Le 31 octobre 2018 le magazine Nature publiait un article alarmiste sur le réchauffement des océans. Il serait beaucoup plus rapide qu’on ne le pensait. Nature est une référence. Les articles sont supervisés et validés par des pairs. Les auteurs de l’étude sont des scientifiques de réputation mondiale.
Mesures
Puis l’article a été retiré. Un lecteur attentif avait décelé des erreurs que les scientifiques chargés de la validation avaient laissées passer. Le site des Climato-réalistes détaille l’affaire. Ce genre d’incident n’est pas exceptionnel. L’annonce fit les gros titres avec ce drame annoncé. La suivante, l’annonce de la rétractation, passa, elle, quasiment inaperçue.
Les températures c’est simple s’il s’agit de relever des mesures, de les compiler et d’en faire des moyennes, Mais c’est compliqué à cause de tous les facteurs à prendre en compte pour rendre une image planétaire globale.
Si vous placez un thermomètre sur le balcon, la mesure sera influencée par le béton, l’orientation du balcon, la chaleur interne de l’habitation, l’asphalte des rues. Dans un jardin elle dépendra de l’ombrage, du sol, de l’exposition, du vent, de la topographie environnante. La température mesurée peut varier de plusieurs degrés en quelques dizaines de mètres.
Pour ces raisons les stations doivent être implantées selon des critères précis. Toutes n’y répondent pas, ou se sont trouvées avalées par de nouvelles zones urbaines devenues des accumulateurs thermiques passifs et produisant des îlots de chaleurs.
Les techniques ont changé, la transmission et l’analyse des données aussi. On les ajuste dorénavant. Soit pour garder une continuité forcée entre les anciennes et les nouvelles séries selon les avancées dans la qualité et l’étendue des mesures. Soit pour combler des manques dans les mesures ou lisser des disparités non explicables. Cela signifie qu’il y a désormais une main humaine qui intervient dans les chiffres avant de les livrer au public.
La couverture des stations au sol est bonne en Europe et en Amérique du Nord. L’Asie est moins couverte.
Quant à l’Afrique subsaharienne, sa couverture est réduite à peu de chose et avec une fiabilité insuffisante. Prétendre qu’elle se réchauffe et vouloir lui attribuer des valeurs précises tient des chroniques de Nostradamus et non de la science.
Les températures des océans avant les années 2000 sont incertaines et incomplètes. Les méthodes étaient, pendant longtemps, parcellaires et moyennement rigoureuses. Depuis les années 2000 les bouées flottantes et dérivantes météorologiques (p.ex. avec le système Argos) couvrent plutôt bien les grands océans, à différentes profondeurs. Enfin des satellites dédiés mesurent la température de la surface sur quelques millimètres. Les données les plus complètes et fiables ont donc au maximum 20 ans.
On ignore quel rôle tiennent les volcans sous-marins dans les variations de températures océanes. On constate que ce volcanisme est bien actif et plus intense qu’on ne le pensait. On a découvert l’existence d’un important volcanisme et de sources chaudes sous l’Antarctique ouest, entre autres. Pourtant la Nasa relevait récemment une extension de la banquise antarctique.
Ce volcanisme sous-marin pourrait-il être la cause de la fonte récemment observée dans la partie ouest (image 2, zones rouges)? Cependant la Nasa annonçait en 2015 un gain de masse de glace. La région a battu régulièrement ses propres records de froid – près de -100° il y a quelques mois.
Les océans jouent un rôle majeur dans les variations de l’atmosphère. Par exemple la théorie prédit que leur réchauffement doit produire de plus en plus d’ouragans de plus en plus intenses. Or dans la réalité ce n’est pas le cas. La théorie reste donc en question.
Là aussi la comparaison avec des périodes antérieures est difficile. Plus on remonte dans le temps moins les données sont précises.
Si aujourd’hui la réalité de l’optimum médiéval est généralement admise, sa quantification précise est basée sur des carottages, des pollens fossilisés, l’épaisseur des cernes des arbres les plus vieux, des témoignages archivés et quelques autres proxys. La combinaison de ces moyens est travaillée pour produire une estimation.
Le réchauffement des océans suscite plus de questions que de réponses. On doit faire ce même constat pour les températures de l’air: nous manquons de recul et de données anciennes sûres. Aujourd’hui on ne sait pas expliquer les causes du début de la phase de réchauffement, il y a plus de trois cent ans.
Les températures à 2 m au-dessus du sol sont intéressantes pour les moyennes qu’on en tire. Si pendant une assez longue période on voit une moyenne monter pour un mois donné, on peut estimer qu’il y a réchauffement. C’est le cas (image 4, Suisse, températures estivales 1864-2018). Ce graphique représente ensemble les variations naturelles et non naturelles.
