Le cas de Lisa Keogh dont je parlais il y a deux jours n’est pas unique. Aux USA et au Canada de plus en plus de professeurs et d’étudiants sont ostracisés et parfois poussés au départ sous la pression des « progressistes ».
Les méthodes commencent par le dénigrement moral et le discrédit sur l'auteur de tel propos. Puis elles passent à la dénonciation à une autorité ou sur les rézos dit sociaux. C’est le cas de Lisa Keogh, dénoncée pour ses propos auprès de la direction de l’Université. Dénoncée par qui? Par de jeunes étudiantes féministes! Le germe fasciste étant endémique dans le féminisme radical, il n’est pas étonnant que la délation devienne une norme moralement bien acceptée. La Terreur n’a pas fait mieux. Les nazis non plus.
On placarde aussi et impunément des affiches avec le visage de la personne à « abattre », son nom, son adresse, et de quoi elle est accusée par les rouges. On la menace physiquement ou lui fait subir des séances humiliantes. On lui demande de reconnaître ses fautes, parfois de se renier. Ces méthodes de type fasciste sont devenues des armes très prisées à gauche. Les libertaires des années 1960 sont devenus les liberticides des années 2000.
Le virage liberticide est difficile à comprendre. Mais il a eu lieu. Il en résulte une guerre culturelle où les minorités veulent imposer leurs codes aux majorités, qui ne savent plus s elles ont encore le droit de dire non.
Le lobby LGBT a obtenu une audience internationale impressionnante et hors de la mesure de sa véritable représentativité. Tant mieux si les personnes aux sexualités non majoritaires peuvent se vivre dans le monde occidental avec plus de liberté et de sécurité. Car derrière tout choix ou orientation il y a d’abord une personne à part entière.
Mais il va parfois trop loin dans ses prises de positions et déclarations. Je n’ai pas oublié les méthodes pour soumettre le fabricant de pâtes Barilla. Son directeur avait déclaré que les publicités montrant des couples homosexuels n’étaient pas sa tasse de thé.
Levée de boucliers, campagne anti-Barilla, et mise en demeure de faire des excuses. Le journaliste J. Bryan Lowder, membre de la communauté gay va même jusqu’à interpeller ses frères d’orientation:
« … avez-vous tellement faim d’acceptation que vous avez besoin de la trouver dans un paquet de pâtes? »
Des excuses ont bien été faites. Le PDG s’est soumis pour ne pas perdre son chiffre d’affaires. Et je le comprends, il n’est pas seul en cause, il y a tous les employés de Barilla qui vivent de la vente des pâtes. Même s’il a le droit de choisir sa clientèle cible, ce qui est la moindre des choses.
Cet épisode a montré que désormais le lobby LGBT était prêt à prendre une position dominante sur la parole publique, et à imposer ses vues en matière de mots tabous. C’est à nouveau le cas en France où des associations gay et/ou LGBTetc ont posé une plainte injure à raison de l'identité de genre contre le magazine Valeurs Actuelles, pour une couverture jugée transphobe (image).
Le reproche porte sur le terme « délire ». C’est un terme médical. Il laisserait entendre que les personnes trans sont des malades mentales.
S’il est exact que ce terme désigne en premier lieu un « Trouble mental manifesté par un verbalisme incohérent » selon le cnrtl.fr, il a aussi le sens d’un trait de caractère, d’une passion, selon ce même dictionnaire.
« Le délire de l’amour, de la volupté. Le divin disciple de Socrate, dans le délire de sa vertu, vouloit spiritualiser les hommes terrestres (Chateaubr., Essai Révol.,t. 2, 1797, p. 255). »
À notre époque un autre sens a pris le dessus dans le langage populaire, celui proche de fantaisie déjantée ou d’absurdité. Le sens médical n’est plus guère utilisé sauf dans des contextes médicaux spécifiques.
