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Greta Thunberg et la question palestinienne

Greta Thunberg et la question palestinienne.

L’activiste paniquée, comme elle le dit elle-même, est une gauchiste de base. On le savait déjà. T-shirt de soutien antifas (les néo-fachos de gauche), anathème contre le capitalisme, la messe est dite.

 

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Elle a fait un  pas de plus en prenant position sur le conflit entre Israël et le Hamas. Son crédo:

« En tant que mouvement pour la justice climatique, nous devons écouter les voix de ceux qui sont opprimés et de ceux qui luttent pour la liberté et la justice. Autrement, il ne peut y avoir de justice climatique sans solidarité internationale. »

La gauche n’aurait pas dit mieux. Mais tout le monde ne la suit pas. À Amsterdam où elle a fait cette déclaration, elle s’est présentée sur scène avec une militante pro-palestinienne. Un homme n’a pas apprécié (vidéo ici):

« Ces propos ne sont pas au goût de tout le monde. En effet, un homme interrompt le discours de Greta Thunberg, lui arrache le micro des mains et, avant de se faire expulser, lâche: «Je suis venu ici pour une manifestation sur le climat, pas pour un point de vue politique». »

Elle accuse également Israël de mener un génocide à Gaza. Elle devrait apprendre le sens des mots. Elle veut faire dériver la jeunesse qui l’écoute vers la haine de l’occident.

Ce discours ne s’en prend qu’à Israël. Elle doit avoir fermé les yeux le 7 octobre. Pas un mot sur la tuerie perpétrée par les islamistes.

 

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Sait-elle que les Frères musulmans, à l’origine du Hamas, se sont rangés du côté de Hitler dans les années 1940? Il faudra le rappeler à Greta.

Les opprimés ne sont pas son cheptel personnel. Elle veut mettre la main sur tout. Les palestiniens sont opprimés, en effet, par le Hamas qui se sert d’eux comme de poupées de chiffon. Et des opprimés il y en a partout, en occident aussi.

Greta n’est plus crédible (mais quand l’a-t-elle été?). L’applaudir, c’est comme applaudir le Hamas et soutenir le terrorisme.

Mais Greta ne se fait pas que des amis. Une responsable écologiste allemande, Luisa Neubauer, présidente de l’association Fridays For Future (FFF) a déclaré selon un article publié le 19 novembre :

« Je suis déçue que Greta Thunberg n’ait rien de concret à dire sur les victimes juives du massacre du 7 octobre. Greta Thunberg était extraordinairement réfléchie et perspicace, mais le mouvement devra désormais examiner avec qui nous avons encore une base pour travailler. »

Est-ce le fait de traverser l’Atlantique sur un bateau de la Jet-Set richissme, qui lui a vrillé ses neurones utiles? De la part de quelqu’un qui se déclare incapable de voir le monde autrement qu’en noir et blanc, ce n’est pas étonnant. Elle était radicale, elle l’est un peu plus.

 

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Elle est donc contestée par les siens. Et heureusement. C’est assez moche de lier le climat avec des tueurs antisémites.

Nous abordons les zones troubles de l’écologisme occidental. L’enfumage en fait partie. Ainsi, les regrets de madame Neubauer sont contredits par une dépêche parue trois semaines plus tôt, le 28 octobre 2023. En octobre le compte Instagram de FFF publiait:

« Voilà comment les médias occidentaux vous lavent le cerveau pour que vous vous rangiez du côté d’Israël. » L’asso fustige par ailleurs le prétendu régime d’apartheid.

« Il est en outre expliqué qu’il ne s’agit pas d’un «conflit» au Proche-Orient, mais d’un «génocide». Ils justifient cela par un «système d'apartheid» que l’Etat juif pratiquerait. »

L’écologie politique est bien une machine de guerre partisane. Ses accointances avec la gauche radicale accélère la décomposition d’un esprit authentiquement écologiste.

Je comprends et admire la force de la jeunesse quand elle s’engage. Je l’ai fait aussi. Mais ici je souhaite que la lucidité l’emporte sur l’idéologie et le fanatisme anti-occidental.

Greta pense par slogans. C’est la limite de ses compétences. Mais on ne construit pas un nouveau monde avec des slogans, des comportements clivants et l’exclusion de l’autre qui pense différemment. Pour l’heure ce nouveau monde ressemble rageusement à l’ancien.…

Il me paraît impératif de résister à ce discours.

 

 

Catégories : Environnement-Climat 2 commentaires

Commentaires

  • Je suis bien d'accord avec vous, la plupart des écologistes de gauche utilisent un vernis vert pour cacher leur marxisme révolutionnaire, anti occidental et antisémite.
    C'est pourquoi il faut revenir à une saine écologie conservatrice.

  • Cet antisémitisme mêle politique et écologie. On ne peut donc faire confiance à cet amalgame entre une prise de position qui nie l'horrible massacre perpétré par les sauvages islamistes et la défense de l'environnement. Cette gamine nous montre le vrai visage de l'écologie politique, une écologie qui divise au lieu de rassembler.

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