Climat : le nouveau rapport du GIEC est contaminé.
L’officine onusienne a publié un rapport qui est la synthèse des précédents. Et l’on tombe de plus en plus haut avec la nation catastrophiste. Le peuple de la grande peur climatique a fait fort. Très fort.
Voici quelques extraits en traduction google d’un article paru le 21 mars dans le Daily Caller de Washington. L’article est signé Michael Bastasch, journaliste spécialisé dans les questions énergétiques et environnementales.
On savait déjà que le Giec a véhiculé des informations erronées, comme sur les glaciers de l’Himalayas. On sait que ce groupe de pression prend ses aises avec la science. Par exemple, invoquer un consensus de 97 % des scientifiques en faveur de la théorie avancée n’a rien de scientifique.
La science ne procède pas par des consensus majoritaires. Mais celui-ci permet de verrouiller le débat et de réduire au silence les nombreux scientifiques qui contestent le catastrophisme.
Ce recours au consensus est destiné à museler les résistants, ceux qui ne doutent pas du réchauffement mais doutent d’une cause unique, doutent des prévisions apocalyptiques et des politiques affolées mises en place alors que notre connaissance du climat est encore très limitée.
On joue toute notre histoire sur un pari! Le pari que le pire est devant, que la terre sera bientôt inhabitable et que nous allons tous crever. Balivernes.
Rien, rien ne permet d’affirmer cela.
On savait que les climatistes ont recours aux formules un peu mystiques comme l’évocation de Gaïa, la Terre fantasmée comme organisme vivant et pensant. Le Giec le confirme en introduisant dans la synthèse qu’il publie des termes et concepts issus directement de l’idéologique woke.
On s’attendrait à lire un texte sur le climat d’un point de vue scientifique, et l’on tombe dans le gloubiboulga dépressif des modernes progressistes. Par exemple:
« Les variations des mots “ équité ” et “ inéquité ” apparaissent 31 fois dans le document de 36 pages. Des variations de “ inclus ” et “ inclusion ” apparaissent 17 fois. Le document mentionne même “ colonialisme ” et fait référence à plusieurs reprises au climat et à la justice sociale pour les groupes “ marginalisés ”. »
Le journaliste rappelle ceci:
« “Equity,” if you remember, is that word then-candidate Kamala Harris famously described as a system where “we all end up in the same place.” Sounds a lot like socialism, doesn’t it? »
« L’équité, rappelez-vous, est ce mot que l’alors candidate Kamala Harris décrivait comme un système où nous finirions tous pareil à la même place. Cela ressemble au socialisme, non? »
Ainsi le Giec impose un programme socialiste pour prétendument sauver la planète. Ce n'est plus de la science mais de la morale et de la politique partisane. La confusion grandit.
Il devient de plus en plus difficile de parler de science au sujet du Giec. Parlons plutôt de ce qui s’affirme de plus en plus: une religion naissante. Une religion politique et sociale qui conduit à démanteler les dernières industries performantes de l’Occident.
Ceux et celles qui n’y croient pas sont exclus. Ils sont des parias.
Au fait Joe Biden avait été élu grâce entre autre au soutien des groupes écolos d’ultra-gauche. Il avait promis d’arrêter la construction du pipeline venant du Canada. Ce qu’il a fait. Pour reconnaître deux ans plus tard que c’était une erreur.
Trump avait autorisé sa construction. Trump représentait un courant politique plutôt souverainiste, qu’il a hélas servi comme une soupe ratée. Occasion manquée de faire autre chose.
Et maintenant Biden mange son chapeau qui sent le pétrole canadien, et les woke sont dans le Giec.
Et en France, un journaliste racontait les atterrissages ratés à Nice d’un jet à cause de violents vents latéraux locaux dûs à un fort orage, en disant que les conditions climatiques étaient en cause. Pas climatique, coco, mais mé-té-o-ro-lo-gi-ques.
Comment Biden vendra-t-il son changement de cap à ses soutiens d’ultra-gauche? Et comment croire encore en la parole de ces gens? Je trouve cela de plus en plus difficile.
Je reviendrai sur ce rapport du Giec.
Commentaires
Merci, Hommelibre, excellente entrée en matière! Je me réjouis de lire la suite!