Mais restons encore dans le global. On trouve différentes illustrations sur le réchauffement. En image 1 (clic pour agrandir) j’ai choisi les mesures par satellites et ballons-sondes de la basse troposphère (où nous sommes). En rouge, les El Niño puissants. En gris, les refroidissements dus aux éruptions d’El Chichon et du Pinatubo.
On constate que le Niño de 1982-1983 est partiellement neutralisé pendant l’éruption, alors que les graphiques le montrent très puissant dans le Pacifique (image 3). C’est un moment de rupture dans la courbe des températures, ou d’accélération, comme il y en a déjà eu une dans les années 1930.
On constate aussi que chacun des Niño très intenses (et ils le sont de plus en plus depuis 50 ans) initie une montée de la température moyenne de l’atmosphère dans les années suivantes, comme on le voit pour ceux de 1982-1983, 1997-1998, 2015-2016.
En regardant les tendances sur de courtes périodes on décèle les cassures de rythmes. On a souvent des lignes montantes continues sur les graphiques du réchauffement. Or de plus près, on voit des séquences. Par exemple la la pause après l’an 2000, interrompue par le super Niño 2015-2016; lui-même suivi d’un plus petit en 2019. Entre ces deux derniers il n’y a pas eu de temps de rafraîchissement par une robuste Niña comme cela est arrivé en 1999.
10 ans, 16 ans, c’est trop court pour évaluer une tendance climatique? Oui. Mais c’est ce que font aujourd’hui de nombreux chercheurs. Bien que ce soit trop court on peut quand-même observer comment se passe une variation climatique de l’intérieur.
Deux autres constats sont troublants: d’une part les mesures réelles (par satellites et ballons sondes) infirment la plupart des projections établies par les modèles du Giec (image 5, troposphère globale, et 6, moyenne troposphère tropicale). Ceux-ci suggèrent dans l’ensemble une hausse des températures jusqu’à quatre fois plus élevée que ce que l’on constate en vrai. Est-ce parce que les utilisateurs des modèles surestiment de 2 à 4 fois la réponse du climat à l’augmentation du CO2 atmosphérique, comme cela a été dit récemment?
D’autre part la courbe des températures est clairement découplée de celle du Co2 (image 7 et 8). Il n’y a guère qu’entre 1983 et 1993 qu’ont peut avoir l’illusion d’une progression simultanée, qui d’ailleurs ne prouverait rien puisque l’on compare des choses différentes.
On est loin de réactions météorologiques vertigineuses ou exponentielles. Loin des phénomènes de nature à déclencher un collapse – dont on ignore de quelle manière il pourrait se produire. Aucune civilisation connue ne s’est précédemment écroulée en quelques années à cause d’un petit supplément de chaleur.
L’Europe a survécu au froid, à la peste, aux famines et sécheresses, et aux guerres répétées. En Hollande et dans les Landes on a gagné sur la mer par des digues ou des forêts. La civilisation romaine s’est développée en période chaude et en régions chaudes, plus chaudes que ce que l’Europe centrale pourrait connaître avec seulement 2° supplémentaires.
Aujourd’hui la température moyenne de Rome est de 15,7°, soit 5,4° au-dessus de la moyenne de Genève. Rome est-elle en ébullition? Est-elle une étuve? Rien de cela. Il fait bon y vivre.
La presse estivale peut bien annoncer avec fracas un record de chaleur de 20,6° à Quarsut au Groenland. Cela n’est pas significatif. Des langues de chaleur montent régulièrement jusqu’aux régions polaires, de même que des poches froides descendent aux limites de la Floride.
En plein réchauffement l’Allemagne, avec -1,5° à -2° de moyenne hivernale, et les États-Unis, connaissent depuis des années des hivers plus froids.
Par ailleurs l’été 2019 (juillet-août) fut le plus froid en Russie depuis des décennies. Les températures ont été par endroits inférieures de 10° à la moyenne, alors que notre été de l’ouest européen, par ailleurs très normal hormis deux fois cinq jours, a été marqué au fer par les deux vagues de chaleur courtes et intenses.
On nous donne parfois une explication tarabiscotée pour expliquer ces « extrêmes » assez normaux: le réchauffement ralentit le courant d’ouest, dont le jet stream, et des poches d’air arctique peuvent descendre jusqu’au sud des Alpes – et des poches sahariennes chaudes remonter vers le cercle polaire.
