C’est presque une raison sociale tellement leurs noms sont associés : Mayor & Quéloz, mondes en tous genres. Pourtant ils nous mettent dans la panade. Avant eux c’était tout simple. La vie était un phénomène purement terrestre, point barre. Les autres mondes étaient de la science-fiction.
Depuis eux nous ne sommes plus vraiment seuls dans l’univers. Non parce qu’ils auraient découvert des aliens du côté de chez Swann (la constellation du cygne…). Mais avec l’abondante moisson d’exoplanètes découvertes depuis 1995 on n’est plus sûrs de rien.
J’aime l’idée d’une moisson. Elle contient le geste du semeur, maître des champs et des grains. Parler d’une moisson de planète c’est un peu préserver notre statut de référence centrale dans l’univers, de patron de l’univers.
La réalité est cependant toute autre. L’immensité de cet univers permet d’imaginer que nous ne sommes pas seuls mais nous interdit jusqu’à nouvel ordre d’aller vérifier sur place. Il fait donc trouver une signature physico-chimique dans l’atmosphère des exoplanètes pour y déceler les traces d’une vie qui utiliserait les mêmes ingrédients de base que sur Terre.
Et pour cela il faut réussir à capter une image de cette fine atmosphère, à plusieurs années-lumière. Une année lumière fait un peu moins de 10’000 milliards de kilomètres.
L’observatoire européen du Cerro Paranal, le VLT (Very Large Telescope, image 1), permet une précision jamais atteinte (image 2, ESO, 2004). Dans la suite de la quête de nouveaux mondes initiée par les chercheurs suisses cet ensemble de quatre télescopes de 8 mètres cherche aujourd’hui sans relâche ce graal des astronomes: y a-t-il une vie ailleurs?
Le nez dans les étoiles
Le successeur du VLT est l’ELT, Extremely Large Telescope. Il est en construction à quelques kilomètres, à plus de 3’000 mètres sur le Cerro Armazones. Un monstre au miroir de 39 mètres de diamètre, composé de plusieurs centaines de miroirs plus petits:
« … ce super télescope va permettre de voir des objets 25 fois moins lumineux que son prédécesseur. En effet, plus la surface d’un miroir est grande, plus celui-ci collecte de lumière et rend visibles des objets faiblement lumineux. « Ce nouveau télescope va collecter à lui seul plus de lumière que tous les grands télescopes terrestres actuels réunis », a expliqué Tim de Zeew, directeur général de l’ESO. Ainsi, les scientifiques vont multiplier par cinq l’accès à l’univers observable ! »
Avec l’ELT, dès 2025, il faut s’attendre un nouveau bond dans la découverte de l’univers. L’humanité montre une capacité étonnante à fabriquer les outils dont elle a besoin. Des outils extraordinaires dont se réjouissent déjà les chercheurs.
Plusieurs interviews des deux nouveaux Nobel Michel Mayor et Didier Quéloz, de l’Université de Genève, ont été diffusées suite à cette annonce. Quel bonheur de les voir et les écouter, l’oeil brillant et l’esprit vif, et un enthousiasme intact!
À force de planter leur nez dans les étoiles, les voilà aujourd’hui au paradis!
Commentaires
"Ainsi, les scientifiques vont multiplier par cinq l’accès à l’univers observable !"
On pourra donc voir Micromégas chez lui en train de décrire aux habitants ébahis de sa planète l'abîme qui existe entre les accomplissements scientifiques des Terriens et leur capacité à gérer intelligemment et pacifiquement les affaires de leur monde.
• "Depuis eux nous ne sommes plus vraiment seuls dans l’univers."
• "patron de l’univers."
• "L’immensité de cet univers"
• "multiplier par cinq l’accès à l’univers observable"
• "un nouveau bond dans la découverte de l’univers."
L'univers? Ne conviendrait-il pas de dire "notre" univers, l'univers dans lequel nous nous trouvons, dans lequel se trouvent le soleil, la voie lactée, etc.? Car qu'est-ce qui prouve qu'il n'existe pas plusieurs univers? Quantité d'univers? Une infinité d'univers? Des univers encastrés les uns dans les autres, par exemple. Pour un gène, l'univers c'est la cellule dans laquelle il se trouve. Pour une cellule, c'est l'organe dans lequel elle se trouve. Pour un organe, c'est l'organisme dans lequel il se trouve. Et ainsi de suite.
