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Macron Lagaffe et le drame de Nanterre

Macron Lagaffe et le drame de Nanterre.

Un sinistre feuilleton commence dans l’Hexagone. Le refus d’obtempérer se termine par la mort. À 17 ans, c’est trop tôt, dit Kyliâne Mbappé dans un tweet d’hommage à Naël.

 

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Voici son court texte:

« J’ai mal à ma France. Une situation inacceptable. Toutes mes pensées vont pour la famille et les proches de Naël, ce petit ange parti beaucoup trop tôt. »

Un texte très convenu. C’est toujours délicat de réagir sans recul. Car en fait d’ange, le jeune Naël ne fait pas de zèle. Plusieurs refus d’obtempérer lui interdisent le statut envié d’ange-victime. Victime il l’est et une mort dans de telles conditions est choquante, mais pas ange.

Soyons clairs: quel que soit le comportement du garçon, la perte d’un enfant est un des pires drames que peut vivre un parent. Mais il n’est pas un ange. Ou alors la France de Kylian dispose-t-elle d’un privilège d’impunité pour ses délinquants?

Le communautarisme affiché du footballeur, génial et richissime héros des banlieues ethniques, devrait lui valoir un bonnet de (Kyli)âne.

Il n’a cependant pas le monopole du réflexe communautariste. Celui-ci prend des proportions surprenantes. On est dans la foulée de Black Lives Matter, comme le suggère Le Monde dans un édito plutôt complaisant envers les émeutiers et les délinquants. Mais Le Monde est de gauche, ce qui explique ses choix, même s’il approuve les propos d’Emmanuel Macron.

 

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Quels propos? Le jeune Emmanuel a qualifié le tir mortel « d’acte inexplicable, inexcusable. »

Il a donc remplacé tout seul la Justice et condamné le policier avant même toute enquête. Ce président a fait une gaffe en envoyant ce signal. Les émeutes, les voitures brûlées, les bâtiments attaqués, les mairies et commissariats incendiés, les attaques au mortier, la guérilla urbaine organisée, la volonté de créer un État dans l’État (les banlieues serait interdites aux policiers), seraient le prix à payer pour cet acte « inexcusable ».

On savait Macron vulgaire et clivant en déclarant vouloir emmerder les non-vaccinés Covid. Le voici populiste et gaffeur. Encore une fois Macron, sans doute du fait de son inexpérience et de sa jeunesse, passe à côté de sa fonction. Il n’arrive pas à incarner l’autorité de l’État.

La gauche, toujours si détestable en France, ajoute de l’huile sur le feu. Et surtout elle soutient la marche dite blanche en mémoire de Naël. Dans les médias l’écolo de gauche Marine Tondelier (EELV) fustige le racisme supposé de cet acte:

« Pour Naël, pour les précédents et malheureusement les suivants, on ne va pas se taire". "Il y a du racisme dans la société et dans la police" affirme Marine Tondelier. "Pas tous les policiers. Mais je n’ai jamais vu un non-racisé se faire tuer pour un refus d’obtempérer. »

 

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Non-racisé: c’est un terme des néo-racistes, séparatistes, identitaires de gauche, communautaristes, amateurs d’amalgames et de généralisations, créateurs d’un apartheid intellectuel. Elle va plus loin et parle d’exécution:

« Ce que je vois dans cette vidéo, c’est un gamin de 17 ans qui est exécuté en France, en 2023, sur la voie publique, par un policier. »

Libé parle de légitime colère. Ben tiens. On devrait faire payer les dégâts à ce canard mité. Jean-Luc Mélenchon assimile également ce drame à la peine de mort. On dirait qu’il y a émulation voire surenchère entre Merluche et la Marine Verte.

La vidéo qui accuse le policier ne montre peut-être pas tout. Il y a un mur derrière lui, contre lequel il peut être écrasé si l’auto démarre avec un coup de volant à gauche. S’il n’est pas en face de l’auto, il est néanmoins peut-être en réel danger, avec un conducteur imprévisible ayant échappé à 26 minutes de chasse à l’homme.