Par ailleurs ce sens populaire est abondamment cité dans les médias gay-friendly où personne n’y voit une injure. À commencer par Libération, qui cite une militante féministe à propos de la Journée de l’Homme:
« C’est un discours antiféministe dangereux, ils se battent pour le patriarcat avec des idées rétrogrades proches de celles de la Manif pour tous, homophobes et antifemmes. Et le CD67 valide ce délire. »
Sur le site féministe madmoiselle le mot apparaît en titre, le 21 janvier 2021:
« Nouveau délire mascu : voilà le « mâle sigma », encore moins sympa que le « mâle alpha ».
Dans l’article il est question de « délires perpétués » et de « délires mascus » au pluriel.
Dans le Figaro du 3 avril 2019, Jean Szlamowicz écrit à propos des tentatives parfois absurdes de féminisation de la langue:
« … une fois qu’on est dans cette dynamique intellectuelle fermée, on ne peut qu’avoir raison, y compris dans son délire. Le problème de l’action sociale fondée sur le délire idéologique, c’est qu’on veut l’appliquer à tout le monde. »
Oui, une idéologie peut être considérée comme délirante, absurde, déraisonnable, et j’en passe. On peut évidemment critiquer l’idéologie LGBTetc, comme on peut critiquer les religions.
Les LGBT n’aiment pas cela et montrent, dans leur volonté de faire taire toute parole dissidente, la même intention que les intégristes musulmans qui veulent que la critique de l’islam soit traité comme un délit.
Dans le Figaro encore, en date du 23 novembre 2018, le même Jean Slamowicz répondait à l’excellente Eugénie Bastié:
« Imaginer que modifier l’orthographe va empêcher un salopard de battre sa femme, c’est un délire d’intellectuels! »
Sur le site féministe Sisyphe, on trouve:
« Réplique à un « profond et inquiétant délire », ou « J’avais mal mesuré, dois-je l’avouer, la hargne de la mafia féministe qui sévit sur nos campus. Je savais pourtant qu’elle était prête à exploser au moindre mot qui irait à l’encontre de ses principes idéologiques, mais je n’avais pas imaginé pareil délire. »
Et aussi:
« … au coeur même d’un profond et inquiétant délire. Le féminisme y affiche ses plus belles et ses plus profondes contradictions : il étale dans toute sa splendeur, et sans retenue aucune, son discours vindicatif, autoritaire, militant, et clôt brutalement la discussion au nom de sa propre morale. »
Je mentionne encore ce festival féministe parisien sur le thème de « Sortir de l’hétérosexualité »:
« Avoir comme horizon de sortir de l’hétérosexualité est un projet féministe pour nous : on veut dire aux femmes que ça n’est pas leur destin de faire leur vie avec des hommes et pour les hommes… »
Bonjour l’hétérophobie et la misandrie. Je pense qu’il serait plus simple de proposer de « Sortir de l’homosexualité et de la transexualité ». Cela fait moins de monde à convaincre, et certains oseront peut-être remettre en question leurs attirances. C’est bien ce que l’on propose aux hétéros, non? Si. Alors renversons la proposition. Et paraphrasons: Hommes, ce n’est pas votre destin de vivre avec un homme.
Et que penser de la députée suisse Yvette Sandoz? Profère-t-elle une injure contre les médecins en parlant ouvertement du délire médical, le 24 février dernier sur son blog dans Le Temps?
« Procréation médicalement assistée (PMA): délire médical »
Et de l’écrivain Kevin Butler qui déclare, dans une interview à Libération:
« Je suis convaincu que le désir hétéro a besoin du désir gay pour se construire, dans la différence, l’opposition. Dans «l’abjection», dirait Butler. »
Le désir hétéro se construirait dans l’abjection? C’est une injure délirante et une stigmatisation en raison du genre, car on ne choisit pas plus d’être mâle hétéro que chimère (être ou objet composé de parties disparates, cf cnrtl) trans. Mais c’est à la mode de vomir sur les hommes hétéros. Pourtant, que je sache, les femmes n’ont pas le monopole de la perfection et de la bonne morale.
