Judith Butler, le Hamas, le 8 mars.

L’une des têtes pensantes du féminisme international a déclaré récemment que l’attaque du Hamas le 7 octobre était un acte de résistance armée. Devant la levée de boucliers suscitée par ses propos elle s’est expliquée.

Juives

Libération rappelle sa première déclaration:

« Ce n’est pas une attaque terroriste, et ce n’est pas une attaque antisémite. C’était une attaque contre les Israéliens. »

Il faut dire qu’en 2006 elle considérait le Hamas et le Hezbollah participaient à des mouvements progressistes et de gauche.

Elle s’explique ensuite et Libé rapporte ses propos publiés sur Mediapart:

« Je reste disposée à décrire cette attaque comme une forme de résistance armée à la colonisation, et au siège et à la dépossession en cours.» Tout en soulignant : «Cela ne revient pas à glorifier leurs atrocités. Et cela ne signifie en aucun cas que je soutiens les actions du Hamas ou que je considère que leurs actions sont justifiées. […] Expliquer n’est pas exonérer. »

Bonjour l’ambiguïté. Elle condamne néanmoins fermement les violences sexuelles commises contre des femmes juives.

Cela n’empêche. Il y a une pensée islamo-gauchiste au-delà de madame Butler. Ainsi lors de la manifestation du 8 mars à Paris des militantes juives ont été agressées parce qu’elles dénonçaient les viols commis par le Hamas*.

*Lire sur la note précédente