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Gestion des eaux de pluie : une nouvelle philosophie

Gestion des eaux de pluie : une nouvelle philosophie.

Depuis des décennies les urbanistes veulent éliminer l’eau de pluie. Sur des sols de plus en plus imperméables (bitume, routes, parking, etc), cette eau est envoyée aux rivières, lacs ou mers via les égouts.

 

réchauffement,villes,végétaliserDepuis des décennies les urbanistes veulent éliminer l’eau de pluie. Sur des sols de plus en plus imperméables (bitume, routes, parking, etc), cette eau est envoyée aux rivières, lacs ou mers via les égouts.

Cette eau est perdue. Elle ne profite pas aux sols et sature les systèmes d’évacuation. Des milliers de mètres carrés de rues imperméables conduisent des millions de mètres cubes vers les canalisations.

En cas de forte averse l’engorgement et l’inondation sont inévitables.

Depuis quelques années des municipalités ont opéré un changement de philosophie. J’ai déjà parlé du site de Romorantin, où la rivière Sauldre court dans la ville.

D’autres municipalités continuent cette approche plutôt traditionnelle: elles désimperméabilisent leurs sols, comme avant la modernité urbaine. Elles revégétalisent l’espace urbain et font réaliser des sols poreux et éponges où l’eau peut s’infiltrer et descendre dans la terre jusqu’à la nappe phréatique.

 

réchauffement,villes,végétaliserEt comment fait-on?

« La désimperméabilisation consiste à rendre aux sols leur capacité d’absorption naturelle, soit en supprimant les surfaces imperméables, soit en les modifiant pour qu’elles laissent passer l’eau. Plusieurs techniques peuvent être mises en place dans les territoires :

Réhabilitation des surfaces imperméables.

Création de zones de végétalisation.

Mise en place de noues paysagères ou de tranchées d’infiltration.

Création de bassins ou de jardins pluviaux. »

Ces dispositions ne règleront pas tous les problèmes d’inondations mais pourraient tempérer les ardeurs de la météo. En fin de note, une courte vidéo explique le système Stockholm, méthode de plantation des arbres en vue d’une infiltration optimale des eaux de pluie.

Désimperméabiliser les villes: cette nouvelle philosophie devrait devenir un objectif majeur de l’adaptation des villes au réchauffement.

 

réchauffement,villes,végétaliserToutefois il faut étendre cette philosophie aux milieux ruraux où l’aridité semble gagner du terrain, comme en Aquitaine. Pour humidifier le sol il doit respirer et être bien doté en matière végétale (couvert de biomasse par exemple).

Des études établissent « … le lien entre une diminution du travail du sol, une augmentation de la matière organique et la présence d’un couvert végétal afin de limiter l’érosion, de favoriser l’infiltration et d’améliorer la qualité de l’eau. »

Certaines cultures tendent à diminuer la qualité des sols, elles devraient être pratiquées dans les régions les plus favorables du point de vue de l’eau. Car des campagnes asséchées réduisent la pluviosité régionale (l’humidité attire l’humidité).

 

 

Système Stockholm:

 

 

Catégories : Environnement-Climat 0 commentaire

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