Quoi qu’il dise, il semble accélérer l’avalanche. Quoi qu’il fasse - ou ne fasse pas! - il avance à l’envers. Jamais un président n’a connu un tel décalage. Décalage d’avec la population, mais aussi entre son image et ses mots, entre ses intentions initiales et sa réelle politique, entre son ton qui se veut proche et rassurant et son regard vide. Entre sa supposée normalité et ce personnage de cire que rien n’habite. Entre la dignité attendue d’un président et son allure de représentant de commerce.