Alors qu’une pluie bienvenue a cassé la période de sécheresse, nous apportant une météo plus proche d’octobre que d’août, une certaine presse fait état des journées chaudes comme d’une preuve de l’aggravation du réchauffement.
D’abord, ce serait normal, sans montrer de dangerosité particulière. Nous sommes dans une série d’années plus chaudes que dans la période 1960-1980. Il y avait de nombreux incendies dans le sud de la France à l’époque. Il n’y en a pas plus aujourd’hui, même moins, et les récents feux dans le sud du pays sont annoncés d’origine humaine.
Peut-être des écoterroristes, copains de l’antisociale et dérangée Greta Thunberg, en sont-ils à l’origine? Ils mettent déjà le feu à des antennes téléphoniques, impatients qu’ils sont de revenir à la communication par signaux de fumée.
Pourtant le réchauffement devrait produire davantage de pluies, comme la théorie officielle l’affirme. Or ce n’est pas le cas. Après 40 ans de phase haussière, la théorie n’est pas validée par les faits.
Voyons maintenant si les vagues de chaleurs, annoncées comme inéluctables et de gravité croissante, sont au rendez-vous. Pour cela je prendrai les données de la NOAA, l’agence météorologique états-unienne.
Le site Our World in Data a publié ce relevé de la NOAA avec des données sur 120 ans (graphique image 1, clic pour agrandir).
Cette statistique officielle invalide l’alarmisme. Elle montre que notre période industrielle a déjà connu des phases aussi chaudes que l’actuelle, qui elle-même est largement en-dessous de la période 1930-1940.
Le site Climate at Glance précise, à propos de ce graphique:
« L’indice annuel des vagues de chaleur aux États-Unis suit l’occurrence des conditions de vague de chaleur aux États-Unis. Cet indice définit une vague de chaleur comme une période d’au moins quatre jours avec une température moyenne qui ne devrait se produire qu’une fois tous les 10 ans, d’après les données historiques. La valeur de l’indice pour une année donnée dépend de la fréquence des vagues de chaleur et de leur étendue. »
Le graphique 2 confirme cette information, en y ajoutant la courbe du CO2 émis dans l’atmosphère par les activités humaines. Les vagues de chaleur ne suivent pas la concentration en CO2.
Au fond on a le choix: soit on croit bêtement, aveuglément, les alarmistes, l’ultra-gauche et les flippés, soit on doute et cherche par soi-même, et l’on découvre que les médias et les scientifiques soumis nous roulent dans la farine (j’allais dire autre chose…).
Commentaires
Cher Hommelibre, comme toujours, à la pointe! J'aime beaucoup votre conclusion. Bien à vous!
C'est précisément ce que j'essayais d'expliquer à mes fleurs en arrosant mon petit-fils ce matin.
Sachant cela, on fait avec ou l'on déprime. Mais il existe une troisième voie qui consiste à diffuser des fakeries encore plus énormes, pour discréditer tous les canaux d'information auprès d'un public qui préfèrera aller cultiver son jardin.