Les chercheurs ont encore beaucoup de découvertes à faire.
Permettez-moi, de manière à mieux me faire comprendre, de développer mon précédent commentaire, même si c'est de manière quelque peu fantaisiste.
Appelons Sonic l'univers dans lequel nous pataugeons allègrement et décidons d'appeler zéro le niveau auquel se rattache Sonic, à l'instar d'une infinité [1] d'autres univers du même niveau (des univers que nous appellerons "parallèles"). Et considérons la situation particulière d'un être humain vivant sur Terre, auquel nous donnerons le nom de Marguerite.
Dans la hiérarchie des univers qui s’emboîtent les uns dans les autres (chaque univers étant à la fois contenu et contenant, à l’image des poupées gigognes), Sonic occupe (de même que l'ensemble des univers du niveau zéro) une situation intermédiaire.
D'un côté (si l'on regarde vers le bas), chacune des particules élémentaires de Sonic et donc de Marguerite (plus généralement: chacune des particules subatomiques non composites - par exemple, chacun des quarks - occupant le réseau des univers du niveau zéro) contiennent une infinité [1] d’univers – lesquels se situent, toujours du point de vue de Marguerite, au niveau -1.
Cela revient à dire, si l’on inverse la perspective, que les univers du niveau -1 sont tapis en nombre infini [1] à l’intérieur de chacune des particules élémentaires constitutives des univers du niveau zéro (autrement dit: à l’intérieur des particules subatomiques non composites - par exemple, à l’intérieur des quarks) appartenant à Sonic et aux univers extrasoniques.
De même, chacune des particules élémentaires appartenant aux univers du niveau -1 contient à son tour une infinité [1] d’univers se situant au niveau -2. Et ainsi de suite - à l'infini [1].
De l'autre côté (si l'on regarde vers le haut), l’ensemble des univers du niveau zéro (auquel appartient Sonic, l’univers dans lequel se trouvent la Voie lactée, donc notre soleil, donc Marguerite) ne constitue lui-même qu’un agrégat situé à l’intérieur d’un univers de niveau +1, étant entendu qu’au niveau +1, comme à chaque niveau, il existe une infinité [1] d’univers “parallèles”. Et ainsi de suite, étant précisé (mais est-ce bien nécessaire?) qu’il existe une infinité [1] de niveaux [2].
C’est ainsi que l’ensemble des atomes, des espaces “vides” et des énergies de Sonic (et donc, pars pro toto [3], l’ensemble des cellules constitutives de Marguerite) fait partie intégrante d’un superatome baignant dans une supercellule appartenant à l’estomac d’une superbaleine nageant dans les eaux d’une superplanète située dans un univers du niveau +1 et répondant au nom de Supersonic. Quant à Supersonic (l’univers auquel appartient notre baleine), il joue un rôle bien défini au sein d’une métaparticule incorporée dans une métacellule appartenant à la queue d’un métadragon qui évolue sur une métaplanète située dans une métagalaxie de Métasonic (univers de niveau +2). Cela peut paraître simple [4] mais les choses se compliquent lorsqu’apparaissent des métastases.
Chaque fois que Moby Dick (c’est le nom de la superbaleine) a ingurgité de la nourriture (par exemple du Jonas [5]), l’humeur de Marguerite en pâtit. Par ailleurs, il a été établi que certains gestes caractéristiques de Marguerite étaient déclenchés par des mouvements bien précis effectués par K’iu-lung (c’est le nom du métadragon bleu dans la queue duquel l’univers de Moby Dick est encastré). En particulier, lorsque K’iu-lung remue la queue [6], cela provoque [7] des troubles gastriques chez MobyDick, ce qui déclenche [7] des tics chez Marguerite. Et chaque fois que Moby Dick souffre d’indigestion, chaque fois que K’iu-lung se roule par terre ou crache du feu, Marguerite ne se sent pas bien [8].
