Aux États-Unis le clan « progressiste » a encore frappé. Les woke montrent un peu plus leur vrai visage. Cette fois c’est l’actrice noire Whoopi Goldberg qui a frappé. Et frappé fort.
Au cours de l’émission qu’elle co-anime sur ABC, The View, elle s’est lâchée, répétant avec insistance: « La Shoah n’est pas une question de race ». Il n’y aurait pas eu de racisme chez les Nazis.
Elle commentait une décision d’une académie du Tennessee « … d’enlever du programme scolaire des collèges un certain nombre d’ouvrages comportant des scènes de nudité et des mots grossiers. »
Parmi ces ouvrages « … figure le célèbre roman graphique, Maus d’Art Spiegelman, une des œuvres les plus célèbres portant sur la Shoah. »
Whoppi a alors fait cette déclaration à au moins trois reprises avec insistance: l’Holocauste n’est pas une question de race. Elle a ajouté: « Il s’agit de l’inhumanité de l’homme envers son semblable. » Tout en ajoutant que le racisme n’a rien à voir car « … il s’agit de deux groupes de Blancs. ».
Pour elle, et selon la doxa woke qu’elle endosse ici, la seule vraie victime de racisme dans l’Histoire est noire, éventuellement caramel ou jaunâtre, et si possible femme. Mais les noirs sont en tête de la compétition victimaire. Les woke créent des victimes pour maintenir une pression morale sur la société et obtenir des subventions.
Whoopi a été suspendue par la chaîne.
Rassurez-vous, seulement deux semaines. En Europe on va en prison si l’on met en cause la gravité exceptionnelle de la Shoah. Aux USA Whoppi se fait seulement taper sur les doigts.
La haine du blanc prospère aux States. Au nom d’un néo-racisme qui s’étale sans pudeur. Les noirs pourront bien sûr évoquer l’esclavage pendant des siècles pour tenir la première place au hit-parade des victimes. Pour cela il faut discréditer les juifs et affirmer que le génocide nazi n’est au fond presque qu’une simple rixe entre blancs.
Elle n’a pas la notion des choses et pas de regard historique. L’Histoire, les woke la réécrivent à leur façon et selon leurs besoins. Les woke c’est comme l’ancienne Pravda: on raconte ce qui doit démontrer le bien-fondé de notre idéologie, quitte pour cela à modifier les chroniques du passé.
Whoopi joue sur une note perverse: les juifs sont blancs. Pour elle, comme elle dit, une race doit être visible. Son critère d’analyse sociale et de division du pays est fondé exclusivement sur la couleur de peau, et bien sûr les blancs sont les mauvais, ceux qui ont fait du mal sans limites.
Elle ne mentionne bien sûr pas la traite négrière arabo-musulmane, plus longue et plus dramatique que la traite atlantique.
Les hommes étaient émasculés et 80% d’entre eux, selon certains auteurs, en mouraient en traversant le désert. Les survivants n’ont jamais pu créer de famille. Ils étaient comme des mulets pour les riches arabes de l’époque.
Elle ne parle pas non plus des rois africains qui, les premiers, ont vendu leurs congénères et leurs propres esclaves noirs.
Whoopi a depuis présenté ses excuses. Trop tard, le mal est fait. Elle a lancé un pavé qui va faire des vagues dans les cerveaux mous des adeptes du néo-racisme progressiste.
Il est utile de rappeler que l’idéologie des nazis telle qu’exprimée par Hitler et d’autres dignitaires présentait bien les juifs comme une race et non simplement comme une groupe confessionnel. On peut peut-être en discuter aujourd’hui, mais c’était ainsi à l’époque.
D’autre part ce discours n’est pas unique.
« L’Anti-Defamation League, l’une des organisations de défense des droits civiques les plus réputées d’Amérique, s’est efforcée aujourd’hui de modifier sa définition du «racisme» à la suite de l’annonce selon laquelle la personnalité de la télévision Whoopi Goldberg est sur le point d’être licenciée pour ses commentaires sur le Holocauste.
Ces commentaires auraient été casher selon une définition du racisme qui figurait sur le site Web de l’ADL au moment même où elle se prononçait sur le meurtre de 6 millions de Juifs en Europe. Il y a moins de deux ans, l’ADL avait mis en ligne sur son site Internet une définition du racisme similaire à celle qu’utilisait Mme Goldberg. »
Ils ont élargi leur définition sans vraiment lâcher le morceau:
« M. Greenblatt, qui a succédé à Abraham Foxman et a déplacé l’ADL vers la gauche, explique que la définition intersectionnelle était « vraie, ce n’est tout simplement pas toute la vérité. »
Le racisme de la gauche doit sans doute être plus propre et moral que celui des blancs de droite. Le parti Démocrate, dont elle est un soutien, avait milité pour la poursuite de l’esclavage quand les Républicains du XIXe siècle voulaient l’abolir.
