Les hommes paient un très lourd tribut à la liberté de la presse et de l’information. Selon le site de Reporters sans Frontières, sur les 334 journalistes emprisonnés en 2019, 307 étaient des hommes et 27 des femmes. La presse a surtout mentionné le chiffre de 27 femmes.
307 hommes c'est 11 fois plus d’hommes que de femmes. L’article du site, daté du 8 mars 2019, annonce en chapeau:
« A l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, Reporters sans frontières (RSF) rappelle que 27 journalistes femmes sont actuellement détenues à travers le monde. Certaines d’entre elles sont emprisonnées dans des conditions inhumaines, victimes de torture et de harcèlement sexuel. »
On comprend mal par quel sorte de privilège médiatique seules les femmes journalistes sont mises en avant. Ces condition inhumaines ne sont pas appliquées aux seules femmes. Les hommes subissent les mêmes sévices, comme le précise l’article un peu plus loin:
« ... victimes de condamnations souvent disproportionnées et iniques, elles doivent aussi, comme leurs confrères, endurer des conditions de détention les plus pénibles, quand elles ne sont pas torturées et harcelées sexuellement. »
Et encore un peu plus loin:
« Les journalistes femmes, comme leurs confrères masculins, sont confrontées à des conditions de détention particulièrement dures. »
Est-il plus pertinent de mettre en avant des victimes journalistes femelles, alors que les victimes journalistes mâles sont à peine mentionnés bien qu’ils subissent les mêmes conditions dures de détention?
Par quel stratagème sexiste, installé à tous les niveaux de la société, en est-on arrivé là? Au point où ce genre d’info peut être repris et diffusé en toute bonne conscience, presque comme un passeport de bienveillance et de « bravitude » morale, sans que personne ou presque ne trouve cela anormal?
La nouvelle norme sociale de marquage des genres est sexiste, profondément et ouvertement. Sexiste misandre. C’est un sexisme presque naturel, comme revendiqué et légitimé par le statut universel de victime accordé (imposé serait plus juste) aux femmes dans leur ensemble par le mouvement féministe. Le stéréotype massif de la femme victime est asséné comme une vérité qui ne se discute pas.
Doit-on conclure de cette énième opposition entre femmes et hommes, factice et surtout très politiquement correcte, que les femelles sont plus faibles, ou plus intéressantes, ou plus méritantes que les mâles?
Si oui, que cela soit dit clairement, car alors elles doivent être traitées de manière différentes et non en égales aux hommes.
Mais ouvrons les yeux: si ce sexisme misandre permet de monter des femmes en épingle sans mentionner les hommes, il permet aussi à des hommes d’être sexistes et paternalistes sans qu’on puisse leur en faire le reproche.
Et oui.
Car soutenir les femmes collectivement et de cette manière quand on est un homme, c’est encore montrer qu’on est plus fort qu’elles et que les hommes ont moins besoin d’être soutenus.
Image 1, crédit: Jonut — Flickr, CC BY 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=379208
Image 2: Gille Jacquier, tué en 2012 à Homs en Syrie.
Commentaires
L’incitation à la violence du Fatah contre des journalistes israéliens ne suscite que le silence à la Fédération internationale des journalistes
voir https://infoequitable.org/l-incitation-a-la-violence-du-fatah-contre-des-journalistes-israeliens-se-heurte-au-silence-de-la-federation-internationale-des-journalistes/
cette mise en avant des journalistes femmes me fait penser, aux "combattantes kurdes", qui en réalité sont toutes dans des unités de services, donc non combattantes, à part une poignée comme tireurs d'élite. tous les journaux occidentaux, se sont précipités pour louer les exploits de ces femmes guerrières, pourtant qu'aucun récit plausible ne venait corroborer, même une journaliste féministe a fait un film, pourtant sa seule source c'est d'avoir écouter les récits de ces soldates en présence d'un traducteur et d'un homme militaire, elle n'a jamais vu un fait d'armes de ses propres yeux ça ne l'a pas empêcher d’abondamment broder. A Smorgon en 1917, les journalistes féministes de l'époque étaient présentes pour assister à la vaillance des combattantes russes, vaillance qui s'est transformer en fiasco "l'échec de Smorgon", on en est au stade que douter des affirmations féministes c'est être considérer comme misogyne., même des sommités comme Brighelli, sont naïfs.
https://www.causeur.fr/marseille-8-mars-feminisme-polanski-caroline-fourest-brighelli-adele-haenel-173794
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Leclercq • il y a 2 mois
sauf que les combattantes kurdes c'est de la propagande, relayée et amplifiée par les féministes européennes.
http://www.slate.fr/story/9...
" Comme l’écrasante majorité des femmes qui se battaient à l’époque, elle ne portait pas d’arme dans cette guerre. Pourtant, elle se sent combattante au même titre que les hommes:
«Je suis peshmerga et femme de peshmerga! Une bataille, ça ne se gagne pas qu’avec ceux qui ont un fusil à la main. Il y a besoin de personnes qui soignent, qui nourrissent et qui acheminent les armes.»"
