Aux États-Unis le clan « progressiste » a encore frappé. Les woke montrent un peu plus leur vrai visage. Cette fois c’est l’actrice noire Whoopi Goldberg qui a frappé. Et frappé fort.
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Aux États-Unis le clan « progressiste » a encore frappé. Les woke montrent un peu plus leur vrai visage. Cette fois c’est l’actrice noire Whoopi Goldberg qui a frappé. Et frappé fort.
Vous me direz: comment est-ce possible? Elle est née en 1963! Oui, oui, en 1963. Mais je maintiens en précisant: ses propos ont été condamnés en 1950. Pas par Nicolas Sarkozy et Les Républicains mais par l’Unesco. Précisément le 18 juillet 1950.
La polémique Morano justifie-t-elle le déchaînement qui a suivi et son ampleur? Je dirais deux fois non, une fois oui. Non, Nadine Morano ne mérite ni cet excès d’honneurs médiatiques ni cette indignité morale et ce lynchage idéologique. Elle est une amuseuse. Elle aime le fun et la lumière. Elle ne produit pas une pensée susceptible d’entraîner un mouvement d’opinion. C’est une ombre dans la nuit intellectuelle française. Si l’on crie autant pour une ombre il ne restera plus de voix quand le loup viendra pour de bon. La vie politique française me paraît décomposée intellectuellement et du point de vue éthique. Il n’y a plus rien, ou presque. On ne doit rien attendre du vide, sinon quelques cabrioles d’alouettes.
A Genève un négationniste de l’Holocauste vient d’être condamné en appel. Cinq mois sans sursis, soit une peine plus sévère qu’en première instance. La condamnation mentionne la discrimination raciale, en plus de calomnie et d’autres chefs d’accusation.
La défense des victimes semble être devenue une «culture de la victime». Etre victime, quelles qu’en soient les raisons, procure une supplément de sympathie dans le monde. Cela ne signifie pas qu’il n’y a pas de vraies victimes, mais que la victimisation est une stratégie gagnante à notre époque.
J’ai soutenu et je soutiens encore que l’interdit sur l’ancien spectacle de Dieudonné était une erreur et un précédent fâcheux. En plus d’une visible vendetta de Manuel Valls dont l’attachement à la communauté juive est éternel, selon ses propres propos. On est donc dans une bataille de communautarismes, dans quoi s’enfonce progressivement la démocratie.
«La France est un des pays les plus condamnés par la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH), en particulier pour violation de l’article 10 de la Convention européenne des Droits de l’Homme protégeant la liberté d’expression. La France a en effet été condamnée 29 fois pour ce motif, ce qui la classe, sur 47 pays, à la 4ème place, derrière la Turquie, l’Autriche et la Russie... mais devant la Pologne et la Moldavie!»
Suffirait-il de s’élever, sourcils froncés, grosse voix, bouche tombante, et de dire «Le racisme ne passera pas» pour clore l’affaire Taubira? Les postures ne suffisent pas à comprendre ce qui est en jeu.
La décision du Conseil Constitutionnel a été communiquée hier: la loi sur le génocide arménien, loi «mémorielle», est retoquée. Nicolas Sarkozy a immédiatement demandé au gouvernement de préparer un nouveau texte en remplacement du texte refusé.
La France vient de voter une loi sur les génocides. Dans le même temps la Suisse s’y refuse. L’un des deux pays a-t-il plus raison que l’autre? Faut-il voter des lois sur la reconnaissance ou non de faits historiques? Ces lois, quand elles sont votées, ont-elles une valeur pédagogique?
«Nous respirons trop vite pour pouvoir saisir les choses ou en dénoncer la fragilité. Notre halètement les postule et les déforme, les crée et les défigure, et nous y enchaîne».
Cette phrase d’Emil Cioran tranche avec sa période d’admiration de Hitler. Comme beaucoup d’autres à cette époque trouble il a été tenté par un régime fort capable de reconstruire un semblant d’avenir. Il a fait son autocritique par la suite.
Après une fausse rumeur véhiculée jeudi par le comité contre la lapidation, laissant entendre que Sakineh Mohammadi Ashtiani pourrait être libérée ainsi que son fils, c’est au contraire un document à charge qui a été diffusé sur la télévision iranienne.
Dans une interview accordée au quotidien espagnol El Pais et retranscrite aujourd’hui par par Tribune de Genève, Julian Assange, le porte-parole très médiatique de Wikileaks, met en demeure le président Obama de s’expliquer ou de démissionner.
Quand on parle du devoir de mémoire on pense essentiellement à la Shoah. Aux millions de juifs massacrés par les nazis pendant le seconde guerre mondiale. Plus récemment ce devoir de mémoire s’est étendu au génocide arménien par les Turcs en 1915-1916. Il s’étend aussi aux victimes de l’esclavage.
Le billet que j’ai fait sur ce thème il y a quelques jours a provoqué des réactions particulièrement contrastées sur une autre plate-forme où je l’ai passé après l’avoir mis en ligne sur la TdG. Synthèse de la controverse: pour certains internautes il était tout simplement inadmissible, inconcevable d’utiliser la métaphore de l’étoile jaune pour autre chose que la shoah. Pour d'autre, le procédé était légitime.
C’était aujourd’hui le jour de commémoration d’une des plus terribles pages de l’histoire humaine: la Shoah. Chaque année cette journée a lieu pour ne jamais oublier, pour se souvenir. Car cela n’est pas un histoire que l’on raconte pour faire peur aux enfants: cela s’est passé. Des humains ont mis en place une politique et une organisation matérielle pour éliminer un peuple et une nation.
Grand jour de votation en Suisse, toutes les oreilles sont tendues vers les résultats. Bien normal. J’en profite pour faire un pas de côté. Après tout il y a une vie à part la Haute-Savoie et la Roumanie... (:o).