Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Non, un homme ne peut pas être enceint

Non, un homme ne peut pas être enceint.

Miss Pays-Bas est un homme. Enfin, une femme trans, donc un  homme devenu femme. « Samedi 8 juillet, lors du concours de Miss Pays-Bas, la couronne a été attribuée à Rikkie Valerie Kolle. Qui est une femme transgenre, devenant ainsi la première à décrocher ce titre dans le pays. »

 

genre,transidentité,woke,enceint,homme,lgbt,miss pays-basEnceint?

Cette fable du changement de sexe à volonté nous est imposée par d’infimes minorités sans que nous ayons été consultés sur cette question qui dépasse les simples choix individuels subjectifs. Non, un homme ne peut pas être enceint. Des politiques supposés sérieux donnent pourtant crédit à cette théorie trans. Des médias matraquent l’idée qu’un homme peut être enceint. C’est regrettable.

Perso je ne suis pas soumis aux LGBTetc. Je distingue la liberté individuelle et les consignes de groupes politisés. Chacun vit sa vie, les personnes homo comme les autres, rien à redire.

Mais contrairement à ce que se racontent les militants extrémistes, qui excluent du camp du bien ceux qui mettent cette nouvelle oppression intellectuelle en doute, non, un homme ne peut pas être enceint. Cette fable dont j’ai déjà parlé continue pourtant à se répandre, en particulier à l’école.

J’ai déjà abordé l’idéologie trans à propos d’une campagne mercantile où Clavin Klein utilise la transidentité et cette théorie reproductive de l’homme enceint pour faire le buzz. Ce n’est pas très intelligent mais pas illégal non plus. Mais si vous n’êtes pas d’accord vous êtes dans le mauvais camp. La guillotine pseudo-morale étouffe la société.

J’ai également documenté la position du Planning familial français  (groupe militant extrémiste)sur cette même idéologie déraisonnable. Mais ne croyons pas qu’ils lâcheront par eux-mêmes leur attitude de provocation. Il faudra les y contraindre.

 

genre,transidentité,woke,enceint,homme,lgbt,miss pays-basAccouchement

Il aurait même fallu, déjà, que les médias osassent questionner la théorie et ses représentants. Mais ils ont peur d’être bannis comme transphobes par cette minorité qui a pris un pouvoir exorbitant. Et comme tous les groupes fachoïdes, ces représentants désignent à la vindicte et à l’exclusion morale l’auteur de Harry Potter, pas assez pro-trans à leur goût.

La RTS publiait par exemple, il y a quelques années, un article sur « L’incroyable histoire de l’homme enceinte ». Un homme (masculin) enceinte (féminin)? On ajoute ici la novlangue à la soumission. La RTS est un cas désespéré, elle qui met de l’écriture dite inklusive dans certains sous-titre, les rendant illisibles.

Comment décrire cette absurdité, ce mensonge officiel qui s’étale comme une vérité indiscutable? Les seuls « hommes enceints »  existants sont en réalité des femmes devenues hommes en apparence mais ayant conservé leur appareil reproducteur féminin. Il ne suffit pas de changer le mot pour changer la chose. 2+2 ne font pas 5. Je ne vois pas pourquoi il faudrait croire qu’une étrange sorcellerie est capable de faire naître certains êtres dans le mauvais corps, le mauvais genre.

Il y a un an j’ai côtoyé pendant deux jours un jeune homme trans (une fille devenue homme et ne disposant pas d'un pénis) dans le cadre du tournage dune émission télé. Il déclarait qu’en tant quhomme rien ne lui manquait. En tant que fille à la base, il ne peut en effet pas savoir ce que représente le pénis, comme un garçon de 6-8 ans ne peut savoir ce qu’est une femme, avec ses règles, ses hormones, sa représentation d’elle-même. En affirmant que rien ne lui manquait il commettait exactement lerreur fondamentale qui est de croire quil suffit de vouloir pour que cela soit. Il révélait ce que labsence initiale de pénis peut produire ultérieurement: croire qu’il ne manque pas

Le Parisien signalait en 2018 que la Finlande a vu le premier accouchement d’un père transgenre. En réalité il s’agit évidemment d’une femme ayant pris une apparence d’homme, mais qui nétait pas réellement un homme (biologique et génétique):

« L’homme d’une trentaine d'années a légalement changé de sexe en 2015 après des années de traitement à la testostérone. Mais il avait décidé d’annuler la chirurgie de changement de sexe censée achever sa transition physique, avant d’essayer d'avoir un enfant avec son mari. »

De même pour Huffpost.