"A la question de savoir pourquoi il n’y a que quelques centaines de femmes peshmergas, pour environ 200.000 hommes, la petite femme de 41 ans fait une réponse confuse. Peut-être n’y a-t-il pas tant de femmes kurdes que cela désireuses d’entrer dans l’armée?"
"Les peshmergas nouvelle génération portent du maquillage et ont des téléphones portables. Elles possèdent un vrai équipement mais elles n’ont jamais eu à se battre ces dernières années."
"En juillet par exemple, au cœur des combats contre l’EI, une vingtaine seulement se sont rendues au front près de Kirkouk. «Les hommes étaient contents qu’elles soient là; ils se sentaient plus forts à leur côtés», précise le colonel Nahida Rashid. "
Des femmes des régions kurdes et chrétiennes de Syrie ont formé des bataillons pour défendre leur terre.
il n'y a pas de bataillons de combattantes en première ligne. elles sont une minorité de femmes en première ligne, en réalité peu sont intéressées pour aller se battre en première ligne.
et réellement des guerrières capables de ça ça reste à prouver.
http://lavoiedelepee.blogsp...
je crois qu'on surtout droit à une bonne propagande.
une aurait tuer 100 ennemis, une autre se serait battu seule contre 50 hommes, une autre est chef d'une importante troupe d'infanterie mais son occupation c'est de s'occuper du ravitaillement. !!!
"Les soldats de Daech tremblent face à ces femmes armées. Elles le savent. Elles, elles ne tremblent pas."
je pense que cette phrase c'est de la fumisterie"
http://www.actukurde.fr/act...
un lien très près de la réalité.
suite
(le Dahomey passe pour avoir eu des armées féminines jadis)
a eu des femmes guerrières, les seules femmes guerrières, connues à ce jour, http://www.gauchemip.org/spip.php?article2441
Je vous conseille le Journal de guerre d’Ernst Jünger, l’un des rares combattants de 14-18 qui ait avoué y avoir pris un immense plaisir.(brighelli)
je connais j'ai lu son livre orage d'acier il y a a peu-prés trente ans. http://www.lexpress.fr/culture/livre/orages-d-acier_798246.html
pour bien comprendre le fonctionnement du soldat je vous conseille "sous le feu" de michel goya.
https://www.amazon.fr/Sous-feu-comme-hypoth%C3%A8se-travail/dp/B00EU77CMS
" Je vous assure qu’ils ont une culture du guerrier tout à fait unique, depuis tant de siècles qu’ils se battent contre tout le monde)"(brighelli)
c'est pas une culture du guerrier qui compte c'est ça.
http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2015/04/leffondrement-invisible.html
http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2013/11/sommes-nous-prets-affronter-lennemi-les.html
les appels parachutistes se sont très bien battus en Algérie, avec six mois de classes en France, on ne peut pas dire qu'a l'époque la France avait une grande culture du guerrier.
http://www.histoire-en-questions.fr/guerre%20algerie/armee-djebel-jumelles.html
"Et pas une troupe de bidasses nonchalants, des hommes galvanisés dont le moindre commando de chasse avait autant de punch que ceux des terrifiants régiments de paras. "
mon pére était parachutiste appelé en Algérie. au 2 RPC
" les femmes aussi savent parfois se battre", (brighelli)
on à quand même aucun récit digne de ce non sur ces combattantes,
http://observers.france24.com/fr/content/20140806-syrie-combattantes-kurdes-djihadistes-eiil-kurdistan-syrien-etat-islamique
"Nous ne combattons pas à Homs, ni à Homa, ni à Idlid [hors du Kurdistan syrien]. Par contre, nous refusons que ces groupes pénètrent dans notre région. Nous les empêcherons d’entrer quel qu’en soit le prix. "
elles ne participent pas à des combats elles gardent un poste.
"j’ai appris que plusieurs de ces jeunes femmes avaient été tuées dans une embuscade de l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL). Parmi elles, il y avait Biritane et Beerolat."
“ces hommes se pensent supérieurs, en droit de réduire les femmes à l’esclavage, mais ils tremblent comme des feuilles mortes à la simple vue d’une silhouette féminine sur le champ de bataille”."ah bon ceux qui ont fait l'embuscade n'ont pas tremblés comme des feuilles !!!
"et qui ont fini par la trouver, pour quelques-uns) m’a enseigné que peu d’hommes l’ont également, et qu’ils se chient dessus, comme vous dites, de la même façon."(brighelli)
peu d'hommes ont un comportement aussi lamentable que les femmes à Smorgon,
Pour avoir fait plusieurs fois l’Afgha en Kapisa, j’ai un souvenir très douloureux de la présence des femmes « sur le terrain ».