On a entendu hier que la balle ne visait pas la tête mais la jambe et que l’arme avait été déviée par le démarrage. À confirmer par l’enquête. On a vu ce même policier tenter de ranimer le jeune homme et demander pardon. L’hypothèse de l’homicide volontaire pourrait être mise à mal au procès.

 

nanterre,police,refus obtempérer,mortHomicide volontaire?

On ne peut ressentir ce que ressent la mère, même si elle trône sur un char pendant la marche pas très blanche (une marche blanche est pacifique) comme une guerrière appelant à la vengeance. Une mort comme ça est un drame. Les fautes commises par le jeune homme ne méritaient pas la mort.

Mais pourquoi, pourquoi a-t-il redémarré?

La journaliste Véronique Jacquier s’interroge sur CNews sur le déficit d’éducation parentale. N’y a-t-il eu personne pour lui faire comprendre que quand un policier te dit de t’arrêter, tu obéis?

La mort de Naël est autant due à son propre comportement qu’à celui du policier. Les manifestants devraient au moins avoir l’honnêteté de le reconnaître.

Il y a d’autres, de vraies situations d’homicide volontaire en France: par exemple celle où le conducteur qui refuse d’obtempérer fonce sur le policier et le tue (ou le blesse gravement). Ce n’est pas exceptionnel.

Et puis il y a la communauté des trafiquants de drogue qui dominent des quartiers entiers. Toute concurrence jugée déplaisante est éliminée par les armes. Chez eux, on ne discute pas, on tue les revendeurs concurrents. Chez eux, la « peine de mort » est la norme.

La gauche ne devrait pas se tromper de cible et moins tenter ses récupérations douteuses. À moins qu’elle n’ait un intérêt à voir le pays sombrer dans le chaos. Quand on écoute Mélenchon et que l’on voit la violence habituelle de l’ultra-gauche, on peut se poser la question.

 

 

Catégories : Politique 3 commentaires

Commentaires

  • Pauvre France qui a peur de ses envahisseurs internes…
    Tolérance zéro envers les délinquants et respect de la police.

  • En effet, c'est la France qui a peur, d'abord ses dirigeants qui ne veulent pas jeter de l'huile sur le feu en espérant éviter la révolte des banlieues. Mais c'est l'inverse qui se produit car il est inutile d'espérer raisonner les voyous qui mettent le feu aux poubelles, au mobilier urbain, aux voitures, détruisent les écoles, les services publics, les commissariats, les mairies, pillent les magasins et attaquent les pompiers, la police, etc. On n'est plus dans la colère mais dans la vengeance. Pour ces gens, la loi n'existe pas, la justice non plus. Qui sont-ils ? Des adolescents des cités qui s'en prennent à tout ce qui représente la France qui a mis des dizaines de milliards pour aider ces quartiers qui flambent. Mais que font leurs parents ? Ne sont-ils pas responsables de leurs gosses ? Leur fera-ton payer les dégâts ? Non car ils ne sont sans doute pas solvables. Quelle éducation ont-ils donnée à leurs enfants qui ont la haine du pays qui les nourrit ? Ils savent aussi que leur âge leur accorde l'impunité, que la justice est clémente et que l’État est indulgent. Les saccages qu'ils commettent aujourd'hui, ils ne les auraient pas faits dans les pays de leurs parents ou grand-parents. Ils n'auraient pas jeté des pavés pour tuer des policiers car ces derniers auraient sorti leur arme et tiré pour se défendre et faire régner l'ordre. Oui, l’État français est fort avec les faibles mais faible avec les forts.

  • Monsieur Goetelen,
    Excellent article. La polulace réagit dans l'urgence et le sentiment, constate, réprouve, injurie, juge sans preuves mais personne se demande pouquoi ! Le peuple français est détruit par le pouvoir, par un Zelensky français. Il n'a plus le droit à la parole. Il ne lui reste que la révolution. Issue inéluctable !

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