Ce n’est pas nouveau. Cela a toujours existé, de manière cyclique. C’est même souhaitable. Plus: c’est une condition vitale pour les climats tempérés.
Grâce à ces alternances de chaud et de froid, de vastes régions reçoivent la pluie des perturbations nées de la confrontation des masses d’air. Sans cela on n’aurait qu’un long et étroit ruban horizontal de pluie, le reste dépérissant faute d’eau.
Le climat n’est pas linéaire, il est circulaire, sur un temps court et sur un temps long. Les choses reviennent, elles sont toujours revenues même après des périodes autrement plus extrêmes qu’aujourd’hui. Cela implique d’autres mécanismes et d’autres logiques que des additions ou des soustractions du seul CO2 d’origine anthropique.
Une autre étude récente, ignorée de la plupart des médias, montre que les régions côtières des continents se sont réchauffées davantage en moyenne que l’intérieur des terres, qui n’ont que peu évolué en 80 ans. Les océans seraient donc responsables d’une bonne partie du réchauffement par une action locale sur les régions côtières:
« Si les résultats obtenus par Lansner et Pedersen sont confirmés, la théorie radiative de l’effet de serre devra être invalidée car elle ne fonctionne pas pour la plupart des zones centrales des continents, protégées de l’influence des masses océaniques. (…) La circulation thermohaline jouerait alors un rôle plus important que prévu dans le réchauffement global, mais cette circulation n’est pas encore bien comprise. »
Les mesures sont influencées par l’évolution des techniques, l’implantation des instruments et le maillage des terres, la succession des différentes générations d’instruments de haute technologie, l’évolution des biotopes, la marge d’erreur admise, et les corrections humaines apportées aux séries de données. Cela peut jouer sur quelques dixièmes de degré.
J’ajoute: influencées aussi par la présentation dramatisée qui lie systématiquement le réchauffement à tous les événements météorologiques un peu plus intenses. Elle est une partie robuste du problème. Elle crée une disposition mentale molle, sans résistance au tsunami d’informations alarmistes.
Malgré ces réserves je peux voir par moi-même que les mesures représentent en partie au moins un réchauffement, sans préjuger pour autant de sa cause ni de ses conséquences positives et/ou négatives.
Les signes les plus utiles pour constater le réchauffement se lisent sur le long terme et sur des processus à évolution lente. Par exemple la fonte de la banquise arctique est un indice de réchauffement de cette région, que ce soit par l’air ou par des courants chauds sous-marins. La glace fond peut-être par-dessous. Mais cette fonte est encore limitée par rapport au passé.
En effet trois études montrent l’extension des glaces de mer depuis 3’000 et 10’000 ans (exemple: image 9, se lit de droite à gauche).
Ces trois études affirment que la banquise arctique est aujourd’hui plus étendue que pendant des millénaires!
Le recul de certains glaciers (pas tous) est un autre signe de chaleur supplémentaire. La montée des océans en est un signal faible parce qu’imperceptible à nos yeux. Le ralentissement possible du Gulf Stream n’en est pas un, pas plus que la diminution de la biodiversité (conséquence de la colonisation humaine de la planète).
Le Gulf Stream est mis en mouvement par les vents de surface de l’océan Atlantique. Cette influence est dominante: elle gouverne la direction du courant. Le rôle de la concentration saline n’intervient qu’au large de la Norvège.
Pour que ce courant s’arrête, le régime des vents et le carrousel anticyclonique semi-permanent des Acores devraient être très profondément et très durablement modifiés par des conditions plus extrêmes qu’aujourd’hui (qui ne sont pas si extrêmes).
II/ Régional
Je peux maintenant survoler rapidement les signes régionaux visibles du réchauffement. Par région je veux dire Genève, le Plateau suisse, et autour soit une large partie de l’Europe centre-ouest.
La montée des températures moyennes au sol est un signe perceptible, sous les quelques réserves émises plus haut.
Le recul des glaciers et la disparition de la neige à basse altitude sont deux autres signes visibles. Visibles mais pas dramatiques.
Canicules et sécheresses ou tempêtes, même d’intensité exceptionnelles, ne peuvent être mises en relation avec le réchauffement. Elle font partie de l’’histoire humaine et sont documentées dans les archives du climat.
Par contre l’augmentation du nombre de jours tropicaux ou estivaux, et la diminution du nombre de jours de gel, sont de bons signes visibles. La précocité des vendanges également. Les étés genevois des années 1970 étaient si courts! Le réchauffement les allonge heureusement.