[1] Le dictionnaire Littré donne la définition suivante de
l’infini en mathématiques: “Nom donné aux quantités qui sont plus grandes que toute quantité assignable”. Le même dictionnaire définit ainsi l’adjectif assignable: “Qui peut être assigné, déterminé”. Pour se faire une idée de l’infini au travers des nombres assignables, lire
* http://waitbutwhy.com/2014/11/1000000-grahams-number.html?utm_source=List&utm_campaign=3ee026937c- WBW+%28MailChimp%29&utm_medium=email&utm_term=0_5b568bad0b-3ee026937c-41652705 (auteur: Tim Urban) et/ou
** http://blog.smwhr.net/2007/09/30/la-course-aux-grands-nombres/ (en français, traduit de l’anglais; auteur: Scott Aaronson); dans cet essai, on peut lire cette phrase: “Pour comprendre pleinement une réalité, il faut pouvoir sortir de cette réalité”.
[2] Le pasteur et théologien anglais Edwin A. Abbott (1838-1926) a consacré un livre remarquable, paru en novembre 1884 et intitulé Flatland, une aventure à plusieurs dimensions (Denoël, Présence du futur/110, Paris 1998), à “la Vanité qui nous pousse à croire que nos Dimensions se limitent à deux, à trois ou à n’importe quel nombre autre que l’Infini” (op. cit., p. 158).
[3] Expression latine signifiant: ce qui vaut pour le tout vaut aussi pour la partie.
[4] Vous vous y perdez? Rassurez-vous, moi aussi! En attendant qu’un jour, quelque savant un peu philosophe parvienne à mettre de l’ordre dans cette cosmographie, essayons juste - sans trop nous prendre la tête - de laisser voguer notre imagination. Quel intérêt? Nous ouvrir l’esprit, sortir des cadres et des schémas traditionnels, élargir nos horizons pour nous permettre de voir plus loin. Devenus plus réceptifs, ouverts à de nouvelles dimensions, nous serons mieux à même de nous libérer des carcans dans lesquels nous nous trouvons emprisonnés.
[5] “Puis ils [les marins] prirent Jonas et le jetèrent à la mer” (Jonas 1:15). Après quoi, “l’Éternel envoya un grand poisson [5.1] qui avala Jonas; et Jonas resta dans le ventre du poisson pendant trois jours et trois nuits” (Jonas 2:1)
[5.1] La tradition admet généralement que ce “poisson” était une baleine (bien entendu, on ne parlerait plus aujourd’hui d’un poisson mais d’un mammifère marin).
Pour la petite histoire: non seulement Jonas ne périt pas étouffé dans l’estomac de la baleine mais les sucs gastriques de l’animal se révélèrent inopérants à son endroit. Tant et si bien qu’au bout de trois jours, la baleine vomit vivant sur la plage ce mets totalement indigeste. C’est ainsi qu’ayant été sauvé [5.1.1], Jonas put enfin s’atteler à la mission que Dieu lui avait confiée, à laquelle il avait d’abord cherché à se soustraire. Tout cela n’est-il pas merveilleux?
[5.1.1] De telles “résurrections” au bout de trois jours étaient fréquentes dans les légendes païennes orientales. Les premiers chrétiens sauront également s’en inspirer pour faire courir le bruit de la résurrection de Jésus.
[6] “La queue, c’est le prophète qui enseigne le mensonge” (Ésaïe 9:14 ou 9:15, selon la numérotation adoptée).
[7] L’effet papillon, présenté en 1972 lors d’un congrès par le météorologue américain Edward N. Lorenz (1917-2008) pour servir d’illustration à sa théorie du chaos , permet sans doute de rendre compte d’un grand nombre de réactions interuniverselles, comme celles débouchant sur des perturbations dans les organismes de Moby Dick et de Marguerite (l’idée générale étant qu’une infime variation de paramètre à un moment donné dans un univers donné peut entraîner des conséquences imprévues dans toute une série d’autres univers).
[8] En extrapolant à partir des idées développées par Edwin Abbott aux pages 158 à 165 de Flatland, une aventure à plusieurs dimensions (voir la note 2 ci-dessus), on pourrait écrire: «Chaque fois qu’elle est concernée par un événement fâcheux se produisant dans la quatrième (la cinquième, la sixième, ...) dimension, Marguerite ressent un malaise».