Et de Natacha Polony qui écrit dans Marianne:
« Virginie Despentes : "meuf", tu délires… »
Dans son excellent article on trouve aussi:
« Ce que nous dit le texte de Virginie Despentes, c’est qu’il existe des coupables par essence. Les riches, les blancs, les hommes… »
Il faut préciser que madame Despentes, lesbienne, crache sur les hommes et les injurie copieusement et en toute impunité à partir d’une théorie misandre délirante contre la catégorie hétéro-masculine. À gerber:
« L’hétéropatriarcat se caractérise par la définition nécropolitique de la souveraineté masculine, c’est-à-dire par l’idée selon laquelle un corps adulte blanc est masculin dans la mesure où il peut légitimement utiliser la violence sexuelle contre tout autre corps marqué comme féminin, non blanc ou enfantin.
En ce sens, l’hétéropatriarcat ne considère pas seulement le viol comme une possibilité, mais l’exige, au moins conceptuellement, comme une condition de possibilité pour l’exercice de la souveraineté masculine hétérosexuelle. »
Le cerveau de cette femme est en état de décomposition intellectuelle avancée.
J’arrête la liste ici mais vous pouvez imaginer qu’elle est loin d’être exhaustive. Le terme délire est donc un mot courant, qui suggère bien plus une certaine dé-raison qu’une maladie mentale.
Il est d’usage fréquent, ne constitue pas une injure quelle qu’elle soit, et d’ailleurs il ne s’adresse pas à une personne particulière mais à un groupe abstrait.
Il critique l’idéologie, par exemple l’idée qu’un homme qui devient femme puisse se dire « femme à 100% ». Désolé, c’est faux, il/elle reste génétiquement (et biologiquement) un homme.
Je pense que l’on peut questionner ce qui pousse à passer à l’autre sexe. On y vient par des stéréotypes, comme « se sentir femme ». C’est quoi se sentir femme? Et pourquoi un homme qui devient femme n’est-il pas accusé d’appropriation de genre par les féministes?
Ces personnes endossent des identités qui ne sont pas les leurs, car le marqueur d’une identité est matériel. Les États qui autorisent le genre « neutre » sur les papiers font une énorme bêtise. Il n’y a pas de genre neutre.
Je pense que l’on ne devrait pas pousser les enfants dans ce sens, ni les surmédiatiser ou en faire des héros. Et puis comment un garçon de 8 ou 10 ans peut-il savoir ce que c’est qu’être femme (vidéo en fin de billet)? On passe de l’enfant-roi à l’enfant-dieu.
Je ne crois pas dans le récit qu’on nous sert. Je ne crois pas que l’on puisse être dans le « mauvais corps », comme ils disent. Je suis intellectuellement offensé par ce concept hors de la raison.
Je juge délirante parce que non fondée sur la raison une telle idée qui invoque une cause quasi mystique: l’être divisé entre son corps et son esprit (vieille baderne des philosophes grecs reprise dans le christianisme). Cette hypothèse du mauvais corps ne me convainc pas du tout. Ce qui se passe doit être plus complexe dans l’esprit des candidats.
Prendre l’apparence de l’autre sexe est quelque chose de connu dans le théâtre. Je suis pour la liberté individuelle, donc aussi celle des personnes trans.
Mais prendre cette identité comme une vérité absolue est une autre affaire dès lors que la personne prétend à bénéficier d’avantages biaisés. Comme les femmes trans (hommes passés en femmes) sur les stades.
Voyons le cas de Chelsea Mitchell (image), femme-femme et coureuse la plus rapide du Connecticut. Enfin, jusqu’à ce qu’une femme trans (un homme devenu femme) ne s’aligne avec les filles, et ne rafle les médailles. Les instances sportives autorisent cela. C’est incompréhensible.
Comme le dit Chelsea: « Leurs corps sont simplement plus grands et plus forts en moyenne. C’est évident pour les autres filles sur la piste. » Il faut être déconnecté du réel pour ne pas le voir.
