Atypique à gauche comme le fut Jean-Pierre Chevènement, Manuel Valls préconise maintenant d’arrêter l’immigration. Et il appelle la gauche à en faire une priorité de sa politique.
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Atypique à gauche comme le fut Jean-Pierre Chevènement, Manuel Valls préconise maintenant d’arrêter l’immigration. Et il appelle la gauche à en faire une priorité de sa politique.
Le premier ministre d’hexagonie s’est fait prendre la main entière dans le bocal de confiture. Quoi ? Un voyage privé à Berlin aux frais de l’État en Falcon Jet officiel. Ses enfants avec lui dans le Falcon. Le grand communicateur Valls s’est quelque peu emmêlé les pinceaux dans ses explications. Au point où pas moins de trois membres du régime, dont le président en personne, ont été dépêchés pour éteindre l'incendie. L’ivresse du pouvoir a-t-elle saisi Manu ? Est-il déjà hors-sol ? Déconnecté ?
Les manifestations françaises de janvier devaient rappeler un principe intangible: celui de la liberté d’expression. Un principe pour lequel l’Europe s’est battue pendant des siècles, et pour quoi certains sont morts. Mais la police de la pensée veille: la liberté reste sous haute surveillance.
Veut-on étouffer intellectuellement la population et la faire taire par intimidation? 1984, Big Brother, ça y est?
Le spectacle des socialistes français revigorés par les attentats a fait le tour de l’hexagone. Esprit du 11 janvier par ci, sursaut républicain par là, Valls et ses amis ont monopolisé l’après-attentat à leur compte. C’est la politique parisienne.
Si le parti socialiste français se réforme profondément, s'il renonce au surmoi marxiste comme suggère Manuel Valls, que lui reste-t-il? Sur quels thèmes les responsables du PS développeront-ils une nouvelle identité alors qu’ils marchent sur les décombres de la lutte des classes et du collectivisme?
Le premier ministre français donne de la voix. Dans une interview à «L’Obs» il pose avec force les marques d’une nouvelle gauche. Une gauche qui n’est plus du tout celle de Montebourg ou de Martine Aubry. C’est peut-être le début d’un tournant historique.
Le premier ministre a tenu enfin un discours réaliste. On sait combien la gauche française est ambiguë à propos des entreprises, de ceux qui créent des emplois et des richesses. Hollande avait même déclaré pour être élu: «Je n’aime pas les riches».
Quoi qu’il dise, il semble accélérer l’avalanche. Quoi qu’il fasse - ou ne fasse pas! - il avance à l’envers. Jamais un président n’a connu un tel décalage. Décalage d’avec la population, mais aussi entre son image et ses mots, entre ses intentions initiales et sa réelle politique, entre son ton qui se veut proche et rassurant et son regard vide. Entre sa supposée normalité et ce personnage de cire que rien n’habite. Entre la dignité attendue d’un président et son allure de représentant de commerce.
Tricoter, détricoter: cela semble être le gimmick de l’été. Les députés français ont ainsi «détricoté» la politique fiscale de Nicolas Sarkozy sur les heures supplémentaires. On note au passage qu’ils n’ont pas voulu fiscaliser leurs propres indemnités de fonctionnement. On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même.