Fumeuses hétérosexuelles non incluses dans un programme de recherche.
Une fumeuse hétérosexuelle vit-elle son tabagisme différemment d’une fumeuse non-exclusivement hétérosexuelle? C’est ce que nous ne saurons pas avec le projet de recherche exploratoire proposé dans le cadre d’Unisanté.
Cékoi?
Unisanté est un Centre universitaire de médecine générale et santé publique issu de la fusion de plusieurs autres institutions en 2019. Il se situe à Lausanne.
Il propose prochainement des rencontres sur le tabagisme. La demande des deux personnes organisatrices est la suivante:
« Nous souhaitons connaître votre perception du tabagisme, les raisons et les motivations derrière votre parcours tabagique. »
On recherche du vécu, du psycho-social, pas du biologique. Pourquoi pas puisque le centre souhaite développer des préventions contre le tabagisme chez les femmes? Diverses autres recherches ont déjà été menées dont celle parue dans la Revue médicale suisse du 15 juin 2015. On y lit en particulier ceci:
« En ce qui concerne les conséquences sur la santé du tabagisme, les femmes semblent plus susceptibles que les hommes. »
L’article cite quelques exemples qui étayent cette affirmation, et ajoute:
« Des interventions d’aide à l’arrêt et des mesures de prévention du tabagisme adaptées aux spécificités de genre ont le potentiel d’améliorer la prise en charge des fumeurs et de diminuer les disparités de genre en santé. »
Partisane
D’accord. Femmes et hommes réagissent différemment au tabac, à l’alcool, à certains médicaments, entre autres. Par contre je suis pour le moins perplexe sur le public visé. Le tract (image 1, cliquer pour agrandir) le limite ainsi:
« Le tabagisme chez les femmes* non exclusivement hétérosexuelles ». À noter la précision suivante: sont des femmes « toutes personnes s’identifiant comme telles. »
Les femmes exclusivement hétérosexuelles en sont donc exclues. Leur catégorie n’y a pas sa place. Ne serait-elle pas relevante? En quoi des sous-catégories particulières seraient-elles plus pertinentes?
On remarque le drapeau de la « nation lgbt » sur le tract, lequel tract fait ouvertement référence à Unisanté. Il s’agit bien du « drapeau de la « fierté LGBT (en anglais: Intersex Progress Pride Fahne). Unisanté valide-t-il cette image partisane?
Rappelons-nous que derrière le lobby à l’arc-en-ciel il y a ceci: l’affirmation absurde et confusionnante selon laquelle les hommes peuvent être enceints. Unisanté valide-t-elle cette inversion du réel?
Moule
LGBT est un regroupement d’intérêts privés. Les théories de type transidentité n’ont pas de valeur universelle ou scientifique même si l’infiltration des institutions par ce groupe donne à ses thèses un semblant de caution. C’est un roman, pas de la science.
Autre point: si elles sont non-exclusivement hétérosexuelles, elles sont homo ou bisexuelles. Et dans ce cas, à quel taux? 1% de bisexualité par exemple, est-ce suffisant pour être incluse dans la rencontre?
Autre point encore: les femmes sont définies comme « toutes personnes s’identifiant comme telles ». Donc des personnes nées hommes, biologiquement hommes, génétiquement hommes, sont acceptées comme femmes. Époque surréaliste!
Unisanté s’exprime ainsi:
« Dans la recherche en matière de santé, il existe un critère biologique évident : le sexe, mais aucune mesure pour le genre, variable sociale. Ce projet vise donc à développer un index de genre… »
Je ne suis pas convaincu par l’importance donnée au genre en dehors des critères biologiques déjà mentionnés. Le sexe est le moule du genre. On pourrait augmenter les catégories, il n’est pas certain que l’addiction au tabac serait si différente d’une catégorie à l’autre. Pour le savoir il faudrait une recherche non excluante, qui analyse tout le monde. Ce n’est pas le cas ici.
Anges
Le genre est la traduction sociale du sexe, il est référencé sur le sexe. On ne peut pas naître dans le mauvais corps, on naît et on est dans un corps. Il y a des situations incertaines mais les mots ont un sens et un homme ne peut pas être enceint.
Il existe divers prismes pour analyser le tabagisme, dont les facteurs sociaux.
Si maintenant on veut définir des conditions du tabagisme liées au genre, on ne peut mettre ensemble les vécus de femmes biologiquement femmes et ceux d’hommes qui se déclarent femmes. Mélanger tout ne fait pas une bonne soupe.
