Belle histoire (36) : le prince de l’eau.
On pourrait dire qu’aux Jeux olympique presque toutes les histoires sont belles. Belles d’espoir, de réussite, mais aussi de déceptions stimulantes. Si l’on parle surtout des médaillés, tous et toutes sont admirables, pour les années de travail préparatoire très exigeant.
Ils vont au bout. Bravo pour cela.
Cependant certains reçoivent plus de lumière. Chaque édition a ses préférés. En 2024 Léon Marchand pourrait bien endosser ce rôle. C’est un phénomène. Où trouve-t-il la ressource pour remonter une course que l’en pensait perdue, le 200 m papillon?
Comment fait-il pour glisser ainsi dans l’eau? Il a quelque chose du requin. Tout est fluide, puissant, déterminé.
Et il est touchant, sympathique, d’une joie contagieuse. Le public le soutient avec une énergie incroyable, même dans les fan zones, les campings, la rue, un public d’une exceptionnelle chaleur. Sur d’autres compétitions il y a eu un arrêt pendant les dernières secondes de la finale de Léon.
C’est bon de voir la France qui se fait plaisir, qui s’aime à nouveau, après des années d’ambiance acrimonieuse. Cela ne durera qu’un été, les chansons de vacances meurent l’automne venu. Qu’importe? C’est là, c’est maintenant.
Il y a toutes les compétences qui se sont articulées au cours de la préparation des athlètes, des jeux, et sans lesquelles la lumière serait moins lumineuse.
Les athlètes portent le pays quelle que soit leur couleur, leur origine. Tous ont travaillé pour être là. Tous rêvent.
Le nageur Léon Marchand en prince de l’eau, l’image est belle. À ses côtés les autres, les deuxièmes, les troisièmes, et tous les autres encore, qui font les jeux. Et la ferveur de la foule. C’est une belle histoire.
Il y a d’autres athlètes, Félix Lebrun, Teddy Riner, Clarisse Agbegnenou, Simone Biles, et d’autres, vous les connaissez. Toutes ces perles font un grand collier.
Bravo à tous, bravo à toutes!
Commentaires
De belles performances en effet et un public conquis par cette volonté de décrocher une médaille. Opposer les nations par le sport est un objectif louable quand on voit tous ces conflit planétaires qui sacrifient des vies humaines. Mais les J.O. vont-ils changer les choses au-delà de cette parenthèse de lutte pacifique ? J'en doute car ces jeux sont déjà marqués par la guerre quand on interdit, par exemple, aux athlètes russes de se présenter sous leur drapeau et quand certains voudraient fermer la porte aux sportifs israéliens. On a beau mettre en avant les valeurs olympiques, on est encore loin de se donner la main.
Hola John, oui une très belle histoire, un grand champion fort sympathique. Un ami parisien écrit sur son blog que pour une fois les habitants de la capitale sont souriants, même les garçons de café et les chauffeurs de taxi....c'est dire!
Hola Colette,
Oui, cela fait plaisir.
Il y en a beaucoup de belles histoires, comme ce mari qui monte sur l'estrade pour embrasser sa femme qui vient de gagner. Quand on a à l'esprit le travail qu'un tel résultat demande, on comprend l'élan.
Dans ses rétrospectives la télé nous en proposera peut-être un florilège.
Bonne soirée.