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France : l’extrême gauche se déchaîne

France : l’extrême gauche se déchaîne.

À Sainte-Soline, la guérilla ne vise pas seulement les réserves d’eau qui alimentent les cultures en cas de sécheresse. Elle s’en prend au système en attaquant les policiers et en combattant les décisions démocratiques.

 

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Car ces réserves d’eau sont autorisées. Elles ont fait l’objet d’une enquête. Elles sont partagées entre différents producteurs. Elles contribuent au maintien d’une vie économique dans des régions menacées par les périodes sèches.

Elles sont réalimentées en hiver. La réalimentation peut se faire en pompant dans une nappe phréatique, ou dans une rivière, ou par ruissellement (image 1, clic pour agrandir, source). L’alimentation par la nappe est critiquée par des écologistes. Pourtant l’hiver est la saison normale de recharge, sauf en cas d’hiver sec comme cette année.

Je ne sais pas à quel point ces retenues sont efficaces mais les anciens en ont aussi réalisées. C’est une déclinaison particulière d’un système séculaire. On connaît les lacs de barrage, et les retenues collinaires dont ces bassines sont une des formes. Qu’est-ce qu’une retenue collinaire (image 2, source)? Selon Wikipedia:

« L’ouvrage, constitué d’une digue en terre ou maçonnée permet de retenir l’eau dans un talweg, une combe, un ravin, un vallon et de stocker une part des écoulements d’eaux. Ces eaux sont utilisées ensuite dans les domaines de l'irrigation agricole, les prélèvements des industries, la protection incendie, la production de neige de culture, les loisirs, la pisciculture et l’eau potable.

Il existe en France de nombreux petits barrages, mais le volume d’eau stocké peut atteindre plusieurs millions de mètres cubes … »

 

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Selon une autre estimation ce sont environ 10 milliards de mètres cubes d’eau à disposition.

Que des écologistes politiques se donnent le droit d’occuper illégalement un terrain, de dénoncer une procédure pourtant démocratique d’installation de ces retenues, de se mêler à des casseurs armés pour détruire et blesser, c’est incompréhensible. La violence et la contrainte ne gênent pas ces activistes.

Tous les manifestants ne sont évidemment pas violents, pas casseurs, mais ils cautionnent de fait le comportement de l’extrême-gauche ou ultra-gauche. La présence passive de députés LFI et EELV pose question sur les intentions des ces mouvements politiques extrêmes.

L’abandon de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, pourtant voulu par une majorité d’habitants, avait donnée un signal désastreux: les casseurs (comment les nommer autrement?) peuvent tout faire et imposer leur volonté aux populations.

Aujourd’hui on devine que la manif contre les retenues d’eau est un prétexte pour casser, casser du flic, casser du paysage, casser du respect de la démocratie. Certains ont voté Macron contre Marine Le Pen et maintenant ils le regrettent.

Pourtant ils ont voté pour un programme. On ne peut pas justifier la violence actuelle par le fait d’avoir voté « contre soi-même ».

Je m’étonne encore de la mauvaise foi de certains témoins interviewés à la télé. J’ai vu par exemple Yvan Le Bolloch (ex Caméra Café). Bon, il semble ne plus avoir la vivacité intellectuelle d’antan.

 

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Le journaliste lui faisait remarquer qu’en votant Macron il avait voté pour son programme. Réponse de Le Bolloch: « C’était pour faire le cordon sanitaire républicain contre MLP ».

Ah, il est beau l’argument: ils n’ont fait que donner à Macron le cordon pour les pendre. On ne peut pas refaire l’élection dans la rue. À vouloir empêcher une prétendue extrême-droite (qui ne l’est plus en réalité depuis longtemps) ils ont favorisé ce qui est le vrai danger aujourd’hui pour la démocratie: l’extrême-gauche, de Mélenchon aux blacks blocks.

Qu’ils osent une fois voter sans peur. Après tout, que risquent-ils? Nous ne sommes pas dans les années 1930 et je ne crois pas à une dérive totalitaire de cette droite, même si je ne la trouve pas enthousiasmante. Cette droite dite nationale paie encore le cauchemar des anciens nationalismes et de leur guerres et systèmes atroces.

Par contre une telle dérive me semble plus à risque de se produire à gauche et à l’extrême-gauche. On y a entendu certains valoriser l’époque de la Terreur de la Révolution française. La violence y est normale, et je dirais même constitutive de cette mouvance.

On a oublié Staline, Mao et consorts. Cette gauche destroy ne reçoit pas de vraie critique alors que son but est de pousser la société à une crise « révolutionnaire ».

On a donc des milices d’extrême-gauche qui n’ont plus rien de démocratique. Ces milices sont comme des nouvelles ligues fascistes, entourées de zazous comme ce manifestant vu à la télé qui mime une masturbation conquérante devant les fourgons de police en feu. Bête à pleurer.

 

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Catégories : Environnement-Climat, Philosophie, Politique, société 1 commentaire

Commentaires

  • Je suis d'accord, d'un bout à l'autre, avec cette analyse. Et la violence n'est pas la bonne méthode, que les revendication soient justifiées ou non. Malheureusement, dans les manifestations pacifiques, on trouve toujours un minorité agissante qui, par la violence, discréditent les manifestants majoritaires.

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