Le cas de Lisa Keogh dont je parlais il y a deux jours n’est pas unique. Aux USA et au Canada de plus en plus de professeurs et d’étudiants sont ostracisés et parfois poussés au départ sous la pression des « progressistes ».
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Le cas de Lisa Keogh dont je parlais il y a deux jours n’est pas unique. Aux USA et au Canada de plus en plus de professeurs et d’étudiants sont ostracisés et parfois poussés au départ sous la pression des « progressistes ».
Sur un blog voisin russophile, l’auteur a posté hier un billet polémique. J’y suis mentionné sans être nommé. C’est l’air du temps: on n’est rien de précis, ni homme ni femme, sans identité remarquable ou évocable, comme des ombres errantes dans le crépuscule. J’y réponds sur le même mode.
Il y avait un manque. Le clitoris est insuffisamment traité dans la plupart des manuels de Sciences Naturelles: dessin incomplet, nom manquant, organe carrément absent. Selon un petit groupe d’enseignants c’est une discrimination.
Barak Obama essuyant une larme lors de son dernier discours de président: l’image a fait le tour du monde. Sincérité ou démagogie? À tout le moins j’y vois un signe de l’OPA affective de l’administration démocrate sur le pays.
Je suis surpris par le dernier billet (lien ici) du blogueur Didier Bonny. Je pourrais répondre sur son blog car j’ai eu l’occasion de constater par moi-même qu’il est toujours ouvert au dialogue, courtois et qu’il ne refuse pas la confrontation des idées.
Le monde ouvert est mort. La guerre, celle des armes et celle des mots, gagne du terrain. Face au déchaînement de violence il n’est pas possible de rester neutre.
On se souvient peut-être du jugement rendu en première instance à Tours: un sexagénaire avait obtenu l’autorisation de mentionner neutre sous la rubrique sexe. La décision vient d’être cassée en appel.
Dans un article le sociologue Jean-Pierre Le Goff analyse les nouveaux positionnements de la gauche française. Cet ancien de Mai 68, ancien maoïste, a su faire son autocritique et démonter les tendances totalitaires qui ont parcouru l’époque et le mouvement.
Polémique en Suisse. L’évêque de Coire, Vitus Huonder, s’est exprimé en citant un passage de la bible, précisément du Lévitique : «Quand un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable; ils seront punis de mort: leur sang retombera sur eux.»
Elle n’est pas la seule féministe à penser ainsi. Mais elle le dit haut et clair, et tacle le lobby LGBT qui a pris le débat en otage. Selon ce lobby, ou on est pour la triade et l’on est quelqu’une de bien, tolérant, ouvert, ou l’on est contre et l’on est homophobe, d’extrême-droite et réactionnaire. Le simplisme devrait sauter aux yeux et pourtant bien des gens n’osent plus critiquer une personne homosexuelle, même quand elle est parfaitement conne, par crainte d’être stigmatisés. Et bien soyons stigmatisés, soyons-le joyeusement, et foutons-nous des petits tyrans LGBT. Rien à cirer de ces gens-là, qui causent beaucoup de tort à la cause homosexuelle.
Avant de faire un aveu terrible, cette information: en France une initiative lycéenne a été reprise par l’Académie de Nantes et par le Ministère de l’Education nationale. Elle invite les lycéens à porter une jupe et du rouge à lèvres le 16 mai, pour, selon eux, «lutter contre les discriminations sexistes».
Hier la Secrétaire d’Etat Laurence Rossignol, chargée de la famille et des personnes âgées, a été agressée à Paris dans le Xe arrondissement. Elle se rendait aux Assises des logements foyers quand elle a été prise à partie sur le trottoir par un groupe de lesbiennes (Oui Oui Oui, Act Up-Paris, Djendeur Terroristas, etc).
La société de complémentarité est suspectée d’encourager à l’inégalité des sexes parce qu’elle favorise des stéréotypes ou des modèles de comportements fixes et cloisonnés. Dans l’imagerie dominante matraquée depuis quelques années, une femme ne pourrait être autre chose que mère et boniche, un homme que héros et maître absolu. Quelle imagination! L’univers manichéen et simpliste de la bande dessinée est entré dans la sociologie.
«Quelles sont tes pratiques sexuelles? Buccale? Anale? Vaginale? Avec des hommes? Des femmes? Avec les deux? Autres?» C’est le tableau de la diversité sexuelle proposée par le gouvernement aux enfants dès onze (11) ans. Sous prétexte d’éducation sexuelle et d’idéologie du genre les profs sont aujourd’hui contraints de parler très tôt des aspects les plus minoritaires de la sexualité, voire d’inciter des gamins pré-pubères à oublier leurs livres pour mettre la main dans leur slip, avec la bénédiction de l’autorité pédagogique.
Trop content d’avoir trouvé un bouc émissaire à la frustration des français, Valls pérore comme un coq sur la supposée victoire de la République contre Dieudonné. Or cette victoire est en réalité une défaite grave, à plusieurs titres.
Pendant que Hollande danse la Valls de la bonne morale et joue cette morale contre Dieudonné, les Femen conchient la place publique en toute impunité. Deux poids deux mesures: l’un fait son show entre quatre murs sans que cela ne trouble l’ordre public, les autres font leur show, pissent dans la rue sur la photo du président ukrainien, défilent au salut nazi, vont insulter des gens dans les églises, et aucune plainte ne semble retenue contre elles. On ne compte plus les profanations de cultes et d’églises qu’elles ont à leur actif. Elles troublent donc réellement l’ordre public.
Les mots ont un sens et l’esprit de l’époque, prompt à stigmatiser, ne doit pas conduire à inhiber l’analyse et la critique. Il est permis de mettre en cause ce qui se présente comme un progressisme, alors qu’il s’agit autant d’une déconstruction d’acquis culturels et sociétaux que de libéralisme philosophique.
Il faut ici différencier clairement la question morale de la question de la normalité. Une norme n’est pas une valeur morale mais une valeur de fonctionnement. Par exemple les normes biologiques du pH sanguin ne sont pas angéliques ou diaboliques. Elles indiquent un fonctionnement physiologique. Le partage d’un désir ou d’une sexualité entre adultes consentants n’indique rien sur la morale ou la bienveillance d’une personne.
Pas le fruit: la couleur. Mais d’abord la journée des femmes. Il y en a beaucoup, des journées des femmes. Normal, il y a beaucoup de catégories de femmes. La première est le 8 mars. Ensuite il y a la journée des violences faites aux femmes, celle contre les mutilations génitales féminines, celles de la langue maternelle, de la sage-femme, des infirmières, d’action pour la santé des femmes, des veuves, de la femme africaine, de la fille, de la femme rurale, de la ménopause, et j'en oublie.
Les Verts libéraux lancent une initiative parlementaire en vue de rendre possible le mariage entre personnes de même sexe. Le débat français, dont on se souvient encore de la violence et de l’incroyable stigmatisation subie par les opposants, va donc trouver une suite dans notre pays.