Christiane Taubira tire sa révérence. Trois petits tours pour pas grand chose. L’icône socialiste mord la poussière après avoir gagné sans vrai programme la « primaire citoyenne » – euh, la primaire de gauche hors des partis habituels.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Christiane Taubira tire sa révérence. Trois petits tours pour pas grand chose. L’icône socialiste mord la poussière après avoir gagné sans vrai programme la « primaire citoyenne » – euh, la primaire de gauche hors des partis habituels.
Le coup tenté avec la candidature de Christiane Taubira a échoué. Avec 3% des voix elle n’a suscité aucun sursaut, aucun rassemblement, aucun rêve, aucune force.
Anne Hidalgo, en capilotade, ne trouve aucun secours et n’y arrive pas. Le manque de conviction de sa déclaration initiale préfigurait mal de la suite. Elle faisait touriste. Et la suite, en l’état, est une catastrophe.
C’était sur le plateau de L’émission politique Spéciale présidentielle, hier soir jeudi 4 mai sur France 2. Plusieurs personnalités connues ou moins connues s’exprimaient sur le thème de l’identité nationale.
Cette fois c’est Christiane Taubira, Ministre française de la Justice, personne sectaire, clanique et clivante, que l’on découvre faisant l’apologie de la race. Nadine Morano n'a rien inventé. Mais elle est attaquée, pas les autres. Deux poids deux mesures?
J’ai déjà signalé combien la politisation du langage est désagréable. Il est même anormal de privatiser des mots ou des expressions. Les mots n’appartiennent à personne. Tout au plus certaines idées sont-elles plus d’un bord que d’un autre.
J’avais déjà écrit sur les préférences ethniques de la ministre de la justice. Elle préfère ne pas parler de la part musulmane de l'esclavage en Afrique (17 millions de victimes) afin que les «jeunes Arabes ne portent pas sur leur dos tout le poids de l'héritage des méfaits des Arabes.»
Quoi qu’il dise, il semble accélérer l’avalanche. Quoi qu’il fasse - ou ne fasse pas! - il avance à l’envers. Jamais un président n’a connu un tel décalage. Décalage d’avec la population, mais aussi entre son image et ses mots, entre ses intentions initiales et sa réelle politique, entre son ton qui se veut proche et rassurant et son regard vide. Entre sa supposée normalité et ce personnage de cire que rien n’habite. Entre la dignité attendue d’un président et son allure de représentant de commerce.
Un journaliste du site Atlantico cite l’exemple d’une lycéenne française. Elle étudie dans un collège à Paris. Ses parents manient mal la langue, personne ne la stimule à lire ou à aller au théâtre. Elle-même ne montre pas de passion pour le français. Conséquence: elle reçoit des mauvaises notes.
L’excellent magazine en ligne et papier Causeur a fait un premier bilan du mariage homo un an après son instauration en France. Il rappelle d’abord que le mariage gay a aboli le droit fondamental et anthropologique à une double filiation paternelle et maternelle. Puis l’auteur, Pascal Bories, livre quelques chiffres et observations.
Nicolas Sarkozy doit être réellement dangereux pour la majorité actuelle, à voir comment il est attaqué. Ça s’épanche en tous sens, en particulier sur l'affaire des écoutes téléphoniques. Et ce n’est visiblement pas innocent. La politique est ainsi faite: je souris face à la caméra et je cache le couteau dans mon dos.
Ainsi le célèbre chanteur est mis en examen pour «incitation à la haine» et «injure» pour avoir mentionné le passé politique de la Croatie pendant la seconde guerre mondiale. Le gouvernement d’alors, soit le régime des Oustachis, était allié aux nazis. De nombreux antifascistes serbes, tziganes, juifs sont morts dans des camps de concentration.
La France donne actuellement l’exemple désolant d’une gauche vidée de toute substance et à la dérive. Tenter de remettre le couvert de théories contraignantes ou volontaristes, soutenir sa rhétorique productiviste teintée d’un progrès dont on ne comprend plus le sens, ne cache pas qu'elle est une grande malade.
Suffirait-il de s’élever, sourcils froncés, grosse voix, bouche tombante, et de dire «Le racisme ne passera pas» pour clore l’affaire Taubira? Les postures ne suffisent pas à comprendre ce qui est en jeu.
Les tenants de l’antiracisme français sont connus pour leurs prestations à deux vitesses. Tous ne sont pas égaux à leurs yeux. Et eux-mêmes, paradoxe suprême, désignent la couleur de peau comme une particularité. La peau est aujourd’hui celle de Madame Taubira.
L’époque est une formidable fabrique à idoles. Il en sort plus vite que des oeufs du derrière des poules. La dernière en date ne vient pas de la téléréalité. C’est une politicienne au cuir dur. Une nature. Imperméable et instinctive. Une bête politique versée dans l’art d’écraser son sujet. Dominatrice, imposante. Christine Taubira.
En politique l’enchantement est toujours risqué. Il fait appel à des mythes et archétypes que personne ne maîtrise vraiment. La vertu affirmée par monsieur Hollande et demandée à ses ministres est un mythe. Dans un pouvoir partisan - et quel pouvoir ne l’est pas? - on ne peut demander la perfection vertueuse. Cette perfection suppose une objectivité sans faille dans l’action politique et dans l’analyse de la société.
Une suite de défaillances, une gestion légère d'un dossier lourd, et c'est le drame que l'on sait. Le kidnappeur de Chloé, l'adolescente enlevée à Barjac dans le Gard et retrouvée à la frontière allemande, avait un passé judiciaire déjà chargé.