Dominique Bernard, un prof si ordinaire.
Ordinaire, parce que discret, pas très moderne (il n’avait pas de téléphone portable), il aimait sa famille, était chrétien. Rien de très moderne.
Ou plutôt si: tout le démarquait. Sa discrétion justement, dans une époque où paraître est devenu comme une préoccupation majeure. Où chacun revendique le droit d’exhiber sa douleur comme un trophée.
Lui était consumé par sa passion qualifiée de dévorante pour la littérature. Toutes les littératures, ai-je entendu. D’où qu’elles viennent.
Lors de l’office funèbre sa femme a parlé. Filmée de loin. Pas de gros plan sur elle ou ses filles. Le moment est trop sacré pour en donner l’image, parfois obscène dans son traitement à l’écran, d’une larme familiale. Quand la caméra capte tes larmes elles ne t’appartiennent plus, et ton comportement change, tes mots aussi. On le voit trop souvent. La cupidité journalistique peut être terrible.
Ici, la mise en scène de ce moment où la veuve parle est statique, sobre. Seule sa voix perce cette atmosphère de recueillement. Elle parle de lui, il devient comme présent.
Sa voix, et celles de deux autres personnes, une collègue et l’évêque, la voici:
Commentaires
Un homme courageux, contrairement à son assassin qui s'est attaqué à un enseignant désarmé, contrairement à ces terroristes du Hamas qui ont tué, de manière horrible, des civils juifs, femmes, enfants, bébés, vieillards. on n'est plus dans une guerre de conquête mais de civilisation face à cette barbarie qui s'exerce en France et partout dans le monde. Cette volonté génocidaire islamiste menace notre mode de vie, nos démocraties, la cohabitation des idées, des religions, l'égalité des sexes, le respect de la vie, toutes nos valeurs progressistes et tous ceux qui ne pensent pas comme eux. Réveillez-vous !
Une tragédie, mais de la sobriété, du respect. Rareté de nos jours. Mais quel peut être le motif d'un tel acte ? Personne ne semble s'en préocuper. Ce qui intéresse c'est le scoop, le fait divers. Un tchétchène, un musulman, d0nc un terroriste. Peut-être, mais pourquoi ? Un tel acte ne peut être le fruit du hasard. Et si c'était tout simplement le blasphème ? Est-ce que la France et la Suède finiront par voir la réalité en face ?