Depuis le printemps dernier des associations féministes alertent sur l’augmentation des cas de violence domestique (contre des femmes forcément) à cause des confinements, chiffres à l’appui. Cependant ces chiffres dépendent des études qui les produisent.
En France, où le féminisme est hélas devenu religion d’État, l’augmentation des dénonciations sur la plate-forme officielle est de 15% à 36% selon la période.
Mais selon ce site du gouvernement:
« Le nombre d’appels reçus par le service d’écoute des victimes de violences conjugales a bondi d'environ 400% entre la semaine du 9 mars 2020 (soit avant le confinement) et la semaine du 20 avril 2020 (pendant le confinement). »
15%, 36%, 400%? Sur quelle période? S’agit-il de simples appels ou d’une plainte, etc? Il est cependant précisé que « … ce chiffre ne signifie pas nécessairement que le nombre de violences a augmenté durant cette période… ». Ah bon. Il a augmenté mais il n’a pas augmenté. Pas d’autre explication.
L’origine des chiffres est souvent aléatoire, surtout en France, en particulier ceux produits par les associations féministes (et le gouvernement). Elles ont un intérêt financier dans ces campagnes: les subventions publiques.
Ailleurs une étude suisse délivre un tout autre avis:
« Malgré des tensions plus vives pendant le confinement et les premiers mois qui l’ont suivi parmi les familles sans jardin ou grand balcon, la crainte d’une forte hausse de la violence intrafamiliale ne s'est pas vérifiée. (…) La majorité des personnes interrogées ont décrit le climat familial pendant ces deux périodes comme plutôt harmonieux. »
Seuls « … 5,5% des sondés ont déclaré que la violence intrafamiliale de la part d'un adulte s'était produite pendant le confinement. »
En parlant de violence domestique, on imagine en général un visage tuméfié. Pourtant selon cette même étude de la Haute école de Lucerne: « La forme de violence la plus courante est psychologique, en particulier la violence verbale répétée. »
Les différences entre la Suisse et la France ne s’expliquent pas, sauf peut-être par la tendance hystérique de la politique française, qui produit de la dramatisation et de l’extrapolation au kilomètre. Tout est amplifié. Côté fiabilité, c’est un problème. C’est la confusion.
La Suisse est plus raisonnable. Mais croyez qui vous voudrez.
Ces chiffres et annonces révèlent un fait beaucoup plus grave. En Suisse les autorités fédérales annoncent qu’environ 30% des victimes sont des hommes. En France c’est également un tiers selon le rapport officiel de l’ONDRP sous l’égide de l’INHES, et davantage au Canada.
Donc sur les environ 1 % de personnes victimes annuellement de violence domestique en France, un tiers des victimes sont des hommes. Un tiers. Mais ils sont invisibles et invisibilisés. Et c’est voulu.
Does men lives matter?
Je n’ai pas une fois entendu Emmanuel Macron citer les victimes masculines. Sa ministre misandre Marlène Schiappa a seulement, le 16 décembre dernier à 14 heures 12 sur BFMTV, mentionné parmi les victimes: « … et les hommes aussi, bien sûr, s’il y en a… ». Ah, la mauvaise foi.
Commentaires
Il ne faut pas oublier dans la crise du covid que les confinements et certaines restrictions sont plus difficiles à supporter pour les hommes que les femmes.
En effet, testostérone oblige, il y a un besoin plus important de sortir, de bouger, de faire du sport afin d'éliminer leur agressivité et leur énergie. Statistiquement, les hommes font plus de sport que les femmes, et plus longtemps. Ils font également des sports plus énergivores ou "violents" (sport de combat par exemple). Les restrictions vont donc à l'encontre des besoins physiologiques des hommes (et non des besoins de confort).
Ceux qui s'inquiètent des violences familiales mentionnent-ils cela ? J'en doute, c'est tellement plus facile de blâmer la "masculinité toxique" que de voir les conséquences des restrictions sur des besoins plus masculins.
Ah mais j'oubliais: depuis quand nos sociétés s'occupent des besoins spécifiques des hommes ?