@ Mario:
Un à la fois. Je peux me contenter de l'exploration de l'univers localisé où nous sommes.
"(si l'on regarde vers le bas"
J'ai peut-être (ou même probablement) mal compris le contexte, mais il n'existe ni bas ni haut dans l'Univers. Sauf à notre échelle, évidemment.
Alors remplaçons "vers le haut" et "vers le bas" par "vers les niveaux supérieurs" (c'est-à-dire +1, +2,+3, etc.) et "vers les niveaux inférieurs" (c'est-à-dire -1, -2, -3, etc.) afin que soit rendue l'idée d'emboîtement des univers.
Quand vous écrivez l'Univers avec une majuscule, Mère-Grand, je suppose que vous voulez parlez de l'Univers composé de l'ensemble des univers dont j'ai parlé, qui est lui-même encastré dans un Univers plus vaste, lequel est lui-même encastré dans un Univers encore plus vaste, et ainsi de suite à l'infini...
@Mario Jelmini
Nous n'allons pas nous disputer pour le nombre d'univers (ou Univers) et leur position l'un par rapport aux autres, ou les uns par rapports aux autres, n'est-ce pas?
Tant que nous en avons un à nous, nous pouvons continuer à écrire et à rêver sur nos blogs.
Tout à fait d'accord, Mère-Grand!
N'empêche: si nous sommes bien peu de chose par rapport à l'univers connu (celui dans lequel nous sommes enfermés), cet univers, quant à lui, est bien peu de chose par rapport à... - par rapport à quoi, au fait? À l'univers des univers?
Cela me fait penser à la question: si Dieu a créé les cieux et la Terre, qui a créé Dieu? Et qui a créé le Dieu qui a créé Dieu? Et ainsi de suite, à l'infini... [1]
Je me demande parfois si le concept de Dieu ne serait pas subsumable à une formule mathématique. Une mathématique encore à découvrir...
Ouf ! Pas besoin de s'enfoncer un sousaphone sur le tête... "elle" l'a pas eu ! tra-la-la.... ... p'têtre que pour respecter les quotas, "ils" ont quand-même dû en donner un à un Africain...
... oui, parce qu'aux States, au cinoche, per ex., pour un "VotreHonneur black", on a droit à quelques flics blancs...
Et le plus beau, c`est qu`il y a probablement des tas de Mayor et Queloz dans notre univers qui ont recu et vont recevoir des prix pour avoir trouvé des exoplanetes. En fait, nous memes pourrions bien etre une exoplanete sur la liste de Mayor et Queloz exotiques nous lorgnant depuis les étoiles.
"si Dieu a créé les cieux et la Terre, qui a créé Dieu?"
C'est probablement une fonction essentielle de notre cerveau que de poser la question "pourquoi" et de chercher qui ou quoi est la cause d'un phénomène.
Utile à la survie, cette fonction est aussi à l'origine des religions et de la science. En ce qui concerne la science, elle est à l'origine des progrès dont nous sommes témoins, en ce qui concerne la religion, notre peur devant l'inconnue et la mort (l'inconnu de la mort) nous a fait faire un bond plus psychologique que rationnel en imaginant la réponse abolie à toutes les questions, la notion de dieu.
Pas étonnant que nous nous retrouvons devant soit devant la régression à l'infini d'une suite de "qui" pour trouver la cause ultime, soit devant la réponse qui n'est est pas une "le mystère".
La science (technologie compris) permet à ceux qui mettent leur espoir en elle d'éviter le question de la réponde ultime et de trouver une forme de paix existentielle (limitée, puisque certains scientifiques adhérent à une religion) en s'attachant à l'idée de progrès à l'infini, qui repousse par conséquent et d'une certaine manière le problème (ou permet de l'oublier)
Ce n'est en effet qu'en science (technologie comprise) qu'il y a indiscutablement du progrès, les sociétés étant, semble-t-il, soumis à des revers et des rechutes morales inévitables comme l'histoire nous en fait témoins.