Les transgenres hommes devenus femmes, et qui concourent avec les vraies femmes, gagnent. Chelsea Mitchell a entamé une action en justice avec trois collèges athlètes féminines.
« Mais les responsables du Connecticut sont déterminés à ignorer l’évidence. Et malheureusement, un tribunal fédéral de district a récemment rejeté notre affaire. La décision du tribunal de le faire indique aux femmes et aux filles que leurs sentiments et leurs opportunités n’ont pas d’importance et qu’elles ne peuvent s’attendre à ce que quiconque défende leur dignité et leurs droits. »
Eh oui. Ces femmes athlètes sont méprisées, offensées, outragées, par les trans, par les autorités et par le public qui ne réagit pas.
Dans le document original publié par USAToday, la rédaction a censuré l’athlète, qui disait courir contre des compétiteurs hommes/mâles (ce qu’il s restent quelle que soit leur apparence). La rédaction considère que c’est un « langage offensant! »
« USA Today a supprimé le mot "homme" d’un éditorial d’une coureuse après avoir dénoncé le "combat injuste" en compétition contre des athlètes transgenres. »
L’avocate de Chealsea écrit de son côté
« @USATODAY a publié l’opinion de notre cliente Chelsea Mitchell sur l’injustice qu’elle a subie en étant forcée de concourir contre des athlètes masculins. Mais après le contrecoup de la foule réveillée (ndla: la polémique), les rédacteurs en chef ont unilatéralement changé les mots de Chelsea et les ont appelés «langage blessant». Quel était le "langage blessant" que les rédacteurs en chef ont supprimé de l’article d’opinion de Chelsea trois jours après sa publication ? Le mot mâle. »
C’est une forme de délire au sens populaire et non médical, soit de fantaisie exagérée ou d’absurdité, dépourvue de tout regard critique, et portée par des propos qui ne tiennent pas un examen rigoureux.
La liberté individuelle permet à chacun et cune de vivre comme il l’entend, sexualité comprise, et tant pis si cela peut offenser les tenants de la sexualité reproductive: les hétéros.
Je suis d’accord avec la liberté individuelle et n’ai aucun désir d’empêcher qui que ce soit de le faire. Plus: on a le droit de délirer, comme le faisait Baudelaire dans le Fou et la Vénus (du Spleen de Paris):
« Ah ! Déesse ! ayez pitié de ma tristesse et de mon délire ! »
Mais qu’on ne me demande pas de croire aux fariboles dégenrées selon quoi il suffit de se dire femme ou homme pour l’être à 100%, quel que soit le sexe biologique de naissance. C’est un délire, dans le sens du philosophe français Dany-Robert Dufour. Selon Wikipedia:
« Dans La situation désespérée du présent me remplit d’espoir (2016), Dany-Robert Dufour essaie de montrer que le délire occidental, fondé sur un "vouloir avoir toujours plus" (ce que les Grecs nommaient pléonexie, l’avidité) ne pouvait que susciter, par contrepoint, un désir de pureté. »
Puritanisme, religiosité, moralisme, manichéisme, font partie des conséquences. Finalement ce sont les trans les gagnants de la révolution sexuelle des années 1970, les seuls qui peuvent à peu près tout se permettre. Les hommes hétéros sont sous haute surveillance et culpabilisés par principe, les femmes hétéros sont devenues des objets surexposés, donc la belle liberté des années 1970, belle même avec ses excès, se retrouve rangée au placard.
Je me fiche bien de la sexualité des gens, je n’ai aucune envie de m’immiscer dans leur vie et d’en juger. L’individu m’intéresse au premier chef, avant sa catégorisation.
Aujourd’hui les catégories se sont développées et deviennent la référence. C’est la société mosaïque. J’aime assez cette notion. Mais cela ne structure pas un mode de vie fondé sur des références communes fortes, qui sont à mon avis indispensables à la durabilité des sociétés et des relations humaines.