C’est bien mignon la propagande merdique véhiculée par TIM, et autres journaux du parti, mais la réalité n’est pas aussi glorieuse. Combien de fois ai-je du remplacer des féminines sur le terrain parce-que mesdames avaient des états d’âme et se chiaient clairement dessus ?
alors que les femmes aient le même courage que les hommes au feu j'en doute fortement.
" les femmes aussi savent parfois se battre."(brighelli)
» Comme l’écrasante majorité des femmes qui se battaient à l’époque, elle ne portait pas d’arme dans cette guerre. Pourtant, elle se sent combattante au même titre que les hommes:
«Je suis peshmerga et femme de peshmerga! Une bataille, ça ne se gagne pas qu’avec ceux qui ont un fusil à la main. Il y a besoin de personnes qui soignent, qui nourrissent et qui acheminent les armes.» »
« A la question de savoir pourquoi il n’y a que quelques centaines de femmes peshmergas, pour environ 200.000 hommes, la petite femme de 41 ans fait une réponse confuse. Peut-être n’y a-t-il pas tant de femmes kurdes que cela désireuses d’entrer dans l’armée? »
« Les peshmergas nouvelle génération portent du maquillage et ont des téléphones portables. Elles possèdent un vrai équipement mais elles n’ont jamais eu à se battre ces dernières années. »
"Donc, respect."(brighelli)
respect de quoi ?
Si la femme n'était pas une éternelle et unique victime, le poste occupé par Mme Schiappa ne serait pas justifié. Depuis des décennies, en France, le ministère de la femme (quel que soit le nom qu'on lui donne) ne s'occupe que des femmes. On compte également environ 500 associations qui ne s'intéressent qu'aux femmes, en excluant les hommes. Si les femmes n'étaient pas toujours désignées comme uniques perdantes, ces associations ne seraient plus subventionnées. Tout s'explique.
En meme temps israel est le premier etat a se creer de maniere terroriste er a faire pire que la derniere des diarhée du monde.
Mort a l etat illegitime d israel !
Leclerc, cette phrase me semble importante:
"Pourtant, elle se sent combattante au même titre que les hommes"
Même sans armes elles ont le sentiment que contribuer au combat fait d'elles aussi des combattantes. Le tout est de s'entendre sur le mot "combattant"..
Pour présenter une information plus équilibrée Frenkel, vous auriez pu également parler des centaines de journalistes palestiniens tués, blessés ou emprisonnés par l'armée israélienne. Il y a actuellement 21 journalistes palestiniens dans les geôles israéliennes . Tout n'est pas aussi blanc ou noir que vous voulez nous laisser le croire. Il y a des violations des droits des DEUX côtés.
https://rsf.org/fr/actualites/israel-palestine-une-dizaine-de-journalistes-blesses-ou-empeches-de-couvrir-les-manifestations-anti
dans une armée il y a les unités combattantes et les unités non combattantes, les unités de soutien.
en Algérie les unités de poste de garde des pitons, d'infanterie n’étaient pas considérés comme des unités combattantes, et après la guerre n'était pas considérés comme anciens combattants, et ne pouvaient pas cotiser pour une retraite d'anciens combattants.
être combattant c'est çà
http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2015/05/assaut-sur-verbanja-27-mai-1995.html
"Pourtant, elle se sent combattante au même titre que les hommes"
çà c'est de la fumisterie.
Brighelli a supprimé dans ce billet la majorité de nos échanges, dans ce billet, https://www.causeur.fr/marseille-8-mars-feminisme-polanski-caroline-fourest-brighelli-adele-haenel-173794
en ne voulant pas croire la propagande sur les combattantes kurdes j'étais misogyne, qu'il en parlerait à Caroline Fourest.
http://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Soeurs-d-armes-Caroline-Fourest-en-guerre--Critique
c'est une fiction, que d'aucunes prennent pour la réalité.
"Les soldats de Daech tremblent face à ces femmes armées. Elles le savent. Elles, elles ne tremblent pas."
"mais ils tremblent comme des feuilles mortes à la simple vue d’une silhouette féminine sur le champ de bataille”, j'avais trouvé un lien que cette affirmation était bidon, mais je l'ai perdue.
A Clermont-Ferrand, il y a des femmes dans l'infanterie, mais quand l'unité part en Opex elles restent en France !!!
.
"et qui ont fini par la trouver, pour quelques-uns) m’a enseigné que peu d’hommes l’ont également, et qu’ils se chient dessus, comme vous dites, de la même façon."(brighelli)
ce genre d'affirmation d'une sommité prouve qu'il ne connais rien au sujet c'est pourquoi je lui ai conseillé de lire.
pour bien comprendre le fonctionnement du soldat je vous conseille "sous le feu" de michel goya.
https://www.amazon.fr/Sous-feu-comme-hypoth%C3%A8se-travail/dp/B00EU77CMS
et ce livre est trés bien aussi.
https://www.placedeslibraires.fr/livre/9782757843772-la-guerre-censuree-une-histoire-des-combattants-europeens-de-14-18-frederic-rousseau/