Elle déploie un marketing assassin. Avec sa candeur et sa voix accrocheuse elle alimente sans complexe le mouvement néo-raciste. Et personne ne trouve trop à y redire. D’aucuns ont été condamnés pour des propos moins graves.
Elle avait été touchante à Nouvelle Star, il y a 10 ans. Elle chantait Quelqu’un qui m’a dit de Carla Bruni. Cette voix un peu écorchée avec une intense émotion m’avait alors scotché. Je lui avais consacré un billet.
Depuis elle a entrepris une carrière dans la chanson et le cinéma.
Et dans la stratégie victimaire, comme le décrit l’avocat William Goldnadel. Exemple dans On n’est pas couchés du 23 mai dernier: « Je parle des hommes et des femmes qui vont travailler tous les matins en banlieue et qui se font massacrer pour nulle autre raison que leur couleur de peau, c’est un fait. » Un fait qu’elle invente de toutes pièces.
Elle est soutenue par les néofa de SOS Crassisme et par l’ultra-gauche. Qui aurait pensé que les années 1930 trouveraient aujourd’hui un écho dans des thèses néo-racistes, amenées cette fois par une gauche qui a biffé de sa vocation la part libertaire et universaliste.
Elle dit ne pas se reconnaître dans notre société. Petite fille d’immigrés algériens, née d’un père riche, sans enfance malheureuse, elle joue cependant la carte de la victime.
C’est la culture d’anciens colonisés n’ayant visiblement pas fait le pas vers la grande liberté qui leur a été offerte de venir vivre en France.
Ces anciens colonisés ont la mémoire courte: victimes en France, ils oublient qu’ils ont été et sont des colonisateurs et oppresseurs en Afrique du Nord.
Moi je ne me reconnais pas dans sa société, ni dans son racisme, ni dans son sexisme. Tout d’elle m’est étranger. Son charme n’opère plus, d’ailleurs je me « soigne » de ma trop grande ouverture aux femmes hypersensibles. Trop d’émotions n’est pas une bonne chose.
Toujours chez Ruquier le 23 mai, elle ajoutait, pour monter implicitement sa supériorité culturelle due, selon elle, à son origine ethnique:
« Le concept de rivale est un concept qui a été inventé en Occident (…) Contrairement aux sociétés africaines et orientales. »
Pas jalouses, les femmes africaines? Mieux vaut entendre ça que d’être sourd…
Et bien sûr:
« «Diktats masculins», «patriarcat», «rapports de domination», elle maîtrise désormais les concepts en vogue et se revendique avec assurance du féminisme intersectionnel. «Pour ma génération, ce combat va de soi. On ne peut pas être féministe sans être LGBT et antiraciste». Sauf peut-être contre le racisme anti blanc. »
On voit ici comment la propagande LGBTetc colonise les cerveaux disponibles d’adolescentes en mal de pouvoir et de reconnaissance.
Mais le pompon date de la semaine dernière dans Paris-Match:
« Si j’étais un homme, je demanderais pardon. Car les hommes blancs sont, dans l’inconscient collectif, responsables de tous les maux de la terre. »
Homme blanc stigmatisé: sexisme et racisme s’étalent en toute liberté. Cette fille de l’immigration haineuse se présente elle-même un exemple de la nouvelle génération. On croit entendre la copie inverse de Génération Identitaire.
Cette généralisation est absurde et infondée, en plus de criminaliser par essence le comportement masculin. Je ne dis pas qu’il est parfait, et sa nature comme ses manières peuvent être déconcertantes et dérangeantes parfois mais il faut refuser cette culpabilisation de genre et cette criminalisation à outrance. On peut toujours trouver de quoi accuser l’autre. Mais ils faut y résister. Qui par exemple accepterait que l’on dise encore que toutes les femmes sont vénales? Personne, j'espère.
Se défausser sur l’inconscient collectif n’absout pas la misandrie de cette moderne dame aux camélias, cette personnalité peut-être un peu spéciale avec son émotionnel submergeant (comme d’autres jeunes chanteuses actuelles). Les instables et les fragiles, jolies personnalités en poésie et en littérature, envahissent la scène culturelle.
Il faut se l’enfoncer dans la tête très profondément: la misandrie est aussi détestable et délictueuse que la misogynie.
D’ailleurs, sur le même ton et avec un brin de provocation, on peut prendre Camélia Jordana à son propre jeu et lui rendre la pareille: si j'étais une femme je demanderais pardon. Mais pas sur les rézos pour m’humilier: en tête-à-tête avec la personne offensée.
Pourquoi demander pardon?
Pour avoir mis au monde et si mal éduqué ces monstres que sont les hommes.
Pour avoir assigné aux hommes le rôle du guerrier violent afin de les défendre.
Pour toutes les fausses accusations qui brisent des hommes à vie.
Pour les infanticides. Pour celles qui utilisent et manipulent un amant pour se débarrasser d’un mari encombrant.
Pour les enfants faits dans le dos du conjoint. Pour toutes les trahisons et vexations en tous genre. Pour les diktats moralistes et la domination affective.
Pour la violence conjugale (un homme tué par sa compagne tous les 15 jours en France; hommes constituants 30% des victimes de la violence domestique physique; violence psychologique et dénigrement).