 

genre,transidentité,woke,enceint,homme,lgbt,miss pays-basUtérus

En 2022 Marie-Claire en rajoutait avec un aplomb sidérant:

« N’en déplaise à celles et ceux brandissant le totem “biologie”, s’il est doté d’un utérus, et ce même durant sa transition, un homme trans peut mettre au monde un enfant. »

Le canard précise:

« … s’il faut nécessairement être doté d’un utérus pour pouvoir porter un enfant, il ne suffit pas de posséder un utérus pour être une femme, et de posséder un pénis pour être un homme. »

Cette affirmation délirante n’engage que le journal. Les mots n’ont plus de sens. Et plus récemment encore le magazine Glamour montrait un supposé homme enceint en couverture (image 3, clic pour agrandir).

Cessons ces balivernes: l’appareil génital féminin est un marqueur puissant, majeur, indispensable, de l’identité sexuelle féminine complète, appartenant aux femmes – un marqueur de l’identité de sexe et de genre (qui est l’interface culturel du sexe). Ensuite il y a les différences qu’une auto-déclaration ne peut combler: les hormones, la génétique, la musculature, l’ossature, la pilosité du visage (à quelques exceptions près la barbe est masculine), etc.

Se sentir une part féminine ne fait pas d’un homme une femme.

La configuration différente des bassins de la femme et de l’homme rendent d’ailleurs un accouchement impossible pour un homme, ou dans de mauvaises conditions, si encore on lui a greffé un utérus fonctionnel et un système hormonal adéquat. Une sorte de Robocop du genre.

 

genre,transidentité,woke,enceint,homme,lgbt,miss pays-basWokeman

Mais encore:

« Si elle ne le désire pas, une personne transgenre n’a aucune obligation de modifier ses organes sexuels, ni de correspondre "physiquement" à son identité de genre. »

Très pratique: pas besoin de ressembler physiquement aux stéréotypes de genre. La déconstruction progressiste ne s’embarrasse pas de cohérence.

Mais tout cela est faux et sans aucune démonstration sérieuse. Nos journalistes sont devenus des porte-voix passifs et soumis, sauf au moins le sociologue Matthieu Bock-Côté.

À moins que les bébés ne se forment dans la prostate, un homme ne peut pas être enceint. C’est ainsi.

Récemment l’École alsacienne de Paris a défrayé la chronique. Une association de trans a fait une présentation de leur problématique à une classe de 4e. Les parents, non prévenus, ont rué dans les brancards. L’expérience s’est arrêtée là.

Comment ont-ils pu tenir l’estrade dans une école privée de haut standing, où le wokiste ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, alias Wokeman, a inscrit ses propres enfants à ce que j’ai lu? À cause d’une association anti-sexiste, HandAway, agrée par la Ville de Paris et par l’État. Cette association sous-traite certaines missions et délègue la tâche à des groupes non agréés. C’est elle qui a semble-t-il organisé cette présentation.

 

genre,transidentité,woke,enceint,homme,lgbt,miss pays-basBécasse

Que pensent les intéressés de cette école, les écoliers?

« … à l’issue de la formation qui avait pour but de sensibiliser à la transidentité, les élèves semblent davantage choqués qu’instruits. « On avait vraiment l’impression qu’elles voulaient nous pousser à devenir trans, que c’était super cool de faire une transition » (…) « Quand on a dit qu’on ne voulait pas d’hommes trans dans les toilettes de filles, on s’est fait traiter de transphobes. » (…) « Les animatrices parlaient comme si les trans [étaient] une énorme partie de la population, on sait bien que ce n’est pas vrai, et lorsqu’on leur disait cela, elles nous engueulaient. »

Le progressisme sait jouer sur l’inversion des valeurs et de la raison.

Je ne crains pas d’être stigmatisé comme transphobe. Je me fiche de cet anathème ridicule inventé pour éviter toute critique ou tout refus d’adhérer à la doxa trans. Chacun vit sa vie, c’est mon crédo, trans ou autre, donc pas de problème.

Mais il n’est pas écrit bécasse sur mon front et je ne me sens aucune obligation de trouver bien quelque chose qui me paraît être une absurdité majeure. Je suis preneur de liberté individuelle, et chacun peut vivre sa singularité à sa manière. Mais je ne suis pas preneur d’une subjectivité totale qui submerge les repères tangibles ou qui change les définitions à sa guise.

