"Réputée pour être étroitement quadrillée par les services de police, la rue tunisienne est en ébullition depuis le 17 décembre, date à laquelle un diplômé chômeur, devenu revendeur de légumes à la sauvette, s’était immolé par le feu en protestation contre le chômage et la cherté de la vie."
Hier le couvre-feu a été imposé dans la capitale, Tunis. Des émeutes ont détruit de nombreux commerces et la police a tiré à balles réelles sur les manifestants, comme depuis le début de la crise. On ne peut savoir le nombre réel de morts et de blessés.