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Greta Thunberg et le wokisme, mauvais choix de l’écologie politique

Greta Thunberg et le wokisme, mauvais choix de l’écologie politique.

J’admets qu’à cet âge on n’a pas encore une vision complète des choses, donc forcément nuancée voire contradictoire. L’émotion prime souvent sur une réflexion élaborée, ou alors celle-ci penche vers des positions dogmatiques et/ou extrêmes.

 

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C’est une bonne raison pour ne pas se laisser hypnotiser par l’énergie de Greta Thunberg. Cette jeune femme, qui a par ailleurs reconnu ne voir le monde que duel – en noir et blanc, assume son appartenance à un mouvement politique multiforme émergent. Un mouvement qui tente de surfer sur la convergence des luttes.

Je cite ce que Greta Thunberg déclarait en 2019 et que le Figaro reproduit ici:

« … la crise écologique est aussi une «crise des droits humains, de la justice et de la volonté politique. Une crise créée et alimentée par des systèmes d’oppression coloniaux, racistes et patriarcaux. »

Le quotidien cite un théoricien de cette idéologie, Malcom Ferdinand:

« L’auteur défend, dans un entretien accordé à Libération le 6 décembre, une «conceptualisation de l’écologie qui articule les enjeux environnementaux, les questions de justice sociale et de discrimination de genre, ainsi que les luttes contre le racisme et les formes de dominations (post) coloniales. »

 

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Le journal y voit de manière ironique:

« … une critique systémique de la modernité au prisme du racisme et du sexisme, les deux péchés originels du monde contemporain, dont l’injustice tient à la domination qu’ont exercée et qu’exercent encore les hommes blancs sur le reste de l’humanité. »

La messe est dite, les bons sont désignés, les méchants stigmatisés. Ce n’est qu’un phénomène d’hypnose, comme celle qu’ont vécu les membres de l’ONU quand Greta Thunberg les a accusés, dans un spasme douloureux, de lui avoir volé son enfance. Et ils/elles l’ont applaudie.

Cette hypnose désamorce toute tentative analytique, et à fortiori critique.

Donc le réchauffement serait le produit des hommes blancs qui ont ravagé la planète, entend-on dire.

Ces hommes blancs sont forcément méprisables, malgré leur contribution aux bien-être universel. Quand à la pensée coloniale, quand nommera-t-on dans ces milieux les colonialismes arable, turc, et autres, qui ont marqué l’Histoire? L’homme blanc n’a pas inventé l’esclavage. D’autres l’ont fait avant lui.

 

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Qui est aujourd’hui assez « pur » pour donner des leçons avec autant de violence? La démarche écologiste n’est pas mauvaise en soi, si elle est ouverte et non dogmatique. Ce n’est pas le cas aujourd’hui.

La volonté de l’ancrer dans une démarche très partisane ne sert pas l’écologie. La gestion de notre environnement appartient à toutes et tous, sans exception. L’arrimage, en particulier à l’extrême-gauche, rend le sujet empoisonné pour un grand nombre de populations. Je ne serai plus là en 2100 mais la progression à marche forcée, sans plus de réflexion ni débat contradictoire, ne me semble pas préparer une société désirable.

Le simple fait de voir ces jeunes gens établir un lien entre tous ces sous-courants dans un wokisme gloubiboulga impressionnant, me font poser question: n’est-il pas dangereux de soutenir l’écologie politique et faire monter en puissance des gens dont on a compris ce qu’ils veulent?

 

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Le Figaro pose la question incorrecte:

« On ne sait plus très bien si l’objectif est de sauver la planète des émissions de carbone, ou de débarrasser le monde de la domination de l’homme blanc. »

La gauche radicale tente une prise de pouvoir culturelle sur le monde au moyen de thèmes portés par le wokisme. On voit par exemple que de nombreuses questions touchant au genre sont reprises dans une partie de la presse sans aucun recul critique. Il n’y a eu aucun débat de société sur ces questions. C’est un lobby qui fait sa loi via la presse et certaines institutions publiques.

Ce lobby, forcément anticapitaliste, attaque aussi les entreprises pétrolières en justice. Il ferait mieux d’attaquer individuellement chaque consommateur, car c’est celui-ci qui crée la demande et donc la production, c’est lui qui consomme.

Greta Thunberg a abandonné la science pour l’idéologie, et l’écologie pour une politique excluante et méchante. De plus, avoir arrimé l'écologie dans un bord politique est une erreur impardonnable.

Ce n’est pas mon kif.

 

Catégories : Environnement-Climat 3 commentaires

Commentaires

  • Je pense que vous avez raison. Est-il raisonnable d'assumer que cette gamine aurait pu échafauder un tel diagnostic et doctrine politique ? A l'évidence, elle est manipulée. Ne voit-on pas là la propagande du World Economic Forum de Davos ? Son arme: corrompre le jeunesse ! Respecter et protéger la Nature, en quoi cela concerne-t-il les dits 'droits humains' (traduction littérale et erronée de l'anglais 'Human Rights' pour l'original 'Droits de l'Homme'), la théorie du genre ou encore la gauche ou la droite politique ?

  • Un discours féministe misandre et raciste est-il écologiste ? Non puisque l'homme blanc ne pollue pas plus que la femme blanche.

  • Exact Henri. Et elles ont souvent été bénéficiaires des inventions et de la technologie, fussent-elles polluantes.

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