C’est le deuxième cas jugé. Cette fois la sanction est très lourde: 4 ans 1/2 de prison ferme pour avoir usurpé le statut de victime de l’attentat, et en avoir tiré bénéfice. Une chose que l’on n’oserait imaginer. Et pourtant.
Après un homme, condamné à 6 mois en décembre dernier, c’est au tour d’une femme. Elle travaillait alors comme bénévole pour l’association « Life for Paris ». Elle s’est déclarée victime en février 2016.
Devenue un pilier de cette association elle avait ensuite été engagée par un contrat à durée déterminée. Pendant quelques mois elle faisait partie des anges épargnés du Bataclan. Avant d’être dénoncée à la justice suite aux soupçons d’autres membres de cette association.
Selon les comptes-rendus du procès, l’accusée avait falsifié des documents pour accréditer sa thèse, dont une facture du concert. Le statut de victime lui avait été accordée, ainsi que des aides financières à hauteur de 38’000 euros.
Il y a certes des délits et crimes plus graves. Mais celui-ci sort du lot par le fait qu’il entre en collision frontale avec une nation, avec une émotion collective historique.
Outre les deux condamnations fermes, 12 autres fausses victimes ont été condamnées pour tentative d’escroquerie. Quatorze personnes en tout ont manoeuvré pour profiter du drame.
L’accusée a été confondue entre autre parce que son téléphone portable n’avait pas borné au bon endroit le soir de l’attentat. Comme quoi, un délinquant peut faire preuve d’ingéniosité dans la commission de son délit, mais aussi d’ingénuité et d’une certaine dose de bêtise. Personne n’est parfait. Même pas les anges.
Parfois, il pousse de bien étranges idées dans la tête des gens.
Commentaires
Des tas de gens aiment jouer a la victime, surtout s`ils croient que la réalité de leur "martyr" est invérifiable et si en plus ca rapporte... Cette fois, ca a rapporté gros. On peut quand meme se demander si ce juge moraliste n`a pas fabriqué une victime de plus a cet attentat. L`appel s`impose.