Les violences des femmes sur les hommes existent c'est certain et beaucoup plus qu'on ne l'imagine....J'ai vu une femme rouer de coups son ex-compagnon....J'ai aussi appris par ma mère qu'un ami de la famille était battu par son épouse....Je pense aussi à ce voisin qui allait jeter la poubelle au vide-ordure et qui s'est retrouvé en slip sur le pallier, sa femme ayant refermé la porte derrière lui....Il a du aller chez un autre voisin, André, qui lui a prêté des vêtements. Sur le plan psychologue, j'ai eu un collègue dont l'épouse et mère de leur petite fille lui annonce sans préavis qu'elle divorce pour vivre avec un autre homme....Il a fait une grosse dépression...
Je vois aussi cette violence domestique dans la rue, des mendiantes qui sont tabassées devant Notre Dame l'autre jour par leurs chers et tendres bourreaux, dans l'indifférence générale! Du sang des bleues, des cris et des larmes!
Autre cas: le 19 novembre (à un jour près. Je n’ai pas trouvé de lien actif) sur Crimes et faits divers, émission animée par Jean-Marc Morandini. Une femme d’une trentaine d’année parle du calvaire de son père. Pendant toute son enfance elle l’a vu battu par sa mère, presque quotidiennement.
Elle le soignait quand il était blessé, s’interposait jusqu’à être elle-même atteinte et blessée quand la mère jetait des objets sur le père. Pourquoi ne se défendait-il pas? Comme il l’a dit à sa fille: « On ne touche jamais une femme ».
Une éducation que le féminisme enragé pourrait bien rendre obsolète. Au nom de l’égalité, ne pourrait-on pas taper sur une femme qui nous tape? Dans ce cas je devine que les vieux stéréotypes de la faible femme vont reprendre du service!
Les hommes qui pleurent...
En France, en 2019:
"Quelque 142’000 personnes ont été victimes de la violence de leur conjoint l’année écoulée, dont plus de 125’000 femmes. Les homicides – plus de 12 par mois- sont exclus de ces statistiques."
Plusieurs études donnent les chiffres suivants:
Concernant les décès "pour violences intra-familiales", les décès sont de 130 en 2018, 143 en 2019 et....90 en 2020.
Je pense qu'on peut conclure que le nombre de violences "simples" suit la même courbe descendante. Et on peut donc conclure que l'épisode SARS-Cov a eu plutôt tendance à diminuer les cas déclarés.
Ce qui va dans le sens inverse des prétentions féministes.
Alors qu'il serait concevable que subir un compagnon - compagne-conjoint 24 heures sur 24, et 7 jours sur 7 à plein temps aurait exacerbé les tensions (cf. le nombre de morts "dans le couple" de gens qui se retrouvent à la retraite et obligés de se subir sans férir (si j'ose dire) en temps normal.
Eh bien non, ce n'est pas le cas
PDO
Parlons aussi des faits divers où des épouses manipulent leurs amants pour faire assassiner leurs maris, prétextant de
soit-disantes violences domestiques.
Marlène Schiappa a effectivement déclaré que le confinement de 2020 avait vu une augmentation des violences intra-familiales et conjugales contre les femmes. D'abord, dans une famille, on a aussi des enfants qui crient et sont peut-être violentés mais pas plus souvent par le père que par la mère. Rappelons aussi que l'augmentation des signalements vient souvent des voisins qui entendent crier, mais un signalement n'est pas un fait avéré.
Rappelons aussi qu'en France il y a eu 146 "féminicides" dans le couple en 2019, donc avant le confinement. Le garde des sceaux a annoncé 90 féminicides pour 2020. C'est donc une diminution très importante qui va à l'encontre des déclarations féministes car on ne voit pas comment la violence conjugale pourrait augmenter quand les meurtres diminuent à ce point.
Petite précision : En France, le site gouvernemental cité par "homme libre" reçoit des appels qui peuvent venir de personnes qui ne sont pas les victimes (témoins, voisins, qui ont entendu mais n'ont rien vu, ou ont mal interprété les gestes et les cris). Ces signalements ne sont en aucun cas des preuves de violence conjugale.
Allez sur ce site et vous verrez que seules les femmes sont concernées. Et, d'ailleurs, le discours gouvernemental, et présidentiel ne parle que des violences faites aux femmes.
En réponse à ,Elena, je pense que ses chiffres viennent sans doute de cette officine gouvernementale. Or, ils sont biaisé car les hommes ne portent pas plainte, ou très peu et pour plusieurs raisons :
1- La honte d'être battu par une femme, en principe moins forte que lui (même s'il n'ose pas répondre aux coups).