Un dernier indice visible est le régime des vents à l’année. Il y a une cinquantaine d’années les vents de nord-est et d’ouest dominaient la région. Résultat: les passages de masses d’air frais et humide étaient plus fréquents. Par exemple, un orage d’été refroidissait la Suisse romande pendant plusieurs jours. Par la suite les vents de nord-est (bise) ont diminué et ceux d’ouest ont légèrement viré au sud-ouest. Résultat: plus de remontées chaudes, et moiteur tropicale après un orage d’été.
Un changement durable et majeur du régime des vents est un signal d’une modification plus générale du climat régional, avec selon son ampleur et son éventuelle exceptionnalité des conséquences, bonnes ou mauvaises, sur le climat de la région.
Enfin, une étude historique du climat suisse et de l’alentour européen nous décrit son évolution depuis 10’000 ans. C’est bien détaillé. On lit par exemple:
« Le réchauffement s’accéléra vers 14500 (température moyenne en juillet sur le Plateau occidental: 10-12°C) et vers 11 000 (gain de 4,3-7,2°C en quelques décennies, pour la moyenne annuelle sur le Plateau). »
Un gain entre 4° et 7° en quelques décennies, sans émission carbonées!
On apprend aussi que:
« Jusque vers 1300, le Moyen Age connut des périodes (par exemple les XIe et XIIIe s.) où les températures estivales étaient un peu plus élevées qu’au XXe s. Les hivers rigoureux furent plus rares au XIIIe s. qu’entre 1300 et 1900. Le figuier prospérait jusqu’à la latitude de Cologne. Les glaciers alpins n’étaient pas plus grands qu’aujourd'hui. Vers 1300, la température hivernale moyenne baissa de 1°C; ainsi commença le petit âge glaciaire, aux hivers souvent rigoureux. »
Toutes ces informations ont des sources (en général mentionnées ou déjà abordées ailleurs) robustes: Noaa, Nasa, UAH, MetOffice, MeteoSuisse, MeteoFrance, et des scientifiques indépendants ou des études du Giec. Néanmoins certaines restent discutées, ce qui est normal et sain en science. Douter, chercher la faille d’une théorie, fait partie du processus d’approche de la connaissance.
Il y a des signes visibles du réchauffement depuis 113 ans. Ces signes ne sont pas extrêmes, dramatiques, ou catastrophiques, pas plus que par le passé connu. De même la vague de froid polaire récente aux États-Unis n’est pas due au réchauffement. C’est typique du climat continental nord-américain:
« À Denver, alors que l’on relevait 28,3 °C en milieu d’après-midi du 9 octobre, la température atteignit -5 °C en fin de nuit suivante et passa sous les -7 °C en début de matinée du 10 octobre. Il ne dégela pas de la journée. Une chute de 35 °C en l’espace de 18 heures qui fut accompagnée de précipitations neigeuses tenant au sol. La température s’est abaissée jusqu’à -12,8 °C le 11 octobre. »
Bah, on fait avec.
Pendant que j’écrivais, les pluies d’automne sont revenues. Longue et verticales. Des pluies comme dans les décades 1960-1970, avec ce gris épais du ciel d’où, parfois, descend une lumière pâle et humide.
J’aime la pluie. Je l’observe depuis toujours. Elle change. Pendant des années elle passait rapidement, un peu discrète, sans relâcher d’abondantes eaux. La tendance était à une sécheresse chronique. Les vents étaient plutôt du sud-ouest.
Celles-ci, je les connais. J’en connais le rythme, l’odeur, l’ampleur. Ce sont celles de mon enfance et de mon adolescence. C’est le deuxième signe, avec une tendance plus forte à la bise, qui me suggère que peut-être un cycle atmosphérique change. C’est une intuition. Dans 10 ou 20 ans nous en saurons plus.
En 1980, la télévision française annonçait qu’une série de villes côtières seraient submergées en 1990. Cela ne s’est pas produit.
Tombe, bonne pluie d’automne!
Dans le quatrième chapitre de cette série je proposerai une petite fiction: que pourrait être le climat de Genève et de la région en 2100 avec 2° de plus?
Récapitulatif:
chapitre 1, sécheresses et canicules
chapitre 2, ouragans, glaciers, précipitations
chapitre 3, les températures
Commentaires
Merci pour ce billet passionnant ... et même poétique: Jaime votre decription de la pluie!
Le plus comique c'est qu'aucun des verdâtres qui ont été élus de serait capable d'en écrire ne serait-ce que le 10ème! Ça les dépasse.
J'en profite pour rappeller à tout le monde qu'il faut impérativement sauvegarder la charmante Place du Petit-Saconnex, dernière place de village de la ville de Genève, en cochant la case NON à la question 8, lors les votations à venir! On a déjà assez abattu d'arbres et bétonné partout.
