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Séparation d’un couple lesbien : maman 1 part, maman 2 pleure. Et les enfants ?

Les enfants trinquent. C’est Kramer contre Kramer. Ou presque, la différence étant que Sandrine et Valérie sont homosexuelles. Mais les enfants sont identiquement utilisés comme des armes. Ce cas fait beaucoup pour la reconnaissance du mariage gay. Il montre qu’homos ou hétéros, nous pouvons être pareils. Dans le pire en tous les cas.

 

 

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Valérie peut enfin matérialiser un lien juridique jusqu’alors inexistant. Elle veut devenir mère – enfin, maman 2. Elle commence les démarches en accord avec Sandrine.

Mais la vie, la chienne de vie comme disent certains, nous flanque parfois des raclées au moment où l’on e s’y attend pas:

« Ce mariage pouvait permettre à Valérie, qui n'a pas porté les enfants, d'adopter les trois enfants. Mais le couple s'est séparé quelques jours avant la fin de la procédure d'adoption. Sandrine ne veut plus que Valérie adopte. »

La mère biologique a le même sentiment de propriété des enfants, comme dans un couple hétéro, et peut dénier tout rôle ou existence à l’autre parent au moment d’une séparation.

Le média qui relaie cette info, France Bleu, pose une étrange remarque:

« … ce que nous apprend ce dossier, c’est que les divorces homosexuels et hétérosexuels ne sont pas égaux face à cette question de la parentalité. C'est à l’appréciation des magistrats, à moins de réécrire la loi. »

Pas égaux face à la loi? La fabrique à victime tourne à plein régime. Demandons plutôt aux pères, si souvent jetés après usage, s’ils se sentent plus égaux que maman 2.


Question subsidiaire: pourquoi après s’être aimés, pouvons-nous devenir parfois si méchants?

 

 

 

Catégories : Divers, Philosophie, société 1 commentaire

Commentaires

  • Et comme d'hab ... ce sont les enfants qui trinquent !

    La technologie avance mais le bien-être des enfants lui n'avance pas : les couples dit classique ou de même sexe restent incapables de régler leur séparation sans prendre leur progéniture en otage !

    Enfin, votre remarque bien balancée sur les pères "jetés après usage"... m'a fait sourire ... tellement juste :-)))

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