P.S. Cela écrit en toute modestie, évidemment ;-)
petard@ Je me demande s'il faut vraiment s'en réjouir. Ce Prix Nobel redonne un peu de crédibilité à cette véritable connerie qu'est le prix de la Paix. Quand on pense qu'un des pires criminels de la planète, Kissinger, bourreau du Vietnam, trois millions de morts, assassin par interim de Allende et de Aldo Moro et coupables de milliers d'autres crimes par ailleurs a eu ce prix...
Quatre ou cinq semi-crétins, vieux barbons tordus et dégénérés autant que suédois, qui décident du Bien ou du Mal. On nous prend vraiment pour des cons...
Si Greta T l'avait eu, cela aurait probablement achevé leur crédibilité...
Michel Mayor raconte comment il a appris la chose en direct. Un plaisir:
https://www.20min.ch/ro/news/geneve/story/Le-moment-o--Michel-Mayor-decouvre-qu-il-a-le-Nobel-11965142
Même s'il me coûte de l'admettre Géo, je suis entièrement d'accord avec votre commentaire. C'est bien la première fois. Espérons que ce ne soit pas la dernière.
« Je me demande parfois si le concept de Dieu ne serait pas subsumable à une formule mathématique. Une mathématique encore à découvrir... »
Hum.., perso, je suis resté scotché en essayant de me représenter, même un petit «Googolplex – 10googol» de systèmes solaires.... alors, le père fouettard à barbe blanche, tantôt bon type si on lui lèche les bottes.... pffhh !
« Michel Mayor raconte comment il a appris la chose en direct. Un plaisir »
« lui qui ne possède pas de téléphone portable »
... déjà rien que pour ça, il le mérite amplement.
« oui, mais ça femme en a un...» ... ben... déduisez-en ce que vous voulez...:-))
@Géo
Tout à fait juste.
Sous cette lumière, notre planète Terre prend tout soudain un autre éclairage qui devrait interpeller les climato-scpetiques.
petard a écrit, dimanche 13.10.19 à 05h02:
"je suis resté scotché en essayant de me représenter, même un petit «Googolplex – 10googol» de systèmes solaires..."
Idem pour le Gogolminex (ou Googolminex). D'où l'idée d'un emboîtement d'univers.
"Dans les démonstrations mathématiques, on peut citer le nombre de Graham, et la borne supérieure du deuxième nombre de Skewes, très supérieurs [au Gogolplex].
En physique, la théorie d'Everett a amené à envisager l'existence d'un nombre formidablement grand également d'univers parallèles. Une étude a amené à avancer un nombre maximum d'univers de 10 à la puissance 10 à la puissance
100000000, autrement dit gogolplex à la puissance
9999900" (Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Gogolplex).
« Une étude a amené à avancer un nombre maximum d'univers de 10 à la puissance 10 à la puissance
100000000, autrement dit gogolplex à la puissance
9999900 »
Autrement dit: on doit bien trouver caché dans ce "tas" un ou deux pères fouettards qui correspondent à l'image que se font les croyants les plus irréductibles. ... mais, est-ce que je peux de ce fait, m'aventurer à dire: Dieu existe CQFD ?
Si ma remarque s'avérait vraie, j'espérerais quand-même avoir droit à un Prix Machin !
Communiqué de presse de la Fondation Nobel de l'Académie royale de Poznavie
Parmi un nombre considérable de candidatures fort intéressantes (notamment celles de petard, Mère-Grand, Jean Jarogh, Géo, Luc, Pierre Jenni et Mario Jelmini) le prix Nobel du meilleur commentateur de blogs a été attribué au double national suisse et israélien
Maurice JACCARD BOUGHANIM, plus connu sous le pseudonyme de CORTO.
Ce prix, décerné pour la première fois, récompense les nombreuses interventions de M. Jaccard Boughanim sur les blogs de la Tribune de Genève, de 24 Heures et surtout sur les blogs africains où, en bon socialiste qu'il est, il invite les Africains à venir profiter de la prospérité qui règne en Suisse. On ne saurait imputer à M. Jaccard Boughanim le fait qu'une partie des embarcations empruntées par les migrants coulent en Méditerranée en faisant un nombre considérable de victimes puisqu'il procure à chaque fois aux candidats à l'asile en Suisse un billet d'avion de première classe.