Températures : le record d’avril 1904 est tombé.
120 ans! 120 ans que ce record tenait: le 15 avril 1904 on mesurait 27.5° à Genève-Cointrin. Et il y a deux jours: 28.1°. À Genève l’ancien record a donc rendu l’âme (image 2 infoclimat).
En France d’autres anciens records tiennent bon: Perpignan, 30.4° en 1947, et encore plus, 32.4° en 1945. À Marseille on reste sur les 29.6° du 24 avril 1947.
Le site de meteo-geneve nous rappelle également quelques hautes températures d’avril.
En exemples: 1969, 25° en Île-de-France.
Mieux: 1961.
« La première décade d’avril 1961 est tout simplement la deuxième plus chaude en France depuis le début des relevés. Depuis, seule la première décade d’avril 2011 (un mois hors norme) a fait mieux ! Les températures s’envolent dans le pays et se maintiennent à des niveaux remarquables pendant une semaine entière. Montélimar connaît 5 jours de chaleur (+ de 25°C) consécutifs et culmine à 29,7°C le 8 avril 1961, un record pour une première quinzaine d’avril qui n’a pas été battu depuis ! Le sud n'est pas le seul à être concerné. À Paris, le thermomètre grimpe jusqu’à 24°C et on relève près de 27°C en Alsace ! »
N’oublions pas 1949 (image 1).
« Du 13 au 21 avril 1949, un anticyclone sur la Mer Baltique fait remonter de l’air venu d'Afrique et l’hexagone connaît l’épisode de chaleur le plus marqué jamais observé si tôt dans la saison. D’ailleurs, la deuxième décade d’avril 1949 reste à ce jour la plus chaude jamais observée en France ! La chaleur envahit d’abord le sud avec 30°C dans le Languedoc-Roussillon le 13 avril 1949. Dès le 16 avril, les fortes chaleurs remontent vers le nord avec 29,8°C à Orléans, 30,1°C à Paris (et 31,3°C à Clermont-Ferrand) ! Le 18 avril 1949, on atteint 30,2°C à Paris, valeur qui reste à ce jour le record d’avril dans la capitale ! »
« Il y a près d’un siècle, le mois d’avril 1926 avait débuté par une météo exceptionnelle. Sous un flux de sud, une masse d’air venue du Maghreb remonte sur la France et fait s’envoler les températures. Dès les premiers jours d’avril, le thermomètre atteint la barre des 25°C dans de nombreuses régions du pays. Le 3 avril 1926, on mesure 24,4°C à Paris. La veille, le mercure atteint 28,2°C à la station de Marseille-Marignane. 98 ans plus tard, cette valeur est toujours le record de chaleur de la ville en première décade d’avril ! »
Ça ne vous dit rien? « Sous un flux de sud, une masse d’air venue du Maghreb remonte sur la France et fait s’envoler les températures. »
Damned! Le vent du sud!
Une question demeure: les épisodes intenses ou extrêmes sont-ils plus fréquents que par le passé? Il semble que oui pour ce qui est des températures. Mais pas pour les tempêtes et les ouragans.
Sont-ils plus dangereux? Difficile à dire, cela dépend de la définition du danger et de la région où ils surviennent.
Commentaires
Si les épisodes extrêmes sont plus fréquents que par le passé, alors on peut dire que le climat change, dans sa forme. Mais, s'ils ne sont pas plus intenses quid de leur dangerosité ? Et comment, dans ce cas, expliquer le réchauffement de la planète ?