Une surveillance mutuelle s’est aujourd’hui largement installée entre femmes et hommes. Les comportements sont passés au crible du correct et de l’incorrect ou de l’offensant selon les lubies de chacun. Profitons de nous amuser sur ce thème en parlant de Nipplespreading.

Étalement des seins

Au moment où des féministes harcelantes (pléonasme) fustigeaient le Manspreading il y a quelques mois, il était déjà possible de constater que des femmes le pratiquaient également. Chacun ses contradictions.

Le Manspreading désigne initialement le comportement de certains hommes, qui étalent leurs cuisses latéralement sur un siège dans un transport public. Ils occupent deux places au lieu d’une.

Dans la foulée, et en retour d’ascenseur, on a constaté l’étendue du Bagspreading, soit le dépôt d’un sac sur une place assise, ou d’un petit chien, ou d’une jambe avec chaussure. Pratique qui semble très appréciée de la gente féminine, qui il faut le souligner est plus souvent chargée de sacs et de petits chiens que les hommes.

Le spreading, que l’on traduit par l’étalement, pourrait s’appliquer à d’autres aspects. Par exemple une personne logorrhéique (qui parle tout le temps) s’étale dans l’espace dans une prise de pouvoir sonore envahissante.

Mais surtout, il faut mentionner l’étalement des seins: le Nipplespreading. Fréquent chez les starlettes, qui n’en ont cependant pas l’exclusivité, il consiste à montrer le plus possible de sa poitrine tout en ayant l’air de rien (cliquer sur les images pour les agrandir).

Blizzard

C’est loin d’être toujours esthétique ou attirant. On devine déjà comment les seins vont tomber.

Si des féministes se plaignent du Manspreading (tout en se taisant sur le Bagspreading), on remarque que les hommes ne se plaignent pas beaucoup de cette exposition des seins. Femmes et hommes ne sont décidément pas symétriques.

Et pour celles qui ont trop peu de seins ou qui, par un improbable retour de pudeur, ne veulent pas les sortir partout, la mode a trouvé une solution: le t-shirt avec des seins dessinés et imprimés (image 3). Comme d’habitude cette mode est lancée par les faiseuses d’opinion, les people et starlettes.

On mesure l’avantage du t-shirt imprimé, surtout en hiver et même par blizzard: il permet de montrer ses nipples sans avoir des seins de glace.

Dans l’idée de symétrie ou de réciprocité associée à l’égalité, on peut imaginer des t-shirts, maillots de bain ou pantalons pour hommes sur lesquels on peint ou coud une bite et deux couilles. On peut même imaginer un modèle pour joueur de ping-pong, ou une chaussette qui, une fois cousue à l’entrejambe, fera son plus bel effet.

Enfin quelques modèles seront réservés à celles parmi les femmes qui aiment les hommes et qui aiment le pénis. Des femmes qui ont la banane.