Par ailleurs je doute que la majorité de la population voie en une femme trans une femme totalement femme. Et je redoute la fragilité de la tolérance et de la bienveillance, car il n’est pas dit que cette évolution sur les genres soit, en profondeur, assimilée et assimilable par la majorité des êtres humains.
Et puis ce n’est pas seulement une forme de dérive intellectuelle. C’est je trouve une trop grande importance donnée au ressenti par rapport à une réalité objective, trop d'importance donnée à la toute-puissance individuelle au détriment d’un destin et de ses grandeurs et contraintes. L'importance justement du sujet exige rigueur, précision, définitions claires.
Ensuite, plus gênant, il y a derrière le dénigrement des porteurs de critiques une volonté de faire taire celui et celle qui ne suit pas la doxa. Les accusations d’homophobie sont assez souvent, hélas, un moyen pour se présenter en ange expiatoire et détourner l’attention du discours critique en diabolisant son auteur. C’est une faute que de diaboliser pour contourner des débats légitimes.
Mais il faut passer outre et traverser l’opprobre facile. Je ne marche pas. Je considère que la mention « sexe neutre », la non-binarité sexuelle et le refus de la norme biologique sont des positions intellectuellement fausses et fantaisistes qui devront tôt ou tard être révisées puis abandonnées.
Déconstruire l’humain n’est pas un progrès. Dénier les sources biologiques de l’identité n’est pas raisonnable, et tant pis pour le XXe siècle qui a tant aimé se faire des films et des livres sur des décalés de toutes sortes, ou de rendre cultes des bandits comme Bonnie et Clyde. Même Gainsbourg a participé à la fascination, à l’angélisation du Mal.
C’était bien la peine: aujourd’hui on met de la morale partout, même dans les pubs, et on judiciarise tout. On a changé d’ambiance. La nouvelle mode sociétale consacre le grand retour de la censure morale et politique. Les partisans d’une pensée libre ont du pain sur la planche.
(Clic sur les images pour les agrandir).
Commentaires
Il faudrait surtout cesser de considérer les LGBTmachin comme une minorité persécutée ! Ce sont eux qui décident ce qu'on a le droit de dire, écrire, faire... Ce sont eux qui dictent la politique commerciale des entreprises.
Quant aux enfants qui ne savent plus s'ils sont filles ou garçons, c'est peut-être la conséquence de tous les additifs alimentaires, pollution atmosphérique, ondes 5G, micro-ondes, que sais-je ? Trop de fraises tagada et de McDo vous perturbent le métabolisme et le système hormonal.
Bravo pour cet article qui a surement demandé un gros travail de documentation ! Sur la transexualité, j'ajouterais que le fait de vouloir changer les corps de façon chirugicale relève à mon avis d'une vision extrêmement matérialiste de l'humain. Nous avons la possibilité de développer notre être spirituel et de dépasser le stade zizi/chatte pour nous consacrer à de belles entreprises intellectuelles, créatives, contemplatives....De toutes façons, un homme opéré n'est pas une femme mais un homme châtré et émasculé et cette opération lourde profite surtout à des chirurgiens sans scrupules et à aux lobbys de la castration au sens propre et figuré.....On a bien eu droit il y a quelques années à des mises en scènes de "changement" de sexe F-to-M (female to male) mais n'oublions pas que ce cas sont très très minoritaire par rapport aux trans M-to-F.
Il y a un peu plus d'un an Martina Navratilova multi-championne du tennis et lesbienne "raisonnable" s'est insurgée contre la présence d'homme transexuels dans les compétitions féminines en disant que c'était tricher et que c'était fou (insane)......Sanction immédiate de la part des associations et notamment de "Athlete Ally" dont Navratilova était un membre dirigeant et dont elle a été exclue. https://www.espn.com/tennis/story/_/id/26035626/martina-navratilova-removed-lgbt-organisation-board-transphobic-comments
"lesbienne "raisonnable""
Je suis certain qu'il y en a une majorité, mais qu'elles se taisent et vaquent à leurs affaires ... et à leurs amours.