 

genre,transidentité,woke,enceint,homme,lgbt,miss pays-basConversion

Je ne me soumets pas aux LGBT. Ils ne sont pas la loi, ils ne font pas la loi, ils sont seulement une communauté d’intérêt qui travaille pour elle-même. Je ne les amalgame pas à l’ensemble des personnes homosexuelles ou trans.

En mettant ainsi en avant de prétendus hommes enceints (des femmes donc, ayant gardé leur appareil reproducteur), les associations d’activistes trans font deux fautes. La première est d’essentialiser les sexes, annulant des décennies de féminisme. La seconde est de faire de ces personnes des objets de divertissement et de curiosité douteuse, comme dans une Cour des miracles.

Quant à l’information  donnée elle pose question. Ainsi:

« L’association OUTrans, qui lutte notamment pour la reconnaissance des droits des personnes transgenres, est connue pour son activisme virulent. Sur son site Internet, OUTrans n’hésite pas à publier des brochures sur la sexualité trans au langage particulièrement cru, à encourager l’autodétermination des mineurs trans et à militer pour lever tous les freins à la conversion de genre. »

Récapitulons: un mineur, par exemple un petit garçon de 6 ans, ne peut pas conduire une voiture, ne peut pas voter, pas se marier, pas piloter un avion, pas signer un contrat financier, mais il peut décider de changer de sexe! Les priorités progressistes sont bien étranges et folles.

 

genre,transidentité,woke,enceint,homme,lgbt,miss pays-basRenard

D’ailleurs, au fond, qui y croit vraiment? Le peuple hétéro n’est-il pas en train de servir un statut très privilégié aux personnes trans? Que pensent réellement les agents de promotion (politiques, journalistes) qui servent ces dieux – car qui d’autre qu’un dieu pourrait décider du sexe des hommes?

En outre, ces personnes qui prônent l’inclusivité quand il s’agit de leurs propres intérêts, sont très excluantes à l’encontre de celles et ceux qui ne pensent pas pareil ou qui mettent en doute leur idéologie. Ils dégainent l’accusation classique de transphobie dès qu’ils paniquent ou qu’on pense autrement qu’eux. La créatrice de Harry Potter, entre autres, a malheureusement été la cible et la victime de ce nouveau fascisme qui se cache derrière le wokisme.

Mais si les femmes peuvent soi-disant être des hommes, si les hommes peuvent soi-disant être enceints, si les chamanes deviennent des oiseaux et si ceci n’est pas une pipe, alors un renard peut bien prendre l’identité d’une poule.

genre,transidentité,woke,enceint,homme,lgbt,miss pays-basPour moi la biologie doit garder sa primauté sur le ressenti individuel car je privilégie le durable sur l’éphémère. Et, par exemple, il ne doit plus être permis que des femmes trans (hommes devenus femmes) concourent dans les épreuves sportives en catégorie féminine, comme cela se passe déjà entre autres aux USA. Politiques et responsables divers ont une trouille verte de voir se développer une bronca excluante contre eux, par les troupes wokiste, comme cela s’est déjà produit ailleurs comme au collège d’État d’Evergreen.

Mais, non, un homme ne peut pas être enceint.

 

 

À lire également:

Derrière Joe Biden la lèpre woke s’étend.

Surveillez-vous, Big Brother woke vous regarde.

 

 

 

Catégories : Philosophie, Politique, Psychologie, société 1 commentaire

Commentaires

  • Encore un sujet qui révèle la bêtise "progressiste". Pour "Marie-Claire", il suffit de ressembler à un homme pour être un homme. Je n'ai même pas besoin de changer mon apparence physique, par l'ablation des seins par exemple. Non, si je me sens mâle, je le suis forcément. C'est mon affirmation qui décide, pas mon corps. Le "drag-queen", lui met le paquet puisqu'il se grime et s'habille comme une femme. Il peut même remporter une élection de "Miss". Au carnaval, il n'est pas non plus interdit de se changer en nana. Un peu de maquillage, un bon coup de rasoir, une tenue adéquate et hop ! le tour est joué. Mais alors, quelle différence il y a entre un travelo et un transsexuel ? Aucune car on peut très bien se sentir femme pendant un moment pour retrouver par la suite sa fonction première. Si on a le droit de changer de sexe dans un sens, il n'est pas interdit de faire volte-face. Et, puisque, pour "Marie-Claire", la biologie n'existe pas et que le réel doit s'incliner devant le désir narcissique, demandons quand même aux travestis de s'abstenir d'encombrer les toilettes des femmes qui font bien souvent la queue aux WC quand ceux des hommes sont libres.

Les commentaires sont fermés.