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Sécheresse exceptionnelle en Amazonie, pâquerettes en Antarctique

Sécheresse exceptionnelle en Amazonie, pâquerettes en Antarctique.

Alors que les pluies d’automne reviennent en Europe et humidifient enfin vraiment les sols, une sécheresse considérée comme extrême touche l’Amazonie. On relève les pluies les plus faibles depuis plus de 40 ans.

 

rionegro1.jpgAmazonie

La rivière Rio Negro et le fleuve Amazone sont même au plus bas depuis un siècle.

« Dans le port de Manaus, la ville la plus peuplée de la région, le niveau est aussi au plus bas depuis le début des enregistrements en 1902. En ce début de semaine, il était mesuré à 13,59 mètres contre 17,60 mètres l’année dernière à la même époque»

Le Rio Negro, la rivière Noire, et l’État d’Amazonas, sont les plus touchés. Notons qu’en 2010 le niveau était descendu à 13,63 mètres, soit à peu près pareil. 

L’actuelle sécheresse a révélé une surprise:

« En raison de son faible niveau, le Rio Negro à Manaus a révélé de nombreuses gravures rupestres millénaires, qui réapparaissent à mesure que l’eau diminue. Les experts estiment que ces pétroglyphes, comme on les appelle également, ont entre 1 000 et 2 000 ans. »

Les roches sur lesquelles ces images ont été gravées étant sous l’eau, et l’homme n’étant pas amphibie, on peut supposer qu’il y a déjà eu une ou plusieurs grandes sécheresses depuis 2 000 ans. Ce n’était pas le réchauffement, ni même une modification géologique détectée.

« Ces choses (les gravures) n’apparaissent que de temps en temps. Il y a deux hypothèses. Soit elles ont été faites lors d’une grande sécheresse, soit il y a eu quelques épisodes de sécheresse dans le passé. »

La courte vidéo en fin de note montre ces gravures et le niveau de la rivière.

 

signy-04.jpgL’Antarctique fleurit

Une étude italienne jette un regard angoissé sur le continent Antarctique.

« Selon la recherche, l’Antarctique devient de plus en plus végétalisée, et la cause est bien sûr l’augmentation globale des températures. »

Plus précisément:

L’étude a examiné la surface couverte par les deux seules plantes indigènes de la région (fétuque antarctique et le colobanthus quitensis.

« Les deux espèces connaissent une augmentation significative de la densité, en particulier sur l’île de Signy, une petite île au large des Orcades du Sud, qui est également un important site de nidification pour plusieurs espèces d’oiseaux marins. »

Conclusion de l’étude.

« Les experts affirment que cette tendance va s’intensifier. Selon certains scénarios, les températures pourraient augmenter de 5°C à 6°C d'ici la fin de ce siècle, provoquant des changements dévastateurs sur le continent.

signy-01 - ete69.jpegCe qui a été observé sur cette île antarctique pourrait être un prélude à ce qui finira par se produire sur une grande partie de ce continent dans les années à venir, en raison du réchauffement climatique, a déclaré Peter Convey, auteur de l’étude. »

Oui, sauf deux choses.

La première: nous manquons de recul. Le temps alarmiste n’est pas le temps climatique. Le premier se contente souvent de données immédiates, ou insérées dans une suite de 10 ou 20 ans. C’est insuffisant.

La seconde est que la station scientifique de l’île Signy est située en prolongement de la péninsule antarctique, très en avant de la pointe, proche de l’Amérique du Sud. Elle est naturellement plus chaude que le reste du continent. Elle reçoit des poussées chaudes.

Je veux bien que l’écologie soit conservatrice, mais pas au point de flipper pour chaque modification inhabituelle.

signy-02-hiver63.jpgL’île Signy bénéficie d’un climat moins brutal que le reste du continent. Les deux photos (3 et 4) datent des années 1960, l’une en été austral, l’autre en hiver. Tant l’habillement des équipes que le paysage montre que le froid est tout sauf être extrême. On est en effet très loin des -60° ou -80° de l’intérieur du continent.

L’augmentation de la végétation de l’île Signy et de quelques portions de territoire côtier ne peut être que très locale. Le froid intérieur du continent et les vents glacés ne permettent aucune végétation. Et cela malgré le réchauffement.

Alors quand l’auteur de l’étude affirme que c’est un prélude à ce qui finira par se produire sur une grande partie de ce continent dans les années à venir, c’est simplement déraisonnable. Et quand il dit une grande partie, c'est en fait tout le continent comme il le laisse entendre par ailleurs: « provoquant des changements dévastateurs sur le continent. »

« sur une grande partie de ce continent », « sur le continent », vraiment? Non monsieur, sur une infime petite portion rikiki des côtes et des îles de la péninsule.

Il y a 60 ans, les photos montraient que même en hiver le sol de l’île n’était pas forcément recouvert de neige. Cela n’inquiétait alors personne. La grande angoisse climatiste n’avait pas encore pris possession de la science.

 

 

 

Catégories : Environnement-Climat 1 commentaire

Commentaires

  • Le discours alarmiste à forte dose est finalement contre-productif. C'est dommage ! La thèse du réchauffement climatique n'a pas besoin de ces incessants rappels pour être acceptée, surtout quand ils sont mal documentés. Vérité scientifique et propagande ne font pas bon ménage.

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