Mais depuis que les réseaux sociaux (adjectif qui était autrefois appendu à des actions au profit de la société en général) permettent à n'importe quel imbécile ou groupe d'imbéciles incultes de clamer haut et fort le résultats de ses cogitations hystériques, le bien commun n'est plus à la mode.
Il va de soi que, contrairement à l'origine du terme et de la condition qu'il était censé expliquer, j'utilise hystérique aussi bien pour les hommes que pour les femmes, sans me prononcer sur le rapport avec la sexualité qu'on peut toujours y voir.
Derrière ces enfants il y a des mères qui voulaient avoir soit des filles soit des garçons, et qui font de leurs filles des garçons, et de leurs garçons des filles! Ensuite c'est pour l'enfant un difficile combat pour sa vraie identité! Là on est en plein délire, la gay pride qui va partir de Saint Denis, va forcément être attaquée par des homophobes qui sont en grand nombre dans ces quartiers! Des quartiers où il est impossible de vivre sa sexualité quelle qu'elle soit! Les problèmes LGBT ne sont pas les problèmes de la majorité de la population qui a aujourd'hui beaucoup d'autres problèmes bien plus importants! Sur cette vidéo je vois un petit garçon qui est ..............un petit garçon point final! Encore une mère qui va bousiller la vie de son enfant avec ses propres délires!
A propos des délires féministes sur la domination du mâle, la masculinité toxique et l'impossibilité, pour les femmes, de vivre avec un homme, j'ai peut-être trouvé la solution à leurs problèmes. Changez de sexe, soyez trans ! Venez goûter avec nous aux plaisirs de l'hégémonie masculine : avoir les meilleures places, les plus hauts salaires et laisser aux femmes les tâches ménagères.
@ Henri : jolie pause sourire :-))))
Cela devient pénible cette revanche féministe sur les hommes en les accusant de tous les maux que ce soit dans la vie de tous les jours et surtout dans la vie professionnelle.
Henri,
Pour continuer dans le second degré, cela donnerait un écho tout particulier à la célèbre phrase : « la femme est l'avenir de l'homme ».
;-)
Toute l'affaire du choix d'identité de genre est très difficile à concevoir et impossible à accepter sans sourciller.
Il me semble qu'il y a des présupposés bizarres qui sont purement subjectifs, comme
"l’idée qu’un homme qui devient femme puisse se dire « femme à 100% ».
Que signifie se dire ou se sentir à 100% femme ?
En tant que femme née femme, j'ai bien de la peine à savoir si je me sens 100% femme parce que je ne sais pas ce qu'est de se sentir homme.
De plus, est-il certain que toutes les femmes "cis" ressentent leur état pareillement ? Cela me semble totalement impossible.
Il se peut, bien sûr, qu'un homme ayant fait une transition ait l'impression d'avoir changé d'univers, mais n'est-ce pas en fonction du regard d'autrui ? C'est comme si la modification de l'aspect extérieur ( qui ne sera jamais tout à fait convaincante) avait une importance majeure.
La prise d'hormones amène certainement des différences de perception de soi. Le "100% féminin "doit signifier cela, même si c'est une sorte d'illusion.
Déjà l'individu féminin n'a pas une perception constante de sa féminité, qui n'est pas le point central de son existence. On ne passe pas son temps à réfléchir à ça et on ne sent pas pareillement femme à 12, 25 ou 70 ans.
J'imagine que c'est également le cas pour les hommes.
Il n'y a pas encore si longtemps, on nous encourageait à admettre qu'on a tous une part de féminité et de masculinité en nous. C'était une histoire de yin et de yang, deux principes complémentaires. Dans cette conception, il n'est pas possible ni souhaitable d'être 100% yin ( "féminine") ou 100% yang.
Hommelibre, vous écrivez au sujet des trans : "Désolé, c’est faux, il/elle reste génétiquement (et biologiquement) un homme."