On pourrait en ajouter.
Par exemple, entendu sur Crimes & Faits divers de Morandini le 19 novembre 2020 (à un jour près), cette fille qui témoigne du calvaire subi par son père agressé régulièrement par sa mère pendant plus de vingt ans. Au point où petite fille elle devait parfois s’interposer pour protéger ce père qui ne se défendait pas et disait: « On ne frappe jamais une femme ».
Ou cette femme côtoyée sur un terrain de pétanque. Elle fait équipe avec son compagnon, qui ce jour là rate ses tirs. Elle commence par lui dire de jouer mieux, pas sur le ton aimable de la tendre épouse ou de la partenaire qui soutient, mais de la patronne acariâtre qui impose sa loi et sa parole.
Elle finit par lui dire, très énervée: « Tu joues comme une merde! » Authentique. Elle semble trouver cela normal. Lui ne réagit pas. Nous étions cinq témoins médusés.
Bon, ces comptabilités sont détestables. Pourtant elles fondent les décisions politiques et l’attribution de budgets publics, ainsi que des donations privées. Qui ne concernent que les femmes.
Camélia Jordana a bien appris sa leçon de féminisme anti-hommes et en adopte le raisonnement rudimentaire et stéréotypé. Tirer sur les hommes est bien vu par cette génération perdue. Elle n’est peut-être pas capable de plus.
Ou alors, au contraire, la brebis raciste et sexiste s’enforcera et deviendra peut-être une Gorgone (dans la mythologie grecque, des créatures fantastiques malfaisantes dont le regard a le pouvoir de pétrifier les personnes qui les regardent), une dominante agressive et malveillante, dans la guerre des sexes. Elle a besoin de dominer, à preuve son marketing ethnique et sexiste visant à déclasser les hommes, surtout blancs.
Au fait, elle se plaint d’être célibataire parce que, selon elle, elle fait peur aux hommes. Mais quel homme sensé voudrait d’elle?
Camélia Jordana à Nouvelle Star. Attention: trop d’émotion est mauvais pour la santé mentale:
Image 4: Andrea Mantegna - St Sebastian
Commentaires
L'évocation de la colonisation n'est qu'un prétexte pour se poser en victime. Le but final étant d'exploiter au maximum l'hyper émotivité d'une Europe décadente et lui imposer une autre colonisation celle des non blancs non chrétiens.
Elle serait célibataire car elle ferait peur aux hommes, nous dit-elle. J'avoue ne pas comprendre. Si les hommes sont des salauds (toujours de son point de vue) pourquoi ne pas choisir une femme ? En se mettant en couple avec une amie, elle serait plus heureuse et ferait un malheureux en moins dans la gent masculine. Gagnante-gagnant ! Je m'étonne toujours de voir tant de femmes qui crachent sur les hommes mais se plaignent de devoir les supporter, alors qu'il est aujourd'hui si facile de vivre entre femmes.
Oui, ce “nouveau” féminisme qui prétend « qu’on ne peut pas être féministe sans être LGBT et antiraciste » et où nos comportements seraient orientées par nos hormones, notre genre et notre couleur de la peau, est une grande régression sociétale !
C'est une pauvre petite personne sans cervelle perdue au milieu de nul part! Et elle est autant homophobe que tous le monde! Je vois dans nos rues en ce moment des affiches pour promouvoir les spectacles avec 2 trans rousses poudrées et maquillées, comme si l'homosexualité devait être en permanence outrancière et spectaculaire au secours!
Si elle ne se sent pas intégrée en France, qu'est-ce qui l'empêche d'aller s'établir en Algérie ? Là où la rivalité entre femmes n'existe pas ? Son statut de femme célibataire, peut-être.... ? Sa smala aura vite fait de lui trouver un mari. Win win ;-) une offre qu'on ne saurait refuser !
Je viens de lire sur "El Watan" un article très intéressant sur les difficultés qu'il y a d'obtenir la nationalité algérienne, c'est pire que pour devenir français ou suisse! Et c'est surtout sans intérêt!
On a le droit de parler 2 secondes de la télé-poubelle qui met en avant ce genre de "star" ?
Parce que depuis les début des années 2000, les chaînes françaises "inventent", voir nous imposent, des "stars" faisandées sans aucune personnalité, qui dès qu'elles pensent avoir un cerveau se créent un conscience ultra-subversive à base de féminisme pour ado, de racisme anti-blanc et autres bons sentiments frelatés.
Les Vraies stars n'ont pas besoin d'un programme TV en prime-time pour se créer une notoriété et une légende. Et au fait, rappelez-moi quelle émission ont fait les Stones ? Michael Jackson ? Frank Sinatra ? AC/DC ? Dalida ?
On le sait, la TV n'est pas innocente dans la diffusion de ces idées, et ce genre de télé-crochet pour débiles est un subtil soft-power progressiste.
Bien d'accord Jean-Paul. Les filles de ces émissions ont visiblement rempli le critère de passer pour des idiotes et d'avoir de gros seins, et les garçons sont à peine des caricatures d'hommes.
Je partage aussi votre conclusion: ce n'est pas innocent.