Il fait fort, Boillon, l’ambassadeur de France en Tunisie. En peu de temps il a marqué sa carrière d’une pierre rouge. Rouge humide. Il a déjà engendré un scandale à peine arrivé en poste en traitant les questions des journalistes de débiles, et en se plaçant bien au-dessus («je ne suis pas à ce niveau»). Dans la nouvelle Tunisie, on pouvait espérer un peu plus de doigté. Il s’en est excusé, mais ça la fout un peu mal.