C'est bien sûr juste, mais désormais il y a la possibilité de transcender sa condition biologique grâce aux progrès de la médecine. Il y a une logique là-derrière, puisque de nos jours la médecine et la pharma peuvent nous libérer de tant de maladies et handicaps qui autrefois devaient être acceptés comme une fatalité. Pour pouvoir réaliser la transition, il faut en avoir les moyens et vivre dans une société où on a les structure pour réaliser des bilans et des interventions. Tout cela est conditionné par le niveau de vie.
Pour des raisons biologiques, les trans sont des personnes qui seront dépendantes de la prise d'hormones à tout jamais, si j'ai bien compris.
Je me demande si en ce moment, on n'est pas dans une configuration typique à notre système d'offre et de demande.
Dans quelque temps, on aura du recul par rapport à tout cela. Il se pourrait qu'on aboutisse à des solutions moins radicales ou des procédures plus réfléchies.
Calendula, le point de vue que vous développez sur la perception de l'identité "homme" ou "femme" est tout à fait juste.....Par contre concernant la biologie il y a bien une différence masculin/féminin au niveau des chromosomes et cela reste inscrit dans la génétique d'une personne.
@Gilbert99,
Bien sûr, vous avez raison, on ne peut pas changer le génome d'une personne. Mon idée était justement que la "transition" nécessite la prise d'hormones à vie, pour suppléer à la réalité biologique.
Je crois comprendre qu'il a toujours existé des personnes qui ont eu ce questionnement, mais qu'on n'y pouvait rien.
Même de nos jours, si on n'en a pas les moyens ou que l'on se trouve dans un pays dont l'infrastructure médicale est basique, il n'est pas possible d'entrer dans un processus de transformation.
Il existe également des personnes dont le profil génétique n'est pas totalement explicite, mais ce n'est qu'à partir du XXème siècle qu'il a été possible d'étudier et essayer de comprendre le phénomène.
Depuis quelque temps, on a l'impression que l'émergence de la transsexualité est significative. Ca l'est en tout cas médiatiquement et la façon de revendiquer des droits est très offensive (sujet du billet). De plus, il semblerait qu'il y ait une croissance des demandes de transition.
Du côté génétique, la transsexualité n'est pas la même chose que l'intersexuation, me semble-t-il, et les problèmes y relatifs ne sont pas exactement pareils.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Intersexuation
"L'intersexuation, anciennement appelée intersexualité, est un terme biologique décrivant des personnes « nées avec des caractéristiques sexuelles qui ne correspondent pas aux définitions typiques de « mâle » et « femelle » », selon l'ONU. C'est un terme générique, couvrant un large éventail de conditions anatomiques sexuelles atypiques, liées par leur signification sociale plutôt que par des causes ou des caractéristiques cliniques communes. Le qualificatif appliqué aux personnes correspondantes est « intersexes ».
Ces variations, qui peuvent se trouver aux niveaux génétique (dont chromosomique), anatomique, gonadique ou hormonal, se manifestent à divers degrés sur le plan physique, par exemple dans l'apparence des organes génitaux externes ou internes, dans le fonctionnement des gonades, dans la distribution des graisses, de la pilosité et de la masse musculaire, ainsi que dans le développement mammaire.
L'intersexuation n'est pas toujours visible à la naissance, les ambiguïtés génitales ne concernant qu'une minorité d'enfants intersexes, environ 1 sur 500."
Pour résumer (peut-être de façon trop simpliste ?), avec l'intersexuation, il ne s'agit pas de choix ou d'un ressenti, mais plutôt d'une complexité biologique.
Calendula je répondais à votre phrase (je cite) : "C'est bien sûr juste, mais désormais il y a la possibilité de transcender sa condition biologique grâce aux progrès de la médecine.".
Or non, pour les chromosomes, la médecine ne peut rien changer....
