«Nous respirons trop vite pour pouvoir saisir les choses ou en dénoncer la fragilité. Notre halètement les postule et les déforme, les crée et les défigure, et nous y enchaîne».
Cette phrase d’Emil Cioran tranche avec sa période d’admiration de Hitler. Comme beaucoup d’autres à cette époque trouble il a été tenté par un régime fort capable de reconstruire un semblant d’avenir. Il a fait son autocritique par la suite.