Monsieur Goetelen,
Cela s’appelle de la perspicacité. Cette même analyse ne s’applique-t-elle pas parfaitement à la propagande Covid ? Qui est donc derrière tout cela ? N’est-ce pas le Forum de Davos et son ambition de réduire drastiquement le nombre de la population mondiale afin d’en éliminer les éléments ‘non productifs de richesse’ et ne laisser la jouissance du mercantilisme qu’aux seuls nantis, les businessmen au pouvoir ?
Confusion entre climat et météorologie, c'est le lot quotidien des journalistes mal renseignés, mais ce n'est pas le discours des scientifiques du Giec. Que les commentateurs associés au Giec en fassent un peu trop, c'est vrai. Ils voudraient sans doute accélérer une prise de conscience qu'ils trouvent insuffisante. Aujourd'hui, la science ne peut pas encore déterminer avec certitude l'exacte "projection" du réchauffement climatique. Il faut lui laisser du temps et le temps file tellement vite. Mais il ne sert à rien de culpabiliser et d'effrayer les populations. La priorité est de faire les bons choix en matière d'énergie et de maîtriser la production de gaz à effet de serre car le réchauffement existe pour la plupart des scientifiques. Il faut donc leur faire confiance.
Excellentes observations et considérations...
Comme le dit Bernard J. Wohlwend, ça peut s'appliquer à d'autres thématiques... Même en matière de Droit, on assiste au règne des juristes paresseux qui se plaisent à citer Aristote, non par conviction, mais pour se faire valoir; et accessoirement amuser la galerie...
Cher Homme libre,
Rapport contaminé… pourtant ce n'est pas l'essentiel !
Ainsi, sur le climat, vous avez souvent tendance à mettre en avant quelques arbres gauchistes (par exemple l'utilisation d'un langage "progressiste", genre "les vertes et les verts" de l'ineffable Lisa Mazzone), comme dans ce rapport du GIEC, qui ont bien de la peine à cacher l'immense forêt, à savoir que le réchauffement est rapide, sans précédent dans l'histoire climatique de l'Holocène, et très probablement du aux activités humaines.
Je rejoins en cela le très bon commentaire d'Henri.
Voir aussi mon commentaire à votre article du 10 mars, "L'inondation remarquable de 1930 et ce qu'elle relève".
Après votre commentaire précédent j’hésitais à faire une réponse rapide ou à reprendre dans une note les raisons de mes doutes. Aujourd’hui je réponds rapidement, mais j’y reviendrai plus longuement.
Il s’agit plus que de quelques arbres gauchistes. Le Giec ne fait pas simplement oeuvre de vocabulaire, il mentionne et reprend des concepts entiers de l’idéologie woke.
Je ne peux minimiser un tels choix fait par les rédacteurs. Le Giec se détourne de la science. Que se passe-t-il dans leur tête? Il y a bien des gens qui ont oeuvré de manière discrète pour imposer cet agenda à l’agence onusienne, et nous devrions accepter sans rien dire?
Je doute de la dangerosité du réchauffement. Au fait quelle est la ligne de référence: 14° ou 15°? Sans le rebond du réchauffement nous serions encore dans le petit âge de glace.
Je n’ai aucune certitude sur la part des causes anthropiques du réchauffement. L’ensoleillement augmente et réchauffe davantage. Les modèles sont critiquables.
Il faut laisser du temps, dites-vous, et je suis d’accord. Or tant la prétendue urgence que le verrouillage du débat (la science du climat serait établie) empêchent ce temps. On fonce dans l’inconnu par peur et sans avoir réfléchi à tout, et sans que les populations puissent vérifier ce qu’on leur dit. Engager toute une société sur quelques surréactions d’écolos me paraît être une folie.
Si la moyenne européenne monte de 2 nous aurons en Suisse le climat de la Drôme, ce qui n’est pas catastrophique.
La variation des températures de l’holocène a pu atteindre jusqu’à 3 selon le GISP2 Ice core.
http://leshommeslibres.blogspirit.com/archive/2020/12/21/il-y-a-5-900-ans-il-n-y-avait-pas-de-glace-dans-les-alpes-ty.html
Le Giec continue à promouvoir le graphique en crosse de hockey de Mann, alors qu’elle ne tient pas compte des réchauffements du passé et qu’il a été condamné pour ne pas avoir fourni ses données.
Il y a trop de choses, dont la pression inouïe et l’instauration d’une pensée unique autoritaire, pour que je puisse fermer les yeux sur ce qui m’interdit aujourd’hui d’avoir confiance.