Mais c'est ce que je vois tous les jours place Simon Goulart! Et en plus grâce aux femmes de gauche! Le système bières/pétards à toutes heures du jour et de la nuit mais pour les hommes seulement! Des hommes accompagnés d'enfants en bas âge qui sont lavés, habillés, soignés et nourris par je ne sais pas qui!
Calendula, j'ajouterais que si c'est juste une question de "transcender" et pas de "modifier/changer", il n'y a pas besoin de la médecine.....La célèbre méditation transcendantale notamment (mais aussi d'autres types de méditation) permettent de transcender notre condition.
@Gilbert99
C'est intéressant que vous insistiez sur les mots parce que ça m'amène à préciser. :-))
Il me semble que la biologie englobe un domaine bien plus vaste que les chromosomes ou de l'anatomie.
Les hormones sont aussi de la biologie. Et on peut faire des interventions biologiques diverses et variées.
Lorsqu'une femme prend la pilule contraceptive ou des ostéogènes pendant la ménopause, elle modifie en quelque sorte le cours naturel de son corps. Elle n'essaye pas de modifier ses chromosomes, elle cherche à échapper à un déterminisme. biologique, en quelque sorte.
Prendre des hormones de l'autre sexe est également une intervention sur son propre corps pour en modifier le développement ici et maintenant. Je ne crois pas que les trans prétendent changer de chromosomes. On est dans la tentative de faire correspondre l'enveloppe extérieure à un ressenti intérieur. (Je crois que dans ce cas on parle de "phénotype" et "génotype".)
Il s'agit d'un artifice ( si on n'est pas intersexué) et il ne suffit pas de dire qu'on est à 100% femme pour que cela soit vrai.
Rarement le changement extérieur ne fait illusion. Il reste la voix, la taille des pieds et des mains, la démarche ...
Difficile pour moi de me prononcer sur la méditation transcendantale, car je ne la connais pas vraiment ! Je doute que nos contemporains aient la patience et la motivation pour s'engager sur une voie de sagesse orientale dans le but de résoudre des problèmes du type du questionnement de genre.
;- )))
Le verbe "transcender "signifie
"Dépasser le domaine de la connaissance rationnelle.
Littéraire. Être supérieur à quelqu'un, quelque chose."
https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/transcender/79073
Je trouve qu'il est assez juste dans ce cas. Mais ça n'engage que moi !
En conclusion : Pour être tout à fait correcte, j'aurais dû écrire
" désormais il y a la possibilité de tenter de dépasser sa condition biologique grâce aux progrès de la médecine.".
Est-ce que cela vous semble correct ?
Cet après-midi, je vois toutes les fautes de frappe et de français dans mon texte trop vite écrit ce matin. Et dire que je voulais corriger des imprécisions !
Navrée.
:-(((
Calendula je ne suis passé assez savant en biologie pour déterminer si les chromosomes ont une influence sur l'image qu'un individu se fait de lui-même !!?? peut être......Pour ce qui est de dépasser sa condition physique, la médecine a soigné les humains (et aussi certains animaux) depuis des millénaire et son but est de dépasser une condition biologique pathologique....Dans le cas des transexuels c'est potentiellement le cas (mon avis étant cependant que la réponse n'est pas adaptée).Le dépassement existe aussi dans le sport, la réflexion métaphysique, l'habileté manuelle, le déconditionnement par rapport à l'illusion de notre enveloppe charnelle......Pour "transcender", j'aime bien ce dictionnaire https://www.cnrtl.fr/definition/transcender
Acceptez moi comme je suis, parce que j'étais incapable de m'accepter comme j'étais.
C'est un bon résumé de la transidentité.
Restez fort malgré cette dérive idéologique.
Bonne journée.
Pour toute la gauche LGBTI voir absolument le reportage d'ARTE sur Rudolf Noureev, pour voir comment la Russie pays communiste se comportait avec un homosexuel, envisageant même de lui briser les jambes et de la tuer, s'il ne rentrait pas en Russie! castro et mao ont pareil avec tous les articles gays de leurs pays!