Paris : un 8 mars antisémite et anti-police.
La sororité est un argument de pointe du féminisme moral, mais elle est tout sauf la réalité. Il suffit de voir la violence raciste sur le cortège du 8 mars à Paris. En cause? Le viol d’Israéliennes le 7 octobre dernier.
Une mission de l’ONU vient de rendre ses conclusions sur les violences sexuelles commises lors de l’attaque du 7 octobre et contre les otages pris par le Hamas. On sait que les pro-palestiniens mettent en doute la réalité des viols et traitements cruels.
Ce rapport n’est pas une enquête exhaustive mais il confirme:
« Après une visite de 17 jours en Israël, la Représentante spéciale des Nations Unies sur la violence sexuelle dans les conflits a indiqué lundi qu’elle-même et une équipe d’experts avaient reçu « des informations claires et convaincantes » sur des viols et des tortures à caractère sexuel commis sur des otages capturés lors de l’attaque du 7 octobre. »
La mission s’est appuyée sur divers documents:
« La mission composée de Mme Patten et de neuf experts – qui n’avait pas de caractère d’enquête – a mené 33 réunions avec des représentants israéliens, examinant plus de 5.000 images photographiques et 50 heures de séquences vidéo. Elle a mené 34 entretiens confidentiels, notamment avec des survivants et des témoins des attaques du 7 octobre, des otages libérés, des secouristes et d'autres personnes. »
Pourtant quand un groupe de femmes a voulu défiler dans le cortège du 8 mars (avec l’accord de l’organisation), elles se sont faites insulter et rejeter. Pourquoi? Parce qu’elles ont eu l’impudence de soutenir les femmes israéliennes violées.
Ce faisant elles ont attiré la foudre sur elles, la foudre des autres féministes.
« Dans le cortège parisien, les pro-palestiniens ne défilaient pas très loin du collectif « Nous vivrons », créé après l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre pour dénoncer les violences sexuelles commises par les commandos de l’organisation islamiste. Des invectives ont été échangées entre les deux groupes, elles ont brièvement dégénéré en bousculades et échanges de coups de poing entre membres du service d’ordre pro-Israël et pro-Palestiniens. Les forces de l’ordre sont intervenues pour permettre le départ du cortège des militantes de « Nous vivrons ». »
Des femmes dénonçant des viols agressées par d’autres femmes supposées elles aussi dénoncer des viols, on marche sur la tête. Le problème est que les femmes ne sont pas toutes éligibles au statut de victime honorable. Pour la majorité des féministes associées à l’extrême-gauche progressiste, c’est-à-dire pro-terroriste: les juives ne sont pas des femmes à défendre.
Selon l’une des responsables de Nous Vivrons:
« On entendait des slogans tels que “sales juives”, “nazis”, “Israël assassin” sur notre passage peu après que l’on a commencé à défiler, mais après les tentatives d’intimidation et les insultes, on a reçu des jets de projectiles, c’est là qu'on a eu vraiment peur. »
Chassées à coups de projectiles divers, cela ressemble à la lapidation d’antan. Le vieux monde, repris ici par une nouvelle génération, a encore de beaux jours.
À Paris donc, l’extrême-gauche lapide et chasse les juives de la manif!
Sur une capture d’écran d’un facho rouge on a pu lire des propos qui montrent que ces jeunes personnes s’étaient organisées. On y lit entre autres:
« C bon, ils se sont fait exfiltrer par les flics, c’était trop chaud pour eux, plein de jeunes les harcelaient ! »
On trouve ensemble les féministes, l’extrême-gauche, les climato-enragés et les pro-Hamas. Le genre de mélange qui gangrène le féminisme lui-même. Au point où l’on a pu lire ce genre de pancarte misandre: « Un bon père est un père mort. »
De plus les policiers ont été menacés:
« Des manifestants ont scandé « le kérosène, c’est pas pour les avions, c’est pour brûler les flics et les fachos ». »
Il ne faut pas se laisse abuser: les fachos, ce sont eux! Leurs méthodes en sont la démonstration.
Toutes les féministes ne sont pas d’accord avec tout cela mais trop peu le disent et s’y opposent clairement. On se demande pourquoi.
Peut-être parce qu’au fond, qui ne dit mot consent.
Précédente note: Appropriation culturelle : Quand des hommes "mangent" des femmes.
Commentaires
On ne peut à la fois se déclarer féministe et afficher sa haine de l'homme blanc hétéro, en s'associant à toutes les minorités sexuelles et ethniques. Il arrive un moment où la contradiction apparaît nettement. C'est le cas de ces femmes qui sont prises entre la défense des musulmans islamistes et celle des femmes qui se trouveraient dans le camp des "oppresseurs". Contradiction encore quand il leur faut se mettre du côté des trans en sachant que ces derniers peuvent surpasser les vraies femmes dans des compétitions.
Peut-être faudrait-il, tout simplement, que les féministes se contentent de défendre uniquement les femmes.
J'adhère à votre conclusion Henri.
Elles ont les yeux plus gros que le ventre et veulent une "révolution totale" et tout dominer. Mais les contradictions émergent en effet, avec un lot de violence.