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Women’s Champions League : les filles de l’OL sur le toit du monde

La presse a peu relayé la finale de la Ligue des champions féminine. Dommage. Dommage parce que le palmarès des gagnantes mérite d’être connu, et parce que les prolongations surtout nous ont offert un spectacle de belle qualité.

women's champion ligue,ol,wolfsburg,kiev,finale,amandine henri,camille abilyJeudi, pour la cinquième fois – dont la troisième de suite – les joueuses de l’Olympic Lyonnais féminine ont gagné la Ligue des championnes.

Comment faut-il dire? Ligue des champions féminine, ou Ligue des championnes? L’UEFA affiche la première formule, après avoir d’abord nommé cette compétition Coupe féminine de l’UEFA.

La seconde formule: Ligue des championnes, me paraît plus logique. Le foot féminin a, de plus en plus, sa propre place. Si champions a été choisi pour désigner initialement les garçons, parce qu’il n’y avait pas encore le versant féminin de cette compétition, aujourd’hui la forme peut et doit évoluer.

women's champion ligue,ol,wolfsburg,kiev,finale,amandine henri,camille abilyJe n’ai vu que la seconde mi-temps et les prolongations. L’équipe allemande de Wolfsburg faisait jeu égal avec la mythique OL féminine. Score: 0-0 après 90 minutes. Mais pendant les prolongations les joueuses ont mis le feu.

Un but de Pernilla Harder (image 2) pour Wolfsburg, à la 93e minute, galvanise toutes les joueuses. Suit un carton rouge mérité qui sanctionne la meneuse de jeu allemande Alexandra Popp. Puis Lyon réagit avec son talent et ses joueuses d’exception.

Amandine Henri (image 3 et 8) signe le but le l’égalisation après une de ses actions limpides dont elle a le secret. Puissante, rapide, déboulant parfois on ne sait d’où et placée au bon endroit, la talentueuse lyonnaise n’a pas d’état d’âme. Elle voit, elle fonce, elle donne tout.

women's champion ligue,ol,wolfsburg,kiev,finale,amandine henri,camille abilyUne minute plus tard Eugénie Le Sommer renverse le score grâce à un deuxième but. Au final l’OL gagne sa troisième coupe consécutive, la cinquième en tout, par 4 à 1.

 

Le palmarès de cet OL féminine est impressionnant: 12 fois championne de France, 5 fois gagnante de la Ligue des championnes et 7 fois détentrice de la Coupe de France. L’équipe a été élue meilleure du monde à quatre reprises depuis 2012.

 

women's champion ligue,ol,wolfsburg,kiev,finale,amandine henri,camille abilyParmi les joueuses il faut aussi mentionner le capitaine Wendie Renard (4). Plus de 20 ans au service du club et une motivation intacte. Elle dirige ses joueuses avec finesse, observe, fait confiance, et donne discrètement de petits signes pour le placement dans certaines phases de jeu.

 

 

 

 

women's champion ligue,ol,wolfsburg,kiev,finale,amandine henri,camille abilyIl y a aussi la gardienne Sarah Bouhaddi (5). À 31 ans elle fait toujours des étincelles. Elle a terminé le match une main bandée, possiblement cassée, suite à un choc avec l’une de ses équipières. Mais elle n’a rien lâché, arrêtant les tirs de sa seule main valide!

 

Il y a Ada Hegerberg, une partenaire attentive et très réactive. Eugénie Le Sommer, attaquante elle aussi, tout autant redoutable. Il y a Lucy Bronze, élue joueuse de l’année 2018 par la BBC, et dont les fulgurances laissent ses adversaires à quelques longueurs. Ces filles sont impressionnantes de qualités physiques et d’opportunisme.

 

women's champion ligue,ol,wolfsburg,kiev,finale,amandine henri,camille abilyIl y a Shanice Van de Sanden (6). Un phénomène. Entrée utilement en fin de match, sa fraîcheur et sa puissance ont été à l’origine de deux des buts. Cette femme est exceptionnelle. Pas seulement pour son look un peu mec et sa coiffure à la Grace Jones. Côté puissance, elle n’a rien à envier aux garçons. C’est une sorte de machine d’une redoutable efficacité. Magnifique joueuse.

 

 

 

 

women's champion ligue,ol,wolfsburg,kiev,finale,amandine henri,camille abilyEt il y a Camille Abily (7). Joueuse fétiche de l’équipe, elle a joué les dix dernière minutes. C’était son adieu à la compétition. Et comme fin de carrière elle a marqué le 4e but de l’OL, propre, presque trop facile.

 

Je ne cite pas toutes les joueuses, mais toutes sont méritantes. L’OL féminine n’est pas à ce niveau par hasard. L’équipe est travailleuse, forte et soudée. Elle est faite d’individualités de grand talent et baigne dans la culture de l’excellence à quoi l’OL nous a habitués chez les garçons comme chez les filles.

Grâce à quoi aujourd’hui, en foot, les filles de l’OL sont sur le toit du monde.

 

 

Résumé en images. Lyon joue en bleu:

 

 

 

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Catégories : sport 2 commentaires

Commentaires

  • Je suis bien contente que vous en parliez ici. Les prolongations ont été palpitantes et superbes en effet!
    Nous avions déjà parlé du foot féminin qui s'améliore d'année en année. Ce match a vraiment été de grande qualité.

    Bon week-end Homme Libre, il fait beau et chaud ces derniers jours ici.

  • Bonjour Colette,

    Je trouve aussi que la qualité s'améliore, c'est plaisant. La qualité de jeu sur le terrain me parle davantage que les forçages égalitaires.

    Les allemandes n'ont pas démérité. Mais les lyonnaises ont 4 ou 5 joueuses très rapides et puissantes, qui ont mis le turbo après le premier but encaissé. Van de Sanden, Henri et Le Sommer m'ont impressionné.

    Ici aussi la chaleur est revenue, avec quelques orages. C'est un délice!
    Bon dimanche Colette.

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