Je suis de votre avis concernant les « certitudes » de certains experts, le doute raisonnable doit primer. Mais ce doute m’habite aussi concernant les « certitudes » de ceux qui dénigrent toute influence des activités humaines sur le même sujet.
Je note qu’il est de bon ton actuellement de dénigrer les Verts (voir commentaire précédent). Mais, si ces derniers temps on a beaucoup parlé du climat, il ne faut pas oublier la lutte contre la pollution urbi et orbi, la consommation effrénée de resources non renouvelables, la frénésie sans limite du business de la consommation au détriment d’équilibres plus humains.
D’ailleurs les écolos sont certainement aussi pour préserver la place du Petit-Saconnex.
Enfin, tous ces soucis ne concernent en fait que la place future des humains sur Terre, d’ailleurs certainement beaucoup trop nombreux. la Nature, elle, a toujours varié et s’adaptera en permanence, qu’il fasse +30° ou - 30°. Un peu d’humilité !
Bravo et merci pour votre travail courageux et passionnant!
Merci Mère-Grand. Cela me passionne, j'essaie de le transmettre. Plus j'avance dans cette recherche plus j'ai de doutes sur les priorités choisies.
Hola Homme Libre!
Passionnant à lire et quel travail de recherche!!
J'y ai appris plein de choses, remis en perspective d'autres grâce à vous.
La pluie d'orages, drue, a cessé, on se réchauffe à un pâle soleil ce midi ici.
Merci y gracias.
Vous avez raison, c'est contre la pollution qu'il faut lutter, c'est dans nos moyens.
Avez-vous lu le numéro d'automne du magazine Immorama?
C'est très intéressant et ça montre toute cette hypocrisie sur le traitement des déchets!
https://www.immorama.ch/app/uploads/2019/10/45_Immorama.pdf
@ Gaulois-GE:
Si les Verts sont pour la protection de la Place du Petit-Saconnex c'est bien l'exception qui confirme la règle, car eux et leur leader maximo Tony le bétonneur étaient bien d'accord de détruire la superbe Maison du Jeu de l'Arc, primée en son temps et qui aurait dû être classée, et d'abattre la forêt d'arbres centennaires qui l'entourait:
https://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/nouvelle-offensive-abattages/story/20538325
de même de nombreuses villas et leurs jardins nécessaires à la biodiversité et à la survie de la faune locale sont passé sous le rouleau compresseur du bétonneur en chef Hodgers:
http://andrepfeffer.blog.tdg.ch/archive/2019/08/28/betonnage-et-massacre-de-la-zone-villas-300522.html
Qui sont donc les VRAIS fossoyeurs de l'environnement?
Lisez ça:
http://ge.ch/grandconseil/memorial/seances/570411/70/2/
et vous verrez que tous les partis sauf l'UDC et le MCG ont soutenu le plan directeur cantonal pour les 15 ans à venir, plan qui implique l'abattage massif de nos arbres (y compris centennaires) et la destruction du patrimoine genevois que l'on subit et dont tout le monde se plaint désormais
Ce plan plan directeur cantonal pour les 15 ans à venir a été accepté comme suit:
Mise aux voix à l'appel nominal, la résolution 724 est adoptée par 64 oui contre 19 non et 1 abstention. (Applaudissements à l'annonce du résultat.)
les 19 NONS sont ceux de l'UDC 7 et du MCG 12
alors que des partis comme les Verts et le PS qui prétendent défendre l'environnement ont voté a l'unanimité pour, main dans la main avec les partis de la droite affairiste. Le Verts et le PS ont donc voté comme le PLR et sont donc effectivement des fossoyeurs de l'environnement, car ils sont du côté des promoteurs immobiliers qui ne respectent rien et surtout pas l'environnement.
Verts 15 OUI
PS 11 OUI
Et tout ça pour construire et bétonner davantage dans le but d'une croissance illimitée qui nous amène droit dans le mur.
De plus les Verts prétendent vouloir diminuer la pollution, mais sont favorable à une immigration de masse illimitée et à la suppression des frontières! Quelle belle contradiction!
Bref, les pauvres gens qui ont voté pour eux vont bientôt le regretter quand ils verront les taxes pleuvoir et l'immigration non choisie augmenter, et bien entendu les arbres genevois centennaires ou non être abattus!
Donc oui "il est de bon ton de dénigrer les Verts" nuisants, car ils sont nuisibles pour l'environnement, ce qui n'est pas surprenant vu que la plupart sont en fait des rouges repeints vert!