La Terre 10 000 ans après notre disparition.

Je regarde quelques séquences d’un documentaire de fiction sur RMC, Fin du monde, Le jour d’après. Le thème: que deviendraient les signes de notre civilisation si l’humanité disparaissait totalement et d’un coup?

Adaptation

C’est à la fois amusant et intéressant. Amusant pour les trésor d’imagination dont font preuve les auteurs du docu en illustrant le déclin de nos villes et constructions. Intéressant comme sujet de réflexion sur la pérennité de nos oeuvres.

La civilisation égyptienne a laissé des traces encore visibles, les pyramides, le Sphinx et des temples. Ces oeuvres ont plutôt bien tenu dans la durée. De même pour les grandes construction romaines ou la muraille de Chine.

De nos oeuvres, peu tiendraient plus de 500 ans. Le béton armé moderne s’effrite, la corrosion mange l’acier, et les gratte-ciel s’effondrent et forment des collines que peu à peu la végétation recouvre. Une petite faune reviennent.

En quelques milliers d’années les traces de la civilisation humaine que nous connaissons auront disparu. La nature reprendra pleinement sa place et rendra aux chants d’oiseaux les espaces qui auparavant grouillaient d’un monde bruissant.

Je pense que c’est la nature qui nous dirige, même aujourd’hui où nous pensons avoir la maîtrise de notre environnement. Si par exemple une sécheresse durable s’installait pendant 20 ans en France, la subsistance des populations deviendrait très problématique.

Nous nous adaptons, et une fois encore nous devons le faire, face au réchauffement.

Disparition

La réduction des émissions de CO2, s’il se vérifiait qu’il est la raison indiscutable du réchauffement, n’aura d’effet sur les températures que dans le 22e ou 23e siècle.

Si donc le CO2 est la seule cause du réchauffement nous ne devons pas attendre de rafraîchissement durant ce siècle. Nous devrons nous adapter. Mais il faudra encore quelques décennies d’observations du réel et non seulement des modèles nombreux et incertains, si nous voulons disposer d’une certitude très robuste.

Car si les températures moyennes sont à la hausse depuis environ 150 ans nous ne savons pas quelle est la meilleure référence, la moyenne naturelle idéale après l’excès de froid du Petit âge glaciaire. Certains parlent de 14°, d’autres de 15°. Le choix de 14° contribue à l’alarmisme.

Et l’évolution des moyennes est plutôt discontinue depuis le début des enregistrements. Cela laisse supposer une possible part naturelle importante dans la variation des températures. Il faut plus de recul pour l’évaluer. On sait que l’influence de la présence humaine (celle non liée au CO2) est significative, entre autres par le bétonnage et la déforestation, par les modifications hydrologiques et agricoles, par la production de chaleur de presque toutes les activités humaines.

Je ne crois pas à une disparition de l’espèce humaine causée par la chaleur. Une bactérie, une chute de météorite, me semblent plus compatibles avec l’hypothèse d’une disparition brutale.

P.S.: dans 12 états US qui forment la ceinture des céréales, l’élévation de température observée reste bien en-dessous de ce que prédisent les modèles.