Si l’on veut aborder le tabagisme selon un regard trans, où mettra-t-on le tabagisme de la majorité hétérosexuelle?
Au mieux on obtiendra une masse d’informations individuelles qui ne représentent qu’une seule catégorie globale, sans nuances: les femmes (et femmes trans) non exclusivement hetérérosexuelles. Ce dernier point est le point commun, le véritable sujet de ce projet de recherche.
Il est peut-être prématuré pour moi d’écrire cela puisque la réunion n’a pas encore eu lieu. Dont acte. Cependant le texte de présentation et l’idéologisation du tract montrent un chemin déjà très balisé dans une direction connue. Et puis, c’est ma contribution critique en prologue à un nouveau débat enfumé sur le sexe des anges.
Commentaires
Vous savez John, le champs psycho-social offre une telle étendue de moyens de manipulation, que cette histoire s'inscrit dans un océan de subvertissements.
On vous montre un ours puis on vous dit "voici un lapin". Pourquoi vous borneriez vous à dire que c'est un ours, tout en donnant un trésor de démonstrations?
Les autres vont vous abîmer jusqu'à ce que vous disiez que c'est un lapin. Ils gagneront sur vous. Ils sont fanatiques et nombreux, ils ont des représentants faux-culs et puissants, ou disons, ils sont masqués, ils détiennent vos pouvoirs et votre argent (élus et caisse publique des impôts)
Ainsi donc, tout le monde est intéressé à recevoir bourses et subventions pour étayer ce mensonge qui s'appelle subvertissement ou perversion. Lesdites Etudes ne vous démontreront rien d'autre que c'est l'autorité qui tient le couteau par le manche. Ours ou lapin ou puce, cela n'a aucune importance. C'est pour l'argent mon gars, le candidat étudiant qui n'est pas stupide ni dupe, il va se saisir du sable mouvant pour surfer jusqu'à l'obtention de cette manne, et ce ne sera pas pour démontrer quelque chose, encore moins une quelconque vérité ou une réalité sinon que de renforcer le procédé de dépossession de votre sens rationnel et de vos facultés sensibles..
Soyez assuré et rassuré, l'auteur d'une telle recherche, sera le premier à ne pas croire à ce qu'il aura écrit. En plus de l'argent gagné, il sera gratifié d'une paix sociale royale aprés avoir fourni les prouesses d'extrapolarisation des absurdités.
Nous vivons, depuis 4 ans dans un univers de conventions unilatérales, vous devez croire ce que l'on vous dit. Au moins faire semblant! Devant tout le monde.
Vous avez intérêt! C'est un conseil d'ami.
La désobéissance peut vous coûter cher, comme pourra coûter votre incrédulité. Les sommités de la science ou de la médecine en savent quelque chose. Comme quoi leurs savoirs reconnus de tous leurs pairs ne font pas le poids. C'est une leçon assez magistrale.
On n'a que faire des évidences. Le but final est que vous n'ayez plus de repaires collectifs ni individuels qui sont le ciment de la solidarité de masse. L'élite préfère des solidrités nombreuses mais petites, émiettées et éparpillées dans ces différentes communautés de nouvelles identités factices, éphémères, fugaces, chimériques, misérables et sans danger... causant beaucoup de confusion et d'isolement. Voilà la prison de chacun: l'isolement avec son propre nombril et l'incompréhension totale.
Si on vous dit que les parents d'enfants qui veulent être du sexe des anges, sont un fléau pour eux, qu'ils les empêchent de se développer ou de devenir une personnalité universelle, il faut le croire. D'ailleurs, l'OMS, en coordination avec l'ONU et l'UNESCO, a concocté des amendements internationaux - que nos gouvernements vont signer à notre place ce 24 mai 2024 - pour punir ou faire punir ces parents vieux-jeu aux vieilles références d'hier. Il est aussi prévu des sanctions très sévères. La loi du droit international sur One Health de l'OMS encourage les enfants à dénoncer leurs parents vieux-jeu qui sont une des sources de "désinformation" et de répression.
Demain, l'enfant aux multiples sexes ou sans aucun sexe, sera sacralisé dans le panthéon de l'UNESCO.
Ils n'ont rien inventé. Ils utilisent une vieille recette qui avait fonctionné. Ils savent qu'avec le bâton et la carotte, on arrive à produire les beaux "Chien de Pavlov" et à transformer les cailloux en lingots d'or.
On connaissait l'homophobie ; on sait maintenant ce qu'est l'hétérophobie. Tiens ! ?, ce terme ne figure pas dans le dictionnaire. Comme c'est curieux !