Parce qu’elle est noire certains jugent Goldberg antisémite:
« Un essai célèbre publié dans The New York Times en 1967 par l’écrivain et militant des droits civiques, James Baldwin, résume cette problématique : « Les Noirs sont antisémites parce qu’ils sont anti-Blancs. »
Voilà la gauche américaine, le wokisme, le progrès et l’amour du prochain. On assiste en direct depuis quelques années à la création d’une idéologie néo-raciste, anti-blanche, justifiée par ses auteurs et auteuses, et dont la croissance et la puissance de captation de l’élite universitaire ne semblent pas inquiéter grand monde.
Commentaires
Je comprends la théorie de race des Nazis, mais est-ce que en dehors de ça les juifs sont vraiment une race au sens “biologique” du terme?
Excellent blog comme d'hab ... Merci
https://www.20minutes.fr/monde/3227699-20220202-whoopi-goldberg-suspendue-deux-semaines-abc-apres-propos-holocauste
"...dont la croissance et la puissance de captation de l’élite universitaire ne semblent pas inquiéter grand monde."
C'est exactement ça. Les étudiants et les enfants se font laver le cerveau par les woke ... et ce n'est pas mieux chez nous: climat, féminisme misandre, théorie du genre, racisme anti-blancs etc. Il n'y à regarder la RTS (ce que je vous déconseille) ou lire la presse romande (idem) pour s'en rendre compte. Mais aujourd'hui c'est CHAMPAGNE, car tous ces propagandistes n'auront pas droit à 178 milions sur le dos des contribauables!
Dans la même veine enfin si j'ose dire, biden va distribuer gratuitement des pipes à crack prioritairement aux populations black et LGBT! Rappelons que le crack est l'une des pires drogues du monde!
En posant la question vous donner la réponse puisqu'il y a au moins deux groupes de juifs: les ashkénazes d'Europe de l'Est et les séfarades du Maghreb! Mais il y a aussi des groupes en Afrique noir, en Ethiopie par exemple! Et ses 2 groupes ne s'entendent pas vraiment!
Aux USA c'est même dans certains cas, encore plus compliqué, bref, aujourd'hui vos préférence sexuelles, si elles sont particulièrement "particuliaires" peuvent être un plus pour trouver un job dans une administrations. Un exemple sam brinton nouvel adjoint au ministère de l'Energie se présente comme activiste queer "maitre chien"! On le voit en photo avec d'autres homme dans des tenus de chiens et de maitres chiens! C'est pas gentil tout ça au ministère de l'Energie! Nos préférences sexuelles ne doivent pas entrer dans le domaine publique, ça n'a aucun sens!
La plupart des scientifiques vous diront aujourd’hui que les « races » n’ont pas de fondement scientifique.
D’autre part, à l’époque de mes parents, quand on enseignait encore la théorie des races, il y en avait quatre: la Noire, la Jaune, la Rouge et la Blanche, les Sémites (dont les Juifs font partie) étant intégrés dans cette dernière…
Ce qui me fait doucement marrer, c’est que certains indigénistes d’origine maghrébine conspuent constamment les « Blancs » alors que selon cette théorie (a priori fumeuse), ils en sont eux-mêmes!
Je ne connais pas vraiment les théories nazies, mais ils semblerait donc que ceux-ci soient allés encore plus loin en créant une race particulière pour les Juifs?
Il n’y a pas de races au sens biologique du terme.
C'est un peu plus compliqué:
https://www.forbes.com/sites/brucelee/2022/02/12/is-the-biden-administration-really-funding-crack-pipes-heres-how-such-claims-emerged/
Autrefois, la Gauche défendait les "damnés de la Terre" sans jamais distinguer les races, les ethnies, les origines, les sexes ou les pratiques sexuelles. Elle était universaliste et fondait son action sur des conditions de vie objectives, sur des réalités et la notion d'égalité entre les Hommes. Aujourd'hui, elle se perd dans le communautarisme et les groupes minoritaires qui n'ont plus aucune homogénéité quant au niveau social de ses membres. C'est, à mon avis, ce qui explique son score modeste en France. Si la Gauche américaine est encore au pouvoir, il faut sans doute y voir la spécificité historique de ce pays en matière d'esclavagisme.