de RSF met également en lumière la situation des femmes journalistes. Dix d’entre elles ont été tuées en 2017, soit deux fois plus qu’en 2016 et cinq fois plus qu’en 2015. « La plupart d’entre elles avaient en commun d’être des journalistes d’investigation chevronnées et pugnaces, à la plume acérée. »
Les journalistes hommes décédés n’étaient-ils pas eux aussi des journalistes d’investigation chevronnés et pugnaces, à la plume acérée? On n’en sait rien. Bien qu’ils représentent plus de 80% des victimes, on ne lit pas un mot sur eux. #balancetapresse.
À peu près pareil sur CBNews, où la dramatisation est encore plus nette:
« Toutefois, les femmes journalistes paient un très lourd tribut avec 10 mortes contre 5 en 2016. » #balancetapresse.
Les 18 %
Très lourd tribut, on l’a compris. Mais comment qualifier les 55 morts masculins? Comme un méga-super-maousse-hyper-très-lourd tribut? Un tribut galactique? Allez, un tribut cosmique! Faut pas avoir peur des gros mots.
Autre « lourd tribut »: les supposées inégalités salariales. Un restaurant végan de Melbourne a décidé de surtaxer les cafés des consommateurs mâles de 18%. Pour rattraper le surplus salarial prétendument reçu par les hommes, lit-on. L’argent supplémentaire issus de cette discrimination sexiste va ainsi à des oeuvres de charité concernant les femmes (encore elles).
Problème: l’inégalité salariale entre femmes et hommes est un mythe victimaire. Après études structurelles détaillées l’Insee en France n’arrive qu’à 6,8%, puis au bout du décompte 2% ou 3% inexpliqués.
Ce qui n’a pas de raison d’être. Sauf si l’on considère qu’un employeur attribue les salaires, tous critères identiques par ailleurs, selon l’intérêt qu’il a à conserver un employé plus qu’un autre. Il peut ainsi payer davantage un employé homme qu’un autre, par le salaire ou par des primes, pour des raisons d’intérêt commercial et/ou de performances.
« L’étude de l’institut Insee constate qu’à caractéristiques observées identiques, il ne demeure qu’un écart de 6,8 % qui peut aussi s’expliquer par l’expérience professionnelle, l’ancienneté dans l’entreprise ou encore le niveau de diplôme acquis. Ainsi le véritable écart pourrait plus n’être que de 2 ou 3%. Il y a encore un peu de travail à faire à ce niveau. Cependant, la réalité est différente de ce que les idéologues du féminisme de 3e vague nous présentent. »
De plus la pancarte du restaurant indique que les femmes ont une priorité pour s’asseoir (image 3, cliquer dessus pour agrandir). On est donc dans la discrimination sexiste pure et simple.
C’est la période de Noël. Les journées mondiales de la bienveillance, d’une certaine manière. Prends donc une bonne résolution: #balancetapresse dans le caniveau. Ça la réveillera peut-être pendant qu’il est encore temps.
Commentaires
"De plus la pancarte du restaurant indique que les femmes ont une priorité pour s’asseoir" Oui donc, les hommes doivent maintenant se prendre en charge et se mettre à lutter à armes égales. Et donc boycotter ce genre de commerces fascistes féministes. Les hommes doivent absolument en premier lieu cesser d'entrer dans cette relation complétement inégalitaire qu'est le mariage.
Le mariage, c'est tout le pouvoir aux bonnes femmes ! Vous n'êtes plus chez vous, mais chez elle. Vous n'avez plus de salaire, peut-être un pourboire si madame est gentille. Plus de droit sur l'éducation des enfants, puisque c'est madame qui sait tout. Plus rien. Hommes, cessez d'êtres stupides au point d'accepter cette mise sous tutelle volontaire...
Il faut adopter les mêmes méthodes que les féministes : excessives. Ne plus saluer les vendeuses à la Migros : ce sont des femmes. Exigez des caisses automatiques pour éviter le contact avec ces créatures antipathiques. En bref, cessez d'être le bon con souriant sur lequel elles vont s'empresser de cracher dès que vous avez le dos tourné. De toute façon, non seulement vous êtes un homme mais, tare suprême, vous êtes desouche. Pas elles. Et elles vous haïssent aussi pour ça...
Elles veulent la guerre des sexes et des "races" : entrons dans leur jeu...
Zut alors. Je voulais montrer ce que c'est qu'un texte sexiste, maltraitant ouvertement l'autre sexe et provoquer des réactions outrées. Et après j'aurais dit : ben voilà, c'est ce que l'on ressent comme homme à lire la presse féministe...
Aujourd'hui, de 12h30 à 12h45, sur la chaîne nationale de propagande qu'on paie nous-mêmes contre nous-mêmes, une dame parisienne nous explique des évidences vieilles comme Hérode comme si elle venait de les découvrir : on apprend aux petits garçons à ne pas pleurer, etc, etc...
Il se trouve que mes fenêtres donnent sur une rue. Régulièrement, je vois une jeune dame la remonter avec sa poussette et un bébé dedans, et derrière un petit garçon qui traîne les semelles un max et pleurniche tout ce qu'il peut. Il est très sympa, en général, le petit garçon, mais il pleurniche très fort.
Je me demande si la jeune mère serait très contente que des féministes lui apprennent à pleurnicher encore plus fort...
"sur la chaîne nationale de propagande qu'on paie nous-mêmes contre nous-mêmes"
A propos de cette chaîne de propagande du Parti socialiste que nous payons 451 francs par année : je SAVAIS que leur sondage qui indiquait une majorité de OUI était une tricherie. Et effectivement, on apprend aujourd'hui que ce sondage n'avait pas interrogé des personnes de plus de 65 ans. Soit ceux qui veulent conserver ce vieux débris de Rochebin et qui eux, vont voter...
Et donc ce sondage n'était qu'une malhonnêteté de plus de la part de la RTS...
Pas de réactions, Géo: cela montre peut-être que l'imprécation sexiste est devenue une normalité...
https://www.24heures.ch/
A ne pas rater, la caricature de Bénédicte...
Encore avant-hier, une de ces féministes m’a laissé son panier sur le bord du tapis, après avoir vide celui-ci. Elle a été bien reçue.
On nage effectivement en plein sexisme. Curieusement, pour les féministes, il n'y a qu'un seul sexisme alors qu'il y a deux sexes. Pour elles, comme pour la plupart des médias, le sexisme est toujours misogyne. Dénonçons cette vision partisane et rétablissons la vérité des relations entre la femme et l'homme. C'est ce qu'a entrepris "Hommelibre" et c'est le vœu que je formule pour l'année nouvelle.