2- Pour un homme, la violence n'est pas perçue de la même façon que pour une femme. Une gifle par exemple n'est pas pour lui une violence physique.
3- Il sait que sa conjointe violente retournera la dénonciation contre lui car elle convaincra plus facilement la police, la société étant imprégnée de l'idéologie féministe. Au besoin, et s'il a des traces de violence sur lui, elle se cognera elle-même contre un mur, la peau de la femme étant plus fragile et laisse plus de traces. On conclura alors à une dispute et la femme ne sera pas condamnée.
Les seuls chiffres valables viennent des enquêtes téléphoniques et anonymes faites par l'ONDRP. Elles montrent, comme le dit "homme libre", que un tiers des victimes de violences conjugales physiques sont des hommes.
Question : Pourquoi nos hommes (je parle des mâles) politiques ne parlent jamais des violences conjugales contre les hommes, et les médias si peu ?
Il y a quelque années, il y a eu un fait divers illustrant la violence conjugale d'une femme sur un homme. Cette femme avait abattu son mari de 2 balles de fusil dans le dos. Pour des raisons idéologiques et politiques, en accusant l'homme de violences conjugales (sans preuve), on a réussi à faire passer ça pour une histoire de violence conjugale d'un homme sur une femme.
Cette affaire était celle de la bien nommée Jacqueline Sauvage.
L'affaire avait été jugée et la culpabilité de l'accusée a semblé claire. En première instance et en appel, elle fut condamnée. Mais les féministes misandres ont exercé un tel lobbying, appuyé par différents politiques, people, qu'elle fut graciée par le président Hollande.
Quelque jours plus tard, madame Sauvage était invitée sur le plateau du journal télévisé d'état (payé par les impôts) pour se dire "coupable de rien".
Doit-on rappeler qu'elle a été condamnée en 1ère instance et en appel et que donc la condamnation est définitive ? Doit-on rappeler que la grâce présidentiel n'est PAS une armistice ? Autrement dit, une grâce n'innocente pas la personne, la crime reste inscrit au casier judiciaire. La personne reste convaincue de son crime. Et c'est donc une meurtrière que le service public français a invité sur un plateau TV pour qu'elle nie son crime.
Le niveau de misandrie atteinte ici est absolument dément. Un mâle blanc, tu peux l'abattre si tu arrives à trouver une bonne excuse, un lobby plaidera ta cause.
Les lobbies féministes répugnants ont donc transformé le meurtre de sang froid d'une femme sur un homme en légitime défense différée (notion qui n'existe pas en droit français).
J'attends avec impatience le jour où un homme pourra balancer sa femme par la fenêtre, dire qu'elle l'humilait tous les jours depuis des années, se prendre 2 x 10 ans de prison pour meurtre et être gracié par une présidente en étant appuyé par les lobbies masculinistes qui disent qu'en gros il a eu bien raison.
Cette affaire montre l'incroyable asymétrie du traitement des violences conjugales. Cette affaire aurait dû être considérée et traitée comme un cas de violence d'une femme sur un homme, c'est ce que disent les faits et la justice. Un lobby puissant, qui se moque d'assassiner ses adversaires, en a décidé autrement.
Chiffres aléatoires:
"Selon des données pondérées, le nombre de victimes de violences physiques ou sexuelles au sein du ménage serait de 943 000, soit 2,2% des personnes entre 18 et 75 ans entre 2008 et 2010 en France. Le nombre de femmes victimes de violences sur cette période est de 663000 et le nombre d'hommes de 280000. Sur les 280000 hommes, 92,1% d'entre eux disent avoir été victimes de violences physiques, et 13% de violences sexuelles."
https://sante.lefigaro.fr/social/droit/violences-conjugales/combien-y-t-il-victimes-violences-conjugales
Vous avez raison, les faits que vous signalez sont exacts. Ajoutons que la violence du mari contre son épouse n'a jamais été prouvée. Au moment du meurtre de son époux, elle ne portait aucune trace de violence et elle n'avait jamais déposé aucune plainte auparavant. Les médias en ont fait une victime de violence conjugale, graciée alors qu"elle avait été jugée coupable. Le service public de télévision a joué un rôle néfaste en la présentant comme blanchie de toute accusation. C'est accorder aux femmes le permis de tuer.